Le [popupdefinition id=4042]bois[/popupdefinition] de Camp&ecirc;che, ou Haematoxylum campechianum, est un [popupdefinition id=14137]arbre[/popupdefinition] &agrave; bois rouge originaire d'Am&eacute;rique centrale et des Cara&iuml;bes. Ses bois et &eacute;corces contiennent des pigments naturels, principalement l'h&eacute;matoxyline, utilis&eacute;s pour produire des teintures allant du rouge au noir. Introduit en Europe au XVIe si&egrave;cle, le bois de Camp&ecirc;che est rapidement devenu une ressource essentielle pour la teinture des textiles, offrant des nuances durables et vibrantes. C'est un colorant tr&egrave;s puissant, il faut juste utiliser entre 3&nbsp;et 20 % du poids de tissu sec pour obtenir de belles [popupdefinition id=4126]couleurs[/popupdefinition]. Aujourd'hui, il reste pris&eacute; dans la teinture naturelle et pour des [popupdefinition id=13200]applications[/popupdefinition] artistiques. En plus de la teinture, l'h&eacute;matoxyline est utilis&eacute;e en [popupdefinition id=2714]histologie[/popupdefinition] pour colorer les tissus biologiques.&nbsp;&copy; Fpalli, Wikimedia Commons, CC 3.0

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Le campêche : du rouge intense au noir

En biologie, un arbre peut désigner un végétal ou une représentation schématique d’une classification.L’arbre, végétal lignifiéUn arbre est un végétal supérieur terrestre, qu’il soit gymnosperme ou angiosperme, qui se rigidifie grâce à une croissance secondaire (celle qui produit du bois). Cette lignification lui permet ainsi de grandir en hauteur, au-delà de sept mètres, en étant soutenu par un tronc.Grâce à leur hauteur et à leur forte occupation spatiale, notamment à la suite de la présence de branches persistantes portant des feuilles, les arbres possèdent de grandes surfaces d’échange pour la photosynthèse. Précisons encore que ce sont des organismes pérennes, ce qui signifie qu’ils peuvent vivre des années, des décennies, des centenaires, voire des millénaires.Les arbres, qu’ils soient isolés ou rassemblés en forêt, jouent un rôle écologique majeur. Grâce à la photosynthèse, ils fixent du carbone atmosphérique. Par ailleurs, ils participent activement au cycle de l’eau, au travers de l’évapotranspiration. Enfin, ils constituent des écosystèmes complexes et servent de refuges de biodiversité.L’arbre en phylogénie et en généalogieDes arbres sont utilisés en généalogie et en phylogénie pour représenter schématiquement des filiations entre personnes ou taxons à partir d’un ancêtre commun.Quels arbres poussent le plus vite ?Pour qu'un arbre se développe du mieux que possible, une règle importante à suivre est de lui trouver un emplacement dans un environnement qui lui convient en fonction de son besoin en ensoleillement et du type de sol. L'entretien a également son importance, par exemple certains arbres ont besoin d'être taillé régulièrement et le besoin en eau peut varier. Il faut savoir que certains arbres poussent plus vite que d'autres ce qui peut être avantageux pour aménager son jardin : le tilleul, le mimosa, le laurier rose, le magnolia, la Palma trachycarpus fortunei, le cerisier japonais, l’eucalyptus gunnii...

Arbre

Etude microscopique de la morphologie et de la composition des tissus biologiques (histos = tissu). Voir tissu.

Histologie

Nom masculin : tissu complexe formé de cellules disposées longitudinalement (cellules conductrices, fibres) et transversalement (rayons). Le bois constitue la plus grande partie du tronc des plantes ligneuses.

Bois

Correspondance mathématique entre un ensemble de départ (ou objet ou source) et un ensemble d'arrivée (ou image ou but) telle que chaque élément de l'objet est en relation à un unique élément de l'image. Si A est un ensemble objet et B un ensemble image, pour noter que l'élément a de A est relié à l'élément b de B par l'application f, on écrit b=f(a).

Application

La couleur, c'est ce qui permet de différencier deux objets de formes et de structures identiques, par exemple le drapeau italien du drapeau français. C'est aussi ce qui n'est ni blanc, ni gris, ni noir. Le blanc et le noir étant les bornes de la gamme des gris neutres.
Quelquefois, la couleur est utilisée pour désigner un objet, comme dans le cas d’un tube de rouge pour parler du rouge à lèvres, par exemple. La couleur est aussi parfois confondue avec la tonalité. Par exemple dans un ton vert, il y a plusieurs couleurs vertes, plus ou moins claires ou foncées. Une couleur est unique.
Il existe deux systèmes trichromatiques (trois couleurs primaires) :
par synthèse additive, dont les couleurs primaires sont rouge, vert et bleu (RVB) ;et par synthèse soustractive, dont les couleurs primaires sont cyan, magenta et jaune (CMJ).
La couleur du physicien
La couleur, c’est aussi la sensation produite par un rayonnement physiquement défini appelé stimulus. Celui-ci pénètre dans l'œil et est capté par des millions de cônes répartis dans la rétine mais surtout concentrés dans sa partie centrale, la fovéa, siège de la vision la plus distincte.
Pour le physicien, le terme de couleur renvoie donc à la couleur spectrale, c’est-à-dire à la perception sensorielle de l’œil humain en fonction de la longueur d’onde de la lumière qu’il reçoit. Ainsi, une lumière de longueur d’onde 550 nm est perçue comme étant de couleur verte. Le spectre visible est composé des sept couleurs de l’arc-en-ciel, soit rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Le vert étant la couleur à laquelle l’œil humain est le plus sensible.
 L’œil humain peut différencier près de huit millions de nuances de couleurs. Pourtant, cet organe si avancé ne donne que peu d’informations à notre cortex pour créer une image. Alors que se passe-t-il exactement lorsque nous voyons ? Unisciel et l’université de Lille 1 nous expliquent, avec le programme Kézako, le fonctionnement de ce surprenant organe. © Unisciel
La production des couleurs
C’est en interagissant (absorption, diffusion, réfraction, interférences ou diffraction) avec la matière que la lumière produit des couleurs. La couleur bleue du ciel est ainsi le résultat d'une combinaison de plusieurs de ces phénomènes.
L’absorption de lumière est l’un des principaux mécanismes qui entrent dans le jeu des couleurs dans la vie courante. En effet, la plupart des matériaux ont pour particularité d’absorber certaines longueurs d’ondes de la lumière. Si, par exemple, les carottes nous apparaissent orange, c’est qu’elles contiennent du bêtacarotène qui absorbe les longueurs d’ondes comprises entre le violet et le vert et réfléchit la partie du spectre allant du rouge au vert.
La couleur du physicien des particules
Le physicien des particules utilise le terme « couleur » pour désigner un nombre quantique attribué aux quarks et aux gluons. Ainsi, les quarks existent en trois couleurs : rouge, bleu et vert. Les hadrons, quant à eux, sont de couleur neutre, c’est-à-dire blancs. Cependant, aucun rapport ici avec une perception visuelle que nous pourrions en avoir.
La notion de charge de couleur a été introduite pour expliquer la coexistence des quarks au sein des hadrons, tout en satisfaisant le principe d’exclusion de Pauli. Aujourd’hui, la chromodynamique quantique joue un rôle important dans le modèle standard de la physique des particules.

Couleur

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Le [popupdefinition id=10390]safran[/popupdefinition], issu des [popupdefinition id=2131]stigmates[/popupdefinition] de la fleur de &laquo;&nbsp;[popupdefinition id=9645]Crocus sativus[/popupdefinition], est largement connu pour produire une &eacute;pice pr&eacute;cieuse, mais il a &eacute;galement &eacute;t&eacute; utilis&eacute; comme colorant textile. Les stigmates produisent une teinture jaune dor&eacute;, appr&eacute;ci&eacute;e depuis l'Antiquit&eacute; pour teindre les v&ecirc;tements, notamment en Perse et en Inde. Le processus de teinture au safran est co&ucirc;teux en raison de la quantit&eacute; de fleurs n&eacute;cessaire pour obtenir une petite quantit&eacute; de pigment. Aujourd'hui, son utilisation pour la teinture textile est rare et principalement r&eacute;serv&eacute;e &agrave; des [popupdefinition id=13200]applications[/popupdefinition] artistiques ou historiques. En plus de la teinture, le safran est r&eacute;put&eacute; pour ses propri&eacute;t&eacute;s m&eacute;dicinales et [popupdefinition id=4110]aromatiques[/popupdefinition].&copy; Safa.daneshvar, Wikimedia Commons, CC 3.0

Safran : du jaune intense à l'orange

En chimie organique, un composé aromatique est une molécule présentant un ou plusieurs cycles, c’est-à-dire que les atomes sont arrangés de façon à former une structure cyclique plane. Par ailleurs, le cycle comporte 4n+2 électrons délocalisés sur l’ensemble du cycle, ce qui confère à la molécule une très grande stabilité. Souvent, ces substances présentent une odeur forte, d’où leur nom, et sont donc beaucoup utilisées en parfumerie.
Le plus connu de ces composés est le benzène – il s’agit plus précisément d’un hydrocarbure aromatique. D’autres composés aromatiques sont les dérivés du benzène, tels les hydrocarbures aromatiques monocycliques, le phénol, l’acide benzoïque, le chlorobenzène, le paracétamol, etc. Ils ont en commun de posséder un unique cycle, constitué de six atomes de carbone. Les hydrocarbures aromatiques polycycliques comportent quant à eux plusieurs cycles accolés, comme le naphtalène (2 cycles) ou l’anthracène (3 cycles).
Les hétérocycles aromatiques se caractérisent par la présence d’un ou plusieurs éléments différents du carbone à l’intérieur du cycle, par exemple de l’oxygène (comme le furane), de l’azote (comme la pyridine), etc.
L’acide benzoïque (à gauche) et le furane (à droite) sont des composés aromatiques. © Wikimedia Commons
Réactivité et synthèse des composés aromatiques
Grâce à leur structure cyclique, les composés aromatiques sont très stables. Les réactions susceptibles d’entraîner une perte d’aromaticité, autrement dit une rupture du cycle, telles les réactions d’oxydation ou d’addition, sont très difficiles à réaliser.
À l’inverse, ils sont impliqués dans des réactions de substitution électrophile, qui d’une part préservent le cycle et qui, d’autre part, sont faciles à réaliser car les composés aromatiques possèdent beaucoup d’électrons : ils réagissent donc volontiers avec des composés électrophiles.
Ces réactions ont de l’intérêt pour l’industrie chimique et la recherche, puisqu’elles permettent de synthétiser une grande variété de substances aromatiques. Par exemple, le nitrobenzène, utilisé dans la fabrication des vernis et des cirages, est produit lors d’une réaction de substitution entre le benzène et l’acide nitrique.

Aromatique

Classé dans la famille des épices, le safran découle de la culture de Crocus sativus qui est une variété de crocus domestique originaire du Moyen-Orient. La fleur possède trois stigmates qui, avec le style sont séchés et utilisés en cuisine comme assaisonnement et agent colorant. C'est une épice rare et chère dont le prix au kilo est supérieur à celui de la truffe et du caviar, soit environ 30.000 € pour un safran produit en France. Pour obtenir un kilo de safran, il faut récolter et préparer une à une, et à la main, entre 150.000 et 200.000 fleurs !
 Crocus à safran. © KENPEI, GNU FDL Version 1.2
Le crocus domestique est une plante vivace à floraison automnale issue de sélections successives et cultivée depuis l'Antiquité en Grèce, en Iran et jusqu'au Cachemire. Le crocus prospère sur des sols semi-arides ou arides, mais peut également être cultivé dans des environnements plus rigoureux. La plus grande safranière de France est implantée en Creuse dans le Limousin.
Propriétés et utilisations du safran
Qualifié d'or rouge, le safran est caractérisé par son amertume. Bien qu'il soit tout d'abord considéré comme une épice, il est également utilisé en teinture, en parfumerie et en pharmacopée. Les principes actifs de la plante tels que le safranel, un caroténoïde et la crocine, sont utilisés également dans certaines applications médicales. Hormis les différentes vertus qui lui sont attribuées, le composant essentiel des caroténoïdes du safran, le diméthyle-crocétine a démontré entre autres des actions anticancéreuses.
 Safran iranien. © Rainer Zenz, domaine public
Le crocus à safran est une plante bulbeuse acaule à caïeux. Ces derniers sont des jeunes bulbes produits par un autre plus vieux. Ces cormes sont arrondis sur la partie supérieure, aplatis en dessous, et enrobés d'une peau semblable à de la filasse. La fleur éclot de septembre à mi-novembre durant la nuit et ne survit pas plus de 48 heures. La fleur généralement mauve au port érigé présente un pistil muni de trois stigmates de couleur rouge brique qui sont prélevés après la cueillette.
La plante est dépendante de l'Homme pour sa reproduction car les fleurs ne produisent pas de graines viables. Les bulbes ou cormes doivent être divisés manuellement et replantés.
Mise en garde importante
Le crocus à safran n'existe pas à l'état sauvage. Le colchique d'automne (Colchicum autumnale) de nos régions est parfois appelé safran des prés, mais ne vous avisez pas de le cueillir ni de l'utiliser en cuisine car il est extrêmement toxique ! Toutes les parties de la plante contiennent de la colchicine dont l'ingestion peut provoquer de graves intoxications ou des troubles respiratoires et cardiaques sévères.

Crocus à safran

De la famille des iridacées, le safran est originaire d’Asie. Surtout connu comme une épice précieuse, le safran a pourtant aussi, d’autres utilisations. Utilisé en phytothérapie traditionnelle, il serait notamment efficace pour soulager les douleurs de la poussée dentaire. Mais son coût élevé constitue un réel obstacle ! Le safran en effet n’est pas une plante mais seulement le pistil d’une petite plante à bulbe – une variété de crocus cultivée pour ses qualités aromatiques. 
À l’automne, Crocus sativus L. donne une à deux fleurs violettes divisées en 6 lobes. Leur pistil (ou style) jaune se partage en trois, chaque partie étant terminée par un stigmate orangé. C’est ce dernier qui est récolté, coupé à la main, puis séché pour acquérir l’arôme particulier du safran. 
Du safran pour soulager les douleurs de la poussée dentaire 
En médecine chinoise, classé parmi les plantes dites « à saveur douce et de nature sèche », le safran est prescrit pour son action sédative. Notamment dans le traitement de différents types de mélancolie, en cas d’aménorrhée ainsi que pour lutter contre les douleurs abdominales. 
À fortes doses, c’est-à-dire au-delà de 5 g (une fortune !), le safran aurait des effets toxiques. L’utilisation de la plante est donc déconseillée par voie orale. Le safran est par ailleurs utilisé en pharmacologie pour la préparation de teintures, d’eaux oculaires et de collyres. Mais surtout de pilules abortives. Des chercheurs indiens auraient démontré que le safran possédait une activité antioxydante. Par ailleurs, des études menées sur l’animal ont montré que certains composants de la plante (des lectines, la crocine) se révélaient capables d’empêcher le développement de certains cancers. Ce qui reste bien entendu à confirmer. 
Source : Plantes médicinales, Gründ

Safran

Plantes à fleurs : La partie du pistil qui reçoit le pollen
Médecine - Signe ou marque non spécifique qui indique à tout observateur que la personne est malade (la maigreur ou la pâleur par exemple). Contrairement à la séquelle, le stigmate disparaît en principe après la guérison. Il ne donne pas d'indication fiable sur la nature de la maladie contrairement au symptôme.
Biologie - Petite ouverture par laquelle l'air pénètre dans le corps ; les stigmates sont situés sur les côtés du corps de l'insecte.

Le stigmate des plantes à fleurs, souvent coloré et visqueux, joue un rôle crucial dans la reproduction des plantes. Situé à l'extrémité supérieure du style, il est la première station pour le pollen transporté par le vent ou les insectes pollinisateurs. Une fois que le pollen atteint le stigmate, il y germe pour former un tube pollinique qui traversera le style pour aller fertiliser l'ovule.
Cette interférence avec l'environnement, le fait que le stigmate puisse capturer le pollen d'espèces étrangères ou de la même plante, ouvre des discussions sur les mécanismes de reconnaissance entre espèces et la prévention de la fécondation interspécifique. Les biologistes examinent comment ces interactions peuvent influencer l'évolution des espèces végétales et leur adaptation aux changements environnementaux.

Signification médicale des stigmates
En médecine, la notion de stigmate revêt une importance particulière en ce qu'elle peut renseigner sur l'état global du patient sans pour autant diagnostiquer une pathologie spécifique. Les stigmates sont souvent évalués dans un cadre clinique pour orienter les investigations supplémentaires.
Les différents types de stigmates, qu'il s'agisse de marques cutanées, de modifications d'aspect physique ou autre, sont autant de signaux potentiels qu'un médecin peut observer. Par exemple, des stries sur la peau peuvent indiquer un trouble du tissu conjonctif ou la présence d'un œdème.
Cette catégorisation des stigmates est essentielle dans la pratique médicale pour la prise en charge prématurée des maladies, souvent avant même que les symptômes plus caractéristiques ne se manifestent.

Les stigmates en entomologie : rôle et importance
Les stigmates en entomologie sont de petites ouvertures appelées spiracles, situées latéralement le long du thorax et de l'abdomen des insectes. Ces structures jouent un rôle critique dans le système respiratoire de ces animaux par leur fonction d'échange gazeux.
Le rôle des stigmates spiraculaires varie en fonction de l'environnement de l'insecte et de son niveau d'activité. Par exemple, chez les aquatiques ou lors des phases larvaires, ces stigmates peuvent s'adapter pour permettre une respiration sous-marine ou réduire la perte d'eau dans des habitats arides.
Ces adaptations évolutive montrent la relation entre la physiologie des insectes et leur niche écologique, soulignant une fois de plus l'importance de la biologie évolutive dans la compréhension des modèles de survie et de comportement animal.

Ces facettes variées du concept de stigmate, qu'il soit botanique, médical ou biologique, montrent la complexité et la variabilité de son utilisation à travers différents domaines de la science. Chacune de ces utilisations reflète des aspects uniques de la biologie et de la santé, éclairant les nombreux chemins par lesquels les êtres vivants interagissent avec leur environnement et entre eux.

Stigmate

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Le Carthame des teinturiers, ou Carthamus tinctorius, est une des plus anciennes cultures de l'humanit&eacute;. Il est attest&eacute; dans les textes m&eacute;sopotamiens (akkadien azupiru) mais c'est en &Eacute;gypte que l'on trouve ses premiers restes arch&eacute;ologiques. Cette plante [popupdefinition id=19389]annuelle[/popupdefinition], originaire du Moyen-Orient et d'Asie centrale, est cultiv&eacute;e principalement pour ses graines riches en huile et en pigments colorants. Ses fleurs produisent un colorant jaune &agrave; rouge, connu sous le nom de carthamine, par [popupdefinition id=795]oxydation[/popupdefinition]. La fleur produit 25 &agrave; 36 % de colorants jaunes et seulement 0,3 &agrave; 0,6 % de colorant rouge. Le&nbsp;carthame est utilis&eacute;&nbsp;traditionnellement dans la teinture des textiles et des aliments. Le carthame a une longue histoire comme colorant naturel, appr&eacute;ci&eacute; pour sa stabilit&eacute; et sa capacit&eacute; &agrave; produire des teintes vives. Aujourd'hui, il est &eacute;galement utilis&eacute; comme [popupdefinition id=15259]colorant alimentaire[/popupdefinition] et dans des [popupdefinition id=13200]applications[/popupdefinition] m&eacute;dicinales pour ses propri&eacute;t&eacute;s antioxydantes et [popupdefinition id=3749]anti-inflammatoires[/popupdefinition].&copy; Pseudoanas,&nbsp;Wikimedia Commons, DP

Le Carthame des teinturiers : un sublime jaune rougeoyant

Souvent utilisées pour réaliser des compositions florales aux couleurs flamboyantes, des massifs époustouflants, des jardinières et bacs généreux ou des suspensions surprenantes avec des cascades de fleurs impressionnantes, les annuelles sont les reines des jardins du printemps à l’automne. Petit tour d’horizon sur ces incontournables de la belle saison qui garantissent une longévité exceptionnelle.Qu’est-ce qu’une plante annuelle ?Il s’agit d’une plante, comme son nom l’indique, dont le cycle de végétation s’opère sur une année, voire quelques mois seulement, donc identifié comme court. Elles se sèment au printemps, se plantent fin de printemps-début d’été, fleurissent jusqu’à la fin de l’automne. Certaines annuelles ont tendance à se ressemer d’une année sur l’autre avant de défleurir et disparaître, en prenant ainsi un rythme de croissance d’une plante vivace.On distingue 3 types d’annuelles :les rustiques dont les semis se font tôt dans l’année car les semences résistantes au froid (soucis, lavatères, bleuets) ;les semi-rustiques dont le semis ne prend que si la terre est réchauffée (œillet d’inde, ipomées, capucines) ;les exotiques dont la culture demande une terre et emplacement au soleil (cléomes, lobélias, pois de senteur).Quelles sont les plantes annuelles ?Soit vous les trouvez dans le commerce dès le mois d’avril, dans des godets, prêts à être plantées ou bien vous faites les semis, au chaud, dès le mois d’avril. Certains semis sont plus faciles à réaliser que d’autres comme les cosmos, capucines, belle-de-nuit. Dans la grande famille des annuelles, vous trouvez :les pétunias ;les géraniums ;les lobélias ;les impatiens ;les bacopas ;les bidens ;les bégonias ;les calibrachoas ;les dimorphotecas ;les amarantes ;les ageratums, pour les plus connues et bien d’autres encore. Achats de godets de plantes annuelles : œillets d'Inde variés et tomates. © S.ChaillotBloc "Le saviez-vous ?"Quand et comment installer les annuelles ?On les trouve sur les étals dès la fin mars, mais attention car il est trop tôt pour les installer dehors. Il vaut mieux attendre, partout en France, que les dernières gelées printanières soient passées (les Saints de Glace). Si vous avez peu de place pour les stocker, placez-les dehors, dans un coin abrité des vents en les couvrant d’un voile d’hivernage. Lorsque les températures extérieures dépassent les 15 °C, vous pouvez les placer à l’extérieur, dans un massif, un pot, une suspension, un bac ou une jardinière.Voici quelques gestes essentiels pour réussir la plantation d'une annuelle :commencez par faire tremper les godets dans un contenant rempli d’eau afin de faciliter le retrait des mottes ;préparez un mélange 1/3 de terre du jardin, 1/3 terreau spécial plantation plantes fleuries et 1/3 de sable ;si vous plantez plusieurs annuelles, comptez un espace entre 15 et 30 cm afin de laisser passer de l’air et surtout faire en sorte que les plantes se développent parfaitement, sans contraintes.Une fois en place, les annuelles demandent peu d’entretien. Un arrosage régulier, le matin de préférence, l’apport d’engrais spécial plantes fleuries, une fois tous les 15 jours pendant une séance d’arrosage et le retrait des fleurs fanées pour favoriser la prolongation de la floraison.Faites donc votre choix de plantes annuelles pour fleurir votre jardin, votre cour, votre balcon, votre rebord de fenêtre ou votre terrasse. Les annuelles sont tout-terrain ! 

Annuelle

Le terme anti-inflammatoire qualifie un moyen, une substance ou un médicament combattant l'inflammation.Les principaux anti-inflammatoires sont l'aspirine, les corticoïdes (ou corticostéroïdes) et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ains).Leur principal inconvénient est leur mauvaise tolérance digestive.Quels sont les médicaments anti-inflammatoires les plus efficaces ?Lorsqu'il s'agit de traiter des douleurs inflammatoires, plusieurs médicaments peuvent être utilisés en fonction de leur efficacité et de leurs effets sur la santé. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels que l'ibuprofène, le kétoprofène et l'aspirine, sont souvent recommandés pour soulager notamment les douleurs liées à la fièvre ou encore l'arthrose. Ces médicaments agissent en bloquant la production de certaines substances chimiques responsables de l'inflammation.Cependant, leur usage prolongé peut avoir des effets indésirables sur la santé, notamment sur le système digestif. Dans certains cas, les corticoïdes peuvent également être prescrits pour leur action anti-inflammatoire plus puissante. Il est donc important de toujours suivre les instructions du médecin et de ne pas dépasser la dose prescrite pour éviter des complications de santé.Les utilisations des anti-inflammatoires non stéroïdiensLes anti-inflammatoires non stéroïdiens sont des médicaments couramment utilisés pour traiter une variété de troubles, tels que la fièvre, les maux de tête, la migraine, les règles douloureuses, les douleurs articulaires et musculaires, ainsi que les rhumatismes inflammatoires et l'arthrose. Ils peuvent être administrés par voie orale, rectale ou injectable, selon la molécule utilisée. Cependant, il est essentiel de les utiliser avec prudence, car ils peuvent entraîner des effets indésirables graves.En règle générale, les AINS ne devraient pas être utilisés pour traiter des douleurs mineures, et leur utilisation doit être limitée aux prescriptions médicales. Certains AINS, comme l'ibuprofène et le kétoprofène, sont disponibles en vente libre pour soulager les maux de tête, les fièvres et les rhumes. Il existe également des formulations topiques de ces médicaments sous forme de gels, de crèmes ou d'emplâtres, destinées à traiter localement les douleurs liées à l'arthrose ou aux traumatismes.Quels sont les potentiels effets indésirables des anti-inflammatoires ?Les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent entraîner divers effets indésirables, bien que leur tolérance soit généralement bonne chez la plupart des patients. Parmi les effets secondaires courants, on retrouve des troubles gastro-intestinaux tels que des douleurs abdominales, des brûlures d'estomac, des nausées et des vomissements. Les AINS peuvent également provoquer des maux de tête, des vertiges, des éruptions cutanées, et dans certains cas, des saignements gastro-intestinaux. Ces médicaments peuvent affecter la fonction rénale et augmenter le risque de rétention d'eau, d'hypertension artérielle et d'insuffisance rénale. De plus, l'utilisation prolongée d'AINS peut entraîner des problèmes cardiovasculaires, notamment un risque accru d'accident vasculaire cérébral et de crise cardiaque. En cas d'apparition d'effets indésirables, il est important de cesser l'utilisation des AINS et de consulter immédiatement un médecin. 

Anti-inflammatoire

L'oxydation est un processus chimique fondamental dans lequel une substance perd des électrons lors d'une réaction avec une autre substance, généralement l'oxygène. Ce phénomène implique une augmentation du nombre d'oxydation, indiquant une perte d'électrons. L'oxydation est souvent associée à la corrosion des métaux, mais elle peut également se produire dans d'autres contextes.Causes de l'oxydationLa cause principale de l'oxydation est l'interaction entre une substance et l'oxygène de l'air, bien que d'autres agents oxydants puissent également provoquer ce processus. La réaction d'oxydation se produit lorsqu'une substance, appelée « réducteur », cède des électrons à une autre substance, appelée « oxydant ». Cela conduit à la formation d'ions et à des changements dans la structure chimique des substances impliquées.Dans les faits, le rôle de l’oxydant est souvent joué par l’oxygène. Ainsi, dans la réaction chimique qui implique le carbone et l’oxygène, par exemple, il y a formation de dioxyde de carbone par oxydation. Le terme d’« oxydation » désigne plus largement une réaction au cours de laquelle un réactif perd un ou plusieurs électrons. Un exemple emblématique est l'oxydation du fer, conduisant à la formation de rouille. © Avalepsap, Adobe StockOxydation avec oxygèneUn exemple courant d'oxydation est la rouille du fer. Lorsque le fer (réducteur) réagit avec l'oxygène de l'air (oxydant) en présence d'eau, une réaction d'oxydation se produit, formant de l'oxyde de fer, également connu sous le nom de rouille. La réaction chimique de la formation de rouille, résultant de l'oxydation du fer en présence d'oxygène et d'eau, peut être représentée par l'équation suivante : 4Fe + 3O2​ + 6H2​O → 4Fe(OH)3​​Cette équation représente la formation de tétrahydroxyde de fer (III), également appelé oxyde de fer (III) hydraté ou rouille. La réaction implique la combinaison du fer (Fe), de l'oxygène (O₂) de l'air et de l'eau (H₂O) pour former le composé Fe(OH)₃. Dans cette équation, le fer (Fe) perd des électrons pour former des ions ferreux, tandis que l'oxygène (O₂) gagne des électrons pour former des ions hydroxyde (OH⁻). Les ions ferreux réagissent ensuite avec les ions hydroxyde pour former de l'oxyde de fer (III) hydraté, qui constitue la rouille.Oxydation sans oxygèneCependant, l'oxydation ne se limite pas aux réactions avec l'oxygène. Elle peut également se produire sans oxygène, par le biais de réactions chimiques avec d'autres substances oxydantes. Par exemple, la corrosion d'un métal peut être accélérée en présence de sels ou d'acides tels que l'acide chlorhydrique (HCl), le fer métallique peut réagir pour former du chlorure de fer (II) et libérer de l'hydrogène.Exemples de réactions d’oxydationDans l’organisme, de nombreuses réactions d’oxydation ont lieu pour fournir de l’énergie aux cellules du corps humain. On parle aussi de stress oxydatif qui est un déséquilibre entre la production de radicaux libres pro-oxydants et les antioxydants.Lors de la combustion, les combustibles fossiles tels le charbon, le pétrole ou le gaz naturel sont oxydés. Ils fournissent ainsi également de l’énergie.

Oxydation

Comme le nom l’indique, le terme de colorant alimentaire désigne un additif qui permet de (re)donner de la couleur à une denrée alimentaire. L’objectif est simplement de rendre ces denrées plus appétissantes, sans du tout leur apporter de goût.
Colorants alimentaires naturels, artificiels et de synthèse
Il existe trois familles de colorants alimentaires :
les colorants naturels, extraits d’éléments naturels comme les feuilles d’épinard ou le jus de chou rouge ;les colorants de synthèse, fabriqués par l’industrie chimique mais identiques aux colorants naturels ;les colorants artificiels n’ont aucun équivalent dans la nature.
Colorants alimentaires et réglementation
Le Codex Alimentarius a été créé par l’Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture et par l’Organisation mondiale de la santé en 1963. Son objectif : harmoniser les standards alimentaires au niveau mondial pour protéger les consommateurs et encourager une production équitable.
Dans l’Union européenne, les colorants alimentaires sont donc désignés par la lettre E suivie du chiffre 1 – qui indique que l’additif est bien un colorant – et de deux autres chiffres qui donnent des indications sur la teinte.
Colorants alimentaires : quels dangers ?
Les colorants alimentaires sont-ils dangereux pour la santé ? Certaines études ont révélé des effets allergènes ou, pire, cancérigènes. D’autres avancent que les colorants alimentaires, comme le E110 (jaune) ou le E124 (rouge), seraient responsables, pour partie, de l’apparition de troubles de l’attention et de l’hyperactivité chez les enfants. 
Pour assurer la sécurité sanitaire des aliments, certains colorants alimentaires comme le jaune E103, le rouge E121 ou le bleu E130 sont interdits en France.

Colorant alimentaire

17322_le-carthame-des-teinturiers-:-un-sublime-jaune-rougeoyant

L'indigotier, ou Indigofera tinctoria, est une plante originaire d'Inde et d'autres r&eacute;gions tropicales, c&eacute;l&egrave;bre pour la production du colorant bleu indigo. Les feuilles de l'indigotier contiennent un compos&eacute; appel&eacute; indican&nbsp;qui, apr&egrave;s [popupdefinition id=6817]fermentation[/popupdefinition] et [popupdefinition id=795]oxydation[/popupdefinition], se transforme en indigo. Utilis&eacute; depuis l'Antiquit&eacute;, l'indigo &eacute;tait extr&ecirc;mement pr&eacute;cieux, souvent appel&eacute; &laquo; l'or bleu &raquo;&nbsp;en raison de sa valeur commerciale. L'indigo a jou&eacute; un r&ocirc;le crucial dans les traditions textiles de nombreuses cultures &agrave; travers le monde, notamment en Asie, en Afrique et en Am&eacute;rique. Avec l'av&egrave;nement des colorants synth&eacute;tiques au XIXe si&egrave;cle, l'utilisation de l'indigotier a diminu&eacute;, mais il conna&icirc;t aujourd'hui un regain d'int&eacute;r&ecirc;t pour la teinture naturelle. Les pratiques traditionnelles de teinture &agrave; l'indigo sont &eacute;galement valoris&eacute;es pour leur patrimoine culturel et artistique.&copy; Pancrat, Wikimedia Commons, CC 3.0 &nbsp;

L'or bleu de l'indigotier : le bleu indigo - Photos Futura

La fermentation est un processus biologique se déroulant dans un milieu privé d'oxygène.
Fonction de la fermentation
La fermentation permet de produire de l'énergie (sous forme d'ATP) même en absence ...

Fermentation

L'oxydation est un processus chimique fondamental dans lequel une substance perd des électrons lors d'une réaction avec une autre substance, généralement l'oxygène. Ce phénomène implique une augmentat...

L'or bleu de l'indigotier : le bleu indigo

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Le cachou, extrait de l'Acacia catechu, est un colorant naturel utilis&eacute; principalement pour obtenir des teintes brunes et noires. Originaire d'Asie du Sud-Est et de l'Inde, l'Acacia catechu produit une substance riche en [popupdefinition id=17610]cat&eacute;chines[/popupdefinition] qui, trait&eacute;e&nbsp;par l'eau froide ou en &eacute;vaporation, donne&nbsp;une substance brune nomm&eacute;e [popupdefinition id=750]acide[/popupdefinition] cachoutannique. L'extraction du cachou et du katha du c&oelig;ur de l'Acacia catechu (khair) a &eacute;t&eacute; pratiqu&eacute;e en Inde par &eacute;bullition dans l'eau depuis des &eacute;poques tr&egrave;s recul&eacute;es. Historiquement, le cachou a &eacute;t&eacute; utilis&eacute; dans la teinture des textiles ainsi que dans la fabrication d'encres et le tannage du cuir. Sa capacit&eacute; &agrave; produire des [popupdefinition id=4126]couleurs[/popupdefinition] durables et r&eacute;sistantes &agrave; la [popupdefinition id=326]lumi&egrave;re[/popupdefinition] en a fait un choix populaire avant l'&egrave;re des colorants synth&eacute;tiques. Aujourd'hui, il est encore employ&eacute; dans la teinture naturelle et pour des [popupdefinition id=13200]applications[/popupdefinition] artisanales.&copy; Banni Pulikottil, Wikimedia Commons, CC 2.5

Le cachou : du brun kaki au noir

Les catéchines sont des polyphénols présents dans certains aliments, dont le thé vert et le chocolat. Elles possèdent donc des noyaux phénoliques. Plus précisément, les catéchines font partie de la famille des flavonoïdes ; ce sont des flavanols. Les catéchines sont des molécules qui s’accumulent dans certaines plantes, dont certaines ne sont pas comestibles. Les catéchines serviraient aux défenses de la plante.Les catéchines sont connues pour leurs propriétés antioxydantes. Ces molécules participent aussi à l’amertume et l’astringence des aliments dans lesquels on les trouve (thé, cacao, café, vin…). Lorsqu’on coupe une pomme, celle-ci a tendance à changer de couleur : ce brunissement est lié à l’oxydation des catéchines de la pomme.Les catéchines présentes dans le thé et le chocolat200 mL de thé vert contiennent environ 100 mg de catéchines. Dans le thé noir, les catéchines sont oxydées au cours de la fermentation. La principale catéchine du thé vert est l’épigallocatéchine gallate (EGCG), ou gallate d'épigallocatéchine, qui serait responsable des bénéfices du thé vert pour la santé. Par exemple, l’EGCG serait impliquée dans l’effet cardioprotecteur du thé vert ; elle aiderait aussi à réduire le risque de diabète de type 2. Étant donné ses bienfaits pour la santé, l’EGCG est aussi commercialisée sous la forme de compléments alimentaires. En 2018, l’EFSA a rendu un avis sur les effets nocifs des catéchines sur le foie. L’autorité sanitaire estime que la consommation des catéchines du thé vert est sans risque, mais qu’il faut éviter de prendre plus de 800 mg/jour d’EGCG sous forme de compléments alimentaires.Le chocolat et le cacao contiennent des catéchines et notamment de l’épicatéchine. Les catéchines représentent environ 10 % des polyphénols du chocolat. Elles sont bien absorbées par l’intestin. L’épicatéchine est un des principes actifs du chocolat noir. Elle favoriserait la fonction endothéliale, la sensibilité à l’insuline et la réaction des plaquettes sanguines ; elle réduirait la pression sanguine.

Catéchine

On désigne par le terme de « lumière visible » le spectre du rayonnement électromagnétique perceptible par l’œil humain.
La lumière blanche
Les longueurs d’ondes de la lumière visible s’échelonnent d’environ 380 nm (violet) à 780 nm (rouge). Le spectre visible est obtenu par décomposition de la lumière blanche par un prisme. Les caractéristiques et les propriétés de la lumière sont étudiées dans le cadre de l'optique.
Vitesse de la lumière
La lumière se propage dans le vide ainsi que dans la matière ; sa vitesse de propagation dépendant du milieu dans lequel elle se déplace. Dans le vide, la lumière se propage à la vitesse c de 3.108 m.s-1., c'est-à-dire 300.000.000 mètres par seconde, ou encore 300.000 kilomètres par seconde. La vitesse de la lumière dans le vide est l’une des constantes fondamentales de la physique.
Lumière, longueur d'onde et couleur
Autre caractéristique importante : sa longueur d’onde. Dans un milieu dispersif, celle-ci peut d’ailleurs influer sur la vitesse de propagation de la lumière. La longueur d’onde influe aussi sur la perception sensorielle de l’œil et donne ainsi à la lumière sa couleur.
Ondes électromagnétiques et photons : la dualité onde-corpuscule
D’un point de vue théorique, la lumière peut être représentée soit par des ondes électromagnétiques, soit par des photons. C’est ce que les physiciens appellent la dualité onde-corpuscule. Ainsi, certains phénomènes optiques (rayonnement du corps noir et loi de Planck, etc.) s’expliquent bien à l’aide de la théorie ondulatoire qui suppose que la lumière est une onde électromagnétique. Pour d’autres (effet photoélectrique, effet Compton, etc.), il faut supposer que la lumière est composée de corpuscules d’énergie nommés « photons ».
Physique : optique quantique et photons intriqués
La théorie quantique a formalisé cette surprenante dualité. Les photons possèdent à la fois les propriétés de particules – on peut les compter, par exemple – et celles d’ondes : ils peuvent interférer.
Les physiciens sont capables de manipuler des photons uniques ou des paires de photons dits intriqués. Ils étudient les phénomènes qui en découlent dans le cadre de l’optique quantique. Les applications potentielles sont prometteuses : cryptographie inviolable, calculs basés sur le qubit, etc.

Lumière

Il existe plusieurs définitions d’un acide (Arrhénius, Brönsted…) mais la conception de Lewis est la plus large. Cette dernière précise qu’un acide est un accepteur de doublet d'électrons (donc possédant une orbitale vide).
Acide et base conjuguée
À tout acide correspond une base conjuguée et vice versa. Une base est par conséquent un donneur de doublet d’électrons. La force d'un acide et de sa base conjuguée sont liées. Si un acide est fort, sa base conjuguée est faible et réciproquement.
Généralités sur les acides
 Un acide colore de rouge le papier tournesol et possède un pH inférieur à 7.

Acide

17324_le-cachou-:-du-brun-kaki-au-noir

Le nerprun vert, ou Rhamnus frangula, est aussi connu&nbsp;sous le nom de [popupdefinition id=12670]bourdaine[/popupdefinition]. C'est un arbuste &agrave; [popupdefinition id=15188]feuilles persistantes[/popupdefinition] originaire principalement d'Europe et d'Asie occidentale. Il est connu pour ses baies vertes, son &eacute;corce contient 6 &agrave; 8 % de d&eacute;riv&eacute;s anthraquinoniques : frangulines et glucofrangulines. La gamme de teintes s'&eacute;tend du jaune dor&eacute; au brun [popupdefinition id=17838]cannelle[/popupdefinition]. Historiquement utilis&eacute; pour teindre la laine et d'autres fibres naturelles, le nerprun vert contient des [popupdefinition id=15856]flavono&iuml;des[/popupdefinition] et des anthraquinones qui fournissent des teintes lumineuses et durables. Bien que moins couramment utilis&eacute; aujourd'hui en raison de la disponibilit&eacute; de colorants synth&eacute;tiques, le nerprun vert continue d'&ecirc;tre appr&eacute;ci&eacute; dans les pratiques de teinture naturelle et pour ses propri&eacute;t&eacute;s m&eacute;dicinales.&copy; Uzi Paz Pikiwiki, Wikimedia Commons, CC 2.5

Le nerprun vert : du jaune doré au brun cannelle

Les flavonoïdes sont des pigments végétaux de la famille des polyphénols qui sont responsables de la coloration des fleurs et des fruits. Ils donnent souvent une coloration jaune. Du point de vue chimique, ils possèdent deux cycles benzéniques. Les flavonoïdes ont été découverts par Albert Szent-Györgyi (prix Nobel de physiologie ou médecine 1937).
Bienfaits des flavonoïdes
Les bienfaits des flavonoïdes seraient nombreux. Ils sont connus pour :
leurs propriétés antioxydantes ;leurs propriétés anticancéreuses ;ils permettraient aussi de lutter contre les maladies cardiovasculaires. Par exemple, les flavanols du cacao favorisent une bonne santé des vaisseaux sanguins.
Aliments riches en flavonoïdes
Les flavonoïdes sont présents dans de nombreuses plantes comme :
le thé,le raisin,les oignons,les pommes,le cacao,la grenade,le cassis,les fraises,les myrtilles,le café,le soja.
Types de flavonoïdes et où les trouver
Parmi ces flavonoïdes se trouvent, par exemple :
les catéchines du thé vert : l'épigallocatéchine gallate (EGCG),les flavanols du cacao,les isoflavones du soja,la quercétine de l’oignon,le resvératrol des raisins noirs,la fisétine des fraises.

Flavonoïde

Également appelée aulne noir, la bourdaine est un arbuste de 3 à 5 mètres de haut, très répandu dans les régions humides. Ses branches peu nombreuses, sont très ramifiées. Elles portent des feuilles d’un vert brillant et des fleurs à cinq pétales d’un blanc jaunâtre, qui deviendront à maturité, de petites boules noires. En phytothérapie, la bourdaine peut être utilisée en cas de constipation occasionnelle. 
 Son écorce bourdaine est récoltée sur des rameaux jeunes. Découpée en petits fragments, elle est ensuite mise à sécher au soleil ou en séchoir, à 40°C maximum. Après cette étape, la plante doit être stockée pendant une année, l’écorce fraîche étant toxique. 
 La bourdaine, à utiliser avec précaution
 Consommée en infusion, la plante est laxative. Elle permettrait donc de prendre en charge la constipation occasionnelle. Cependant, elle doit impérativement être indiquée par un pharmacien ou un médecin. Et ce pour une durée limitée. En effet, en cas de surdosage la bourdaine peut entraîner des vertiges, des convulsions, voire une aggravation de la constipation… Rappelons enfin que la bourdaine est contrindiquée chez la femme enceinte et les enfants.
 Source : 
Phytothérapie, la santé par les plantes, Vidal ÉditeurPlantes médicinales, Gründ

Bourdaine

Les arbres à feuilles persistantes, comme l’expression l’indique clairement, sont des végétaux qui ne perdent pas leur feuillage en automne.
En réalité, tous les arbres perdent leurs feuilles pour répondre à un besoin naturel de régénérescence. En fait, les feuilles des arbres sclérophylles (c'est-à-dire les feuilles persistantes) ont une durée de vie qui dépasse l’année. Lorsqu’ils perdent leurs feuilles, ils le font par étapes, ou bien d’un seul coup mais seulement une fois que les nouvelles feuilles ont poussé. Nous avons ainsi l’impression que les feuilles de ces arbres ne tombent jamais.
Les aiguilles, les plus connues des feuilles persistantes
La persistance du feuillage est due à une adaptation des arbres à leur environnement. Ainsi, la plupart des conifères (famille des gymnospermes), pour lutter contre le froid et surmonter la diminution de la luminosité, ont modifié leur structure foliaire. Les feuilles des résineux se présentent ainsi sous la forme d’aiguilles ou d’écailles.
Feuilles persistantes et feuilles caduques
Le mélèze est un contre-exemple puisque ses aiguilles jaunissent puis tombent à l’automne. Il est qualifié de « résineux à feuillage caduc ».
Les feuilles persistantes sont généralement plus épaisses et plus coriaces que les feuilles caduques. Elles sont parfois lustrées ou cirées. Puisqu'elles ne se renouvellent que partiellement chaque année, les arbustes qui les portent, plantés en haies, peuvent servir de coupe-vue ou même de coupe-vent.

Feuille persistante

Connaissez-vous l'histoire de la cannelle ainsi que son mode de culture ou encore ses effets thérapeutiques ? Voici tout ce qu'il faut savoir. La cannelle provient de l'écorce du cannelier, Cinnamomum verum ou zeyianicum, et appartient à la famille des Lauracées. Le cannelier est un arbre à feuillage persistant, son écorce est souple de couleur brun rouge et ses fleurs sont jaunes. Il peut mesurer entre 8 et 18 mètres de haut.Les principaux constituants de la cannelle sont des tanins, des coumarmes et des mucilages ; les feuilles, une fois broyées, et après hydrodistillation, donnent une huile essentielle constituée majoritairement d'eugénol. Cette espèce est également appelée cannelle de Ceylan ou de Cayenne. À ne pas confondre avec la cannelle de Chine ou cassia, Cinnamomum cassia, originaire de Chine et du Japon.HistoireEpice de renommée mondiale, la cannelle est aussi une plante médicinale ancienne, citée dans la Torah, texte sacré du judaïsme. Elle est utilisée depuis longtemps en Inde, et son usage médicinal en Égypte et dans certaines régions d'Europe remonte au Ve siècle av. J.-C. À l'époque, elle était utilisée contre la grippe et les troubles digestifs.Culture et récolte de la cannelleOriginaire du Sri Lanka et du sud de l'Inde, la cannelle pousse dans les forêts tropicales, jusqu'à 500 mètres d'altitude. Elle est cultivée de manière intensive dans toutes les régions tropicales, notamment aux Philippines et aux Antilles. On la multiplie par bouturage et, tous les deux ans, à la saison des pluies, les arbrisseaux sont taillés au ras du sol. L'écorce est récoltée sur les nombreux rejets et mise à fermenter pendant 24 heures. L'écorce interne peut alors être séparée de l'écorce externe. La cannelle est à la fois une épice et une plante médicinale. © alf photo, FotoliaSes effets thérapeutiquesLes indications traditionnelles, contre le rhume, la grippe et les troubles digestifs, sont toujours d'actualité. Elle est réputée pour favoriser le « réchauffement » ainsi que l'expulsion des gaz. C'est également un bon antispasmodique, un antiseptique et un antiviral. Quant à la cannelle de Chine, considérée comme un puissant tonique, elle possède les mêmes propriétés thérapeutiques que la cannelle de Ceylan et s'emploie en médecine chinoise.Champ lexical : cannelle de Ceylan | cinnamomum verum

Cannelle

17325_le-nerprun-vert-:-du-jaune-dore-au-brun-cannelle

L'orseille, ou Roccella tinctoria, est un lichen utilis&eacute; depuis le Moyen &Acirc;ge pour produire une teinture pourpre et rouge violac&eacute;. Originaire des r&eacute;gions c&ocirc;ti&egrave;res de l'Europe et de l'Afrique du Nord, ce lichen contient des colorants naturels appel&eacute;s orc&eacute;ines ;&nbsp;son compos&eacute; chimique actif est l'orcinol. La teinture d'orseille, pris&eacute;e pour sa [popupdefinition id=4126]couleur[/popupdefinition] vibrante, &eacute;tait couramment utilis&eacute;e pour teindre les textiles, en particulier la laine et la soie. Sa pr&eacute;paration impliquait une [popupdefinition id=6817]fermentation[/popupdefinition] complexe, lib&eacute;rant ainsi les pigments. Bien que supplant&eacute;e par les colorants synth&eacute;tiques, l'orseille reste utilis&eacute;e aujourd'hui dans la teinture artisanale et historique.&copy; Jymm, Wikimedia Commons, DP

L'orseille pourpre : du pourpre au rouge violacé

La fermentation est un processus biologique se déroulant dans un milieu privé d'oxygène.
Fonction de la fermentation
La fermentation permet de produire de l'énergie (sous forme d'ATP) même en absence d'oxygène, mais avec un rendement plus faible. Elle est utilisée par un très grand nombre d’organismes, depuis la bactérie jusqu’à l’être humain.
Certains organismes utilisent exclusivement cette voie métabolique, d’autres alternent entre fermentation et respiration, en fonction des conditions (présence d’O2, concentration en glucose, etc.).
La fermentation est aussi utilisée dans de nombreux processus industriels, comme la production de fromage, d’alcool, de biocarburant, etc.
Processus biologique de la fermentation
En biologie, la fermentation est un catabolisme anaérobie (capable de vivre dans un environnement dépourvu d'oxygène) des nutriments organiques qui n’utilise pas de chaîne de transport d’électron ni de phosphorylation oxydative.
Il existe différents types de fermentations :

la fermentation éthylique, qui produit de l'éthanol ;la fermentation lactique, qui produit de l'acide lactique ;la fermentation malolactique.
Le rendement de ce processus biochimique est inférieur à celui de la respiration cellulaire, qui utilise une chaîne de transport d’électron, dont l’accepteur final est l’oxygène. Par exemple, la fermentation lactique permet de produire 2 molécules d'ATP par molécule de glucose utilisée, alors que le processus de respiration cellulaire en produit 36 à 38.

17326_l-orseille-pourpre-:-du-pourpre-au-rouge-violace

Le pastel des teinturiers, [popupdefinition id=8445]Isatis[/popupdefinition] tinctoria ou gu&egrave;de, est une plante [popupdefinition id=19397]bisannuelle[/popupdefinition] tr&egrave;s rustique, originaire d'Europe et d'Asie occidentale. Utilis&eacute;e depuis l'Antiquit&eacute;, elle est c&eacute;l&egrave;bre pour son pigment bleu, extrait de ses feuilles. Celles-ci &eacute;taient utilis&eacute;es pour leur pigment bleu organique dont raffolaient les rois pour leurs habits. Cultiv&eacute;e intensivement en France, notamment dans la r&eacute;gion du Lauragais, elle a &eacute;t&eacute; une source essentielle de teinture avant l'arriv&eacute;e de l'indigo tropical au XVIIe si&egrave;cle. Pendant les mois d'&eacute;t&eacute; jusqu'&agrave; fin novembre, ces feuilles &eacute;taient lav&eacute;es, s&eacute;ch&eacute;es puis broy&eacute;es avant d'entrer dans un processus de [popupdefinition id=6817]fermentation[/popupdefinition]. Apr&egrave;s un dernier s&eacute;chage qui les formait en &laquo; cocagnes &raquo;&nbsp;(coques), elles &eacute;taient&nbsp;rendues&nbsp;enfin utilisables en teinture. Aujourd'hui, la fabrication du pastel perdure de fa&ccedil;on artisanale, en utilisant un proc&eacute;d&eacute; d'[popupdefinition id=795]oxydation[/popupdefinition] des feuilles.&copy; Pethan, Wikimedia Commons, CC 3.0

Le pastel des teinturiers : une nuance de bleu pastel

Avoir des fleurs dès le début du printemps, c’est possible avec les biannuelles. L’anticipation pour les semis est obligatoire et un jardin exposé au soleil permet de profiter d’un feu d’artifice de couleurs dès le printemps suivant.Qu’est-ce qu’une plante bisannuelle ?Il s’agit de végétaux qui ont une croissance sur deux ans. Ils se sèment du printemps à la fin de l’été, de juin à août et se plantent définitivement en pots ou en pleine terre de l’automne au printemps suivant, suivant les espèces. Ils ont besoin de la période de froid pour stimuler leur croissance et fleurir l’année suivante. Ainsi, les plantes bisannuelles développent leur système racinaire, les tiges et feuilles, la première année pour se développer et fleurir l’année suivante. Pensez à récolter les graines, à les ranger dans des enveloppes en papier en inscrivant le nom des plantes.Massif en camaïeu fleuri de giroflées orange, pensées et primevères jaunes. © S.ChaillotQuelles sont les plantes bisannuelles ?Vous pouvez choisir les bisannuelles en fonction de leur hauteur, couleur, feuillage et endroits de plantation (soleil, mi-ombre ou ombre). Il y en a pour tous les goûts, à installer au jardin, sur le balcon ou une terrasse ! Voici quelques-unes des plantes bisannuelles les plus courantes au jardin :Les pensées (Viola), à grosses ou petites fleurs, aux couleurs si variées qui colorent les jardins ou les balcons de l’automne à l’été prochain. Elles colorent aussi bien les massifs, les potées que les sous-bois. Plantez-les en automne pour apporter de la couleur au jardin en hiver, une période de repos peu colorée.Les pâquerettes (Bellis perennis) forment des rosaces de petites fleurs simples ou doubles en forme de pompon de couleur rouge, rose, saumon ou blanche. En fleur de février à juin, elles sont parfaites pour fleurir des massifs, des balconnières ou des potées.Les digitales (Digitalis) développent des tiges élancées qui portent, à leur extrémité, des grappes de fleurs en forme de clochettes qui s’ouvrent de mai à juillet. Très appréciées des insectes pollinisateurs, installez-la en fond de massif pour occuper l’espace à la verticale.Les giroflées (Erysimum) se plaisent aussi bien en pot, jardinière que dans un massif. Profitez des couleurs variées, jaune, orange en passant par le rouge, pour apporter des couleurs de mars à mai.La monnaie-du-pape (Lunaria annua), aux petites fleurs blanches ou roses, apportent de la légèreté dans un massif et de la lumière dans des endroits ombragés. Conservez ses fruits transparents pour créer un bouquet sec.Le delphinium, aussi appelé pied-d’alouette fleurit du mois de juin au mois d’août. Il développe de grandes tiges qui se terminent par des hampes florales de couleur blanche, bleue, violette, rose, parme, une vraie palette de tonalités pastel.Beaucoup de bisannuelles ont l’avantage de se ressemer spontanément donc ce choix de fleurs a le mérite d’être économique pour le jardinier.Bloc "Le saviez-vous ?"Quand et comment installer les bisannuelles ?Les jeunes plants achetés ou semés entre juin et août, se plantent en automne, à leur place définitive. Dans une terre travaillée en profondeur et enrichie, creusez des trous plus gros que les mottes. Une fois les godets retirés, placez les mottes, puis comblez le vide. Tassez, puis arrosez. L’entretien hivernage sera moindre voire nul. Dès le printemps prochain, les bisannuelles se couvriront de fleurs. Mixez-les pour créer des massifs, potées, suspensions, bacs ou balconnières spectaculaires, tôt en saison. Pensez à retirer les fleurs fanées pour stimuler les floraisons de longs mois encore !

Bisannuelle

Renard polaire (Linnæus 1758) - Vulpes lagopus
Ordre : CarnivoraSous ordre : CaniformiaFamille : CanidaeGenre : VulpesTaille : 0,50 m (hauteur au garrot 0,30 m – longueur de la queue 0,40 m)Poids : 2 à 9 kgLongévité : 8 à 10 ans
Statut de conservation UICN : LC préoccupation mineure
Description du renard polaire
La morphologie du renard polaire ou renard blanc s’est adaptée au froid qui règne dans sa région d’origine. Sa taille est inférieure à celle du renard roux, ses pattes sont plus courtes, ses oreilles plus petites et son museau plus court pour éviter la déperdition de chaleur. Sa fourrure très épaisse lui permet de supporter des températures chutant à – 70°. Le dessous des pattes est garni de poils pour protéger l’animal du contact direct avec la neige. La couleur du poil est blanche en hiver pour mieux se confondre avec l’environnement, et brunâtre en été. Sa longue queue touffue lui sert d’écharpe derrière laquelle il protège son museau et ses pattes.
Renard polaire en pelage hivernal. © Marcel Burkhard, CCA-S A 2.0 Germany license
Habitat du renard polaire
Le renard polaire dont il existe quatre sous-espèces est présent dans toute la zone arctique au Groenland, au Canada, en Alaska, dans les îles du détroit de Béring, en Russie, au Svalbard, en Islande et en Scandinavie, bien que cette dernière population soit en régression.
Renard polaire en pelage estival. © A. Sowls, U.S Fish ans Wildlife Service, domaine public
Comportement du renard polaire
Le renard polaire également appelé isatis vit dans la région la plus inhospitalière de la planète. En hiver, il doit s’adapter à des températures extrêmes et à l’obscurité, tandis qu’en été il doit s’habituer à la lumière permanente. Son territoire varie en fonction des ressources alimentaires disponibles. Le renard polaire n’hiberne pas au contraire de son cousin roux, mais il peut émigrer vers le sud sur de longues distances pour trouver des conditions plus favorables à sa survie le long des littoraux ou en frange des forêts boréales.
Reproduction du renard polaire
La période de reproduction qui s’étend de début septembre à début mai voit se former des couples monogames pour l’occasion. La gestation dure environ 52 jours. La femelle met bas des portées de six à sept renardeaux qui naissent aveugles au sein du terrier qui peut former de véritables réseaux souterrains. Ils ouvrent les yeux au bout d’une douzaine de jours. Après le sevrage qui intervient au terme de la sixième semaine, le couple se charge de l’approvisionnement en nourriture des jeunes. Ceux-ci atteignent leur maturité sexuelle au bout d’un an.
Renardeau polaire. © John and Karen Hollingsworth, U.S Fish ans Wildlife Service, domaine public
Régime alimentaire du renard polaire
Le renard polaire se nourrit de rongeurs (lemmings), d’oiseau , d’œufs, de spermophiles, de baies, mais aussi de charognes qui peuvent être des restes de phoques tués par les ours blancs (phoques), ou des carcasses de cétacés échoués.
Menaces sur le renard polaire
Commun dans l’ensemble de son aire de distribution, c’est pour cette raison qu’il est classé en préoccupation mineure par l’UICN, le renard polaire est en danger d’extinction en Scandinavie ou il a été chassé à outrance pour sa fourrure. La population actuelle est estimée à seulement 140 individus répartis de la façon suivante : 60 en Suède, 50 en Norvège, 20 dans la péninsule de Kola et 11 en Finlande… Le niveau de viabilité est bien trop bas pour maintenir l’espèce en Fennoscandie malgré les pics de profusion de lemmings qui leur servent de nourriture. Bien qu’une action de sauvetage en milieu naturel (surveillance des populations, vaccination et aide à l’alimentation pour augmenter les mises bas) ait été mise en œuvre par le Swedish Artic Fox Project, la survie de l’isatis en Europe du Nord paraît bien sombre.Champ lexical : vulpes lagopus | isatis | renard blanc

Renard polaire

17327_le-pastel-des-teinturiers-:-une-nuance-de-bleu-pastel

La [popupdefinition id=12751]garance[/popupdefinition] des teinturiers, ou Rubia tinctorum, est une plante vivace utilis&eacute;e depuis l'Antiquit&eacute; pour ses [popupdefinition id=5182]rhizomes[/popupdefinition] riches en alizarine. Ils sont jaune&nbsp;orang&eacute;, et virent au rouge au contact de l'[popupdefinition id=4452]air[/popupdefinition] pour former le pigment rouge. Originaire d'Europe et d'Asie, elle a jou&eacute; un r&ocirc;le crucial dans l'industrie textile jusqu'&agrave; l'arriv&eacute;e des colorants synth&eacute;tiques au XIXe si&egrave;cle. La teinture obtenue de la garance est durable et a &eacute;t&eacute; pris&eacute;e pour la teinture des tissus comme la laine et le coton. Cultiv&eacute;e principalement dans les r&eacute;gions m&eacute;diterran&eacute;ennes, elle est &eacute;galement connue pour ses propri&eacute;t&eacute;s m&eacute;dicinales. Aujourd'hui, la garance est red&eacute;couverte dans le cadre de la teinture naturelle et des projets de reconstitution historique.&copy; Robert Flogaus-Faust, Wikimedia Commons, CC 4.0

La garance des teinturiers : un sublime rouge

Le terme « air » désigne le fluide gazeux parfait, incolore, inodore et invisible qui constitue l’atmosphère terrestre. On l'associe plus généralement à la troposphère, la couche de l’atmosphère de la Terre la plus proche de la surface du globe. En contact direct avec cette dernière, l’air est donc sensible à l’évaporation des océans, à la photosynthèse ou encore aux activités humaines.
Composition de l'air
L’air est un mélange de différents corps purs dans leur état gazeux. La composition de l'air sec est la suivante :
78 % de diazote ;21 % de dioxygène ;environ 1 % d’argon ;des traces de néon, de krypton, de xénon et d’hélium.
Ces proportions — même si la concentration de l’air diminue avec l’altitude — sont identiques quel que soit le lieu et jusqu’à une altitude de 100 kilomètres. Au-delà, il n’y a pas quasiment plus d’air.
L’air contient également de la vapeur d’eau dans des concentrations qui peuvent beaucoup varier, aussi bien dans le temps que dans l’espace. Ainsi, dans un air froid, le volume de vapeur d’eau dans l’air ne dépasse pas les 0,6 %. En revanche, dans un air chaud, il peut monter jusqu’à plus de 4 %.
Certaines activités humaines affectent la composition de l’atmosphère. En France, la qualité de l’air est désormais surveillée. En fonction des prévisions météo, des pics de pollution peuvent être prévus sur des zones assez précises. © SD-Pictures, Pixabay, DP
Pollution de l’air
La pollution atmosphérique est susceptible de modifier la composition de l’air et d’y ajouter ou d’y supprimer de l’ozone, du méthane ou encore du dioxyde de carbone, par exemple. Les proportions de ces gaz aussi peuvent varier avec l’altitude. Ainsi, l’ozone se concentre entre 20 et 40 kilomètres d’altitude, dans la couche d’ozone.
L’air véhicule aussi des aérosols, des particules solides ou liquides formées par des phénomènes naturels — comme les éruptions volcaniques ou la dispersion du pollen — ou par des activités industrielles. La concentration des aérosols est bien sûr variable.
Mouvements de l’air
L’air est aminé de mouvements incessants provoqués par des différences de température et de pression. En effet, la température de l’air, par exemple, décroît, dans la troposphère, de quelque 6 °C par kilomètre d’altitude. De quoi créer des mouvements de convection rapide. Les mouvements de l’air se ressentent notamment lorsque le vent souffle.

Originaire des régions méditerranéennes, la garance est une plante aux feuilles rigides. Elle se constitue de tiges ramifiées, au sommet desquelles se retrouvent de petites fleurs jaunes. Ses fruits sont de petites baies noirâtres. Et il y a bien longtemps que la garance est cultivée pour ses vertus médicinales. 
 Ses racines en particulier, sont porteuses de propriétés phytothérapiques intéressantes. Elles sont récoltées en été : une fois bien lavées, elles sont mises à sécher, au soleil ou en séchoir. Les racines prendront alors une couleur rougeâtre, due à la présence d’acide rubérythrique.
 La garance, désinfectante et sédative
La garance peut être utilisée contre les affections rénales et vésicales. Elle aurait la capacité de dissoudre les calculs rénaux. Pour cela, il est conseillé de la préparer en infusion, à raison d’une cuillère à café par tasse d’eau, trois fois par jour. Cette plante serait également pourvue de propriétés sédatives et atténuerait les douleurs. À la moindre question toutefois, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Source : Plantes médicinales, Gründ

Garance

Tige souterraine de certaines plantes (fougères, souchet, etc.), dont la face inférieure donne naissance à des racines adventives, et dont la face supérieure émet des bourgeons qui se transforment en tiges aériennes.

Rhizome

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