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Le voyage en Transsibérien : s'organiser
Lorsqu'on choisit de voyager avec le Transsibérien, c'est habituellement pour profiter des paysages et des villes du parcours. Il serait ainsi dommage d'effectuer les sept jours de trajet sans faire une seule escale. Kazan, Ekaterinbourg, Novossibirsk, Irkoutsk, le lac Baïkal et Oulan Bator (variant selon la destination de la ligne) sont des lieux magnifiques qui méritent bien une pause de quelques jours. Et dans ce cas, il est préférable d'y réfléchir à l'avance : impossible de descendre du Transsibérien et de prendre le train suivant avec le même billet. Il faut donc acheter les billets de train allant d'un arrêt à l'autre.
Comment vit-on dans le Transsibérien ?
À l'intérieur du train, le confort dépend de la classe choisie. Les wagons sont divisés en petits compartiments qui accueillent deux personnes (en première classe) ou quatre (seconde et troisième classes). Un restaurant se trouve à bord du Transsibérien, mais les personnes qui souhaitent découvrir la nourriture locale peuvent acheter de quoi se sustenter sur les quais des gares lors des arrêts. Des commerçants y vendent nourriture et eau potable. Chaque wagon possède une bombonne d'eau chaude qui est mise gratuitement à disposition. Il est donc possible de préparer du thé ou une soupe (pour les plus prévoyants) à n'importe quelle heure de la journée.
Anecdote
Le vrai Transsibérien relie originellement Moscou à Vladivostok. Cette ligne fait 9.288 km de long. Mais d'autres trains, eux aussi appelés Transsibériens, offrent des variantes, telle la ligne qui va jusqu'à Pékin, en Chine, qui est la plus connue.
