Le Ladakh, c'est la r&eacute;gion d'Inde &agrave; l'altitude moyenne la plus &eacute;lev&eacute;e. Elle se situe en grande partie &agrave; plus de 3 000 m&egrave;tres d'altitude. Le Zanskar voisin correspond, avec une altitude d&eacute;passant les 4 000 m&egrave;tres, &agrave; la plus haute vall&eacute;e peupl&eacute;e de l'Himalaya.Dans ces r&eacute;gions, le rythme de la vie s'organise autour des travaux des champs. &Eacute;labor&eacute;s et am&eacute;lior&eacute;s de g&eacute;n&eacute;ration en g&eacute;n&eacute;ration, les canaux d'[popupdefinition id=11290]irrigation[/popupdefinition] permettent d'acheminer l'eau aux diff&eacute;rentes cultures. L'[popupdefinition id=16235]orge[/popupdefinition], le [popupdefinition id=16233]bl&eacute;[/popupdefinition] et les pois sont la base de l'alimentation pour ces peuples d'altitude. Cette mosa&iuml;que de champs cultiv&eacute;s fait de chaque village -- ici celui de Lingshed, habit&eacute; depuis pr&egrave;s de mille ans -- une oasis de verdure pendant les trois mois d'&eacute;t&eacute;. &copy; [popupbiographie id=1792]Erik Lapied[/popupbiographie], tous droits r&eacute;serv&eacute;s

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Le village reculé de Lingshed dans le Zanskar

Né en 1954, dans l’ouest de la France, Erik manifeste très jeune sa curiosité pour la photographie avec les diapositives d’un oncle spéléologue, voyageur et chercheur en botanique, qui l’emmène aussi à la découverte de la forêt. Les gouilles à grenouilles, le mystère des fourmilières au pied des grands chênes nourrissent son imaginaire d’enfant. A quatorze ans, le film-conférence d’un guide de haute montagne (Gaston Rébuffat) lui ouvre de nouveaux horizons. L’escalade rocheuse et l’exploration souterraine deviennent l’exutoire de son adolescence.En 1976, Erik part par la route pour un long voyage : Turquie, Iran, Afghanistan, Pakistan, Inde, Népal… qui le conduit jusqu’au pied de l’Everest. Avec un Rollei 35 (objectif unique) en bandoulière et quelques rouleaux de pellicules argentiques, il ramène ses premiers reportages : « Népal, Terre de l’Himalaya » et « Afghanistan, hors du Temps ».En grimpant sur des rochers d’escalade, il rencontre Anne.Anne Lapied. © Erik Lapied, tous droit réservés En 1959, Anne découvre la montagne dans un hameau de Haute-Savoie où elle séjourne chaque été. Elle a trouvé son royaume et sait qu’elle vivra là-haut. À 10 ans, elle s’initie à la photographie avec l’appareil de son père. Il lui prête également son magnétophone à bande avec lequel elle enregistre ses premiers textes et bruitages. Plus tard, sur des rochers d’escalade de l’ouest de la France, elle rencontre Erik.En 1978, ils prennent le chemin des Alpes. Pour y rester et gravir les montagnes, il faut trouver un travail. Ils proposent leurs diaporamas dans les classes de neige et maisons familiales. Les gens adhèrent et les encouragent. Cette réaction du public est déterminante dans leur choix. Rapidement, ils présentent des spectacles en multivision avec 6 projecteurs et trois écrans, sur le Tibet et les Alpes.Découvrez les Alpes de manière exceptionnelle avec ce paysage sonore, créé par Anne et Erik Lapied. Née dans les Alpes en 1982, Véronique Lapied est la fille d’Anne et Erik. A six ans, une expédition en famille de trois mois dans le Sahara lui donne déjà le virus du voyage. Plus tard, pendant ses études aux Beaux-Arts de Grenoble, elle sillonnera le nord de l'Afrique, la Grèce, l'Irlande, l’Italie, l'Espagne, l’Ethiopie.Erik, Anne et Véronique. © Erik Lapied, tous droits réservés En 1983, une caméra 16mm d’occasion accompagne désormais les « Lapied ». Quand ils ne sont pas dans les Alpes à filmer les paysans et la faune d’altitude, ils voyagent en Laponie, filment les volcans d’Hawaï et de Sicile. Ils travaillent sur quelques films animaliers pour la télévision : les loups et les hyènes d’Ethiopie, les tigres du Népal.En 1999, ils créent Ibex Production et réalisent un long-métrage en 35mm. Mais une réalité s’impose : ils s’éloignent trop du terrain, passent plus de temps à remplir des dossiers qu’à filmer la nature. Il est temps de redresser la barre. La maison de production est dissoute. Retour au cinéma indépendant et à l’autoproduction de films sur les bergers et la nature sauvage.En 2003, lors d’un tournage sur l’Etna en éruption avec Véronique, le duo se transforme en trio. Ensemble, ils décident de leur prochain sujet : le fleuve gelé, dans l’Himalaya indien. Pour filmer cet itinéraire qui permet d’accéder aux hautes vallées du Zanskar en hiver, la pellicule est définitivement abandonnée au profit de la vidéo.Après deux mois de tournage, ils co-réalisent : « Zanskar, le chemin des glaces »..Mais Véronique a son idée du voyage. Elle abandonne ses études et tente l’expérience d’une immersion dans la vie quotidienne d'un village du Zanskar. Elle repart seule huit mois dans l'Himalaya.Véronique Lapied et une nonne au Zanskar. © Erik Lapied, tous droits réservésSa quête d'absolu lui fait mettre de côté son journal de bord et son appareil photo le deuxième jour du voyage. Elle ramasse les bouses de yak, va chercher l’eau à la source et s’imprègne du quotidien. En 2005 et 2007, elle y retourne et filme au jour le jour la vie de ceux qui sont devenus sa deuxième famille. Pendant 10 années, Véronique, Anne et Erik retournent à tour de rôle dans cette vallée.De ces rencontres émergent trois autres documentaires :« Dolma du bout du Monde » Au cœur des plus hautes montagnes du monde, sur les rives du fleuve gelé, un hiver sans fin isole Dolma et les siens. On prie en buvant du tchang, on s’entraide, on marche dans la neige ou sur la glace. Le temps semble s’être arrêté. A 180 km, Stanzin, le mari de Dolma, vit dans une autre monde. Il guide les caravanes sur des chemins périlleux et rêve d'être chanteur. « Himalaya, le village suspendu »Sans route, ni commerce, Lingshed pourrait ressembler à un joyau tranquille. Vivre ici, c’est être isolé par la neige et les avalanches plusieurs mois par an, sans électricité, avec pour unique chauffage un petit poêle à bouse de yacks. Six destins se croisent et se mêlent pour nous emporter dans cet ailleurs d’un peuple du toit du monde. « Lhamo, l’enfant de l’Himalaya ».« Je m’appelle Lhamo, je suis née là-haut parmi les plus hautes montagnes du monde et je vais vous raconter mon histoire, l’histoire de mon enfance. Ma maman, Ama, a accouché à la maison ; mon père était en montagne... » Ainsi commence ce film au pays des neiges éternelles, des yaks et des chèvres aux longs poils. Dans le dénuement des villages isolés du Ladakh et du Zanskar, c’est le regard d’une petite fille sur cette vie simple et joyeuse qui nous guide de sa naissance à son adolescence.L’association familiale fonctionne : ils ont tous le même statut de cinéastes-conférenciers. Pendant que l’un filme les animaux de montagne ou voyage, l’autre assure le relais au bureau et la présentation des soirées.En 2006, Véronique rejoint une petite communauté péruvienne dans la forêt amazonienne pour séjourner plusieurs mois et s’initier au savoir des plantes auprès d’un chaman. De passage en France, elle sillonne les Alpes pour présenter les films et partage son expérience avec le public.Parallèlement, une nouvelle série de films sur la vie des bergers des Alpes voit le jour et les observations animalières se multiplient. Ils se plaisent autant à contempler et filmer les nuages qui s’effilochent le long d’une paroi à bouquetins qu’à discuter d’élevage dans une cabane de berger.Lors d'un tournage, Alexandre, fils de berger. © Erik Lapied, tous droits réservésPetit à petit, le cinéma animalier s’impose un peu plus encore dans la vie d’Anne et Erik. Depuis 2008, ils séjournent 4 à 5 mois par an, au cœur du parc national italien du Grand Paradis.Aujourd’hui, avec une quarantaine de réalisations multiprimées dans les festivals, ils restent plus que jamais des artisans du cinéma documentaire de montagne. Le public ne s’y trompe pas et les rencontres projections sont à l’affiche des vallées des Alpes aux villages d’altitude.Le cinéma de montagne Pour Véronique, Anne et Erik, courir la montagne avec une caméra dans le sac à dos, monter un film, faire rêver et sensibiliser le public est l’un des plus beaux métiers du monde. Dans le fond, « les Lapied » nous confortent peut-être dans le fait qu’il est encore possible de vivre d’un cinéma-passion tout en restant fidèle à ses rêves d’enfant.

Erik Lapied

Le blé est une céréale de la famille des Graminées dont la graine sert à l’alimentation humaine.Histoire du blé, cette plante du genre Triticum
Historiquement, au Moyen Âge et à la Renaissance, le mot bleds faisait référence aux cultures annuelles. Au XVIIIe siècle, le terme « blé » désignait toute plante cultivée dont les graines pouvaient être réduites en farine pour l’alimentation humaine.Aujourd’hui, le blé est considéré comme étant une plante monocotylédone du genre Triticum. Du point de vue génétique, le blé est une plante hexaploïde ; elle doit provenir d’une hybridation entre des blés tétraploïdes cultivés et des espèces sauvages diploïdes.Culture du blé : blé dur et blé tendreEn France, les quatre principales céréales cultivées sont :
le blé tendre ;
le blé dur ;
le maïs ;
l'orge.
Parmi les céréales secondaires moins présentes se trouvent le triticale, l’avoine, le sorgho, le seigle, l’épeautre, le millet.Différentes espèces de blésPlusieurs espèces appartiennent au genre Triticum :

Triticum aestivum, ou blé tendre, aussi appelé froment, qui est couramment utilisé pour le pain ;

Triticum durum, ou blé dur, qui sert pour les pâtes et le couscous ;

Triticum spelta, ou épeautre, un blé « vêtu » (en allemand Spelz fait référence à l’enveloppe) ;

Triticum monococcum, pour le petit épeautre ou engrain ;

Triticum dicoccum, pour l’amidonnier. Avant l'apparition de l'agriculture, l'amidonnier sauvage était récolté.
Différence entre blé et sarrasin (blé noir)Malgré la similitude de noms, le blé et le sarrasin (blé noir) appartiennent à des familles botaniques différentes. Le blé appartient au genre Triticum, tandis que le sarrasin, bien qu'il soit souvent appelé "blé noir", est en réalité une plante du genre Fagopyrum. Outre leur classification botanique distincte, la principale différence réside dans leur composition nutritionnelle. Le sarrasin est sans gluten, offrant une alternative intéressante pour les personnes souffrant d'intolérance au gluten.Quels sont les bienfaits du blé ?Le blé est une source importante de nutriments essentiels. Il est riche en glucides complexes, en fibres, en protéines, en vitamines B et en minéraux tels que le fer et le magnésium. Les fibres présentes dans le blé favorisent la digestion et contribuent à maintenir un système digestif sain. Les glucides fournissent une source d'énergie à libération lente, tandis que les protéines contribuent à la construction et à la réparation des tissus.Est-ce que le blé est calorique ?Le blé est une source calorique importante, principalement due à sa teneur en glucides complexes. Cependant, il est également crucial de noter que le blé contribue à fournir une énergie durable en raison de la présence de fibres et de nutriments essentiels. Les produits à base de blé, tels que le pain complet, peuvent être inclus dans une alimentation équilibrée pour apporter des calories tout en fournissant une gamme étendue de nutriments bénéfiques.

Blé

L’irrigation consiste à apporter de l’eau à des cultures dans le but d'améliorer la productivité des parcelles ou de combler un manque d'eau (faible pluviométrie). Elle peut également être utilisée pour répandre divers agents fertilisants.

Principes et techniques d'irrigation
L'irrigation ne se limite pas à un simple arrosage des plantes. Il s'agit d'une pratique agricole sophistiquée qui doit être méticuleusement planifiée pour être efficace. Les techniques d'irrigation varient grandement en fonction du type de sol, du climat, de la plante et de la disponibilité de l'eau. Parmi les méthodes les plus courantes, on trouve l'irrigation par aspersion, goutte à goutte, et par submersion.


 Irrigation par aspersion: Utilise des arroseurs pour distribuer l'eau à travers l'air, imitant la pluie naturelle.
 Irrigation goutte à goutte: Permet d'apporter de l'eau directement au niveau des racines des plantes via un système de tuyaux perforés, minimisant ainsi les pertes par évaporation.
 Irrigation par submersion: Consiste à inonder les champs, ce qui est particulièrement adapté pour les cultures comme le riz.


Avantages de l’irrigation moderne
L'irrigation moderne offre de nombreux avantages, tant pour la productivité agricole que pour la gestion durable des ressources en eau. En utilisant des systèmes d'irrigation efficaces, les agriculteurs peuvent réduire la consommation d'eau, augmenter les rendements des cultures, et améliorer la qualité des produits agricoles.

De plus, les systèmes d'irrigation avancés permettent une meilleure gestion des nutriments, réduisant le risque de pollution de l'eau par les engrais. Cela se traduit non seulement par un bénéfice environnemental, mais aussi par des économies substantielles pour les agriculteurs, qui peuvent ainsi minimiser l'utilisation de fertilisants.

Impact environnemental et défis
L'irrigation, malgré ses nombreux avantages, peut également présenter des défis significatifs notamment en termes d'impact environnemental. Parmi les préoccupations majeures, on note la surexploitation des ressources en eau, la salinisation des sols, et les modifications des écosystèmes locaux.

La salinisation, provoquée par l’accumulation de sel dans le sol dûe à l’évaporation de l’eau irriguée, peut rendre les terres agricoles improductives. De plus, l'irrigation extensive peut conduire à un abaissement des nappes phréatiques, affectant la disponibilité de l'eau pour d'autres usages.

Pour contrecarrer ces effets, de nombreux pays adoptent des pratiques d'irrigation durable, telles que l'utilisation d'eau recyclée ou la mise en place de systèmes d'irrigation à haute efficacité. Ces pratiques sont destinées à maximiser l'utilisation de l'eau tout en minimisant les impacts négatifs sur l'environnement.

L'irrigation est une composante cruciale de l'agriculture moderne, essentielle pour la sécurité alimentaire dans de nombreuses régions du monde. Toutefois, pour que son utilisation soit durable, elle doit être gérée avec prudence, en implémentant des technologies et des méthodes qui préservent l'équilibre écologique tout en favorisant la croissance agricole.

Irrigation 

L’orge Hordeum vulgare est une plante herbacée de la famille des Poaceae.
Utilisation de l'orge
Cette graminée est une céréale annuelle cultivée pour ses graines qui servent à l’alimentation animale et pour la brasserie. L’orge est aussi utilisée comme fourrage. La France produit environ 11 millions de tonnes d’orge par an, dont près du tiers pour la brasserie.
Orge de printemps et orge d'hiver (escourgeon)
On distingue :
l’orge de printemps, semée fin février et récoltée lorsque la plante est à surmaturité, avec la tige qui se courbe ;l’orge d’hiver (escourgeon), semée début octobre et récoltée à maturité.
Composition de l'orge
D’après la FAO, la composition moyenne des grains d’orge en fonction de la matière sèche est la suivante :
60 % d’amidon ;11 % de protéines ;5 % de cellulose ;2,5 % de matières grasses.
Culture de l'orge et virus
L’orge, avec le blé et le maïs, fait partie des céréales les plus cultivées en France. Viennent ensuite d’autres céréales comme le triticale, l’avoine, le sorgho, le seigle, l’épeautre, le millet.
Les virus connus pour infecter l’orge sont, par exemple, les virus de la jaunisse nanisante de l’orge (BYDV) et les virus de mosaïques de l’orge (BaYMV et BaMMV).
L’orge destinée à la brasserie
Pour les brasseurs, l’orge doit répondre à certaines normes de qualité, comme par exemple : 
une teneur en protéines comprise entre 9 et 15 % ;une humidité inférieure à 15 % ;une faculté de germination supérieure à 95 % sur cinq jours ;une variété précise.
Les graines d’orge subissent l’étape de maltage dans une malterie, avec un début de germination qui libère des enzymes. Le malt sert ensuite à la fabrication de la bière.

Orge

16002_le-village-recule-de-lingshed-dans-le-zanskar

Le monast&egrave;re de Likir Gompa a &eacute;t&eacute; construit en 1065. Il se dresse &agrave; plus de 3 500 m&egrave;tres d'altitude, &agrave; une cinquantaine de kilom&egrave;tres &agrave; l'ouest de la capitale du Ladakh. Il abrite une belle collection de Thangkas, des manuscrits anciens et des costumes traditionnels. Et il offre &agrave; ceux qui s'y aventurent, une vue imprenable sur la vall&eacute;e de Nubra. On y trouve aussi une magnifique statue du Golden Meutraya Bouddha, le plus ancien Bouddha dor&eacute; de la r&eacute;gion.La visite du monast&egrave;re de Likir vaut &eacute;galement par l'ambiance spirituelle particuli&egrave;re qui y r&egrave;gne. Chaque jour, les moines alternent entre pri&egrave;res et t&acirc;ches quotidiennes n&eacute;cessaires au bon fonctionnement de celui-ci. Ici, un moinillon sert du th&eacute; sal&eacute; aux [popupdefinition id=13394]Lamas[/popupdefinition] pendant le festival bouddhiste de Dasmotches.&nbsp;&copy; [popupbiographie id=1792]Erik Lapied[/popupbiographie], tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Le Monastère de Likir un joyau du bouddhisme

Lama (Linnaeus, 1758) – Lama glama
 Ordre : Artiodactyla Famille : Camelidae Genre : Lama Taille : 1,25 à 1,50 m, hauteur au garrot 1 à 1,25 m Poids : 80 à 120 kgLongévité : 15 à 20 ans
Statut de conservation UICN : Données insuffisantes
Description du lama
Le lama est un camélidé domestique, et le plus grand de la famille en Amérique du Sud. Il possède un long pelage épais, dont la teinte varie du brun au blanc et du noir au bleuté. Il peut également être pie ou moucheté. Ses pattes munies de sabots sont fines et adaptées à l’évolution sur des pentes raides et caillouteuses. Les genoux et le thorax sont munis de callosités sur lesquelles il repose lorsqu’il s’accroupit. À l’instar de ses cousins l’alpaga, le guanaco et la vigogne, le lama ne possède pas de bosse. Son long cou prolongé par une tête petite et arrondie lui confère une silhouette élancée. La lèvre supérieure est fendue comme si l’animal avait un bec de lièvre, et ses incisives inférieures en spatule sont saillantes. Les oreilles fines et courtes s’incurvent vers l’intérieur en forme de banane. Les yeux sont protégés par de longs cils, et sa queue est courte.
Lamas dans la cordillère de Cochabamba, en Bolivie. © Arthur Chapman, Flickr, cc by nc sa 2.0
Habitat du lama
On trouve le lama sur l’ensemble des régions montagneuses de l’Amérique du Sud, que l’on nomme Altiplano, au cœur de la cordillère des Andes, depuis la Colombie et l’Équateur jusqu’en Argentine et au Chili. Il évolue surtout sur les plateaux d’altitude à la végétation alpine, entre 2.500 et 4.000 mètres. Mais il est aussi présent dans les zones désertiques et les salines.
Troupeau de lamas dans le désert d'Atacama, au Chili. © Luca Galuzzi, Wikipédia, cc by sa 2.5
Comportement du lama
Le lama est un animal grégaire et social qui vit en petits groupes constitués d’un mâle dominant, de cinq ou six femelles et de leurs jeunes. Il échange avec ses congénères à l’aide de diverses vocalisations. Il possède dans le sang un taux de globules rouges plus élevé et de forme ovale, qui lui permet de supporter la raréfaction de l’oxygène aux altitudes où il évolue. Pour délimiter son territoire, le lama défèque toujours aux mêmes endroits, de façon à former des tas parfois assez élevés. Le lama joue un rôle écologique important dans les Andes, comme le cerf dans nos forêts. Il broute la végétation basse, et ses sabots rembourrés font moins de dégâts dans les pâturages que les ongulés domestiques. Les prédateurs du lama sont principalement les coyotes, le puma et l’ocelot. Le lama étant très possessif, il peut devenir agressif lorsqu’un intrus pénètre sur son territoire. Les Hommes ont donc eu l’idée de les utiliser comme chiens de garde, en les incorporant aux troupeaux de moutons, de chèvres et même de chevaux. Ils les défendent comme s’il s’agissait des membres de leur espèce, en crachant ou avec des coups de pied. 
Lamas en Argentine. Son comportement territorial prononcé en fait un chien de garde très efficace. © Anaki, Wikipédia, GNU 1.2
Reproduction du lama
Le lama est polygame et règne sur un petit harem de cinq ou six femelles. La saison de reproduction s’étend de novembre à mai. Après l’accouplement, la femelle subit une ovulation différée : l’ovule n’est libéré que 24 ou 36 heures plus tard. La gestion dure environ 360 jours, au terme desquels la femelle donne naissance à un seul petit. Lors de la mise bas, le cria (bébé lama) pèse environ 10 kg, et est capable de suivra sa mère dans l’heure qui suit sa naissance. Le juvénile est sevré entre trois et cinq mois, et devient indépendant vers le cinquième mois. Mâle et femelle atteignent leur maturité sexuelle entre deux et trois ans.
Lama et juvéniles. Les petits sont capables de suivre leur mère une heure après la naissance. © Luc Viatour, Wikipédia, GNU 1.2
Régime alimentaire du lama
Le lama se nourrit de la végétation rase et du lichen qu’il trouve dans la montagne et sur les plateaux qu’il fréquente. Il mange également des graminées, des racines, des graines, des noix et les feuilles de certains arbustes. Il aime également lécher les pierres de sel gemme dans les salines, car elles lui procurent les oligoéléments que l’animal ne trouve pas dans les végétaux et les bryophytes. 
Lama broutant l'herbe rase. Son régime alimentaire va des lichens aux feuilles de certains arbustes. © Jean-Pol Grandmont, Wikipédia, GNU 1.2
Menaces sur le lama
Bien que les données sur le lama fassent défaut, l’animal ne peut être considéré comme menacé. En effet, les effectifs sont estimés à trois millions d’individus, dont les trois quarts se trouvent en Bolivie.
Le saviez-vous ?
À l’époque précolombienne, le lama représentait le seul moyen de transport de marchandises des différents empires qui se sont succédé. Lui seul est aujourd’hui encore capable de se risquer sur des sentiers quasi impraticables. Il est très précieux pour les habitants de la puna (zone de plateaux situés entre 3.500 et 4.800 mètres d’altitude), car non seulement il permet le transport de marchandises, mais il procure aussi de la laine pour confectionner des vêtements et des couvertures, de la peau pour fabriquer des chaussures, de la viande pour nourrir les Hommes, qui se servent aussi de ses excréments comme combustible. Les crottes auraient même permis aux Incas d’améliorer leurs cultures de maïs du fait de leur apport en oligoéléments.
Lamas juvéniles. Les lamas sont utiles à l’Homme de multiples manières, du transport de marchandises aux matières premières pour confectionner des vêtements. © Luc Viatour, Wikipédia, GNU 1.2
Le lama est issu de la domestication du guanaco. Au Pérou, il est utilisé comme animal de bât depuis 5.500 ans. Des éléments de preuve archéologiques ont été découverts à Telarmachay, dans la province de Tarma au Pérou, qui semble avoir été le centre d’élevage et de domestication des lamas. Ce sont donc les « Hommes de Telarmachay » qui ont obtenu les premières souches. Plus tard, les peuples quechua et aymara poursuivirent le travail de sélection. Dans les sites de culture chiribayas, dans la province d’Ilo au Pérou, les animaux ont fait l’objet de cultes sacrificiels.

Lama

16003_le-monastere-de-likir-un-joyau-du-bouddhisme

Le m&eacute;tier des porteurs est d'accompagner les [popupdefinition id=2290]grimpeurs[/popupdefinition] &eacute;trangers dans leur qu&ecirc;te de l'Himalaya. Acheminant leur nourriture et leur mat&eacute;riel. Traditionnellement montagnards locaux endurants, ils sont souvent aujourd'hui remplac&eacute;s par des adolescents sans exp&eacute;rience qui risquent leur vie... pour la gagner.Ici, les porteurs Lobsang et Stanzin. Ils sont exp&eacute;riment&eacute;s. Ils vivent &agrave; Pishu. Ils quittent le Zanskar par le Tchadar, le fleuve gel&eacute;, pour rejoindre la ville de Leh &agrave; 100&nbsp;km. Il neige sans discontinuer depuis cette nuit et cela rend le p&eacute;riple dangereux. Outre le fait de provoquer des [popupdefinition id=3461]avalanches[/popupdefinition], la neige masque l'&eacute;tat de la glace. Il devient indispensable pour Stanzin de la sonder avec son b&acirc;ton &agrave; chaque pas, pendant que Lobsang &eacute;graine son chapelet en r&eacute;citant des pri&egrave;res. On ne s'aventure jamais seul sur le fleuve gel&eacute;. &copy; [popupbiographie id=1792]Erik Lapied[/popupbiographie], tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Porteur : un métier à risque

Caractérise un oiseau apte à grimper aux arbres. (Voir Piciformes)

Grimpeur

Une avalanche est une masse de neige et de glace se détachant brusquement des flancs d'une montagne, dont elle dévale la pente à grande vitesse en provoquant un déplacement brutal d'air -- le vent d'avalanche -- et en entraînant avec elle de la terre, des rochers et des débris de toute nature.

Ce phénomène est dû aux transformations du manteau neigeux qui ne cesse d'évoluer, en montagne, sous l'effet de facteurs mécaniques et physiques où les conditions météorologiques exercent un rôle de premier plan : ainsi cette couverture de neige superpose-t-elle des strates de consistances différentes, formant autant de couches plus ou moins stables les unes par rapport aux autres ; c'est de l'instabilité de ces couches, favorisée par les phases de redoux et de grand vent, que résultent les avalanches.

Les facteurs déclencheurs des avalanches
Les avalanches peuvent être déclenchées par plusieurs facteurs environnementaux et humains. Les variations de température, notamment, jouent un rôle crucial, provoquant la fonte et le regel de la neige qui peuvent contribuer à fragiliser le manteau neigeux. Les précipitations intenses, qu'elles soient neigeuses ou pluvieuses, ajoutent un poids supplémentaire sur la couche de neige, augmentant ainsi le risque d'avalanche.

Activités humaines et risques d'avalanches
Les activités telles que le ski, l'alpinisme, ou toute autre forme de perturbation mécanique sur le manteau neigeux, peuvent également être des facteurs déclencheurs. La construction de routes ou de structures en montagne requiert une évaluation précise des risques d'avalanche, afin de garantir la sécurité des zones habitées et des infrastructures.

Types d'avalanches et leurs caractéristiques
Il existe plusieurs types d'avalanches, chacune ayant des caractéristiques spécifiques en fonction de la nature de la neige et de la configuration du terrain. Parmi les plus courantes, on trouve :

 Avalanches de plaque : Déclenchées par la rupture d'une plaque de neige cohérente, souvent résultant d'une faible liaison entre les différentes couches de neige.
 Avalanches de neige poudreuse : Impliquant de la neige légère et fraîche, elles peuvent atteindre des vitesses très élevées et parcourir de grandes distances.
 Avalanches humides : Provoquées par la fonte des neiges, ces avalanches sont souvent plus lentes mais peuvent transporter de grandes quantités de matériaux, y compris de la boue et des débris.


Prévention et gestion des risques
La prévention des avalanches est cruciale pour sauver des vies et protéger les propriétés. Cela implique l'installation de barrières et de remparts pour stabiliser les pentes, ainsi que l'utilisation de systèmes d'alerte précoce et de prévision météorologique avancés. L'éducation et l'information des communautés montagnardes et des touristes sur les pratiques sécuritaires en montagne sont également essentielles. Des formations spécifiques en matière de sécurité en avalanche sont recommandées pour tous ceux qui fréquentent les zones à risque.

L'impact des changements climatiques sur les avalanches
Les changements climatiques influencent également la fréquence et l'intensité des avalanches. L'augmentation des températures globales modifie les cycles de gel et de dégel, et peut potentiellement rendre certaines régions montagneuses autrefois stables plus susceptibles aux avalanches. La compréhension des effets à long terme des changements climatiques est donc vitale pour adapter les stratégies de gestion des risques d'avalanche et assurer un avenir plus sûr pour les zones montagneuses.

Avalanche

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Angmo, que l'on voit ici au premier plan, n'a que 13 ans. Il &eacute;tudie &agrave; Leh, la capitale du Ladakh perch&eacute;e &agrave; 3 500 m&egrave;tres d'altitude. Son r&ecirc;ve&nbsp;: devenir m&eacute;decin&thinsp;!En attendant de d&eacute;crocher son dipl&ocirc;me, il participe aux corv&eacute;es du village de Lingshed. Et il remonte ici, dans son [popupdefinition id=2433]dos[/popupdefinition], une [popupdefinition id=10864]poutre[/popupdefinition] de 14&nbsp;kilos.Le r&ocirc;le des hommes est d'acheminer le [popupdefinition id=4042]bois[/popupdefinition] sur le fleuve gel&eacute; jusqu'&agrave; l'aplomb du village. Les femmes prennent ensuite le relais pour porter planches et poutres qui serviront &agrave; la [popupdefinition id=17955]construction[/popupdefinition] de l'&eacute;cole et &agrave; la r&eacute;fection de la nonnerie. Cent-cinquante&nbsp;b&eacute;n&eacute;voles se mobilisent pour la collectivit&eacute;.&nbsp;&copy; [popupbiographie id=1792]Erik Lapied[/popupbiographie], tous droits r&eacute;serv&eacute;s&nbsp;

Le jeune Angmo se voit déjà médecin

Nom masculin : tissu complexe formé de cellules disposées longitudinalement (cellules conductrices, fibres) et transversalement (rayons). Le bois constitue la plus grande partie du tronc des plantes ligneuses.

Bois

Les liants utilisés en maçonnerie diffèrent de ceux entrant dans la composition des peintures et vernis. En construction, on utilise deux grandes familles de liants : aériens ou hydrauliques. Les liants des peintures et vernis sont constitués de macromolécules (polymères) d’origine naturelle ou synthétique.Les liants de maçonneriePoudreux ou pâteux, ils se distinguent par leur mode de durcissement ou de prise. Les liants aériens sont essentiellement de la chaux calcique (CL) ou dolomitique (DL). À base de roches calcaires, ils sont hydratés (éteints) après cuisson à une température avoisinant 900 °C. Ils durcissent lentement, au contact de l’air uniquement.Un mortier de chaux aérienne et de sable, pour le jointoiement ou l’enduisage, durcit toujours de l’extérieur vers l’intérieur. © BCB TradicaOn distingue plusieurs types de liants hydrauliques. Le ciment et le plâtre durcissent (se pétrifient) en réaction avec l’eau servant à homogénéiser le mélange. Selon leur composition, la prise est rapide, demi-lente ou lente. La chaux hydraulique naturelle (NHL) présente la particularité de durcir au contact de l’eau d’abord, puis de l’air.Bloc "Le saviez-vous ?"Les liants pour peintures et produits assimilésAssurant la fixation au support, le liant permet à la peinture ou au vernis de durcir par évaporation de son solvant ou par polymérisation. Les liants d’origine naturelle proviennent du règne animal (caséine, œuf, colle de peau…), minéral (argile, chaux…) ou végétal (argile, fécule de pomme de terre, gomme arabique, huile de carthame…). Les liants synthétiques sont des résines dérivées du caoutchouc, de la cellulose, des résines plastiques diluables à l’eau (acryliques, alkydes, uréthanes, vinyliques…) ou au white-spirit (glycérophtaliques, polyesters…). Une peinture ou vernis peut combiner plusieurs liants afin d’améliorer certaines caractéristiques : tendu ou durcissement du feuil, par exemple.Patine murale d’aspect soyeux associant une sous-couche acrylique blanche et une finition sablée métallisé, chacune en phase aqueuse. Un temps de séchage de huit heures est nécessaire entre les deux applications. © Maison DécoChamp lexical : construction | maçonnerie | décoration

Liant

Une poutre est un élément structurel horizontal ou incliné, généralement de forme allongée, utilisé pour supporter des charges et les transférer aux appuis ou aux fondations. Les poutres peuvent être fabriquées à partir de divers matériaux, tels que le bois, l'acier, le béton armé, le bois lamellé-collé, etc. Elles sont conçues pour résister aux efforts de flexion, de cisaillement et de torsion, au flambage, qui sont générés par les charges verticales et horizontales appliquées sur la poutre. Les poutres peuvent être utilisées dans diverses applications, telles que les planchers, les toits, les ponts, les passerelles, etc.Les poutres peuvent avoir différentes formes, telles que rectangulaires, carrées, circulaires, en I, en T, en L, etc., en fonction de leur utilisation et des contraintes auxquelles elles sont soumises. Les dimensions et les caractéristiques des poutres dépendent de la portée, de la charge à supporter, du matériau utilisé et des normes de construction en vigueur. Elles peuvent être posées sur des appuis, comme des murs ou des poteaux, ou être suspendues à d'autres éléments de la charpente.Les différents types de poutres utilisés en construction Il existe plusieurs types de poutres utilisés en construction, notamment les poutres en bois massif utilisées en charpenterie traditionnelle, les poutres en acier, les poutres en béton armé, les poutres en bois lamellé-collé, les poutres en treillis, les poutres composites, etc. Les poutres peuvent être également précontraintes c'est-à-dire posséder des câbles incorporés. Chaque type de poutre a ses avantages et ses inconvénients en termes de résistance, de durabilité, de coût et de facilité de mise en œuvre.Calculer la portée et la capacité de charge d'une poutreLa portée d'une poutre correspond à la distance entre ses appuis. La capacité de charge d'une poutre dépend de plusieurs facteurs, tels que la section et le matériau de la poutre, la portée, le type et l'intensité des charges appliquées, les conditions de charge (statique ou dynamique), etc. Les calculs de portée et de capacité de charge sont effectués à l'aide de formules et de méthodes de calcul spécifiques, qui prennent en compte les contraintes et les déformations de la poutre.La poutre dite apparente est un élément traditionnel, notamment dans les bâtisses où le faste est important, comme dans les grandes demeures. © Catalyseur7, Adobe StockLes facteurs à prendre en compte lors de la conception d'une poutre Lors de la conception d'une poutre, il convient de prendre en compte plusieurs facteurs, tels que la nature et l'intensité des charges à supporter, la portée, la géométrie et la forme de la poutre, le matériau utilisé, les conditions environnementales (climat, exposition aux intempéries, etc.), les normes et les règlements de construction en vigueur, etc.De même pour déterminer la section et les dimensions d'une poutre. La section d'une poutre est étudiée pour la meilleure résistance possible à la flexion. Une poutre de section faible, donc de moins de 20 centimètres d'âme, sera appelée une poutrelle. Les calculs de section et de dimensionnement sont effectués à l'aide de formules et de méthodes de calcul spécifiques, qui prennent en compte les propriétés mécaniques du matériau et les conditions de charge.Les matériaux les plus couramment utilisés pour la fabrication de poutres Les matériaux les plus couramment utilisés pour la fabrication de poutres sont le bois, l'acier, le béton armé et le bois lamellé-collé. Chaque matériau a ses avantages et ses inconvénients en termes de résistance, de durabilité, de coût et de facilité de mise en œuvre.Assemblage et fixation des poutres aux autres éléments de la structureLes poutres peuvent être assemblées et fixées aux autres éléments de la structure à l'aide de différents systèmes de connexion, tels que les boulons, les vis, les clous, les goujons, les plaques, les équerres, etc. Les systèmes de connexion doivent être choisis en fonction du type de poutre, du matériau utilisé, des charges à supporter et des conditions de charge.Avantages et inconvénients des différents types de poutresLes avantages et les inconvénients des différents types de poutres dépendent de plusieurs facteurs, tels que la résistance, la durabilité, le coût, la facilité de mise en œuvre, etc. Le choix du type de poutre dépend des contraintes structurelles, du budget, des exigences esthétiques et environnementales, ainsi que des spécificités du projet de construction.Les poutres en bois sont légères, faciles à travailler et ont une bonne résistance mécanique, mais elles sont sensibles à l'humidité, aux champignons et aux attaques d'insectes ; elles nécessitent un entretien régulier, elles ont une capacité de portance limitée par rapport à d'autres matériaux.Les poutres en acier ont une grande résistance mécanique et une bonne durabilité, une résistance au feu, mais c'est un matériau non renouvelable, d'une conductivité thermique élevée, avec un risque de corrosion, nécessitant une protection contre l'incendie, coût élevé.Les poutres en béton armé offrent une grande résistance à la compression, avec une capacité de portance et une durabilité élevées. Résistantes au feu, elles permettent de réaliser des formes complexes, bonne isolation acoustique. Malheureusement, elles ont une faible résistance à la traction, elles nécessitent un coffrage et un ferraillage, dont le temps de séchage est long. Poids et coût élevés.Les poutres en bois lamellé-collé ont l'avantage d'offrir une grande résistance à la traction et à la compression. Stabilité dimensionnelle, durabilité élevée, esthétique, elles permettent de réaliser des formes complexes. Leurs inconvénients sont le coût élevé et la nécessité de les protéger contre l'humidité et les insectes.Les poutres en matériaux composites sont légères et dotées d'une grande résistance à la traction et à la compression ; d'une durabilité élevée, elles résistent à la corrosion et sont faciles à fabriquer et à monter. D'un coût élevé, elles ne sont pas recyclables, et risquent de se dégrader sous l'effet des UV, nécessitent en outre une protection contre l'incendie.Renforcer ou réparer une poutre endommagée ou affaiblie Il existe plusieurs méthodes pour renforcer ou réparer une poutre endommagée ou affaiblie, telles que l'ajout de renforts en acier ou en béton, le remplacement de la section endommagée, le collage de plaques ou de lames de bois, etc. Le choix de la méthode de renforcement ou de réparation dépend de l'état de la poutre, du type de charge à supporter, du matériau utilisé et des contraintes de mise en œuvre.Les risques et les problèmes courants associés aux poutresLes risques et les problèmes courants associés aux poutres sont la rupture, la déformation, la fissuration, la corrosion, l'usure, etc. Ces problèmes peuvent être causés par des charges excessives, des défauts de conception, des erreurs de mise en œuvre, des conditions environnementales agressives, etc.Pour optimiser la performance et la durabilité des poutres dans les bâtiments et les ouvrages de génie civil, il convient de prendre en compte plusieurs facteurs, tels que la qualité du matériau utilisé, la conception et le dimensionnement adéquats, la protection contre les agressions environnementales, l'entretien régulier, etc. Il est également important de respecter les normes et les règlements de construction en vigueur.

Poutre

L’attaque par déni de service, ou DoS (en anglais Denial of Service), vise à perturber, ou paralyser totalement, le fonctionnement d’un serveur informatique en le bombardant à outrance de requêtes erronées.
Le but peut être d’affecter un service en ligne ou le réseau d’une entreprise en saturant une des ressources du système : la bande passante, l’espace de stockage, la capacité de traitement d’une base de données, les ressources de calcul des processeurs, la mémoire vive, etc.
Attaques par déni de service
Exploitation de failles de sécurité présentes dans l’un des composants du système ;Attaque SYN Flood : demandes de synchronisation TCP incomplètes envoyées au serveur ;UDP Flooding : génération d’une grande quantité de paquets UDP ;Packet Fragment : exploite des faiblesses au niveau de la défragmentation IP ;Smurfing : trucage des paquets ICMP ECHO REQUEST.
Ordinateur zombie, ou botnet, et DDoS
Si les premières attaques par déni de service étaient le fait de cyberpirates solitaires œuvrant à partir d’un seul ordinateur, la technique s’est rapidement perfectionnée avec le recours à des réseaux d’ordinateurs « zombies » aussi appelés botnet (contraction des termes anglais robot et network). Ces machines, qui ont été préalablement infectées à l’aide d’un logiciel malveillant, sont commandées à distance via un centre de contrôle (command center) opéré par un ou plusieurs pirates.
Dans ce cas, on parle d’attaque par déni de service distribué (en anglais DDoS ou Distributed Denial of Service). Un botnet peut compter parfois plusieurs milliers d’ordinateurs dont les propriétaires ignorent tout de l’infection dont ils sont victimes.
Les attaques par déni de service sont souvent utilisées pour extorquer de l’argent aux victimes. Il s’agit, dans la plupart des cas, de sociétés prospères qui peuvent perdre énormément d’argent en cas de blocage de leur service en ligne ou de leur réseau informatique. © Tom-b,Wikimedia Commons,CC by-sa 3.0
Chantage et extorsion
À l’origine, les attaques DoS étaient utilisées par des hackers comme des démonstrations de force destinées à gagner le respect de leur communauté. Cependant, le développement de l’économie numérique en a fait une arme de représailles, de chantage voire d’extorsion. Un pirate va lancer une attaque contre une entreprise ou un service en ligne puis lui réclamer de l’argent pour y mettre fin.
Une pratique très répandue consiste également à louer un botnet pour perpétrer une attaque. Pour quelques dollars de l’heure, on trouve facilement ce genre « d’outils » sur le marché noir d’Internet.
 Face à ce type de menaces, des unités de lutte contre le cybercrime mènent régulièrement des opérations de démantèlement de ces botnets. En 2013, Microsoft a fait tomber le botnet Citadel qui aurait causé près de 500 millions de dollars de pertes financières à des particuliers et des entreprises.Champ lexical : denial of service | doS | dDoSChamp lexical : denial of service | doS | dDoS

Déni de service

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Il raisonne encore le rire de Namgyal dans les gorges du Tchadar. Ce p&egrave;re de famille est l'un des 150 hommes qui ont port&eacute; le [popupdefinition id=4042]bois[/popupdefinition] sur le fleuve gel&eacute; pour le rapprocher du village de Lingshed o&ugrave; il &eacute;tait attendu. Apr&egrave;s plusieurs heures &agrave; tirer les chargements sur la glace, une petite pause permet &agrave; chacun de se restaurer autour d'un th&eacute; sal&eacute; au beurre. La tsampa, farine d'[popupdefinition id=16235]orge[/popupdefinition] grill&eacute;e, est la base de l'alimentation des Zanskarpas. Elle fait aussi partie int&eacute;grante des rituels bouddhistes tib&eacute;tains. Pour amuser le photographe, Namgyal s'en est saupoudr&eacute; le [popupdefinition id=14731]nez[/popupdefinition].&nbsp;&copy; [popupbiographie id=1792]Erik Lapied[/popupbiographie], tous droits r&eacute;serv&eacute;s.

Namgyal, le rire toujours aux lèvres

Le nez correspond à la partie saillante du visage située dans son axe, entre le front et la lèvre supérieure, et dans laquelle se trouvent l’organe de l’odorat et les récepteurs olfactifs.
Le nez et le système respiratoire
Chez l'Homme, le nez est la seule partie du système respiratoire visible de l’extérieur du corps. La structure externe du nez abrite les cavités nasales dans lesquelles les gaz respiratoires entrent en passant par les narines. Dans le nez, l’air inspiré se réchauffe et les poils du nez filtrent les grosses particules pour débarrasser l'air inspiré des corps étrangers qui pourraient être présents.
Les cavités nasales sont recouvertes d’une muqueuse. La partie supérieure de la cavité nasale comprend les récepteurs olfactifs alors que le reste de la muqueuse est formé par la muqueuse respiratoire.
La muqueuse du nez
Le mucus sécrété par les glandes muqueuses contient du lysozyme et des molécules antimicrobiennes permettant de lutter contre les bactéries emprisonnées dans le mucus. Les cellules ciliées de la muqueuse permettent de créer un courant qui conduit le mucus vers la gorge. La muqueuse du nez comporte aussi des terminaisons nerveuses qui peuvent provoquer le réflexe d’éternuement en cas de contact avec des particules irritantes.
Le nez joue également un rôle de caisse de résonance pour la voix.

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Trois g&eacute;n&eacute;rations vivent sous le m&ecirc;me [popupdefinition id=10941]toit[/popupdefinition]. Chomdan, &agrave; droite, vit dans la maison de sa femme Dolma avec leurs quatre enfants et son beau-p&egrave;re, M&eacute;m&eacute; Tsering. M&eacute;m&eacute; est un scripte r&eacute;put&eacute; aupr&egrave;s des monast&egrave;res pour sa qualit&eacute; calligraphique. Il confectionne lui-m&ecirc;me son papier avec des herbes. Il fait son encre avec de la [popupdefinition id=6721]suie[/popupdefinition] et parfois m&ecirc;me avec des feuilles d'or pour certains textes sacr&eacute;s. C'est aussi lui qui a tiss&eacute; cet habit traditionnel, la goncha, avec de la laine de ch&egrave;vre et de [popupdefinition id=8153]yack[/popupdefinition]. &copy; [popupbiographie id=1792]Erik Lapied[/popupbiographie], tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Dans la tradition du Zanskar : le mélange des générations

Yak sauvage (Pzrewalski 1883) - Bos grunniens mutus
Ordre : ArtiodactylaFamille : BovidaeSous-famille : BovinaeGenre : BosEspèce : Bos grunniensTaille : 2,50 à 3,25 m (hauteur au garrot 1,60 à 2,00 m - envergure des cornes 0,90 m)Poids : 300 à 1 000 kg (à l'état sauvage)Longévité : 20 à 25 ans
Statut de conservation UICN : VU vulnérable
Description du yak 
Bien qu’il soit assez semblable au yak domestique, le yak sauvage s’en distingue par le fait qu’il soit plus grand. Ses cornes sombres sont plus longues. La fourrure est formée de deux couches. Les poils sont courts et raides sur l’échine et présentent une tache blanche sur le museau. La toison externe est longue et semble former une jupe autour de l’animal. La sous-couche se compose d’une bourre dense et laineuse destinée à le protéger du froid, que l’animal perd en été. S’il a mauvaise vue, l’odorat et l’ouïe du yak sont très développés.
Yak. © 4028mdk09, Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported
Habitat du yak
Le yak sauvage, ancêtre du yak domestique, ne vit qu’au Tibet. Alors qu’on le trouvait sur l’ensemble du territoire avant l’invasion chinoise de 1949, on ne le trouve plus que sur les montagnes du Kunlun, de Thangla et de Nyenchen Thangla ainsi qu’au Chang Tang entre 4.700 et 6.700 mètres. 
Comportement du yak
L’animal se déplace en troupeaux composés de vingt ou trente têtes, mais il arrive que les groupes atteignent deux cents individus. En été, les troupeaux ne sont formés que de vaches et de bouvillons. Durant la saison chaude, l’animal erre à la limite des neiges éternelles et redescend vers des terres plus clémentes lorsque la mauvaise saison approche. Les mâles se joignent aux groupes à la période de reproduction et en hiver. À cette occasion, en cas de danger, ils défendent le troupeau en se positionnant en cercle autour des femelles et des petits. Grâce à sa double toison, mais également à la substance huileuse et antigel que sécrète sa peau, le yak est capable de supporter des températures inférieures à 40°. 
Yak. © 4028mdk09, Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported
Reproduction du yak
La femelle ne met bas qu’un seul petit tous les deux ans. La gestation est généralement de neuf mois. Les jeunes atteignent la maturité sexuelle au bout de six ou huit ans.
Régime alimentaire du yak
Le yak sauvage est herbivore et se nourrit d’herbes et de plantes diverses, ainsi que de lichens. Pour chercher sa subsistance, il parcourt des distances considérables le matin ou avant l’obscurité. Il a besoin de boire fréquemment et mange de la neige en hiver. 
Menaces sur le yak
Chassé pour sa viande, le yak sauvage est quasiment exterminé. L’espèce, dont il ne subsiste que près de 15.000 individus, est menacée et classée vulnérable par l’UICN. Le plateau du Chang Tang est riche et fragile à la fois. Il est le refuge de centaines d’espèces animales dont de nombreuses très rares et en voie de disparition. Il reste juste à espérer que les ressources du sous-sol (pétrole et gaz principalement) n’attirent pas les convoitises.
Yaks domestiques. © Nathan Freitas, Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0 Generic 
Le saviez-vous ?
Le yak domestique (Bos grunniens grunniens) est plus petit que son cousin sauvage. Il est utilisé comme bête de somme mais procure également tout le nécessaire vital aux peuples de la chaîne himalayenne. Il sert également de monture et fournit la laine pour confectionner des vêtements, du feutre et des cordes, du cuir, de la viande et du lait, et ses bouses séchées sont utilisées comme combustible. Croisé avec une vache, l’hybride est nommé « dzo » et sert d’animal de bât et pour les travaux de labour. Champ lexical : yack | bos grunniens mutus

Yak sauvage

La suie est un dépôt carboné de couleur noire et d’apparence huileuse. Elle se forme lors de la combustion incomplète de la biomasse (bois) et des hydrocarbures fossiles (charbon, pétrole).Caractéristiques de la suieDans les fumées de feux de bois, d’usines, ou dans les gaz d’échappement, les suies se présentent à un état particulaire d’un diamètre inférieur à un micromètre, ce qui les classe parmi les particules PM 2,5.Ces particules de suie, cancérigènes, adsorbent en outre d’autres composés, comme des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des métaux. Toxiques en elles-mêmes, les suies sont donc aussi un vecteur important de contamination, puisque leurs faibles dimensions leur permettent de s’introduire jusque dans les alvéoles pulmonaires.Il semblerait, suite à une étude récente (2010), que la suie contribue à la pollution photochimique en augmentant les concentrations diurnes d’ozone.Qu'est-ce qui provoque la suie ?La suie est souvent le produit d'une combustion incomplète, qui se produit lorsque des matières organiques ou des combustibles fossiles ne brûlent pas efficacement. Ce phénomène peut survenir dans divers contextes, tels que les moteurs à combustion interne, les chaudières, les poêles à bois et les cheminées. Les combustibles contenant des hydrocarbures, comme le bois, le charbon, l'huile et le gaz, sont particulièrement sujets à la formation de suie. Des températures de combustion insuffisantes ou un manque d'oxygène peuvent contribuer à ce processus, favorisant ainsi l'émission de particules de carbone non brûlées.Comment utiliser la suie ?La suie, souvent considérée comme un déchet de combustion, présente également des utilisations variées. Ce produit peut être exploité comme engrais grâce notamment à sa composition chimique riche en ammoniacaux. De plus, la suie peut être transformée en lubrifiants solides pour réduire la friction dans des environnements industriels. Elle est également une source de carbone pour la production de divers produits, tels que le noir de carbone utilisé dans les pneus, les peintures et les encres. Enfin, en petite quantité, elle peut être bénéfique comme amendement du sol pour améliorer sa structure et sa teneur en carbone organique.

Suie

Un toit est la partie supérieure d'une construction, d'un édifice ou d'un véhicule, qui a pour but de protéger l'intérieur contre les intempéries et les agressions extérieures. Il peut être plat, en pente ou arrondi, et être constitué de divers matériaux tels que des tuiles, de l'ardoise, du métal, du bois, du béton, etc. Le choix du type de toit et du matériau dépend de plusieurs facteurs, comme le climat, les réglementations locales, le style architectural et le budget.Le toit dans l’histoireLes premiers toits remontent à la préhistoire et aux premières constructions humaines. C’étaient probablement des structures simples et temporaires, faites de branches, de feuilles, de peaux d'animaux ou de terre, qui servaient à protéger les hommes des intempéries et des animaux sauvages.Au fil du temps, les techniques de construction se sont améliorées et les toits sont devenus plus solides, plus durables et plus élaborés. Dans l'Antiquité, les Égyptiens, les Grecs et les Romains utilisaient des matériaux comme la pierre, la brique et le marbre pour construire des toits imposants et décorés. Au Moyen Âge, les toits en bois et en chaume étaient courants en Europe, tandis que les toits en tuiles ou en ardoise se sont répandus à partir de la Renaissance. Aujourd'hui, les toits peuvent être fabriqués à partir d'une grande variété de matériaux, allant des plus traditionnels aux plus modernes et écologiques, et peuvent être équipés de systèmes de ventilation, d'isolation ou de production d'énergie solaire.Aperçu des différents toits dans le mondeIl existe une grande variété de toits dans le monde, qui reflètent les traditions, les cultures, les climats et les ressources locales. Voici quelques exemples de toits caractéristiques de différentes régions :Toits de chaume : ils sont fabriqués à partir de tiges de roseaux, de joncs ou de blé, qui sont tressées et attachées ensemble pour former une couche épaisse et isolante. Les toits de chaume sont courants dans les régions rurales d'Europe, d'Asie et d'Afrique, et sont souvent associés à un style de vie rustique et traditionnel.Toits de tuiles : ils sont constitués de pièces de terre cuite, de béton ou de céramique, qui sont posées en rangées serrées pour former une surface imperméable et résistante. Les toits de tuiles sont courants en Europe, dans les régions méditerranéennes, en Amérique latine et en Asie, et peuvent être de différentes formes, couleurs et textures.Toits de bois : ils sont fabriqués à partir de planches, de bardeaux ou de rondins, qui sont assemblés et fixés sur une charpente. Les toits de bois sont courants dans les régions montagneuses, en Amérique du Nord, en Scandinavie et en Russie, et peuvent être peints, vernis ou laissés à l'état brut.Toits de métal : ils sont constitués de feuilles de métal, comme l'acier, l'aluminium, le cuivre ou le zinc, qui sont posées sur une structure porteuse. Les toits de métal sont courants dans les régions urbaines, les zones industrielles et les régions côtières, et peuvent être de différentes couleurs et finitions.Toits de béton : ils sont fabriqués à partir d'un mélange de ciment, de sable, de gravier et d'eau, qui est coulé et lissé sur une surface plane. Les toits de béton sont courants dans les régions chaudes et sèches, comme le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, et peuvent être recouverts d'une couche d'isolation ou de peinture.Toits verts : ils sont recouverts d'une couche de végétation, comme des plantes grasses, des herbes ou des fleurs, qui poussent sur un substrat spécial. Les toits végétalisés sont courants dans les villes écologiques et durables, et peuvent contribuer à l'isolation, à la rétention d'eau et à la biodiversité.Toits végétalisés sur les îles Féroé. © Erik Christensen, Wikimedia Commmons, CC by-sa 3.0Les différentes formes de toit Il existe différentes formes de toit, qui sont choisies en fonction de l'architecture, du climat, de la tradition et de l'esthétique. Voici quelques exemples de formes de toit courantes :Toit à deux pans : c'est la forme de toit la plus répandue, qui se compose de deux surfaces inclinées qui se rejoignent au sommet, formant un angle appelé « faîtage ». Les toits à deux pans sont adaptés aux climats tempérés et pluvieux, car ils permettent une bonne évacuation des eaux de pluie.Toit à quatre pans : c'est une variante du toit à deux pans, qui se compose de quatre surfaces inclinées qui se rejoignent au sommet, formant une pyramide. Les toits à quatre pans sont adaptés aux climats venteux, car ils offrent une meilleure résistance au vent que les toits à deux pans.Toit en croupe : c'est une forme de toit qui se compose de quatre surfaces inclinées, dont deux sont plus courtes que les deux autres et se rejoignent au sommet, formant une arête appelée « croupe ». Les toits en croupe sont adaptés aux climats neigeux, car ils permettent une bonne évacuation de la neige et une meilleure isolation thermique.Toit en appentis : c'est une forme de toit qui se compose d'une seule surface inclinée, qui repose sur un mur porteur et dépasse au-delà de celui-ci. Les toits en appentis sont adaptés aux climats chauds et secs, car ils offrent une protection contre le soleil et une bonne ventilation naturelle.Toit terrasse : c'est une forme de toit plat, qui peut être accessible ou non, et qui peut être recouvert de différents matériaux, comme du béton, du bois, du carrelage ou du gazon. Les toits terrasses sont adaptés aux climats chauds et secs, car ils offrent une surface supplémentaire pour l'aménagement et la détente.Le toit en demi-croupe (ici côté pignon) est une architecture traditionnelle dans les Vosges gréseuses, ici à Châtas. © Christian Amet, Wikimedia Commons, CC by-sa 2.5Il existe bien sûr d'autres formes de toit, comme les toits en dôme, en voûte, en shed, en mansarde ou en tourelle, qui sont choisies en fonction des besoins et des préférences.Par exemple, le dôme est un type de toit, qui se caractérise par sa forme arrondie et sa structure en voûte. Les dômes sont généralement fabriqués en pierre, en brique, en métal ou en béton, et peuvent être recouverts de différents matériaux, comme du cuivre, du zinc, du plomb ou de la tuile. Les dômes sont souvent utilisés pour couvrir des édifices importants, comme des églises, des mosquées, des palais ou des musées, car ils offrent une grande surface intérieure, une bonne acoustique et une esthétique remarquable. Les dômes peuvent être de différentes tailles, formes et styles, et peuvent être ornés de décorations, de fresques, de mosaïques ou de vitraux.Les dômes sont également adaptés aux climats chauds et secs, car ils offrent une protection contre le soleil et une bonne ventilation naturelle. Cependant, ils peuvent être plus coûteux et plus difficiles à construire que les autres types de toit, en raison de leur forme complexe et de leur structure en voûte.Toits plats et dômes de la Grande Mosquée de Kairouan, en Tunisie. © Christian, Wikimedia Commons, CC by-sa 2.0Éléments de composition du toit Un toit est composé de différents éléments, qui sont choisis en fonction de la conception, de la charpente, de la couverture, de l'isolation et de la ventilation. Voici quelques exemples d'éléments de composition d'un toit :les fermes : ce sont les éléments porteurs de la charpente, qui sont généralement fabriqués en bois, en métal ou en béton. Les fermes peuvent être de différentes formes, comme des triangles, des arcs ou des poutres, et peuvent être assemblées par des clous, des vis ou des boulons ;les chevrons : ce sont les éléments secondaires de la charpente, qui sont généralement fabriqués en bois ou en métal. Les chevrons sont posés sur les fermes et sont espacés régulièrement, pour former une surface plane et stable qui supporte la couverture ;les liteaux : ce sont les éléments tertiaires de la charpente, qui sont généralement fabriqués en bois ou en métal. Les liteaux sont posés sur les chevrons et sont espacés régulièrement, pour former une surface plane et stable qui supporte la couverture et permet une bonne ventilation ;les tuiles : ce sont les éléments de base de la couverture, qui sont généralement fabriqués en terre cuite, en béton ou en céramique. Les tuiles sont posées sur les liteaux et sont emboîtées ou clouées, pour former une surface étanche et résistante aux intempéries et aux agressions extérieures ;les gouttières : ce sont les éléments de collecte et d'évacuation des eaux de pluie, qui sont généralement fabriqués en PVC, en zinc ou en cuivre. Les gouttières sont posées sur les bordures du toit et sont raccordées à des descentes, pour éviter les infiltrations et les dégâts des eaux ;les isolants : ce sont les éléments de protection thermique et acoustique du toit, qui sont généralement fabriqués en laine de verre, en laine de roche, en polystyrène ou en ouate de cellulose. Les isolants sont posés sur les chevrons ou sur les plafonds, et sont maintenus par des suspentes ou des agrafes ;les bouches et les grilles de ventilation : ce sont les éléments de renouvellement de l'air à l'intérieur du toit, qui sont généralement fabriqués en métal ou en plastique. Les bouches et les grilles de ventilation sont posées sur les bordures ou sur les surfaces du toit, et sont raccordées à des conduits.Principes de construction d'un toitLa construction d'un toit est une opération complexe, qui nécessite des compétences techniques, des connaissances en matériaux et en réglementation, et une attention particulière à la sécurité. Quelques principes de base sont à respecter lors de la construction d'un toit.La conception : avant de commencer la construction, il est important de concevoir le toit en fonction de l'architecture, du climat, de la tradition et de l'esthétique. Cette étape comprend le choix de la forme, de la pente, de l'orientation, des ouvertures et des matériaux.La charpente : c'est la structure porteuse du toit, qui est généralement fabriquée en bois, en métal ou en béton. La charpente doit être solide, stable et résistante aux charges et aux actions extérieures, comme le vent, la neige et les séismes.La couverture : c'est la partie extérieure du toit, qui est généralement fabriquée en tuiles, en ardoises, en métal, en bois ou en béton. La couverture doit être étanche, résistante aux intempéries et aux agressions extérieures, et durable dans le temps.L'isolation : c'est la partie intérieure du toit, qui est généralement fabriquée en laine de verre, en laine de roche, en polystyrène ou en ouate de cellulose. L'isolation doit être performante, c'est-à-dire qu'elle doit limiter les déperditions de chaleur en hiver et les surchauffes en été, et qu'elle doit être adaptée aux besoins et aux contraintes du bâtiment.La ventilation : c'est le système qui permet de renouveler l'air à l'intérieur du toit, et qui est généralement composé de grilles, de bouches et de conduits. La ventilation doit être efficace, c'est-à-dire qu'elle doit évacuer l'humidité, les polluants et les odeurs, et qu'elle doit être adaptée aux besoins et aux contraintes du bâtiment.Il existe bien sûr d'autres éléments et principes qui peuvent être pris en compte lors de la construction d'un toit, comme les systèmes de production d'énergie solaire, les systèmes de récupération d'eau de pluie, les systèmes de protection contre la foudre, etc.

Toit

16007_dans-la-tradition-du-zanskar-:-le-melange-des-generations

Dans la famille de Dolma, M&eacute;m&eacute; Tsering est d&eacute;c&eacute;d&eacute;. Chomdan, le p&egrave;re de famille, s'absente plusieurs mois par an pour chercher du travail. &Agrave; Leh, il se fait embaucher comme guide ou porteur par les treckeurs. Avec son salaire, il finance une partie de la scolarit&eacute; de deux de ses fils. Il apporte &eacute;galement &agrave; la famille des v&ecirc;tements et des denr&eacute;es de la ville. &copy; [popupbiographie id=1792]Erik Lapied[/popupbiographie], tous droits r&eacute;serv&eacute;s&nbsp;

Au Zanskar, la vie se modernise - Photos Futura

Né en 1954, dans l’ouest de la France, Erik manifeste très jeune sa curiosité pour la photographie avec les diapositives d’un oncle spéléologue, voyageur et chercheur en botanique, qui l’emmène aussi ...

Au Zanskar, la vie se modernise

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Le visage marqu&eacute; par une vie rustique, tann&eacute; par le [popupdefinition id=3727]soleil[/popupdefinition] et l'altitude, Abi Chumik -- la grand-m&egrave;re de la source -- n'a pas pu avoir d'enfant. C'est donc elle, qui, malgr&eacute; son &acirc;ge, emm&egrave;ne chaque &eacute;t&eacute; son troupeau dans les bergeries &eacute;loign&eacute;es du village pour permettre &agrave; son mari de cultiver leurs quelques lopins de terre sans le risque de voir pi&eacute;tiner et manger leurs cultures.V&eacute;ronique a rejoint Abi Chumik &agrave; une journ&eacute;e de marche de Zangla, dans son doksa, un abri de pierre. Deux femmes, deux g&eacute;n&eacute;rations, deux destins, deux cultures, l'une de l'Himalaya, l'autre des Alpes, li&eacute;es par plusieurs ann&eacute;es d'amiti&eacute;. &copy; [popupbiographie id=1792]Erik Lapied[/popupbiographie], tous droits r&eacute;serv&eacute;s&nbsp;

Deux femmes, deux cultures… deux amies

Etoile centrale du système solaire. 
Le Soleil est l'étoile la plus proche de la Terre, dont elle est distante d'environ 150 millions de kilomètres. Le Soleil est situé à 8,5 kparsecs du centre de la Voie lactée. Dans la classification des étoiles, le soleil est une étoile de type G2.
La masse du Soleil représente la majeure partie de la masse du système solaire. Elle est utilisée comme unité de masse pour les étoiles. L'énergie solaire, d'une importance capitale pour la Terre et notamment pour la vie, est produite par les réactions nucléaires qui se déroulent au coeur du Soleil. Agé d'environ 5 milliards d'années, le Soleil continuera à briller, avec une luminosité augmentant lentement, pendant une durée équivalente, avant d'évoluer en géante rouge et finalement de mourir.
Le mouvement apparent du Soleil par rapport à la Terre donne lieu aux saisons, dues à l'inclinaison du plan de l'écliptique par rapport à celui de l'équateur terrestre. 
La rotation de 27 jours du Soleil autour de lui-même a été découverte par Galilée en 1611. 
On distingue dans le Soleil diverses couches parmi lesquelles le noyau ou coeur, la zone radiative, la zone de convection, la photosphère (qui émet la majeure partie de la lumière solaire), la chromosphère et sa partie extérieure, la couronne. La densité décroît avec l'altitude, du noyau vers l'atmosphère. La température régnant dans le noyau est de l'ordre de 15 millions de kelvins. Elle décroît dans les zones radiatives et convectives. Dans la photosphère, qui constitue la surface visible du Soleil, elle est de l'ordre de 5800 K en moyenne. Dans les plus basses couches de la chromosphère, la température décroît avec l'altitude jusqu'à environ 4500 K, avant de croître à nouveau, surtout dans la zone de transition, où cette croissance est très forte sur une épaisseur réduite. La température de la couronne atteint des températures de l'ordre de 106 K. Cette température extrêmement élevée n'est pas encore totalement expliquée. 
L'atmosphère solaire est un milieu complexe constitué de plasma soumis à un champ magnétique intense, siège d'éruptions solaires et qui émet le vent solaire. Les taches solaires, qui apparaissent sombres à cause de leur température plus basse sont, comme la couronne, des radiosources. L'activité solaire liée à ces phénomènes varie de manière cyclique.
Récemment, l'héliosismologie a permis de mieux appréhender la structure interne du Soleil. La couche convective interne n'est connue que par les ondes étudiées dans cette discipline et par l'étude des neutrinos solaires, produits au cours des réactions nucléaires se déroulant dans le coeur. Le déficit des neutrinos solaires observés par rapport à ceux attendus est l'une des interrogations de l'astrophysique solaire. 
L'observation du spectre solaire s'effectue grâce à des spectrohéliographes. Ce spectre comprend des raies, connues depuis Fraunhofer (1814), qui signalent la présence d'hydrogène et d'hélium principalement et d'une soixantaine d'autres éléments. Il comprend également des bandes qui trahissent la présence de molécules dans l'atmosphère solaire.

Soleil

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Dans le Zanskar, au c&oelig;ur de l'Himalaya, les villageois vivent notamment de l'&eacute;levage de troupeaux de yaks, de ch&egrave;vres et de moutons.Le photographe nous fait p&eacute;n&eacute;trer ici au c&oelig;ur d'une bergerie. Chaque soir, les enfants bergers ram&egrave;nent les troupeaux au village pour la traite. Avec le lait, les femmes font du beurre, du fromage et du [popupdefinition id=16978]yaourt[/popupdefinition]. &copy; [popupbiographie id=1792]Erik Lapied[/popupbiographie], tous droits r&eacute;serv&eacute;s&nbsp;

Des nouveaux venus à la bergerie du village

Un yaourt est une préparation réalisée à partir de lait (vache, brebis…), fermenté et non égoutté. Originaire d’Asie, le yaourt est arrivé en Europe par la Turquie et les Balkans. François Ier, qui souffrait de troubles intestinaux, avait entendu parler d’un laitage consommé à la Cour de Soliman le Magnifique et qui faisait des merveilles. Grâce à un médecin turc, il aurait ainsi été guéri de ses problèmes intestinaux. Mais la recette du yaourt reste inconnue en France pendant des siècles. Grâce aux travaux d’Élie Metchnikoff (1845-1916) sur les bienfaits du yaourt, le produit suscite à nouveau de l’intérêt en France où il revient au début du XXe siècle dans les pharmacies. Plus tard, il devient un produit phare de l’industrie agroalimentaire et s’installe dans les rayons des supermarchés.
Aujourd’hui, il existe dans le commerce des yaourts aux fruits, aromatisés ou à boire. Chez soi, il est possible de fabriquer ses propres yaourts à l’aide d’une yaourtière.
La fabrication du yaourt
Dans la législation française, l’appellation yaourt est réservée à un lait fermenté obtenu grâce à deux souches de bactéries lactiques thermophiles :
Lactobacillus bulgaricus,Streptococcus thermophilus.
La réglementation impose que les deux bactéries soient ensemencées simultanément et qu’elles soient vivantes dans le produit fini, à raison d’au moins 10 millions de bactéries par gramme.Dans l’industrie, les étapes de fabrication du yaourt peuvent être les suivantes :
chauffage du lait à 50 °C,ajout de poudre de lait,homogénéisation à 70 °C,chauffage à 90 °C pour détruire les bactéries pathogènes et les micro-organismes du lait,ajout des ferments à 45 °C,fermentation pendant quatre heures,refroidissement à 4 °C,conditionnement dans des pots et conservation au frais.Champ lexical : yogourt | yoghourt

Yaourt

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Sonam vit dans le petit village de Skyumpata. Ici, pas plus d'une vingtaine de maisons. Chaque [popupdefinition id=17687]hiver[/popupdefinition], avec deux de ses voisins, ils s'aventurent sur le fleuve gel&eacute; pour remonter des vallons inhabit&eacute;s des troncs d'[popupdefinition id=14137]arbres[/popupdefinition] centenaires qui serviront de [popupdefinition id=10864]poutres[/popupdefinition] pour leurs maisons. Plusieurs hivers seront n&eacute;cessaires pour ramener assez de [popupdefinition id=4042]bois[/popupdefinition].

Porteurs de bois, des chemins toujours dangereux

En biologie, un arbre peut désigner un végétal ou une représentation schématique d’une classification.L’arbre, végétal lignifiéUn arbre est un végétal supérieur terrestre, qu’il soit gymnosperme ou angiosperme, qui se rigidifie grâce à une croissance secondaire (celle qui produit du bois). Cette lignification lui permet ainsi de grandir en hauteur, au-delà de sept mètres, en étant soutenu par un tronc.Grâce à leur hauteur et à leur forte occupation spatiale, notamment à la suite de la présence de branches persistantes portant des feuilles, les arbres possèdent de grandes surfaces d’échange pour la photosynthèse. Précisons encore que ce sont des organismes pérennes, ce qui signifie qu’ils peuvent vivre des années, des décennies, des centenaires, voire des millénaires.Les arbres, qu’ils soient isolés ou rassemblés en forêt, jouent un rôle écologique majeur. Grâce à la photosynthèse, ils fixent du carbone atmosphérique. Par ailleurs, ils participent activement au cycle de l’eau, au travers de l’évapotranspiration. Enfin, ils constituent des écosystèmes complexes et servent de refuges de biodiversité.L’arbre en phylogénie et en généalogieDes arbres sont utilisés en généalogie et en phylogénie pour représenter schématiquement des filiations entre personnes ou taxons à partir d’un ancêtre commun.Quels arbres poussent le plus vite ?Pour qu'un arbre se développe du mieux que possible, une règle importante à suivre est de lui trouver un emplacement dans un environnement qui lui convient en fonction de son besoin en ensoleillement et du type de sol. L'entretien a également son importance, par exemple certains arbres ont besoin d'être taillé régulièrement et le besoin en eau peut varier. Il faut savoir que certains arbres poussent plus vite que d'autres ce qui peut être avantageux pour aménager son jardin : le tilleul, le mimosa, le laurier rose, le magnolia, la Palma trachycarpus fortunei, le cerisier japonais, l’eucalyptus gunnii...

Arbre

L’hiver est une saison qui commence avec le solstice d’hiver et se termine à l’équinoxe de printemps. L’existence des saisons est due à l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre. Dans l'hémisphère nord, le solstice d’hiver correspond à la nuit la plus longue, vers le 21 décembre, alors que dans l'hémisphère sud il a lieu vers le 21 juin car les saisons sont inversées. Le solstice d’hiver de l’hémisphère nord correspond au moment où le Soleil est le plus haut dans le ciel au pôle sud. En même temps, le nord du globe terrestre est dans l’obscurité, avec une zone d’ombre qui s’étend jusqu’aux limites du cercle polaire arctique. Le jour du solstice de l’hémisphère nord, les rayons du Soleil sont au zénith au tropique du Capricorne, ou tropique sud.Lors de l’équinoxe de printemps, qui a lieu vers le 21 mars, le Soleil est au zénith à l’équateur. Entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps, la durée des jours rallonge et celle des nuits diminue.La symbolique culturelle du solstice d’hiverLes saisons ont beaucoup influencé les cultures humaines dans le monde, comme le rappellent deux chercheurs de l’université Trent de Nottingham dans un article paru dans The Conversation. Avant l’apparition de la chrétienté, certains peuples du nord de l’Europe fêtaient Yule, avant que cette fête ne devienne Noël. Pendant l’Antiquité, les Romains fêtaient les saturnales, des fêtes données en l’honneur du dieu Saturne, une semaine avant le solstice d’hiver. Les Saturnales se terminaient par le dies natalis solis invicti, à savoir « l’anniversaire du soleil invaincu », qui avait lieu le 25 décembre.Un hiver sur Mars aussiComme l’axe de rotation de la planète Mars est lui aussi incliné, la planète rouge connaît, tout comme la Terre, des saisons et donc un hiver. En 2018, le solstice d’hiver sur Mars a eu lieu le 16 octobre. Comme décrit dans The Conversation, le prochain solstice d’hiver dans l’hémisphère Nord de Mars est prévu pour le 2 septembre 2020. Cependant, contrairement à la Terre qui a une orbite presque circulaire autour du Soleil, celle de Mars est très excentrique. Cela signifie que la distance entre Mars et le Soleil varie dans l’année ; la durée des saisons varie elle aussi.

Hiver

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Au c&oelig;ur de l'Himalaya, dans les r&eacute;gions du Ladakh et du Zanskar, les bottes de seconde main de l'arm&eacute;e indienne ont remplac&eacute; les chaussures traditionnelles en cuir de [popupdefinition id=8153]yack[/popupdefinition] et poil de ch&egrave;vre. Ces bottes militaires sont achet&eacute;es sur le march&eacute; de Leh, la plus grande ville du Ladakh&nbsp;o&ugrave; les Zanskarpas trouvent aussi d'occasion des duvets, des bonnets, des gu&ecirc;tres et bien d'autres mat&eacute;riels. &copy; [popupbiographie id=1792]Erik Lapied[/popupbiographie], tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Des bottes de l’armée indienne pour remplacer les chaussures traditionnelles

Yak sauvage (Pzrewalski 1883) - Bos grunniens mutus
Ordre : ArtiodactylaFamille : BovidaeSous-famille : BovinaeGenre : BosEspèce : Bos grunniensTaille : 2,50 à 3,25 m (hauteur au garrot 1,60 à 2,00 m - envergure des cornes 0,90 m)Poids : 300 à 1 000 kg (à l'état sauvage)Longévité : 20 à 25 ans
Statut de conservation UICN : VU vulnérable
Description du yak 
Bien qu’il soit assez semblable au yak domestique, le yak sauvage s’en distingue par le fait qu’il soit plus grand. Ses cornes sombres sont plus longues. La fourrure est formée de deux couches. Les poils sont courts et raides sur l’échine et présentent une tache blanche sur le museau. La toison externe est longue et semble former une jupe autour de l’animal. La sous-couche se compose d’une bourre dense et laineuse destinée à le protéger du froid, que l’animal perd en été. S’il a mauvaise vue, l’odorat et l’ouïe du yak sont très développés.
Yak. © 4028mdk09, Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported
Habitat du yak
Le yak sauvage, ancêtre du yak domestique, ne vit qu’au Tibet. Alors qu’on le trouvait sur l’ensemble du territoire avant l’invasion chinoise de 1949, on ne le trouve plus que sur les montagnes du Kunlun, de Thangla et de Nyenchen Thangla ainsi qu’au Chang Tang entre 4.700 et 6.700 mètres. 
Comportement du yak
L’animal se déplace en troupeaux composés de vingt ou trente têtes, mais il arrive que les groupes atteignent deux cents individus. En été, les troupeaux ne sont formés que de vaches et de bouvillons. Durant la saison chaude, l’animal erre à la limite des neiges éternelles et redescend vers des terres plus clémentes lorsque la mauvaise saison approche. Les mâles se joignent aux groupes à la période de reproduction et en hiver. À cette occasion, en cas de danger, ils défendent le troupeau en se positionnant en cercle autour des femelles et des petits. Grâce à sa double toison, mais également à la substance huileuse et antigel que sécrète sa peau, le yak est capable de supporter des températures inférieures à 40°. 
Yak. © 4028mdk09, Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported
Reproduction du yak
La femelle ne met bas qu’un seul petit tous les deux ans. La gestation est généralement de neuf mois. Les jeunes atteignent la maturité sexuelle au bout de six ou huit ans.
Régime alimentaire du yak
Le yak sauvage est herbivore et se nourrit d’herbes et de plantes diverses, ainsi que de lichens. Pour chercher sa subsistance, il parcourt des distances considérables le matin ou avant l’obscurité. Il a besoin de boire fréquemment et mange de la neige en hiver. 
Menaces sur le yak
Chassé pour sa viande, le yak sauvage est quasiment exterminé. L’espèce, dont il ne subsiste que près de 15.000 individus, est menacée et classée vulnérable par l’UICN. Le plateau du Chang Tang est riche et fragile à la fois. Il est le refuge de centaines d’espèces animales dont de nombreuses très rares et en voie de disparition. Il reste juste à espérer que les ressources du sous-sol (pétrole et gaz principalement) n’attirent pas les convoitises.
Yaks domestiques. © Nathan Freitas, Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0 Generic 
Le saviez-vous ?
Le yak domestique (Bos grunniens grunniens) est plus petit que son cousin sauvage. Il est utilisé comme bête de somme mais procure également tout le nécessaire vital aux peuples de la chaîne himalayenne. Il sert également de monture et fournit la laine pour confectionner des vêtements, du feutre et des cordes, du cuir, de la viande et du lait, et ses bouses séchées sont utilisées comme combustible. Croisé avec une vache, l’hybride est nommé « dzo » et sert d’animal de bât et pour les travaux de labour. Champ lexical : yack | bos grunniens mutusChamp lexical : yack | bos grunniens mutus

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L’attaque par déni de service, ou DoS (en anglais Denial of Service), vise à perturber, ou paralyser totalement, le fonctionnement d’un serveur informatique en le bombardant à outrance de requêtes erronées.
Le but peut être d’affecter un service en ligne ou le réseau d’une entreprise en saturant une des ressources du système : la bande passante, l’espace de stockage, la capacité de traitement d’une base de données, les ressources de calcul des processeurs, la mémoire vive, etc.
Attaques par déni de service
Exploitation de failles de sécurité présentes dans l’un des composants du système ;Attaque SYN Flood : demandes de synchronisation TCP incomplètes envoyées au serveur ;UDP Flooding : génération d’une grande quantité de paquets UDP ;Packet Fragment : exploite des faiblesses au niveau de la défragmentation IP ;Smurfing : trucage des paquets ICMP ECHO REQUEST.
Ordinateur zombie, ou botnet, et DDoS
Si les premières attaques par déni de service étaient le fait de cyberpirates solitaires œuvrant à partir d’un seul ordinateur, la technique s’est rapidement perfectionnée avec le recours à des réseaux d’ordinateurs « zombies » aussi appelés botnet (contraction des termes anglais robot et network). Ces machines, qui ont été préalablement infectées à l’aide d’un logiciel malveillant, sont commandées à distance via un centre de contrôle (command center) opéré par un ou plusieurs pirates.
Dans ce cas, on parle d’attaque par déni de service distribué (en anglais DDoS ou Distributed Denial of Service). Un botnet peut compter parfois plusieurs milliers d’ordinateurs dont les propriétaires ignorent tout de l’infection dont ils sont victimes.
Les attaques par déni de service sont souvent utilisées pour extorquer de l’argent aux victimes. Il s’agit, dans la plupart des cas, de sociétés prospères qui peuvent perdre énormément d’argent en cas de blocage de leur service en ligne ou de leur réseau informatique. © Tom-b,Wikimedia Commons,CC by-sa 3.0
Chantage et extorsion
À l’origine, les attaques DoS étaient utilisées par des hackers comme des démonstrations de force destinées à gagner le respect de leur communauté. Cependant, le développement de l’économie numérique en a fait une arme de représailles, de chantage voire d’extorsion. Un pirate va lancer une attaque contre une entreprise ou un service en ligne puis lui réclamer de l’argent pour y mettre fin.
Une pratique très répandue consiste également à louer un botnet pour perpétrer une attaque. Pour quelques dollars de l’heure, on trouve facilement ce genre « d’outils » sur le marché noir d’Internet.
 Face à ce type de menaces, des unités de lutte contre le cybercrime mènent régulièrement des opérations de démantèlement de ces botnets. En 2013, Microsoft a fait tomber le botnet Citadel qui aurait causé près de 500 millions de dollars de pertes financières à des particuliers et des entreprises.Champ lexical : denial of service | doS | dDoS

Corps provenant de la solidification de substances colloïdales (gel de silice: opale, gel de sulfure de fer: melnicovite etc). Souvent instables, ils recristallisent fréquemment en minéraux cryptocristallins.Un gel est un liquide semi-solide.Caractéristiques principales des gelsLes gels sont des systèmes dispersés où un fluide (généralement un liquide) est emprisonné dans un réseau formé par des agents gélatineux, tels que des polymères ou des particules colloïdales. Cette structure confère aux gels des propriétés intermédiaires entre celles des liquides et des solides. Les gels peuvent suivre un processus appelé gelification, où la viscosité du liquide augmente considérablement au point d'engendrer un comportement élastique.Applications des gels dans divers domainesLes gels trouvent des utilisations dans de nombreux domaines en raison de leurs propriétés uniques. En médecine, ils sont utilisés comme vecteurs pour la libération contrôlée de médicaments, dans des produits comme le gel d'échographie, ou encore dans les applications de cicatrisation. Dans l'industrie alimentaire, les gels permettent de modifier la texture et la consistance des aliments sans altérer leur valeur nutritionnelle. Les gels sont également essentiels dans la fabrication de cosmétiques, de produits d'hygiène personnelle, et jouent un rôle crucial dans la technologie des batteries et des supercondensateurs, où ils contribuent à améliorer la performance et la sécurité des dispositifs.Propriétés chimiques et physiques des gelsLes gels sont formés par des réactions de jellification, où des liaisons chimiques ou des attractions physiques (comme les liaisons hydrogène) entraînent la formation d'un réseau tridimensionnel. Ce réseau peut être réversible ou irréversible, dépendant de la nature des liaisons formées. La température, le pH, et la concentration en agents gelifiants sont des facteurs qui influencent significativement les propriétés du gel.Dans la formulation de gels, les polymères jouent un rôle essentiel. Polyacrylamides, carraghénanes, et alginate sont quelques exemples de polymères utilisés pour former des structures de gel. Les polymères doivent être choisis soigneusement, car leurs propriétés, telles que la taille des chaînes et la compatibilité avec le solvant, déterminent les caractéristiques du gel final.Les gels hybrides, qui combinent des composants organiques et inorganiques, ont été développés pour des applications nécessitant des propriétés mécaniques, thermiques, ou optiques améliorées. Ces gels hybrides ont des applications potentielles dans les domaines des biotechnologies, de la photonique, et des matériaux fonctionnels avancés.Dynamiques et contrôle des propriétés des gelsLes scientifiques et les ingénieurs peuvent ajuster les propriétés des gels en modulant divers paramètres, tels que la concentration en agents gelifiants, la température du processus de gelification, et le temps de réticulation. Ces ajustements peuvent altérer la porosité, la rigidité et d'autres propriétés mécaniques du gel, permettant ainsi une personnalisation selon les besoins spécifiques de chaque application.Les gels représentent une classe importante de matériaux qui, grâce à leur versatilité et leur diversité, trouvent des applications dans pratiquement tous les secteurs de la technologie moderne et de la vie quotidienne. Comprendre les phénomènes de base qui régissent la formation et les propriétés des gels est crucial pour optimiser leur utilisation et développer de nouvelles applications.-------------

Parmi les huit planètes du Système solaire, la Terre est l’une des quatre planètes telluriques, solides, de composition (roches silicatées et fer) et de densité moyenne voisines (entre 3,9 pour Mars et 6,1 pour Mercure), la densité moyenne de notre planète étant de 5,52.
Structure du globe terrestre
La densité des roches superficielles, égale à 2,7, très différente de celle de la Terre dans son ensemble, a conduit à conjecturer une composition variant avec la profondeur. En combinant la nature surtout granitique des roches de surface, celle, surtout basaltique, des roches issues des magmas rejetés par les volcans et la composition en fer et nickel de la majorité des météorites, on en vint à l’hypothèse d’une composition en trois enveloppes emboîtées. On distingua ainsi le sial — de silice et aluminium — pour la surface, le sima — de silice et magnésium —, au-dessous, jusqu’au nife — de nickel et fer —, au centre de la Terre, en un arrangement qui rend compte de la densité globale de la planète. Au début du XXe siècle, Alfred Wegener usera de cette conception avant qu’elle n’évolue vers celle de croûte-manteau-noyau.
La sismologie allait donner une mesure de ces trois enveloppes. La discontinuité de Mohorovičić, ou Moho, vers 30 kilomètres de profondeur en moyenne, marquée par la réflexion et la réfraction des rais sismiques, constitue la frontière entre la croûte et le manteau terrestre. La discontinuité de Gutenberg, vers 2.900 km de profondeur, est la limite entre le manteau et le noyau. Toutes deux portent le nom de leur découvreur (le Croate Andrija Mohorovičić et l’Allemand Beno Gutenberg), depuis 1909 pour la première, et 1921 pour la seconde. Ultérieurement, la croûte fut divisée en une croûte supérieure et une croûte inférieure, séparées par une discontinuité de Conrad, souvent discutée, tandis qu’une graine était individualisée au centre du noyau, au-delà de 5.000 km de profondeur.
La croûte fit l’objet de précisions essentielles. D’une part, la croûte océanique est différente de la croûte continentale, comme le montra Gutenberg en 1921. La première est basaltique, la seconde granitique, du moins en moyenne. D’autre part, la croûte continentale s’épaissit sous les chaînes de montagnes en une racine qui peut atteindre 70 km d’épaisseur sous la cordillère des Andes du Pérou et de Bolivie.
Une étude plus fine des vitesses de transmission des ondes sismiques dans les parties superficielles — menée dans l’archipel des Tonga, dans le sud-ouest du Pacifique, par Jack Oliver et Bryan Isacks en 1967 — allait permettre de séparer les milieux solides des milieux visqueux, les premiers conduisant les ondes sismiques plus rapidement que les seconds. Ainsi furent distinguées la lithosphère, solide, comprenant sur 100 km d’épaisseur moyenne la croûte et le manteau supérieur, et l’asthénosphère, visqueuse, correspondant au reste du manteau. Ces distinctions, qui englobent celles de croûte et de manteau, mais avec des limites différentes, constituent les fondements de la tectonique des plaques.
Puis l’application des méthodes de sismique-réflexion à écoute longue, adaptées de la sismique pétrolière, apporta des précisions sur la structure de la croûte. On citera le programme américain Cocorp (Consortium for Continental Refraction Profiling), qui eut de nombreux équivalents, dont le programme français Écors (Étude des continents et des océans par réflexion sismique).
Enfin, les progrès accomplis dans l’étude de la propagation des ondes sismiques ont permis de distinguer dans le manteau des zones chaudes, à vitesse lente, et des zones froides, à vitesse plus rapide. Cette tomographie du manteau, en trois dimensions, a ainsi authentifié la conception des courants de convection, ascendants au niveau des rides (médio)océaniques, où remonte le matériel chaud du manteau inférieur, et descendants à la périphérie des océans, où s’enfonce la lithosphère froide. Tandis que des points chauds (hot spots), dispersés à la base du manteau, déterminent des ascendances permanentes qui sont à l’origine d’un volcanisme continu.
Vue complète de la partie éclairée de la Terre par le satellite DSCOVR. © Nasa
Composition chimique de la Terre
Le deutérium, le lithium et le béryllium terrestres ont probablement été formés dans la Galaxie par action des rayons cosmiques galactiques sur le milieu interstellaire, dans la période précédant la formation du Système solaire. De la même façon, les éléments radioactifs (par exemple l’uranium ou le thorium) ont été produits par une ou plusieurs explosions de supernovae dans la Galaxie, avant la formation du Soleil. Un certain nombre d’anomalies d’abondance s’expliquent simplement par évaporation de composés volatils au cours de la formation des planétésimaux.
L’atmosphère terrestre primitive, créée en milieu réducteur, devait essentiellement consister en méthane, ammoniac et vapeur d’eau. Sa composition actuelle résulte d’une part de la dissociation de ces molécules par le rayonnement solaire, suivie de l’évaporation de l’hydrogène et des réactions subséquentes d’oxydation, d’autre part de plusieurs milliards d’années de phénomènes biologiques (assimilation chlorophyllienne) conduisant à la production d’oxygène. Certains éléments, l’hélium notamment, proviennent simplement du broyage par érosion des roches radioactives.
Fiche signalétique
Masse (kg) : 5,976 x 1024Masse (Terre = 1) : 1Rayon équatorial (km) : 6.378,14Rayon équatorial (Terre = 1) : 1Masse volumique moyenne (g/cm3) : 5,515Satellites : 1Distance moyenne du Soleil (km) : 149.600.000Distance moyenne du Soleil (Terre = 1) : 1Période de rotation (jours) : 0,99727Période de rotation (heures) : 23,9345Période orbitale (jours) : 365,256Vitesse orbitale moyenne (km/s) : 29,79Excentricité de l’orbite : 0,0167Inclinaison de l’axe (°) : 23,45Inclinaison de l’orbite (°) : 0Vitesse d’échappement à l’équateur (km/s) : 11,18Gravité de surface à l’équateur (m/s2) : 9,78Albédo géométrique visuel : 0,37Température moyenne de surface : 15 °CPression atmosphérique (bar) : 1,013Composition en volume de l’atmosphère : azote 78 %, oxygène 21 %, autres 1 %

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