À ce jour, 194 pays sont signataires de la Convention du patrimoine mondial. Leur ratification a pour but de répertorier et d’aider à la conservation des biens inscrits jugés d’importance pour l’héritage commun de l’humanité. Ils font généralement ensuite l'objet d'une protection et d'une exploitation touristique maîtrisée. Depuis peu, le Comité a ouvert de nouvelles catégories telles que les paysages et itinéraires culturels, le patrimoine industriel (par exemple, Ivrée, la cité industrielle du XXe siècle, en Italie), les déserts, les sites marins côtiers et les sites insulaires de petite taille, afin que la liste soit plus diversifiée et la plus représentative du patrimoine mondial.
Les sites proposés à l’inscription doivent répondre à au moins l’un des dix critères de sélection, comme par exemple, représenter un chef-d’œuvre du génie créateur humain, témoigner d'un échange d'influences au cours de l’Histoire, apporter un témoignage exceptionnel d’une tradition culturelle, d'une civilisation vivante ou disparue, ou bien représenter des phénomènes naturels d'une beauté et d'une importance esthétique exceptionnelles, ou encore, bien sûr, être des exemples éminemment représentatifs de processus écologiques et biologiques… En 2020, l'Italie est le pays qui en possède le plus grand nombre (58), talonnée par la Chine (56), puis l'Allemagne (51), viennent ensuite l'Espagne (49), la France (49) et enfin, l'Inde (40) et le Mexique (35).
Dans ce diaporama, Futura présente une douzaine de sites récemment classés par le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco. Ils font partie des 1.154 sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial, répartis sur 167 pays, dont 897 biens culturels, 218 naturels et 39 mixtes. À noter qu'en 2021, la ville de Venise a échappé de peu à son inscription sur la liste du Patrimoine mondial en péril.