Le climat de notre planète bleue est soumis à de nombreuses influences naturelles. Son parcours autour du Soleil, les variations d’activité de ce même Soleil, les mouvements atmosphériques, etc. Mais les experts s’accordent à dire que les causes du réchauffement climatique en cours sont à chercher dans les activités humaines.


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    Au fil des millénaires, notre Terre a connu des changements climatiques parfois importants. Comme des périodes de refroidissement global. Des périodes glaciaires qui ont bouleversé le visage de notre planète. Aujourd'hui encore, elle doit faire face à un changement climatique global et aux conséquences d’un réchauffement climatique. Mais contrairement à tous les précédents, les causes de celui-ci, affirment les scientifiques, sont à chercher du côté des activités humaines.

    Car rappelons que notre atmosphère contient naturellement des gaz à effet de serre -- la vapeur d'eau et le dioxyde de carbone (CO2), notamment -- qui aident à maintenir à la surface de la Terre, une température moyenne agréable de 15 °C. Lorsque le niveau de ces gazgaz varie, le climat se modifie évidemment en conséquence. Les activités humaines n'influencent pas directement et à grande échelle, les concentrations en vapeur d'eau. Celles-ci dépendent en effet largement du climat par un jeu d'actions et de rétroactionsrétroactions.

    En revanche, les chercheurs ont pu observer que la quantité de CO2 présente dans notre atmosphère avait fortement augmenté depuis quelques décennies. Sa concentration est aujourd'hui de l'ordre de 40 % supérieure à celle qu'elle était à l'aubeaube XXe siècle. Cette augmentation coïncide avec le début de l'ère industrielle et de la consommation massive d'énergies fossiles.

    Les gaz fluorés, utilisés dans nos réfrigérateurs et climatiseurs, par exemple, et qui sont progressivement interdits d’usage, présentent un pouvoir réchauffant jusqu’à 23.000 fois supérieur à celui du CO2. Ils ont aussi leur part de responsabilité dans le réchauffement climatique. © Richard Johnson, Adobe Stock
    Les gaz fluorés, utilisés dans nos réfrigérateurs et climatiseurs, par exemple, et qui sont progressivement interdits d’usage, présentent un pouvoir réchauffant jusqu’à 23.000 fois supérieur à celui du CO2. Ils ont aussi leur part de responsabilité dans le réchauffement climatique. © Richard Johnson, Adobe Stock

    Les gaz à effet de serre, causes du réchauffement climatique

    La combustioncombustion du pétrolepétrole, du gaz et du charboncharbon -- que ce soit pour produire de l'électricité ou de la chaleurchaleur ou encore pour des usages industriels -- est donc régulièrement pointée du doigt comme étant la cause du réchauffement climatiqueréchauffement climatique actuel. Cette combustion, en effet, produit du CO2 qui s'échappe vers l'atmosphère et accroit l'effet de serreeffet de serre, entraînant des augmentations de température.

    Cependant, il ne faut pas oublier de mentionner d'autres causes à cette crise climatique globale. On peut ainsi citer la déforestationdéforestation. Les arbresarbres, en effet, jouent en principe un rôle régulateur sur le climat parce qu'ils ont la capacité d'absorber du CO2 de l'atmosphère. Mais lorsqu'ils sont coupés, ce carbone est libéré et augmente à son tour l'effet de serre.

    Autre cause du réchauffement climatique : l'élevage bovin et ovin intensif. Car ces animaux produisent du méthane (CH4) en grande quantité lors de la digestiondigestion. Or le méthane -- aussi émis par l'extraction et la combustion des énergies fossilesénergies fossiles ou encore par l'exploitation des rizières -- présente un pouvoir réchauffant 25 fois plus important que celui du CO2.

    L'usage massif d'engrais azoté nuit aussi à l'équilibre de notre climat. Ils émettent en effet du protoxyde d'azoteprotoxyde d'azote (N2O) -- comme certains produits chimiques et comme nos voituresvoitures --, un gaz dont le pouvoir réchauffant est, lui, quelque 300 fois plus élevé que celui du CO2.

    Notons qu'en France, le secteur le plus émetteur de gaz à effet de serregaz à effet de serre est celui des transports avec près de 30 %. Viennent ensuite le résidentiel et le tertiaire puis l'industrie manufacturière et le bâtiment et l'industrie de l'énergie -- pour seulement quelque 9 %.