On peut se demander s’il existe des lieux encore vierges de toute pollution sur la Terre. En toute logique, ce devrait être là où l’Homme est absent. Mais est-ce bien le cas ?
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AirAir, eau, sol, organismes... les pollutions dues aux activités humaines semblent être partout. Parfois modérées et temporaires (fumier), d'autres fois catastrophiques et quasiment irréversibles (Tchernobyl), les pollutions paraissent n'épargner aucun milieu.
La pollution, du haut des montagnes…
La pollution est peut-être absente au sommet des plus hautes montagnes, comme l'Everest ? Non, même au sommet du monde, la pollution est au rendez-vous. Ce sont d'abord les alpinistes qui l'apportent. Tout à leur expédition légendaire, ils ont abandonné plus de 50 tonnes de déchets depuis la première expédition, en 1953. Longtemps ignorée, cette pollution fait désormais réagir. Ainsi, depuis quelques années, des associations se mobilisent et lancent des opérations de nettoyage. Alpinistes responsables, amoureux de la montagne et autorités nationales luttent désormais contre ce phénomène.
Malgré cela, une autre pollution contamine les neiges du Tibet et des autres montagnes. La pollution atmosphérique des villes peut en effet produire des aérosols capables d'atteindre les hautes couches de la troposphère. Formés dans les centres urbains ou lors de la rencontre entre polluants atmosphériques et masses d'air froid, ces fines particules peuvent alors se déposer sur les neiges éternelles des plus hauts monts.
…jusqu’au milieu des déserts
À défaut des montagnes, les déserts arides sont-ils épargnés ? Non plus, car la plupart des villes à proximité des déserts sont situées dans des pays pauvres où la gestion des déchetsdéchets est encore des plus rudimentaire. Résultats, des ceintures de détritus encerclent ces villes et sont balayées par les ventsvents qui emportent papiers et sacs en plastique dans le désert.
En outre, là encore, la pollution atmosphérique délivre ses cadeaux indésirables.
La pollution aussi au niveau des pôles ?
Les pôles ne sont pas vraiment mieux lotis, puisque encore une fois les polluants atmosphériques sont apportés par les vents d'altitude et contaminent les glaces. En fait, ces glaces constituent une mémoire de la pollution atmosphérique de l'histoire humaine. C'est le cas pour l'Arctique comme pour l'Antarctique, bien que ce dernier soit plus protégé par son courant marin circumpolairecircumpolaire et son éloignement des grands centres de pollution.
En fait, la pollution est omniprésente et se retrouve même dans l'espace. Quelque part, cette pollution est le signe du succès des entreprises humaines mais il nous faut veiller à réduire cette pollution qui impacte toute forme de vie sur notre Planète bleue.