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Une éolienne conventionnelle à 3 pales. © Dr Papillon and Hoedic CC by-nc-sa 2.0

Une éolienne conventionnelle à 3 pales. © Dr Papillon and Hoedic CC by-nc-sa 2.0

Le vent est freiné par les obstacles du sol (arbres, bâtiments...), par conséquent, sa vitesse augmente avec l'altitude. Pour une éolienne, la force exercée par le vent est donc plus importante au niveau de la pale la plus haute qu'au niveau de celle la plus basse.

Cette différence induit une torsion au niveau de l'axe du rotor et du moyeu de l'éolienne. Cela entraîne des contraintes mécaniques et augmente l'usure et le risque de panne du système.

La multiplication du nombre de pales et leur disposition en nombre impaire (donc sans opposition verticale) réduit ces contraintes. En outre, cela diminue les vibrations et donc le bruit émis par l’éolienne.

Cependant, chaque pale produit des turbulences qui gênent la pale suivante et réduit donc le rendement global du dispositif. Par ailleurs, le coût d'une éolienne augmente avec le nombre de pales.

Le nombre de trois pales est donc le meilleur compromis entre fiabilité technique, rendement, coût et nuisance sonore réduite.