Les [popupdefinition id=20462]radiolaires[/popupdefinition] sont des [popupdefinition id=144]eucaryotes[/popupdefinition], au m&ecirc;me titre que les [popupdefinition id=2178]algues[/popupdefinition] et les [popupdefinition id=14469]champignons[/popupdefinition]. Ils appartiennent au [popupdefinition id=264]taxon[/popupdefinition] des protistes, un groupe [popupdefinition id=10476]paraphyl&eacute;tique[/popupdefinition] tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne regroupant&nbsp;tous les organismes unicellulaires eucaryotes qui ne sont pas des champignons, des algues, des plantes ou des animaux. Ce taxon est aujourd'hui consid&eacute;r&eacute; comme obsol&egrave;te&nbsp;mais le terme protiste est encore largement utilis&eacute;.La particularit&eacute; des radiolaires est leur squelette de [popupdefinition id=15955]silice[/popupdefinition] particuli&egrave;rement d&eacute;licat et raffin&eacute;. Il peut prendre des formes surprenantes comme autant de sculptures vivantes. Voici un premier exemple, le squelette de Lychnaspis [popupdefinition id=3698]miranda[/popupdefinition] : une sph&egrave;re piqu&eacute;e de huit &eacute;pines rayonnantes.&copy; [popupbiographie id=515]Ernst Haeckel[/popupbiographie], domaine public

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Les radiolaires, des organismes unicellulaires délicats

Un taxon correspond à une entité d’êtres vivants regroupés parce qu’ils possèdent des caractères en communs du fait de leur parenté, et permet ainsi de classifier le vivant à travers la systématique.
Le taxon, de l’espèce au domaine
Il existe plusieurs rangs taxinomiques, du plus large au plus restreint, avec l’exemple entre parenthèses de l’Homme Homo sapiens :
 le monde vivant ; le domaine (eucaryote) ; le règne (animal) ; l’embranchement, aussi appelé phylum (chordé) ; la classe (mammifère) ; l’ordre (primate) ; la famille (hominidé) ; le genre (Homo) ; l’espèce (Homo sapiens). 
Plus les êtres vivants partagent de caractères, plus le taxon dans lequel ils se retrouvent est bas dans cette liste. Ainsi, le chimpanzé et l’Homme font partie de la même famille des hominidés, tandis qu’ils se rapprochent des insectes parce qu’ils sont des animaux, et se distinguent très nettement des bactéries, puisqu’ils n’ont en commun que d’appartenir au monde vivant.

Taxon

Satellite d'Uranus. Miranda ( Uranus V ) a été découvert par Kuiper en 1948. Sa période de révolution est de 1 jour et 12 heures.

Miranda

Ernst Haeckel

On appelle silice la forme naturelle du dioxyde de silicium (SiO2).La silice entre dans la composition de nombreux minéraux. On la trouve ainsi dans certains aliments complets, dans les os et le cartilage, par exemple. Liée à d’autres atomes (aluminium, magnésium, calcium, etc.), la silice forme des silicates qui constituent l’essentiel de l’écorce et du manteau terrestres.Différentes silices : quartz, silice colloïdale…À l’état libre, la silice existe sous deux formes :
une forme cristalline : quartz, cristobalite, tridymite, etc. ;
une forme amorphe : terre diatomée (naturelle), gel de silice (artificiel), silice colloïdale (artificielle), etc.
Utilisations de la siliceLa silice amorphe peut être utilisée comme agent abrasif ou se révéler efficace (terre de diatomée) dans la lutte contre les insectes nuisibles (puces, tiques, punaises de lit, etc.).La silice cristalline, quant à elle, est utilisée pour la fabrication du verre. On la retrouve aussi dans divers autres procédés industriels et elle est présente dans de nombreux produits tels que les bétons, les enduits de façade, etc.Effets sur la santé : silice et risques de cancerSur le plan de la santé, la silice est généralement considérée comme sûre lorsqu'elle est utilisée conformément aux directives, mais des expositions excessives peuvent présenter des risques pour la santé. C’est la forme cristalline de la silice qui présente des dangers pour la santé humaine. En France, elle est d’ailleurs classée comme substance cancérogène avérée pour les cancers broncho-pulmonaires. L'inhalation de particules fines de silice cristalline peut causer des problèmes respiratoires graves tels que la silicose, une maladie pulmonaire chronique qui peut entraîner une fibrose pulmonaire et une altération de la fonction respiratoire.Des études ont suggéré un lien potentiel entre l'exposition à long terme à la silice et le développement de maladies telles que le cancer du poumon, la maladie rénale chronique et les maladies auto-immunes.L’inhalation de silice peut aussi provoquer d’autres maladies, la plus connue étant la silicose, une infection pulmonaire grave que l’on observe fréquemment chez les mineurs de fond.

Silice

Dans la classification des êtres vivants, un groupe ou taxon est dit paraphylétique lorsque qu'il regroupe un ancêtre commun avec une partie de ses descendants.
La paraphylie s'oppose ainsi à la monophylie et la polyphylie.
Sur le schéma ci-dessous, la sélection en rouge représente un groupe paraphylétique. Les taxons A à E ont un ancêtre commun mais E ne fait pas partie du groupe.

Paraphylétique

Les champignons, ou plus justement les mycètes, regroupent de nombreuses espèces, formant ensemble l’un des cinq règnes du vivant. Bien que longtemps considérés comme des algues, et donc des plantes, ils se distinguent du règne végétal par de nombreuses caractéristiques, notamment par l’absence de chloroplastes, faisant d’eux des êtres hétérotrophes pour le carbone. D’après la classification phylogénétique, ils sont plus proches des animaux, formant avec eux l’essentiel du super-règne des opistochontes. Tous dérivent en effet d’un ancêtre eucaryote aquatique capable de se mouvoir à l’aide d’un flagelle.
Caractéristiques des champignons
Les mycètes présentent une grande diversité, certains étant unicellulaires (les levures) tandis que la plupart sont pluricellulaires. Tous sont eucaryotes et hétérotrophes, se nourrissant par nécrotrophie (matière organique inerte), biotrophie (parasitisme, comme les mycoses), ou symbiose (comme les lichens). Ils synthétisent des molécules qui ne sont pas retrouvées ailleurs dans le domaine du vivant. Enfin, ils se reproduisent par l’intermédiaire de spores non flagellées (voire uniflagellées), contenues dans des structures spéciales appelées sporophores. Chez les eumycètes, les champignons qui peuvent être cueillis, ce sont les sporophores (formés du pied et du chapeau) qui sont apparents et récoltés.
Classification des champignons
Le règne des mycètes se divise en quatre grands taxons, aux caractéristiques propres :
 les ascomycètes, produisent des spores regroupées en général par huit et contenues dans un sac, appelé asque, duquel elles sont projetées à maturité ; les basidiomycètes, dont les spores non flagellées se développent à l’extrémité des basides, cellules spécialisées, avant dispersion par le vent ; les chytridiomycètes, seuls champignons à posséder encore des spores uniflagellées, critère qui permet de les considérer comme des mycètes primitifs ; les gloméromycètes. 
Les oomycètes et les myxomycètes, autrefois rangés dans le règne fongique, ont depuis été exclus et rangés dans d’autres taxons.Champ lexical : mycète | fungi

Champignon

Dans un sens général, le terme eucaryote désigne l’ensemble des organismes unicellulaires ou multicellulaires dont les cellules sont dites « eucaryotes ». Elles possèdent un noyau et des organites (réticulum endoplasmique, appareil de Golgi, plastes divers, mitochondries, etc.) délimités par des membranes.Les eucaryotes se distinguent des procaryotes (comme les bactéries) qui sont pour leur part dépourvus de ces structures.L'ADN des eucaryotesIl existe également une autre différence significative entre procaryote et eucaryote : la structure des brins d’ADN. Chez les eucaryotes, le matériel génétique est enfermé dans le noyau sous la forme de plusieurs brins linéaires qui se condensent lors des divisions cellulaires, les chromosomes. Les bactéries disposent quant à elles d’un seul chromosome circulaire. Il forme donc une boucle.Plus de 1,7 million d’eucaryotes ont déjà été décrits (ils mesurent entre 10 µm et 33 m de long), parmi lesquels figurent des fossiles vieux de plus d’un milliard d’années. Selon l’état actuel des connaissances, ce groupe serait en effet apparu, preuves à l'appui, voilà plus de 1,6 milliard d’années. Plusieurs indices suggéreraient même qu’il serait vieux de 2,6 milliards d’années, mais des confirmations sont encore requises.Structure des cellules eucaryotesLes cellules eucaryotes se distinguent par la présence de structures membranaires telles que le noyau et les organites, qui remplissent des fonctions spécialisées et séparées au sein de la cellule. Ces organites agissent comme des compartiments internes, contribuant à la compartimentation de l'intérieur de la cellule et facilitant divers processus cellulaires.Cependant, malgré leur fonctionnement séparé, ces organites interagissent entre eux à travers des membranes interconnectées, formant ainsi un système cohérent connu sous le nom de système endomembranaire. Ce système dynamique comprend des organites tels que le réticulum endoplasmique, l'appareil de Golgi, la membrane nucléaire, les lysosomes et les vacuoles, chacun jouant un rôle crucial dans le fonctionnement cellulaire. Quelle est la différence entre procaryote et eucaryote ?Les procaryotes et les eucaryotes sont deux types de cellules présentant des différences fondamentales au niveau de leur structure et de leur organisation interne. Les procaryotes, tels que les bactéries et les archées, sont des organismes unicellulaires dépourvus de noyau membranaire et d'organites cellulaires spécialisés. Leur matériel génétique, constitué d'un brin d'ADN circulaire, est situé dans une région appelée le nucléoïde. En revanche, les eucaryotes, y compris les plantes, les animaux, les champignons et les protistes, sont des organismes unicellulaires ou multicellulaires caractérisés par la présence d'un noyau distinct entouré d'une enveloppe nucléaire et contenant leur matériel génétique sous forme de chromosomes linéaires.De plus, les cellules eucaryotes possèdent divers organites membranaires spécialisés tels que les mitochondries, les chloroplastes (chez les plantes) et le réticulum endoplasmique, qui assurent des fonctions cellulaires spécifiques telles que la production d'énergie et la synthèse des protéines.

Eucaryote

Les algues sont des organismes capables de pratiquer la photosynthèse et vivant majoritairement dans un milieu aquatique (marin ou dulcicole), ce sont donc des végétaux. Elles sont dépourvues de tige, de racine, de feuille ou de fleur.
Description des algues
Des milliers d’espèces d'algues sont unicellulaires et de tailles microscopiques, elles constituent le phytoplancton. Elles sont à la base des réseaux trophiques aquatiques, i.e. des chaînes alimentaires. D’autres espèces multicellulaires peuvent atteindre des tailles impressionnantes. La kelp géante possède par exemple des thalles (des « feuilles ») pouvant atteindre 45 mètres de long.
Classification des algues
Il s’agit d’un groupe polyphylétique incluant des organismes procaryotes (les cyanobactéries) et eucaryotes. Ces derniers sont répartis en plusieurs taxons dont les plus importants sont :
les algues bleues ;les algues brunes ;les algues rouges ;les algues verte. 
De nombreuses espèces sont comestibles pour l’Homme ou les animaux. Elles servent également d’engrais dans les régions littorales où elles sont récoltées sur les plages. Plusieurs projets essaient d’exploiter les algues pour la production de biocarburant. Certaines algues sont devenues invasives, comme la Caulerpa taxifolia.

Algue

Les radiolaires sont des micro-organismes marins qui font partie de la famille du zooplancton. Ce sont des Protozoaires, du groupe des Rhizopodes. De taille microscopique (50 à 300 micromètres), il s’agit d’organismes eucaryotes unicellulaires qui possèdent un squelette à base de silice (SiO2), dont la forme et la géométrie peuvent être excessivement variées. Cette diversité fascine et passionne les scientifiques depuis longtemps. De manière générale, le squelette des radiolaires est formé d’une capsule centrale percée de nombreux petits pores. Elle contient l’endoplasme. À l’extérieur se trouve l’ectoplasme de la cellule. La capsule est souvent agrémentée d’ornements très divers qui varient en fonction des espèces.Différentes morphologies de radiolaires. © Ernst Haeckel, Wikimedia Commons, domaine publicDe microscopiques fossiles vivantsLes radiolaires construisent leur squelette (on parle aussi de test) en extrayant la silice de l’eau de mer, même lorsque les concentrations sont très faibles.Les radiolaires sont présents dans les grandes profondeurs des différents océans du globe. Il est possible d’en trouver proche de la surface mais dans cette zone peu profonde, leur test se dissout facilement et rapidement.Ils font partie des organismes les plus anciens sur Terre que l’on observe encore aujourd’hui. Les plus vieux représentants connus remontent à 600 millions d’années. Durant tout ce temps, les radiolaires n’ont cessé, comme tous les autres êtres vivants, d’évoluer. Ils ont d’ailleurs subi des extinctions vers la fin du Mésozoïque (vers 80 millions d’années). Ils apparaissent cependant avoir été moins sensibles à la crise biologique du Crétacé-Tertiaire (disparition des dinosaures) que d’autres groupes de plancton marin. Ils subissent ensuite une diversification durant le Cénozoïque. La majorité des genres apparus durant cette période sont encore présents aujourd’hui.Un intérêt scientifique fortLes radiolaires font partie de ce que l’on appelle les organismes lithogènes : à leur mort, le squelette siliceux va se déposer sur le fond (sauf s’il a été dissous avant) et va venir former la composante principale des boues siliceuses, que l’on retrouve à plus de 5 000 mètres de fond, sous la limite de compensation des carbonates. On parle de sédimentation siliceuse biogénique. Les squelettes vont être cimentés par de la silice issue en partie de leur propre dissolution. C’est ainsi que l’on va obtenir des roches siliceuses comme les radiolarites et les jaspes.Radiolarite, une roche siliceuse. © The Children's Museum of Indianapolis, Wikimedia Commons, CC BY-SA 3.0 La présence de ces roches dans les séries géologiques anciennes peut permettre d’identifier la présence passée d’un bassin océanique profond. De plus, les modifications des squelettes au cours du temps font des radiolaires d’excellents marqueurs permettant la datation des sédiments marins. 

Radiolaire

15988_les-radiolaires--des-organismes-unicellulaires-delicats

[popupbiographie id=515]Ernst Haeckel[/popupbiographie], un scientifique allemand de la fin du XIXe&nbsp;si&egrave;cle, est le p&egrave;re du concept d'[popupdefinition id=14442]arbre phylog&eacute;n&eacute;tique[/popupdefinition] qui classe les organismes vivants en fonction de leurs anc&ecirc;tres. Il est aussi connu pour son ouvrage richement illustr&eacute; Formes artistiques de la Nature, paru en 1904. Dans cet ouvrage, compos&eacute; de 100 planches illustr&eacute;es qui repr&eacute;sentent diverses organismes, il s'est int&eacute;ress&eacute; aux [popupdefinition id=20462]radiolaires[/popupdefinition] et &agrave; leur forme g&eacute;om&eacute;trique.Dans sa planche consacr&eacute;e aux ph&eacute;odaires, un groupe de radiolaires caract&eacute;ris&eacute;s par la pr&eacute;sence d'un pigment [popupdefinition id=1507]granulaire[/popupdefinition] marron, Heackel a choisi&nbsp;de repr&eacute;sent&eacute; l'[popupdefinition id=2261]esp&egrave;ce[/popupdefinition] Sagenoscena stellata et son squelette &eacute;toil&eacute; qui rappelle la forme d'un flocon de neige. Mais comment se forment ces incroyables structures ?&copy; Ernst Haeckel, domaine&nbsp;public

Un phéodaire au squelette aussi fin qu'un flocon de neige

Un arbre phylogénétique est une représentation schématique et buissonnante, permettant de mettre en avant une parenté entre espèces ou groupes d’espèces. Les êtres les plus proches ne divergent qu’au fil des dernières branches de l’arbre, tandis qu’une ancestralité commune éloignée est marquée par un positionnement sur des branches très divergentes.Il s’établit normalement à l’aide d’une matrice taxons-caractères et s’accompagne souvent de chacune des innovations apparues successivement, permettant de distinguer les espèces entre elles.L’arbre phylogénétique, une notion darwinienneCharles Darwin, en expliquant l’évolution par les moyens de la sélection naturelle, fut l’un des premiers à exprimer une idée de parenté entre les espèces, et à justifier l’utilisation d’un arbre afin de sceller la proximité entre elles. Dans son ouvrage le plus célèbre, L’origine des espèces, publié en 1859, il n’y a qu’une seule illustration, celle d’un arbre phylogénétique, tandis qu’il argumente de l’intérêt de représenter ainsi le vivant.L’arbre phylogénétique du vivant aujourd’hui buissonnantDans les premières représentations de l’arbre phylogénétique du vivant, comme celui d’Ernst Haeckel dans L’évolution de l’Homme, publié en 1879, la représentation schématique ressemblait réellement à un arbre, au sommet duquel on trouvait l’Homme, tandis que des espèces actuelles étaient représentées à des échelons bien plus bas.Depuis la notion d’origine ancestrale commune à tous les êtres vivants de la Terre, connue comme Luca (Last universal common ancestor, ou dernier ancêtre commun universel), l’arbre du vivant est devenu un buisson circulaire, pour que tous les êtres encore existants figurent au même niveau, afin de marquer le même laps de temps d’évolution.Anatomie d'un arbre phylogénétique Un arbre phylogénétique est une représentation graphique de l'évolution des espèces, illustrant les liens de parenté et les schémas évolutifs au sein du règne du vivant. L'anatomie d'un arbre phylogénétique est constituée de plusieurs composantes essentielles permettant de représenter les relations évolutives entre différentes espèces. Au sommet de l'arbre se trouve l'ancêtre commun le plus récent, tandis que les branches représentent les lignées évolutives divergentes. Les nœuds de l'arbre indiquent les points de divergence où des espèces distinctes ont émergé, tandis que les branches terminales, également appelées taxons, représentent les espèces individuelles. Les distances entre les branches peuvent refléter le degré de divergence génétique ou d'évolution entre les espèces. 

Arbre phylogénétique

Chez les espèces eucaryotes : Groupe d'êtres vivants pouvant se reproduire entre eux (interfécondité) et dont la descendance est fertile.L'espèce est l'entité fondamentale des classifications, qui réunit les êtres vivants présentant un ensemble de caractéristiques morphologiques, anatomiques, physiologiques, biochimiques et génétiques, communes.Espèce, un ensemble d'individusLes espèces sont regroupées en genres et divisées en sous-ensembles dénommés variétés, races, souches ou populations. Le recensement des espèces et de leur biodiversité relève de la systématique, leur nomenclature de la taxinomie.Chez les procaryotes, il n'y a pas de notion d'inter fécondité, et l'espèce n'est pas définie de cette manière mais à partir de critères d'identité ou de proximité des génomes ou de certaines séquences d'ADN.

Espèce

Granulaire désigne une structure qui se présente sous forme de grains, ou composée de petites quantités.

En minéralogie, l'adjectif « granulaire » définit des agrégats de 
minéraux
en forme de grains sensiblement 
isométriques.

Caractéristiques et utilisation des matériaux granulaires
Les matériaux granulaires incluent une variété de substances utilisées dans de nombreux domaines tels que la construction, la pharmacologie et la fabrication des aliments. Ces matériaux sont essentiels dans la production de béton, de mortier, et utilisés comme base et sous-couche dans les infrastructures routières. Leur bonne gestion et leur qualité sont cruciales pour assurer la sécurité et l'efficacité des constructions et autres applications.

Propriétés physiques des granulaires
Les matériaux granulaires se caractérisent par leur capacité à résister à la compaction et à l'érosion. En construction, cette propriété assure la durabilité des fondations et des structures de soutien. De plus, la taille et la forme des grains peuvent affecter la porosité et la perméabilité du matériel, influant directement sur son comportement dans différentes conditions environnementales et opérationnelles.

Exemples de matériaux granulaires dans différents domaines
Dans l'industrie alimentaire, le sucre et le sel sont des exemples typiques de produits granulaires qui doivent maintenir des tailles et des formes de grains uniformes pour garantir une qualité et une performance constantes dans la production alimentaire. Dans le domaine pharmaceutique, de nombreux médicaments sont fabriqués sous forme granulaire pour faciliter la dissolution et l'absorption par le corps humain.

Applications en science des matériaux
La science des matériaux étudie également l'aspect granulaire pour développer des composites et des polymères avec des propriétés spécifiques. L'ajout de fillers granulaires, comme la silice, peut améliorer considérablement les propriétés mécaniques, thermiques ou électroniques d'une matrice polymère.

Impact environnemental et durabilité des granulaires
L'extraction et le traitement des matériaux granulaires ont un impact significatif sur l'environnement. L'exploitation des carrières pour le gravier ou le sable, par exemple, peut perturber les écosystèmes locaux. Cependant, des efforts sont faits pour recycler des matériaux comme le béton ou le verre pour réduire cet impact, tout en conservant les propriétés nécessaires à leur réutilisation dans de nouveaux cycles de production.

L'étude et l'optimisation des matériaux granulaires sont essentielles pour progresser vers des pratiques plus durables et efficaces dans diverses industries tout en minimisant l'impact environnemental global.

Granulaire 

15989_un-pheodaire-au-squelette-aussi-fin-qu-un-flocon-de-neige

Les [popupdefinition id=20462]radiolaires[/popupdefinition] sont constitu&eacute;s d'un corps protoplasmique s&eacute;par&eacute; en deux parties, l'endoplasme et l'ectoplasme, par une membrane caract&eacute;ristique de ces organismes microscopiques, la membrane capsulaire. Ce corps est prot&eacute;g&eacute; et orient&eacute; par le squelette de [popupdefinition id=15955]silice[/popupdefinition], appel&eacute; aussi test. Le protiste puise la silice n&eacute;cessaire &agrave; sa [popupdefinition id=17955]construction[/popupdefinition] dans le milieu marin. Chaque squelette suit une organisation g&eacute;om&eacute;trique propre &agrave; son [popupdefinition id=2261]esp&egrave;ce[/popupdefinition] et grandit de fa&ccedil;on discontinue au cours de la vie de l'organisme. En effet, l'accumulation de silice n&eacute;cessite des conditions environnementales pr&eacute;cises et d&eacute;pend aussi de la physiologie du protiste.Le squelette est un assemblage de plusieurs coques siliceuses de diff&eacute;rentes formes (coniques, sph&eacute;rique, concentrique) parfois compl&eacute;ment&eacute; par des &eacute;pines, comme sur celui de Hexancistra quadricuspis en photo ici. Les coques elles-m&ecirc;mes peuvent &ecirc;tre treilliss&eacute;es, spongieuses ou perfor&eacute;es. Pour &eacute;viter de se dissoudre&nbsp;dans l'eau sal&eacute;e, le squelette de silice est entour&eacute; par l'ectoplasme et les &eacute;pines par des pseudopodes tant que l'animal est vivant.&nbsp;&copy; [popupbiographie id=515]Ernst Haeckel[/popupbiographie], domaine&nbsp;public

La formation de la structure en silice

Les liants utilisés en maçonnerie diffèrent de ceux entrant dans la composition des peintures et vernis. En construction, on utilise deux grandes familles de liants : aériens ou hydrauliques. Les liants des peintures et vernis sont constitués de macromolécules (polymères) d’origine naturelle ou synthétique.Les liants de maçonneriePoudreux ou pâteux, ils se distinguent par leur mode de durcissement ou de prise. Les liants aériens sont essentiellement de la chaux calcique (CL) ou dolomitique (DL). À base de roches calcaires, ils sont hydratés (éteints) après cuisson à une température avoisinant 900 °C. Ils durcissent lentement, au contact de l’air uniquement.Un mortier de chaux aérienne et de sable, pour le jointoiement ou l’enduisage, durcit toujours de l’extérieur vers l’intérieur. © BCB TradicaOn distingue plusieurs types de liants hydrauliques. Le ciment et le plâtre durcissent (se pétrifient) en réaction avec l’eau servant à homogénéiser le mélange. Selon leur composition, la prise est rapide, demi-lente ou lente. La chaux hydraulique naturelle (NHL) présente la particularité de durcir au contact de l’eau d’abord, puis de l’air.Bloc "Le saviez-vous ?"Les liants pour peintures et produits assimilésAssurant la fixation au support, le liant permet à la peinture ou au vernis de durcir par évaporation de son solvant ou par polymérisation. Les liants d’origine naturelle proviennent du règne animal (caséine, œuf, colle de peau…), minéral (argile, chaux…) ou végétal (argile, fécule de pomme de terre, gomme arabique, huile de carthame…). Les liants synthétiques sont des résines dérivées du caoutchouc, de la cellulose, des résines plastiques diluables à l’eau (acryliques, alkydes, uréthanes, vinyliques…) ou au white-spirit (glycérophtaliques, polyesters…). Une peinture ou vernis peut combiner plusieurs liants afin d’améliorer certaines caractéristiques : tendu ou durcissement du feuil, par exemple.Patine murale d’aspect soyeux associant une sous-couche acrylique blanche et une finition sablée métallisé, chacune en phase aqueuse. Un temps de séchage de huit heures est nécessaire entre les deux applications. © Maison DécoChamp lexical : construction | maçonnerie | décoration

Liant

15990_la-formation-de-la-structure-en-silice

Sur cette illustration d'Haeckel remise au go&ucirc;t du jour, on voit un squelette de [popupdefinition id=15955]silice[/popupdefinition] compos&eacute; de coques de type plaque perfor&eacute;e&nbsp;ainsi que quatre &eacute;pines &agrave; l'extr&eacute;mit&eacute; de chaque branche. Ce squelette &agrave;&nbsp;sym&eacute;trie [popupdefinition id=429]axiale[/popupdefinition] appartient &agrave; un [popupdefinition id=20462]radiolaire[/popupdefinition] du groupe des polycystines, les membres de ce groupe int&eacute;ressent particuli&egrave;rement les [popupmetier id=65]pal&eacute;ontologues[/popupmetier]&nbsp;car des squelettes fossilis&eacute;s de polycystines sont parvenues jusqu'&agrave; nous.&copy; [popupbiographie id=515]Ernst Haeckel[/popupbiographie], domaine public&nbsp;

Des squelettes parfaitement symétriques

Le paléontologue est un scientifique chargé d’étudier le passé afin de reconstituer l’évolution biologique des êtres vivants. Pour cela, il participe à des fouilles et prélève des échantillons d’organismes fossiles (animaux ou végétaux) qu’il étudie et analyse par la suite en laboratoire. Ces échantillons peuvent être extraits de fragments de sédiments ou de roches, permettent au paléontologue de mieux comprendre l’histoire des anciennes espèces ou encore les diverses périodes climatiques... Il analyse les os et autres fossiles (faune ou flore fossilisés par exemple) afin d’en dégager de multiples informations qu’il devra trier, décrire et classer.Grâce aux nouvelles technologies et notamment à la modélisation 3D, le paléontologue peut « redonner vie » au passé en faisant des reconstitutions. Le paléontologue partage ensuite ses découvertes via l’enseignement, la rédaction d’articles scientifique ou encore en participant à des conférences internationales. La paléontologie s’exerce à travers de nombreuses spécialités. Il existe en effet la paléobotanique, la paléozoologie, la paléoclimatologie, la paléoécologie ou encore la paléoanthropologie, qui étudie les hommes préhistoriques.Découvrez les meilleures offres de formation dès maintenantLes principales compétences et qualités à avoirLe paléontologue est aussi bien un scientifique qu’un historien. Ses compétences sont multiples :maîtriser plusieurs domaines de connaissances comme l’anatomie, la géologie, la chimie organique, la biologie et bien sûr l’histoire ;être capable de mettre en place et suivre des projets de recherche ;avoir une bonne condition physique ;parler anglais ;avoir des capacité de rédaction ;être patient et rigoureux dans son travail ;savoir faire preuve de minutie.Le paléontologue extrait des roches des fossiles d’animaux ou de végétaux afin de les étudier par la suite en laboratoire. © lufeethebear, Fotolia.Les conditions de travailLa paléontologie est une activité d’extérieur. Le paléontologue doit ainsi être mobile et en bonne condition physique pour atteindre les zones de fouilles. Habile de ses mains, le paléontologue doit également être minutieux lors de la manipulation du fossile. Une fois dans son laboratoire, le scientifique analyse les prélèvements effectués sur le terrain, les répertorie, les décrit et rédige des articles scientifiques en anglais afin de partager ses connaissances et découvertes avec ses collègues du monde entier. Il faut aimer et savoir travailler en équipe.Comment devenir paléontologue ?Le métier de paléontologue s’exerce généralement après avoir obtenu un bac + 8 :bac S ;licence en Biologie, Géologie ou Sciences de la vie et de la Terre ;master en Paléontologie ;doctorat en Paléontologie.Le salaire d’un paléontologueUn paléontologue thésard est rémunéré entre 1.300 et 1.600 euros par mois. Un débutant gagne environ 1.900 euros brut par mois. S’il travaille pour le service public, son salaire évoluera en fonction des grilles de salaires internes de l’établissement.Les perspectives d’évolution d’un paléontologueLa plupart des paléontologues sont également enseignants-chercheurs. Après plusieurs années d’expérience il pourra prétendre à un poste de directeur de recherche afin d’organiser les travaux de recherche et gérer une équipe.Entreprises qui emploient des paléontologuesCNRS ;Muséum d’histoire naturelle ;collectivités locales ;universités ;sociétés pétrolières.Accédez aux meilleures offres de formation

Paléontologue

Chez les Gastropodes, qualifie ce qui est parallèle à l'axe

Axiale

15991_des-squelettes-parfaitement-symetriques

Les [popupdefinition id=20462]radiolaires[/popupdefinition] sont exclusivement des organismes marins, ils n'existent pas en [popupdefinition id=6619]eau douce[/popupdefinition]. Avec leur [popupdefinition id=2333]morphologie[/popupdefinition], ils ne sont pas capables de nager, ils se laissent porter par les courants marins mais leurs pseudopodes les&nbsp;autorisent de s'accrocher &agrave; une paroi et de se mouvoir par reptation. Ils sont pr&eacute;sents dans tous les oc&eacute;ans du monde, des p&ocirc;les &agrave; l'[popupdefinition id=16873]&eacute;quateur[/popupdefinition]&nbsp;mais en quantit&eacute; variable.Les radiolaires sont tr&egrave;s nombreux l&agrave; o&ugrave; les eaux sont riches en [popupdefinition id=793]nutriments[/popupdefinition] et donc en [popupdefinition id=3832]zooplancton[/popupdefinition]. On les retrouve dans la zone sup&eacute;rieure de la colonne d'eau, entre 50 et 200 m&egrave;tres, l&agrave; o&ugrave; les [popupdefinition id=2178]algues[/popupdefinition] symbiotiques qui transportent peuvent faire la [popupdefinition id=227]photosynth&egrave;se[/popupdefinition]. L'[popupdefinition id=2261]esp&egrave;ce[/popupdefinition] pr&eacute;sent&eacute;e ici, Diporaspis nephrophora, est un acanthaire. Il vit en symbiose avec une [popupdefinition id=4038]zooxanthelle[/popupdefinition], une algue, qui lui fournit du [popupdefinition id=3873]carbone[/popupdefinition] gr&acirc;ce &agrave; la photosynth&egrave;se. Pour se faire, il &eacute;volue dans la [popupdefinition id=6813]zone photique[/popupdefinition] o&ugrave; les rayons de [popupdefinition id=3727]soleil[/popupdefinition] p&eacute;n&egrave;trent encore l'eau.&copy; [popupbiographie id=515]Ernst Haeckel[/popupbiographie], domaine public

Des organismes présents dans tous les océans du monde

Algue unicellulaire du genre Symbiodinium, commensale de certains mollusques, des organismes coralliens et des éponges. Elle est présente dans les tissus superficiels (elle est endosymbiotique) de son hôte, de façon à recevoir la lumière. Elle produit par photosynthèse de la matière organique dont bénéficie son hôte.

Zooxanthelle

Plancton animal. Il se nourrit directement ou indirectement de phytoplancton.

Zooplancton

La photosynthèse est une réaction biochimique énergétique qui se déroule chez les plantes.Rôle de la photosynthèseLa photosynthèse a pour but de créer de l'énergie (sous forme de glucide) à partir de l'énergie lumineuse provenant du soleil. Les organismes qui utilisent le mécanisme de photosynthèse sont autotrophes car ils fabriquent des matières organiques à partir de matières inorganiques.Mécanisme de la photosynthèseL'énergie solaire est utilisée pour oxyder l'eau et réduire le gaz carbonique afin de synthétiser des substances organiques (glucides). Ce phénomène a lieu dans les choloroplastes, un organite spécifique des plantes, au niveau des membranes des thylacoïdes où se situent les photosystèmes I et II et les cytochromes.Bilan énergétique de la photosynthèseIl faut six molécules de dioxyde de carbone et six molécules d'eau pour synthétiser une molécule de glucose, relâchant six molécules de dioxygène, grâce à l'énergie lumineuse.6 CO2 + 6 H2O + énergie lumineuse → C6H12O6 (glucose) + 6 O2Mais ce bilan est en fait décomposé en deux étapes successives :
les réactions photochimiques (phase claire) : 12 H2O + lumière → 6 O2 + énergie chimique (24 H) ;
le cycle de Calvin (phase sombre) : 6 CO2 + énergie chimique (24 H) → C6H12O6 + 6 H2O.
Quels sont les trois éléments indispensables à la photosynthèse ?La photosynthèse requiert trois éléments essentiels pour se dérouler efficacement : la lumière solaire, le dioxyde de carbone (CO2) et l'eau (H2O). Ces composants, combinés dans le chloroplaste des cellules végétales, subissent une série de réactions complexes pour produire du glucose et libérer de l'oxygène. La chlorophylle, pigment vert présent dans les chloroplastes, capte la lumière solaire et initie le processus photosynthétique.Les 4 types de photosynthèse
Photosynthèse oxygénique : c'est le type de photosynthèse prédominant chez les plantes, les algues et les cyanobactéries. Elle produit de l'oxygène en libérant des molécules d'O2 lors de la conversion du CO2 en glucose.
Photosynthèse anoxygénique : principalement présente chez certaines bactéries, elle ne libère pas d'oxygène. Ces organismes utilisent des composés autres que l'eau comme source d'électrons lors du processus photosynthétique.
Photosynthèse en C3 : c'est la forme la plus courante et se produit dans la plupart des plantes. Elle utilise une enzyme appelée Rubisco pour fixer le CO2 dans une molécule à trois carbones.
Photosynthèse en C4 : cette variante est observée chez certaines plantes, en particulier celles adaptées à des conditions environnementales difficiles. Elle implique la fixation initiale du CO2 dans une molécule à quatre carbones avant son incorporation dans le cycle de Calvin.
Quels sont les facteurs externes influant sur la photosynthèse ?La photosynthèse est sensible à divers facteurs externes qui peuvent influencer son efficacité. Parmi ceux-ci, la luminosité, la température, la disponibilité en eau, et la concentration de CO2 jouent des rôles cruciaux. Une luminosité adéquate est nécessaire pour alimenter le processus, tandis que des températures trop élevées ou trop basses peuvent ralentir la réaction photosynthétique. Une quantité suffisante d'eau est indispensable pour les plantes, et une concentration optimale de CO2 favorise la fixation du carbone.

Photosynthèse

Un nutriment est une substance fournie par l’alimentation et utilisée par l’organisme pour sa construction et son fonctionnement. Les nutriments lui fournissent l’énergie et le matériel dont il a besoin pour couvrir les dépenses et assurer le renouvellement cellulaire. Les principaux nutriments se trouvent dans la nourriture sous forme de macromolécules qui sont ensuite fragmentées par le système digestif pour être assimilées. L’eau est le premier des nutriments : elle représente 60 % de notre apport global. 
Les macronutriments englobent les protéines, les glucides ou hydrates de carbone simples et complexes, ainsi que les graisses, les acides gras et les fibres. Ils assurent 98 % de notre alimentation.Les micronutriments (vitamines, minéraux et oligo-éléments) sont consommés en quantité plus modeste mais jouent un rôle important dans le fonctionnement du corps.
Nutriment essentiel et non essentiel
Certains nutriments sont dits essentiels car le corps ne sait pas les fabriquer lui-même ; ils doivent donc impérativement être apportés par la nourriture. Il s’agit par exemple de certains acides gras (oméga 6 et oméga 3), d’acides aminés (isoleucine, lysine, méthionine…), de vitamines (A, B1, B2, B12, C, E…) ou de minéraux (sodium, potassium, phosphore…). Les nutriments non essentiels comme les acides gras saturés (AGS) ou les sucres simples sont aussi utilisés mais le corps est capable de s’en passer.
Utilisation des nutriments
Lors d’un apport de nutriment, les besoins immédiats sont couverts par l’oxydation du glucose ingéré. Les nutriments non oxydés (en excès) sont stockés sous forme de glycogène dans le foie et les muscles, de triglycérides dans le tissu adipeux ou de protéines dans les muscles. Les besoins nutritionnels doivent couvrir la dépense énergétique et dépendent donc de la corpulence, de l’activité physique, des conditions extérieures ou de la génétique de chacun.

Nutriment

Du point de vue de la salinité, une eau douce est une eau dont la salinité est inférieure à 0,5.
Du point de vue de la dureté, une eau douce est une eau dont le titre hydrotimétrique (TH) est inférieur à 15°f. C'est donc une eau pauvre en calcium et magnésium.

Importance de l'eau douce dans les écosystèmes
L'eau douce est essentielle à la vie sur Terre. Présente principalement dans les lacs, les rivières, les étangs, les marais et les aquifères, elle constitue seulement environ 2,5% de toute l'eau sur Terre, dont une grande partie est stockée sous forme de glaciers ou de neiges perpétuelles. Les écosystèmes d'eau douce jouent un rôle crucial dans la biodiversité, offrant habitat, nourriture et eau pour une multitude d'espèces animales et végétales.

Cycle hydrologique et régénération de l'eau douce
L'eau douce est également une partie intégrante du cycle hydrologique, où elle s'évapore des surfaces aquatiques, se condense dans l'atmosphère, puis retombe sur terre sous forme de précipitations. Ce processus naturel de circulation et de renouvellement de l'eau est vital pour maintenir non seulement les habitats naturels, mais aussi pour les ressources en eau des populations humaines.

L'utilisation de l'eau douce par les humains
Les applications de l'eau douce sont multiples et essentielles à divers secteurs. Principalement, l'agriculture, l'industrie, et le secteur résidentiel dépendent énormément de cette ressource limitée.

 Agriculture: L'irrigation consume la majorité de l'eau douce utilisée mondialement, permettant la culture de nourriture même dans les régions arides.
 Industrie: L'eau est utilisée comme refroidisseur, solvant et agent de nettoyage dans plusieurs processus industriels.
 Usage domestique: De la cuisine à la toilette, l'eau douce est une composante quotidienne indispensable au bien-être humain.


Défis environnementaux et conservation
Malgré son importance vitale, l'eau douce est une ressource sous pression due à la croissance démographique et économique. La pollution, le surpompage des aquifères, la déforestation, et les changements climatiques menacent sa qualité et sa disponibilité. Face à ces défis, la conservation de l'eau douce et la gestion durable s'imposent comme des impératifs urgents.
Des mesures telles que la mise en œuvre de technologies plus économes en eau, la réutilisation traitée de l'eau, la protection des zones humides qui rechargent les aquifères, et l'éducation des populations sur l'importance de cette ressource sont vitales pour sa préservation.

L'impact des changements climatiques sur les ressources en eau douce
Les changements climatiques représentent une menace significative pour les ressources en eau douce. La modification des régimes de précipitations et l'augmentation des températures globales affectent la disponibilité de l'eau, provoquant sécheresses et pénuries dans de nombreuses régions du monde. L'élévation des températures peut également affecter la qualité de l'eau, en augmentant les risques de prolifération d'algues toxiques et en diminuant l'oxygène disponible, nuisible à la vie aquatique.

Alors que le monde avance, il est crucial que les politiques de gestion de l'eau douce et les technologies de conservation évoluent pour répondre aux défis présents et futurs. Sensibiliser au rôle irremplaçable de l'eau douce dans notre écosystème et auprès des besoins humains, est un pas de plus vers un avenir durable pour tous.

Eau douce

La loi de la forme ou de la structure indépendante de la fonction.

La morphologie, dans le contexte biologique, se réfère à l'étude de la forme et de la structure des organismes vivants et de leurs parties. Cette discipline est cruciale pour comprendre comment les organismes sont construits, comment ils évoluent et comment leur structure influence leur fonction dans l'écosystème.

Principes de base de la morphologie
La morphologie examine les caractéristiques visibles comme la taille, la forme, la structure des différents organes et tissus. Elle prend en compte tant les structures externes que les structures internes des organismes. En zoologie, par exemple, elle étudie des structures allant des systèmes squelettiques et musculaires à la configuration des organes internes. En botanique, elle examine des aspects tels que la forme des feuilles, la structure des fleurs et l'arrangement des racines.

Relation entre forme et fonction
Dans de nombreux cas en biologie, la forme d'un organisme ou d'une structure biologique est directement liée à sa fonction. Par exemple, les ailes d'un oiseau ou la forme hydrodynamique d'un poisson sont des adaptations morphologiques qui facilitent le vol et la nage, respectivement. Cependant, la loi de la forme ou de la structure indépendante de la fonction suggère qu'il existe aussi des cas où la forme est déterminée par des facteurs génétiques, développementaux ou évolutionnaires qui ne sont pas directement liés à la fonction actuelle de l'organisme ou de la structure.

Ce concept est important en évolution car il met en lumière le fait que certaines caractéristiques morphologiques peuvent être héritées de lointains ancêtres et avoir conservé une forme spécifique qui n'est plus nécessairement optimale pour leur fonction actuelle. Ces caractéristiques peuvent persister tant qu'elles n'entraînent pas un désavantage significatif pour la survie de l'organisme.

Applications en recherche et technologie
L'étude de la morphologie est fondamentale dans de nombreux domaines scientifiques et appliqués. En paléontologie, elle permet de reconstituer les formes de vie éteintes et de comprendre l'histoire évolutive des espèces. En médecine, une compréhension approfondie de la morphologie humaine est essentielle pour la chirurgie, l'anatomie et la biomédecine.

Par ailleurs, la bio-inspiration tirée de la morphologie des organismes a conduit à des avancées significatives en ingénierie et design. Par exemple, les structures des nageoires de certains poissons ont inspiré la conception de turbines hydroélectriques plus efficaces. De même, l'étude de la structure des ailes de papillon a influencé le développement de matériaux photovoltaïques avancés.

Malgré les avancées dans la compréhension de la relation entre la forme et la fonction, de nombreux défis demeurent. L'un des principaux est lié à la complexité des systèmes biologiques. Chaque organisme est le résultat de millions d'années d'évolution, et décrypter précisément pourquoi certaines formes se sont développées reste parfois un mystère.

Avec le développement de technologies avancées comme l'imagerie en haute résolution et la modélisation 3D, les scientifiques sont maintenant mieux équipés pour étudier la morphologie en détail. Ces outils permettent de visualiser les structures internes sans endommager les spécimens, offrant ainsi de nouvelles perspectives sur le lien complexe entre forme, fonction et évolution.

La morphologie reste un champ d'étude vital et expansif qui continue de poser des questions fondamentales sur la biologie, la médecine et l'ingénierie. En étudiant comment la forme influence la fonction — et vice versa — les scientifiques peuvent continuer à découvrir des secrets de la nature qui ont non seulement une valeur académique, mais aussi un potentiel d'applications pratiques significatives.

Morphologie

Élément indispensable à la vie et en chimie organique, le carbone forme plus de composés que tous les autres éléments chimiques réunis.
Généralités
Symbole : CNuméro atomique : 6Électrons par niveau d’énergie : 2, 4Masse atomique : 12,011 uIsotopes les plus stables : 12C stable avec six neutrons (98,93 %), 13C stable avec sept neutrons (1,07 %)Série : non-métauxGroupe, période, bloc : 14, 2, pDensité : entre 1,8 (carbone amorphe) et 3,5 (diamant)Point d’ébullition : 3.825 °C (sublimation)
Historique du carbone
« Carbone » provient du latin carbo, qui signifie « charbon ». Sous forme de suie et de charbon de bois, le carbone est connu depuis la Préhistoire. En 1772, Lavoisier démontra que le diamant est une forme de carbone. Il en sera de même pour le graphite en 1779 par Carl Wilhelm Scheele. C’est à nouveau Lavoisier qui répertoria le carbone comme un élément dans ses œuvres dès 1789.
Le carbone est un élément central dans la vie sur Terre, aussi bien pour les végétaux que pour les animaux. © Elle EPP, Flickr, CC by-nc-sa 2.0
Propriétés du carbone
Le carbone cristallin pur existe dans la nature sous forme de diamant et de graphite. Le carbone élémentaire est inerte et insoluble dans l’eau ou les solvants organiques. À haute température, il s’oxyde pour former du monoxyde et du dioxyde de carbone.
Nous connaissons plus d’un million de composés qui possèdent du carbone lié à l’hydrogène, ainsi qu’un grand nombre de composés inorganiques qui contiennent du carbone. On retrouve le carbone lié à l’hydrogène notamment dans toutes les plantes et tous les animaux. Les dépôts de matière organique issue du vivant fossilisent pour donner divers hydrocarbures. Les carbonates sont inclus dans de nombreux minéraux, le gypse et le marbre pour ne citer qu’eux.
Utilisation du carbone
Sous la forme d’élément libre, le carbone présent dans le diamant sert en joaillerie et dans l’industrie pour sa dureté. Le graphite est employé comme lubrifiant, pour fabriquer des creusets et se retrouve aussi dans les mines de crayon.
Sous forme composée, les applications du carbone sont très nombreuses. Le CO2, par exemple, est notamment employé dans les boissons (pour ajouter des bulles de gaz), dans les extincteurs, ou encore comme réfrigérant, sous forme de glace sèche, dans l’industrie des semi-conducteurs. Le monoxyde de carbone (CO) sert de gaz réducteur dans beaucoup de processus industriels. De nombreux carbures métalliques sont appréciés pour leur grande résistance à la chaleur. Le tétrachlorure de carbone (CCl4) et le disulfure de carbone (CS2) sont d’importants dissolvants. Le chlorofluorocarbure (CCl2F2), aussi appelé Fréon R12, est un gaz employé dans les systèmes de refroidissement.
Effets du carbone sur la santé
Le carbone peut être dangereux sous certaines formes non élémentaires. L’inhalation chronique de charbon noir peut causer des dommages de gravité variée aux poumons comme au cœur. Le carbone 14, radioactif, peut induire un risque accru de cancer, car il peut se lier organiquement aux cellules de l’organisme.
Le disulfure de carbone (CS2) est un liquide extrêmement toxique utilisé pour la vulcanisation. Le monoxyde de carbone peut provoquer l’empoisonnement de l’hémoglobine en cas d’inhalation prolongée. On trouve aussi le carbone dans les ions cyanure (CN-). Les composés qui en contiennent sont hautement toxiques. Quant à l’éventuelle toxicité des nouvelles formes de carbone comme les nanotubes (des feuilles de graphène roulés en cylindres) et le fullerène, elle est actuellement étudiée.

Carbone

La zone euphotique, ou zone photique, est la zone de surface des océans où la lumière pénètre dans les eaux et permet la photosynthèse des algues et autres végétaux photosynthétiques.La limite inférieure de cette zone est déterminée par la fraction de lumière résiduelle présente dans le milieu. En dessous de 1 % de la lumière incidente de surface, on quitte la zone photique pour pénétrer dans la zone aphotique.La profondeur de la zone euphotique dépend donc de la pénétration de la lumière solaire, autrement-dit de la turbidité des eaux.Lieu de production primaire, cette zone océanique est l'une des plus riches biologiquement (l'autre étant celle des sources hydrothermales).Importance écologique de la zone euphotiqueLa zone euphotique joue un rôle crucial dans les écosystèmes marins. Elle est essentielle pour la survie de nombreuses espèces marines qui dépendent des plantes photosynthétiques pour leur nourriture. Cette zone est également importante pour le cycle du carbone, car elle absorbe une quantité significative de dioxyde de carbone grâce à la photosynthèse.La productivité primaire dans cette zone peut être influencée par divers facteurs environnementaux tels que la température de l'eau, la salinité, la concentration en nutriments et la clarté de l'eau. Les changements climatiques ont un impact direct sur ces facteurs, et donc sur la profondeur et l'efficacité de la zone euphotique.Les facteurs influençant la profondeur de la zone euphotique
 
Turbidité: des eaux plus turbides réduisent la pénétration de la lumière, diminuant la profondeur de la zone euphotique.
 
Pollution: les contaminants peuvent affecter la clarté de l'eau et altérer la photosynthèse des organismes marins.
 
Phénomènes météorologiques: des événements comme El Niño peuvent changer la température de l'eau et influencer la distribution des nutriments.
Impact du changement climatique sur la zone euphotiqueLe réchauffement climatique et l'acidification des océans ont un impact profond sur la zone euphotique. L'augmentation de la température de l'eau peut entraîner une stratification plus forte des couches d'eau, ce qui limite le mélange vertical et réduit l'apport en nutriments essentiels à la photosynthèse.L'acidification, résultant de l'absorption accrue de CO2 par les océans, peut également affecter la santé des coraux et d'autres organismes calcifiants qui jouent un rôle vital dans la vie marine de la zone euphotique. La zone euphotique: un écosystème vital à protégerProtéger la zone euphotique est essentiel pour maintenir la biodiversité marine et la pêche, qui dépendent de la santé de ces écosystèmes primaires. Les efforts de conservation doivent inclure la réduction de la pollution, la gestion des activités humaines impactant les océans, et l'adaptation aux effets du changement climatique.La recherche continue est nécessaire pour mieux comprendre les interactions complexes entre la lumière, les nutriments, et la vie marine dans la zone euphotique. Cette compréhension aidera à prévoir les réponses des écosystèmes marins aux changements environnementaux et à développer des stratégies de gestion plus efficaces.La zone euphotique n'est pas seulement un élément clé des écosystèmes océaniques, mais elle est également cruciale pour nous, humains, car elle fournit des services écosystémiques vitaux tels que la séquestration du carbone et la production d'oxygène. Il est donc impératif de poursuivre les études et de renforcer les politiques de conservation pour protéger ces zones vitales. Champ lexical : zone photique | zone épipélagique

Zone euphotique

Etoile centrale du système solaire. 
Le Soleil est l'étoile la plus proche de la Terre, dont elle est distante d'environ 150 millions de kilomètres. Le Soleil est situé à 8,5 kparsecs du centre de la Voie lactée. Dans la classification des étoiles, le soleil est une étoile de type G2.
La masse du Soleil représente la majeure partie de la masse du système solaire. Elle est utilisée comme unité de masse pour les étoiles. L'énergie solaire, d'une importance capitale pour la Terre et notamment pour la vie, est produite par les réactions nucléaires qui se déroulent au coeur du Soleil. Agé d'environ 5 milliards d'années, le Soleil continuera à briller, avec une luminosité augmentant lentement, pendant une durée équivalente, avant d'évoluer en géante rouge et finalement de mourir.
Le mouvement apparent du Soleil par rapport à la Terre donne lieu aux saisons, dues à l'inclinaison du plan de l'écliptique par rapport à celui de l'équateur terrestre. 
La rotation de 27 jours du Soleil autour de lui-même a été découverte par Galilée en 1611. 
On distingue dans le Soleil diverses couches parmi lesquelles le noyau ou coeur, la zone radiative, la zone de convection, la photosphère (qui émet la majeure partie de la lumière solaire), la chromosphère et sa partie extérieure, la couronne. La densité décroît avec l'altitude, du noyau vers l'atmosphère. La température régnant dans le noyau est de l'ordre de 15 millions de kelvins. Elle décroît dans les zones radiatives et convectives. Dans la photosphère, qui constitue la surface visible du Soleil, elle est de l'ordre de 5800 K en moyenne. Dans les plus basses couches de la chromosphère, la température décroît avec l'altitude jusqu'à environ 4500 K, avant de croître à nouveau, surtout dans la zone de transition, où cette croissance est très forte sur une épaisseur réduite. La température de la couronne atteint des températures de l'ordre de 106 K. Cette température extrêmement élevée n'est pas encore totalement expliquée. 
L'atmosphère solaire est un milieu complexe constitué de plasma soumis à un champ magnétique intense, siège d'éruptions solaires et qui émet le vent solaire. Les taches solaires, qui apparaissent sombres à cause de leur température plus basse sont, comme la couronne, des radiosources. L'activité solaire liée à ces phénomènes varie de manière cyclique.
Récemment, l'héliosismologie a permis de mieux appréhender la structure interne du Soleil. La couche convective interne n'est connue que par les ondes étudiées dans cette discipline et par l'étude des neutrinos solaires, produits au cours des réactions nucléaires se déroulant dans le coeur. Le déficit des neutrinos solaires observés par rapport à ceux attendus est l'une des interrogations de l'astrophysique solaire. 
L'observation du spectre solaire s'effectue grâce à des spectrohéliographes. Ce spectre comprend des raies, connues depuis Fraunhofer (1814), qui signalent la présence d'hydrogène et d'hélium principalement et d'une soixantaine d'autres éléments. Il comprend également des bandes qui trahissent la présence de molécules dans l'atmosphère solaire.

Soleil

On appelle équateur, l’un des cinq principaux parallèles — une ligne géographique imaginaire — représentés sur les cartes de notre planète. L’équateur est celui qui coupe la Terre en deux parties égales selon un plan perpendiculaire à son axe de rotation : l’hémisphère nord et l’hémisphère sud. Par définition, sa latitude est de 0°. Le terme d’ailleurs provient du latin aequator qui signifie égalisateur.
Les régions situées sur l’équateur connaissent quelques phénomènes particuliers. Aux équinoxes — en mars et en septembre —, le Soleil y apparaît au zénith à midi. Les levers et les couchers de Soleil y sont les plus rapides au monde. Quant à la durée des jours et des nuits, elle est, en théorie, égale à 12 heures tout au long de l’année. En théorie seulement puisque la réfraction atmosphérique et la taille du Soleil jouent en les faisant varier de quelques minutes.
Équateur est également le nom d’un pays d’Amérique du Sud situé sur l'équateur. © ErnstA, Wikipedia, CC by-sa 3.0
Distinguer tropique du Cancer et tropique du Capricorne
L’équateur coupe principalement des océans. Mais les quelques pays qu’il traverse — parmi lesquels, un pays baptisé justement Équateur — connaissent ce que l’on nomme un climat équatorial marqué par de fortes précipitations et des températures élevées.
Pour l’anecdote, on peut noter qu’une ancienne tradition veut que les marins qui passent l’équateur pour la première fois subissent une sorte de joyeux bizutage. Et certaines compagnies aériennes décernent un diplôme à ceux de leurs passagers qui franchissent cette ligne imaginaire pour la première fois.

Équateur

15992_des-organismes-presents-dans-tous-les-oceans-du-monde

Dessin&eacute;&nbsp;par Haeckel, ce [popupdefinition id=20462]radiolaire[/popupdefinition] est pr&eacute;sent sur la planche d&eacute;di&eacute;e aux Acanthophracta, un [popupdefinition id=10323]clade[/popupdefinition] caract&eacute;ris&eacute; par une sym&eacute;trie radiale. C'est la cinqui&egrave;me planche qu'il consacre aux radiolaires et &agrave;&nbsp;leur &eacute;tonnant squelette. Il s'agit de l'[popupdefinition id=2261]esp&egrave;ce[/popupdefinition] Diporaspis nephrophora.&copy; [popupbiographie id=515]Ernst Haeckel[/popupbiographie],&nbsp;domaine public

Un Acanthophracta au squelette treillissé

Dans la classification des êtres vivants, un groupe ou taxon est dit monophylétique lorsque qu'il regroupe une espèce et tous ses descendants. On parle également de clade.
La monophylie s'oppose ainsi à la paraphylie et la polyphylie.
Sur le schéma ci-dessous, les amniotes forment un groupe monophylétique puisque les sauropodes et les mammifères ont un ancêtre commun et représentent tous les descendants de ce dernier.
Champ lexical : monophylie | clade

Monophylétique

15993_un-acanthophracta-au-squelette-treillisse

Comme on l'a vu, les [popupdefinition id=20462]radiolaires[/popupdefinition] sont des organismes fascinants par&nbsp;la structure de leur squelette. Or, ce squelette int&eacute;resse aussi les [popupmetier id=65]pal&eacute;ontologues[/popupmetier]. Les radiolaires sont apparus sur Terre il y a environ 500 millions d'ann&eacute;es, durant le [popupdefinition id=1973]Cambrien[/popupdefinition]. Lorsque le radiolaire meurt, son squelette se d&eacute;pose au fond de l'oc&eacute;an. Seule, une petite partie ne se dissout pas dans l'eau et peut &ecirc;tre ainsi prise dans les [popupdefinition id=1045]s&eacute;diments[/popupdefinition].Ainsi, des squelettes fossilis&eacute;s de radiolaires ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s dans des couches stratigraphiques, aussi bien en mer que sur les continents. Ils&nbsp;permettent de dater une couche stratigraphique mais sont aussi utiles pour reconstituer des pal&eacute;o-environnements.&nbsp;&copy; [popupbiographie id=515]Ernst Haeckel[/popupbiographie], domaine public

Des squelettes venus du passé

Le Cambrien est la plus ancienne des six périodes du Paléozoïque. Il s'étend de -542 millions d'années à -488 millions d'années.
Qui dit Cambrien dit explosion cambrienne
Plusieurs événements marquants ont eu lieu durant cette période. Le plus célèbre n'est autre que l'explosion cambrienne, qui vu apparaître les principaux groupes de métazoaires en quelques millions d'années (un temps géologiquement court). Nous le savons grâce à la découverte de nombreux fossiles. C'est aussi à cette époque que la flore terrestre aurait commencé à se développer. Le taux de dioxygène dans l'atmosphère était alors de 12,5 %.
Le Cambrien se subdivise en plusieurs périodes intermédiaires qui sont en cours de définition, l'ancienne nomenclature (inférieur, moyen, supérieur) ayant été abandonnée. Son nom dérive de Cambria, nom latin du Pays de Galles. En effet, de nombreux affleurements de roches datant de cette période sont visibles dans ce pays.

Cambrien

Un sédiment est un dépôt meuble laissé par les eaux, le vent et les autres agents d'érosion, et qui, selon son origine, peut être fluviatile, glaciaire, lacustre ou marin.Il se compose donc de particules qui ont été emportées par les agents d’érosion, et qui se déposent en strates successives par gravité. Il s'agit du processus de sédimentation, dont l'importance dépend de facteurs climatiques, écologiques, géomorphologiques et hydrologiques.Caractéristiques des sédiments Les sédiments sont des particules solides qui se déposent au fond des plans d'eau (océans, lacs, rivières) ou qui s'accumulent sur terre. Leurs caractéristiques varient en fonction de différents facteurs, notamment leur origine, leur composition et leur taille. Voici quelques-unes des caractéristiques principales des sédiments :
Taille des particules : les sédiments peuvent être classés en différentes catégories en fonction de leur taille, allant des particules grossières comme le sable et le gravier aux particules plus fines comme le limon et l'argile. Cette taille peut influencer divers aspects tels que la perméabilité, la capacité de rétention d'eau et la stabilité des sédiments.
Composition chimique : les sédiments peuvent être composés de divers minéraux, de matière organique décomposée, de débris biologiques, de roches érodées, etc. Leur composition chimique peut varier considérablement en fonction de la géologie locale, des processus de transport et de la décomposition des organismes.
Texture : la texture des sédiments se réfère à la manière dont les particules sont agencées et compactées. Elle peut être homogène ou hétérogène, et elle est souvent influencée par les processus de transport et de sédimentation.
Porosité et perméabilité : la porosité des sédiments fait référence à l'espace vide entre les particules, tandis que la perméabilité se réfère à la capacité des sédiments à permettre le passage de fluides (comme l'eau). Ces propriétés sont importantes pour la filtration de l'eau, la recharge des nappes phréatiques et d'autres processus hydrologiques.
Couleur : la couleur des sédiments peut fournir des indications sur leur composition chimique et leur état de décomposition. Par exemple, les sédiments riches en matière organique peuvent avoir une couleur plus sombre, tandis que les sédiments riches en minéraux peuvent avoir une couleur plus claire.
Structure stratigraphique : les sédiments peuvent former des structures stratifiées en couches, reflétant les variations dans les conditions environnementales et les processus de dépôt au fil du temps.
Origine et environnement de dépôt : les sédiments peuvent être déposés dans une grande variété d'environnements, tels que les deltas, les plages, les fonds marins, les déserts, etc. Leur composition et leurs caractéristiques peuvent être influencées par ces environnements spécifiques.
Quels sont les différents types de sédiment ?Les sédiments sont des matériaux solides qui se déposent au fond des plans d'eau ou s'accumulent sur terre, et ils peuvent être classés en différents types en fonction de leur origine, de leur composition et de leur taille.Parmi les principaux types de sédiments, on trouve les sédiments détritiques, composés de particules dérivées de l'érosion mécanique des roches, tels que le sable, le limon et le gravier. Les sédiments biogéniques, quant à eux, se forment à partir de restes organiques d'organismes marins, comme les coquillages, les tests de plancton et les récifs coralliens. Les sédiments chimiques, résultant de précipitations chimiques dans l'eau, peuvent inclure des minéraux tels que la calcite, la dolomite et le gypse. Les sédiments volcaniques, produits par l'activité volcanique, comprennent des matériaux tels que les cendres volcaniques et les dépôts de lahars. Enfin, les sédiments éoliens sont transportés par le vent et comprennent des particules fines telles que le sable éolien et le loess.

Sédiment

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Ce squelette de Calocyclas monumentum a &eacute;t&eacute; pour la premi&egrave;re fois identifi&eacute; lors de l'exp&eacute;dition scientifique du navire H.M.S [popupdefinition id=4178]Challenger[/popupdefinition] durant son tour du monde entre 1873 et 1876.&nbsp;De nombreuses [popupdefinition id=2261]esp&egrave;ces[/popupdefinition] ont &eacute;t&eacute; collect&eacute;es&nbsp;durant cette exp&eacute;dition et [popupbiographie id=515]Ernst Haeckel[/popupbiographie] les a d&eacute;crites. &Agrave; lui tout seul, il en a &eacute;tudi&eacute; et classifi&eacute; plus de 700.Il s'agit l&agrave; d'un [popupdefinition id=20462]radiolaire[/popupdefinition] de la classe des polycystines, les seuls qui nous sont parvenus &agrave; l'&eacute;tat de [popupdefinition id=1091]fossile[/popupdefinition]. Les polycystines sont caract&eacute;ris&eacute;s par une capsule centrale perfor&eacute;e et la pr&eacute;sence d'un squelette treilliss&eacute; &agrave; sym&eacute;trie [popupdefinition id=429]axiale[/popupdefinition] ou sph&eacute;rique. Sur la photo ci-dessus, il s'agit d'un squelette &agrave; sym&eacute;trie axiale.&copy; Ernst Haeckel, domaine public

Les polycystines, des radiolaires actuels et fossiles - Photos Futura

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Les polycystines, des radiolaires actuels et fossiles

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Ce magnifique squelette, fin comme de la dentelle, appartient &agrave; un spumellaire, Peripanicium amphicorona, un sous-groupe de polycystines caract&eacute;ris&eacute; par une sym&eacute;trie sph&eacute;rique. Lorsque les polycystines s'accumulent dans les [popupdefinition id=1045]s&eacute;diments[/popupdefinition], elles peuvent former une roche appel&eacute;e radiolarite. Ces roches sont constitu&eacute;es de [popupdefinition id=15955]silice[/popupdefinition] biog&egrave;ne et sont de [popupdefinition id=4126]couleur[/popupdefinition] brun rouge&acirc;tre. Elles sont les derniers vestiges d'oc&eacute;ans pass&eacute;s.&copy; [popupbiographie id=515]Ernst Haeckel[/popupbiographie], domaine public

D'un organisme vivant à la formation d'une roche

La couleur, c'est ce qui permet de différencier deux objets de formes et de structures identiques, par exemple le drapeau italien du drapeau français. C'est aussi ce qui n'est ni blanc, ni gris, ni noir. Le blanc et le noir étant les bornes de la gamme des gris neutres.
Quelquefois, la couleur est utilisée pour désigner un objet, comme dans le cas d’un tube de rouge pour parler du rouge à lèvres, par exemple. La couleur est aussi parfois confondue avec la tonalité. Par exemple dans un ton vert, il y a plusieurs couleurs vertes, plus ou moins claires ou foncées. Une couleur est unique.
Il existe deux systèmes trichromatiques (trois couleurs primaires) :
par synthèse additive, dont les couleurs primaires sont rouge, vert et bleu (RVB) ;et par synthèse soustractive, dont les couleurs primaires sont cyan, magenta et jaune (CMJ).
La couleur du physicien
La couleur, c’est aussi la sensation produite par un rayonnement physiquement défini appelé stimulus. Celui-ci pénètre dans l'œil et est capté par des millions de cônes répartis dans la rétine mais surtout concentrés dans sa partie centrale, la fovéa, siège de la vision la plus distincte.
Pour le physicien, le terme de couleur renvoie donc à la couleur spectrale, c’est-à-dire à la perception sensorielle de l’œil humain en fonction de la longueur d’onde de la lumière qu’il reçoit. Ainsi, une lumière de longueur d’onde 550 nm est perçue comme étant de couleur verte. Le spectre visible est composé des sept couleurs de l’arc-en-ciel, soit rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Le vert étant la couleur à laquelle l’œil humain est le plus sensible.
 L’œil humain peut différencier près de huit millions de nuances de couleurs. Pourtant, cet organe si avancé ne donne que peu d’informations à notre cortex pour créer une image. Alors que se passe-t-il exactement lorsque nous voyons ? Unisciel et l’université de Lille 1 nous expliquent, avec le programme Kézako, le fonctionnement de ce surprenant organe. © Unisciel
La production des couleurs
C’est en interagissant (absorption, diffusion, réfraction, interférences ou diffraction) avec la matière que la lumière produit des couleurs. La couleur bleue du ciel est ainsi le résultat d'une combinaison de plusieurs de ces phénomènes.
L’absorption de lumière est l’un des principaux mécanismes qui entrent dans le jeu des couleurs dans la vie courante. En effet, la plupart des matériaux ont pour particularité d’absorber certaines longueurs d’ondes de la lumière. Si, par exemple, les carottes nous apparaissent orange, c’est qu’elles contiennent du bêtacarotène qui absorbe les longueurs d’ondes comprises entre le violet et le vert et réfléchit la partie du spectre allant du rouge au vert.
La couleur du physicien des particules
Le physicien des particules utilise le terme « couleur » pour désigner un nombre quantique attribué aux quarks et aux gluons. Ainsi, les quarks existent en trois couleurs : rouge, bleu et vert. Les hadrons, quant à eux, sont de couleur neutre, c’est-à-dire blancs. Cependant, aucun rapport ici avec une perception visuelle que nous pourrions en avoir.
La notion de charge de couleur a été introduite pour expliquer la coexistence des quarks au sein des hadrons, tout en satisfaisant le principe d’exclusion de Pauli. Aujourd’hui, la chromodynamique quantique joue un rôle important dans le modèle standard de la physique des particules.

Couleur

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Ce sp&eacute;cimen de [popupdefinition id=20462]radiolaire[/popupdefinition] est un bel exemple de la complexit&eacute; de certains squelettes. Avec ses &eacute;pines ramifi&eacute;es, ses cavit&eacute;s orn&eacute;es de pointes, difficile d'imaginer que cette structure est associ&eacute;e &agrave; un simple organisme unicellulaire.&copy; [popupbiographie id=515]Ernst Haeckel[/popupbiographie],&nbsp;domaine public

Des constructions de silice particulièrement complexes

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Gazelletta melusina a &eacute;t&eacute; identifi&eacute;e&nbsp;pour la premi&egrave;re fois lors du voyage du H.M.S [popupdefinition id=4178]Challenger[/popupdefinition]. Avec ses nombreuses branches lat&eacute;rales ramifi&eacute;es, qui rappellent un peu celles de certains coraux, elle a fascin&eacute; Haeckel qui l'a mise au centre de sa planche d&eacute;di&eacute;e aux [popupdefinition id=20462]radiolaires[/popupdefinition]. Son [popupdefinition id=434]p&eacute;ristome[/popupdefinition] parsem&eacute;&nbsp;d'&eacute;pines est tout aussi remarquable.&copy; [popupbiographie id=515]Ernst Haeckel[/popupbiographie],&nbsp;domaine public

Des organismes fascinants

Zone entourant la bouche des échinodermes

Péristome

Initialement dévolue à des tests expérimentaux, Challenger est la troisième navette spatiale américaine construite pour la NASA, et la seconde à avoir été placée en orbite. Elle se désintégra au décollage le 28 janvier 1986, entraînant la mort des sept membres d'équipage, dont un civil, une jeune institutrice choisie pour être la première citoyenne de l'espace.

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Communément appelés microbes, les micro-organismes représentent l’ensemble des êtres vivants invisibles à l’œil nu et, de fait, observables uniquement à l’aide d’un microscope. C’est leur seul point commun, car ils varient dans leur morphologie, leur physiologie, leur reproduction et leur écologie. Identifiés comme responsables de pathologies depuis le XIXème siècle, un grand nombre d’espèces participe cependant à l’équilibre des écosystèmes et au cycle de la matière (cycle du carbone, de l’azote).Le concept de la génération spontanée existe depuis plusieurs siècles. Cette théorie selon laquelle les organismes vivants naissaient à partir des végétaux ou des animaux selon une force vitale a été remise en question par Pasteur avec la mise en évidence de l’apparition de la vie dans une solution non vivante par contamination de micro-organismes présents dans l’air.Classés selon différentes catégories, ils sont tous constitués d’une cellule unique qu’ils possèdent un vrai noyau tels que les eucaryotes (algues, champignons, protozoaires) ou qu’ils soient dépourvus de membrane nucléaire et d’organites comme les procaryotes (bactéries). Bien que les virus aient une taille inférieure à celle des bactéries (en dessous de 250 nanomètres), leur appartenance aux grand groupe des micro-organismes est discutée puisqu’ils sont des parasites intracellulaires obligatoires (ils ne possèdent pas les éléments cellulaires nécessaires à leur reproduction) et ne sont pas forcément reconnus comme « vivants ».Les micro-organismes : des microbes nombreux, adaptatifs et très diversifiés Les micro-organismes sont ubiquitaires et présents dans tous les écosystèmes. Dans les mers et océans, ils constituent la biomasse et sont à la base de la chaîne alimentaire (algues et bactéries constituant le phytoplancton). Dans le sol, ils participent à la décomposition de la matière organique et jouent un grand rôle dans le cycle de la vie en transformant la matière organique en matière minérale (cycle du carbone, cycle de l’azote). Ils sont capables de vivre dans des conditions extrêmes comme par exemple la bactérie Thermus aquaticus pouvant vivre jusqu’à 85°C dans des milieux très acides (extrêmophile). Présents dans le système digestif des animaux, certaines bactéries procurent des enzymes nécessaires à la digestion de certains aliments (flore commensale intestinale). Enfin, de part leur capacité à dégrader un substrat en absence d’oxygène, ils sont largement utilisés dans l’industrie alimentaire (fermentation lactique ou alcoolique effectuées par des bactéries, des moisissures ou des levures).Thermococcus gammatolerens est capable de vivre à des températures très hautes (88°C) © Angels Tapias, Wikipedia commons, CC BY-3.0Les micro-organismes : des agents pathogènes responsables de maladies infectieusesAu-delà de l’importance des microbes d’un point de vue écologique, un grand nombre d’espèces de micro-organismes sont pathogènes pour l’homme. De part leur pouvoir invasif, des toxines libérées par leur métabolisme et de leurs stratégies d’échappement au système immunitaire, les bactéries sont responsables de désordres physiologiques dans l’organisme. Les mycoses affectant la peau et les muqueuses sont provoquées par de minuscules champignons tels que Candida albicans (mycoses vaginales) ou le pied d’athlète dont l’agent responsable est un dermatophyte nommé Trichophyton rubrum. Certains animaux unicellulaires, les protozoaires, sont des parasites utilisant l’homme au cours de leur cycle de vie. C’est le cas par exemple de Plasmodium falciparum (responsable du paludisme) ou des amibes (parasites intestinaux). Ils génèrent aussi un grand nombre de pathologies plus ou moins graves selon leur virulence et l’état de santé du patient.Champ lexical : microbe | microorganisme

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