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Ces dernières années, 850 kilomètres d'itinéraires balisés ont été aménagés pour les vélos dans le Marais poitevin. L'objectif était de diversifier l'offre touristique d'une région ciblée jusque-là essentiellement sur les promenades en barque. Les circuits sont entretenus et les cyclistes disposent d'aires de stationnement et de pose-vélos sécurisés. Les acteurs touristiques ont investi pour faire de ce parc naturel régional un endroit où il fait bon mouliner des jambes. Des cartes de circuits vélos ont été éditées pour les touristes. Les restaurateurs et les commerçants se sont, quant à eux, fédérés pour offrir le meilleur accueil possible aux adeptes de la petite reine, petits et grands.
Le Marais poitevin à vélo sur plusieurs jours
Parcourir la Venise verte à vélo est devenu une activité très prisée du parc naturel. C'est beau et c'est plat ! La région propose des itinéraires courts, s'étalant sur une petite dizaine de kilomètres. Il y en a pour tous les mollets. Elle propose également des circuits plus longs, s'étalant sur plusieurs jours. Ces formules comprennent des dîners en auberge avec nuits en hôtel ou bien en chambre d'hôte. Un séjour idéal pour visiter en détail les petits villages pittoresques comme La Garette ou encore, découvrir les plaines et bocagesbocages des marais desséchés.
De gros efforts ont été entrepris pour valoriser le Marais poitevin. Le territoire de la Venise verte est exceptionnellement riche par sa biodiversité. ©Dari, PNR du Marais poitevin
Parfait pour le slow-tourisme
Labellisé Grand site de France, le Marais poitevin est aussi idéal pour pratiquer le vélo-tourisme à grande échelle. Il est traversé par deux véloroutes. La Vélodyssée propose différentes thématiques sur les 1200 kilomètres longeant l'Atlantique. Le circuit de la Vélo Francette connecte Ouistreham (Calvados) à La Rochelle (Charente-Maritime) au fil de l'eau des petites rivières et des villages.
À savoir
Le développement du vélo a permis au Parc naturel régional du Marais poitevin d'augmenter significativement ses chiffres de fréquentation. Alors qu'en 1992, seul un visiteur sur huit passait plus d'une nuitée dans le parc, les statistiques démontrent que la tendance s'est indéniablement inversée puisqu'aujourd'hui, un visiteur sur deux y séjourne plus d'une nuit.
