La taïga, c'est un terme qui nous vient du russe. Il est employé pour désigner la forêt boréale, cette forêt qui s'accommode à merveille du climat subarctique. Ici, au Canada, du côté de l'Ivvavik National Park. Un paysage tout en rondeur, qui inspire la sérénité.

La particularité de ce biome : il représente la plus vaste continuité boisée du monde et occupe 10 % des terres. On y trouve des conifères, mais aussi des feuillus. Et de nombreuses espèces d'oiseaux. Peu de mammifères, mais tout de même le tigre de Sibérie, le loup ou encore l'élan et l'ours brun.

Pour la taïga, la forêt boréale, les feux sont à la fois une importante menace et un élément essentiel à leurs cycles naturels. Sous l'effet de la chaleur, certaines espèces libèrent en effet leurs graines. Qui, de plus, germent mieux dans un sol dégagé par les flammes et enrichi par les cendres. Mais lorsque les feux surviennent trop fréquemment, la régénération est compromise. Il faut à l'épinette noire, par exemple, environ 50 ans pour produire des graines viables. © Daniel Case, Wikimedia Commons, CC 3.0