<p>Timon et Pumba ou l'amiti&eacute; entre un phacoch&egrave;re et une mangouste port&eacute;e &agrave; son paroxysme. Mais dans un dessin anim&eacute; imagin&eacute; par Walt Disney. Dans le monde r&eacute;el, entre les deux [popupdefinition id=2142]mammif&egrave;res[/popupdefinition], on ne peut pas vraiment parler d'amiti&eacute;. Plus de service rendu.</p><p>Dans la savane africaine, le phacoch&egrave;re, un animal qui peut peser jusqu'&agrave; 100 kilos et qui n'est pas toujours commode, demande parfois &agrave; la mangouste ray&eacute;e de l'aider &agrave; se d&eacute;barrasser des [popupdefinition id=2126]parasites[/popupdefinition] install&eacute;s sur son corps. La mangouste, elle, est [popupdefinition id=2306]insectivore[/popupdefinition]. Une aubaine&nbsp;! Elle y voit une belle occasion de se r&eacute;galer &agrave; moindre co&ucirc;t. Une collaboration plut&ocirc;t rare entre deux [popupdefinition id=2261]esp&egrave;ces[/popupdefinition] diff&eacute;rentes de mammif&egrave;res illustr&eacute;e ici par un montage photo. &copy; safaritravelplus, Wikimedia, CC0 Creative Commons &amp; Joachim Huber, Wikimedia, CC by-SA 2.0</p>

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Le phacochère nourrit la mangouste qui le nettoie

Les mammifères forment une classe d’animaux homéothermes, regroupant une trentaine d’ordres, 150 familles, 1.200 genres et plus de 5.000 espèces. Ce taxon monophylétique se caractérise notamment par la présence de poils, de mamelles chez les femelles (à l’exception des monotrèmes) permettant l’allaitement des petits, mais aussi par l’articulation de la mandibule ou la présence d’un néocortex cérébral. Les fossiles de mammifères connus les plus anciens remontent au Trias, il y a 220 millions d’années, à l’époque où apparaissaient également les dinosaures.
Les différentes sous-classes de mammifères
Les mammifères comportent deux sous-classes bien distinctes, dont une qui se subdivise également en deux.
Les protothériens regroupent les monotrèmes, ainsi que deux ordres éteints. Ces mammifères possèdent la particularité d’être ovipares. Seuls les ornithorynques et les échidnés sont aujourd’hui concernés.
Le groupe des thériens comporte tous les autres mammifères, tous vivipares. Néanmoins, une subdivision importante sépare les métathériens (ou marsupiaux) des euthériens.
Les marsupiaux, composés des kangourous, des koalas ou encore des wombats, se caractérisent (sauf exception) par la présence d’une poche marsupiale chez les femelles, permettant au petit de terminer son développement fœtal. En effet, les spécialistes parlent de larve marsupiale, qui finit sa croissance au chaud, attaché à la mamelle de sa mère.
Les euthériens regroupent tous les autres mammifères, placentaires, qui ont colonisé tous les milieux. Parmi eux, on peut noter les rongeurs, les félidés, les canidés, les bovidés, les chiroptères, les cétacés ou encore les primates. Entre autres.

Mammifère

Chez les espèces eucaryotes : Groupe d'êtres vivants pouvant se reproduire entre eux (interfécondité) et dont la descendance est fertile.L'espèce est l'entité fondamentale des classifications, qui réunit les êtres vivants présentant un ensemble de caractéristiques morphologiques, anatomiques, physiologiques, biochimiques et génétiques, communes.Espèce, un ensemble d'individusLes espèces sont regroupées en genres et divisées en sous-ensembles dénommés variétés, races, souches ou populations. Le recensement des espèces et de leur biodiversité relève de la systématique, leur nomenclature de la taxinomie.Chez les procaryotes, il n'y a pas de notion d'inter fécondité, et l'espèce n'est pas définie de cette manière mais à partir de critères d'identité ou de proximité des génomes ou de certaines séquences d'ADN.

Espèce

Insectivore

Certains organismes vivent au dépend d'autres organismes. On dit qu'ils sont des parasites. Par exemple, le pou est un parasite de l'homme puisqu'il se nourrit de son sang.

Parasite

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<p>Le [popupdefinition id=11351]labre[/popupdefinition] nettoyeur le plus connu vit dans les r&eacute;cifs du Pacifique. Comme son nom l'indique, il a b&acirc;ti sa r&eacute;putation en nettoyant les [popupdefinition id=10415]poissons[/popupdefinition] plus gros que lui -- ici un poisson chirurgien <em>Acanthurus tennentii</em> -- et notamment... leur gueule.</p><p>Lorsqu'il se place dans une certaine position, le poisson envoie un signe au nettoyeur qui se met au travail. Il se nourrit alors des d&eacute;bris et autres [popupdefinition id=2126]parasites[/popupdefinition] qu'il retire de la gueule amie. Amie, vraiment&thinsp;? Sauf lorsque le labre nettoyeur se montre un peu trop z&eacute;l&eacute; et que le poisson-h&ocirc;te d&eacute;cide tout simplement... de l'avaler&thinsp;!</p><p>&copy; Brian Gratwicke, Wikimedia, CC BY 3.0 &amp;&nbsp;leningrad1975, Fotolia</p>

Le travail du poisson-nettoyeur récompensé… ou pas

Les poissons sont des animaux qui ont colonisé la quasi-totalité des écosystèmes aquatiques : océans jusqu'à des profondeurs extrêmes (des soles ont été aperçues dans la fosse des Mariannes, à plus de 10.000 m de profondeur), lacs et rivières parfois à des altitudes très élevées et dans des zones où les températures sont très différentes.
Les poissons sont pourvus de branchies, qui permettent la respiration aquatique et de nageoires dont le nombre et la forme diffèrent selon les groupes.
Phylogénie des poissons
Les poissons forment un groupe polyphylétique (donc, non monophylétique). À ce titre, le terme « poissons » n'est en théorie pas correct en phylogénie.
Cependant, il est très largement utilisé, et il représente tout de même des notions bien précises. 
 Les poissons comportent : 
les agnathes (lamproies et myxines) qui est un groupe paraphylétique ;les chondrichtyens (requins et raies) ;les actinistiens (coelacanthes) ;les dipneustes ;les actinoptérygiens (plus de 95 % des poissons).
Ce qui veut dire que :
tous les poissons sont des crâniates ;tous les poissons ne sont pas des vertébrés (les myxines n'ont pas de vertèbres).
On compte, en tout, un peu plus de 24.000 espèces de poissons.

Poisson

Le terme labre s'emploie en anatomie des insectes ou en zoologie.
Le labre en anatomie des insectes
En anatomie, un labre est une pièce buccale de la mâchoire des insectes (équivalent de la lèvre supérieure). Il est impair et mobile. Il sert à pousser la nourriture en direction de la cavité prébuccale. 
Le labre en zoologie
En zoologie, un labre désigne également un poisson appartenant à la famille des labridés. Il s’agit d'organismes benthiques (vivant à proximité du fond), principalement observés dans les mers chaudes. Certains spécimens peuvent atteindre une taille d’un mètre. Ils sont tous carnivores.

Labre

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<p>Si l'on en croit les r&eacute;cits d'[popupbiographie id=374]H&eacute;rodote[/popupbiographie], le <em>trochile</em>&nbsp;ferait partie des animaux les plus t&eacute;m&eacute;raires vivant&nbsp;sur notre plan&egrave;te. Profitant de la torpeur des [popupdefinition id=11237]crocodiles[/popupdefinition], cet [popupdefinition id=14465]oiseau[/popupdefinition] astucieux plongerait dans leur gueule pour en extirper quelques sangsues dodues et autres restes de repas coinc&eacute;s entre leurs dents.</p><p>Or, si l'on en croit cette fois le r&eacute;cit de certains t&eacute;moins, le&nbsp;<em>trochile</em>&nbsp;serait nul autre que le pluvian d'&Eacute;gypte ou&nbsp;pluvian fluviatile, que l'on retrouve sur les rives du Nil. Un oiseau donc bien courageux, symbole de symbiose et d'harmonie dans la nature ?</p><p>Eh bien... il semblerait que l'histoire soit trop belle pour &ecirc;tre vraie. &Agrave; ce jour, aucune observation n'est venue confirmer que&nbsp;le <em>trochile </em>et le pluvian seraient le m&ecirc;me oiseau...&nbsp;ni m&ecirc;me qu'il existerait un oiseau capable d'une telle prouesse. Pour autant que l'on sache, le pluvian se tient &agrave; une saine distance des m&acirc;choires du [popupdefinition id=6795]carnivore[/popupdefinition] et se nourrit plut&ocirc;t de vers, de [popupdefinition id=2331]mollusques[/popupdefinition] et d'[popupdefinition id=2305]insectes[/popupdefinition] aquatiques, qu'il d&eacute;busque de mani&egrave;re bien moins risqu&eacute;e.</p><p>Malheureusement, les montages photo comme celui pr&eacute;sent&eacute; ici abondent en ligne et contribue &agrave; perp&eacute;tuer ce mythe, certes po&eacute;tique, mais sans fondement.</p><p>&copy; Dominic Sherony, Wikimedia, CC by-SA 2.0 &amp; skeeze, Pixabay, CC0 Creative Commons</p><div id="highlighter--hover-tools" style="display: none;"><div id="highlighter--hover-tools--container"><div class="highlighter--icon highlighter--icon-copy" title="Copy">&nbsp;</div><div class="highlighter--icon highlighter--icon-change-color" title="Change Color">&nbsp;</div><div class="highlighter--icon highlighter--icon-delete" title="Delete">&nbsp;</div></div></div><div id="highlighter--hover-tools" style="display: none;"><div id="highlighter--hover-tools--container"><div class="highlighter--icon highlighter--icon-copy" title="Copy">&nbsp;</div><div class="highlighter--icon highlighter--icon-change-color" title="Change Color">&nbsp;</div><div class="highlighter--icon highlighter--icon-delete" title="Delete">&nbsp;</div></div></div><div id="highlighter--hover-tools" style="display: none;"><div id="highlighter--hover-tools--container"><div class="highlighter--icon highlighter--icon-copy" title="Copy">&nbsp;</div><div class="highlighter--icon highlighter--icon-change-color" title="Change Color">&nbsp;</div><div class="highlighter--icon highlighter--icon-delete" title="Delete">&nbsp;</div></div></div>

Le pluvian, grand ami du crocodile ?

Les insectes sont des arthropodes dont le corps est divisé en trois segments (tête avec une seule paire d'antennes, thorax et abdomen de 11 segments au maximum). Par ailleurs, ils possèdent trois paires de pattes à l’état adulte, ce qui signifie que ce sont également des hexapodes.
Plus de 830.000 espèces sont connues, mais certains spécialistes estiment qu'il doit en exister entre 10 et 30 millions. Parmi elles, plus de 9.000 espèces de fourmis ont été dénombrées.
Les insectes et leurs modalités de mue
Durant leur développement, les insectes réalisent toute une série de mues, selon trois modalités :
 les amétaboles : aucun changement de forme n'a lieu durant la croissance des insectes de ce groupe, autrement dit les larves sont semblables aux adultes ; les hémimétaboles : il survient une métamorphose imparfaite lors de la dernière mue, ce qui signifie que les larves ressemblent beaucoup aux adultes (exemple : les grillons) ;les holométaboles : ces insectes ont une métamorphose parfaite, les larves étant fort différentes des adultes (ou imagos), notamment du point de vue de leur écologie (cas de l'asticot et de la mouche).

Insecte

Les oiseaux forment une classe d’animaux homéothermes, comprenant plus de 10.000 espèces. Ce sont les seuls représentants du superordre des dinosaures encore existants aujourd’hui. Ce groupe monophylétique se caractérise notamment par la présence d’un bec, de plumes et d’ailes permettant le vol chez de nombreuses espèces, ainsi que la ponte et la couvaison des œufs. Ils ont colonisé tous les milieux et comptent parmi eux les plus grands voyageurs, comme la sterne arctique ou le puffin fuligineux, traversant la planète chaque année et parcourant plus de 65.000 km au cours de leurs migrations.
Le vol, une exception chez les vertébrés
Bien que les oiseaux ne soient pas les seuls vertébrés à voler (les chauves-souris sont des mammifères), ils constituent la classe où le vol est le plus généralisé. S’il existe des exceptions (autruches, casoars, nandous, kiwis, manchots, etc.), la plupart des espèces maîtrisent les airs, avec des techniques et des facilités différentes. Des alcidés, oiseaux marins au vol coûteux en énergie mais capables de nager, aux colibris, caractérisés par une fréquence de battements d’ailes extrêmement rapide, en passant par le vol plané de certains rapaces, et le martinet, qui passe l’essentiel de sa vie en l’air, chaque espèce s’est conformée à son mode de vie.
De nombreuses adaptations ont permis aux oiseaux de devenir les maîtres du ciel. Les ailes permettent notamment une grande portance. Le corps est souvent aérodynamique. À l’exception des oiseaux coureurs incapables de voler, les oiseaux possèdent un ensemble d’os creux, allégeant leur squelette, mais suffisamment solide pour supporter l’atterrissage et le décollage. Le bec, parfois puissant et coupant, contribue à l’allégement général du corps.

Oiseau

Les mollusques constituent un des grands embranchements du règne animal. Ces animaux sont à corps mou, mais peuvent être pourvus d'une coquille.
Le corps d’un mollusque se subdivise en trois parties : la tête, le pied et la masse viscérale. La tête concentre les organes sensoriels. Le pied permet la locomotion, il est très peu développé chez les mollusques vermiformes, mais constitue une arme de chasse chez d’autres. Les pieuvres, par exemple, sont des mollusques à huit pieds (leurs tentacules), les rendant bonnes chasseuses. La masse viscérale est contenue dans le manteau du mollusque.
Pour la plupart, les mollusques ont un sexe défini. Il existe toutefois des exceptions, comme les huîtres ou les escargots, qui sont hermaphrodites. Tous les mollusques vivent dans l’eau ou en milieu humide, si bien qu’on les trouve partout dans le monde.

Mollusque

Un carnivore est un organisme qui se nourrit de tissus animaux, généralement de la viande (muscle), vivants ou morts (nécrophagie). 
Les carnivores sont aussi un ordre de mammifères dont les dents (crocs) ont évolué pour déchirer la viande. Cet ordre est composé du sous-ordre des caniformes (chiens, ours, phoques…) et de celui des féliformes (chats, genettes, hyènes…).

Carnivore

 Hérodote

Les crocodiles, Crocodylidae, forment une famille de grands reptiles aquatiques déclinés en treize espèces, et comprenant les crocodiles vrais et les faux gavials, qui vivent dans les régions tropicales d’Afrique, de Madagascar, d’Amérique du Nord et du Sud, d’Asie et d’Australie.

Caractéristiques des crocodiles
Ils se distinguent par un long museau triangulaire, par le fait que la quatrième dent des mâchoires inférieures dépasse sur le côté lorsqu’ils ont la gueule fermée, et que les yeux et les narines sont situées sur la partie supérieure du crâne. Ce sont des carnivores qui chassent à l’affût, généralement immergés dans l’eau. Malgré leur apparence indolente, ce sont de redoutables prédateurs. 
Crocodile américain (Crocodylus acutus). © Thomas Castelazo, CC by-SA 2.5

On les trouve généralement dans les eaux douces des rivières, des fleuves, des marais et des zones humides, voire en milieu saumâtre ou carrément marin pour le crocodile du même nom. Leur taille varie selon l’espèce et peut atteindre un mètre pour le crocodile nain (Osteoleamus tretraspis) ou près de cinq mètres pour le crocodile du Nil et le crocodile marin (Crocodylus niloticus et Crocodylus porosus).

Reproduction des crocodiles
Les embryons possèdent une particularité unique dans le monde animal, c’est que le sexe n’est pas déterminé génétiquement, mais par la température. Les œufs, de 20 à 90 selon les couvées, sont généralement recouverts de débris végétaux et de boue érigés en monticules. C’est la décomposition des débris qui produit la chaleur nécessaire à l’incubation. Les formes mâles sont produites à une température stable de 31,6° centigrade, et les formes femelles à des températures largement supérieures ou très inférieures.
Œufs de crocodile du Nil (Crocodylus niloticus). © Kevin Walsh, CC by-2.0

À découvrir sur Futura Sciences :

les crocodiliens ;le crocodile américain ;le faux gavial d’Afrique ;le crocodile de l’Orénoque ;le crocodile de Johnston ;le crocodile des Philippines ;le crocodile de Morelet ; le crocodile du Nil ;le crocodile de Nouvelle Guinée ;le crocodile des marais ;le crocodile marin ; le crocodile de Cuba.


Champ lexical : faux gavial | crocodylidae

Crocodile

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<p>Le [popupdefinition id=10415]poisson[/popupdefinition]-clown - ici, le poisson-clown moufette - est connu pour avoir &eacute;t&eacute; le h&eacute;ros d'un dessin anim&eacute;&nbsp;: Nemo. Mais il est surtout connu des chercheurs pour la relation &eacute;tonnante qu'il lie avec des an&eacute;mones de mer. Les tentacules de ces derni&egrave;res, en effet, sont recouverts de cellules urticantes gr&acirc;ce auxquelles elles tuent les poissons qui osent se frotter &agrave; elles. Mais les poissons-clown ont trouv&eacute; la parade. Pour s'immuniser, ils s'y frottent d'abord tr&egrave;s bri&egrave;vement pour s'enduire d'une substance protectrice contenue dans le [popupdefinition id=17481]mucus[/popupdefinition] de l'an&eacute;mone.</p><p>Libre &agrave; eux, ensuite, de se prot&eacute;ger de leurs pr&eacute;dateurs au milieu de ces tentacules mortels, d'y d&eacute;poser leurs &oelig;ufs et m&ecirc;me d'y laisser leurs [popupdefinition id=7016]alevins[/popupdefinition] en garde. En retour, les an&eacute;mones se voient nettoyer leurs tentacules par les poissons-clown qui les d&eacute;fendent m&ecirc;me, au besoin, contre les poissons-papillons&nbsp;qui leur voudraient du mal.</p><p>&copy; Bernd, Wikimedia, CC by-SA 2.0</p>

Le poisson-clown ne craint pas se frotter à l’anémone

Le mucus est une sécrétion visqueuse produite par les muqueuses d’un organisme animal et qui lubrifie la surface des épithéliums. Les poissons sécrètent un mucus qui protège les parties fragiles, comme la surface de sa peau ; le mucus réduit la résistance à l’eau et le risque d’entrée de parasites et de substances toxiques. Chez l’escargot, le mucus est souvent qualifié de « bave ».
Le mucus contient une glycoprotéine, la mucine, produite par des glandes exocrines. De manière générale, les mucus protègent les organes des infections. Le mucus existe dans les systèmes respiratoire, digestif et reproducteur, des organes ouverts vers l’extérieur. Par exemple, au niveau des glandes salivaires, des glandes muqueuses sécrètent du mucus ; dans l’estomac, une épaisse couche de mucus protège la paroi ; le mucus intestinal participe à la fonction barrière de l’intestin, mais jouerait aussi un rôle dans la réponse immunitaire. 
Des pathologies associées aux mucus
La mucoviscidose est une maladie génétique liée à des mutations dans le gène CFTR, qui code pour une protéine présente dans la membrane de cellules de muqueuses. La diminution de l’eau sécrétée par la muqueuse conduit à un épaississement du mucus et aux symptômes respiratoires et gastro-intestinaux de la mucoviscidose :
au niveau respiratoire : bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), infections répétées par des bactéries (staphylocoque doré, Haemophilus influenzae, Pseudomonas aeruginosa…), insuffisance respiratoire, pneumothorax (affection de la plèvre), au niveau gastro-intestinal : insuffisance pancréatique, problèmes de transit, malabsorption des nutriments…
Dans l’asthme, l’épithélium des bronches connaît une inflammation. Celle-ci conduit à l’hypersécrétion de mucus, qui s’ajoute au problème de réduction du diamètre des bronches, ce qui gêne le patient pour respirer. Chez les patients asthmatiques, les glandes à mucus sont hypertrophiées et les bouchons muqueux obstruent les bronches.

Mucus

L'alevin, terme souvent associé à la jeune phase des poissons, est une étape clé dans le cycle de vie aquatique. C'est une période de vulnérabilité et de croissance rapide, où les poissons passent de la forme larvaire à des individus plus matures. Cet article explore la définition, la formation et l'importance des alevins dans les écosystèmes aquatiques.Formation de l'alevinL'alevin est la phase du développement des poissons qui succède à la larve. Pendant cette étape, les poissons commencent à ressembler davantage à leur forme adulte. La formation de l'alevin varie selon les espèces de poissons, mais elle est généralement caractérisée par le développement de structures anatomiques telles que les nageoires, les écailles et la mâchoire.La formation de l'alevin est souvent précédée par la sortie du sac vitellin, une structure qui fournit des nutriments à la larve. À ce stade, les alevins commencent à se nourrir activement et à explorer leur environnement, marquant le début de leur indépendance alimentaire.Alevins de saumon dépendant encore de leur sac vitellin (poche jaune sous le ventre). © Earl Steele, CC by-nc-nd 2.0Croissance et alimentation de l’alevinLa croissance rapide caractérise la phase d'alevin. Les poissons à ce stade ont un métabolisme élevé, nécessitant une alimentation fréquente pour soutenir leur développement. Le régime alimentaire des alevins peut varier en fonction de l'espèce et de l'habitat, mais il comprend souvent des micro-organismes aquatiques, des larves d'insectes et d'autres petits organismes.Les alevins doivent également éviter les prédateurs et naviguer dans des environnements souvent compétitifs pour la nourriture. Leur capacité à s'adapter à ces défis influence considérablement leur survie et leur succès reproducteur ultérieur.Rôle écologique et importance dans les écosystèmesLes alevins jouent un rôle fondamental dans les écosystèmes aquatiques en tant que maillon essentiel dans la chaîne alimentaire. Ils fournissent de la nourriture pour d'autres poissons, oiseaux, reptiles et mammifères aquatiques. En tant que prédateurs de petits organismes, les alevins participent également à la régulation des populations dans leurs habitats respectifs.Par ailleurs, la survie des alevins est souvent liée à la qualité de l'habitat aquatique. Les écosystèmes aquatiques sains, comprenant des conditions de l'eau appropriées, des zones de reproduction adéquates et une diversité d'habitats, sont essentiels pour garantir la survie et le succès reproducteur des alevins.

Alevin

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<p>Les oiseaux pique-b&oelig;ufs sont de la m&ecirc;me famille que les &eacute;tourneaux. Leur particularit&eacute;&nbsp;: se nourrir des [popupdefinition id=2126]parasites[/popupdefinition] qu'ils trouvent sur de gros animaux de la savane, ici, un impala. Certains pique-b&oelig;ufs pr&eacute;sentent un bec tellement puissant qu'ils peuvent arracher des tiques de la peau de leurs h&ocirc;tes. D'autres profitent d'un bec plus fin pour sectionner les [popupdefinition id=2119]larves[/popupdefinition] et les [popupdefinition id=2123]nymphes[/popupdefinition] qu'ils y trouvent.</p><p>Cette pratique &eacute;vite aux [popupdefinition id=13396]girafes[/popupdefinition], aux buffles et autres z&egrave;bres d'&ecirc;tre contamin&eacute;s par des maladies port&eacute;es par ces parasites dont se nourrissent les pique-b&oelig;ufs. Et lorsque l'[popupdefinition id=14465]oiseau[/popupdefinition] s'envole, il avertit implicitement son h&ocirc;te d'un danger imminent.</p><p>&copy; Bernard DUPONT, Wikimedia, CC by-SA 2.0</p>

L’impala et son compère, le pique-bœuf

Voici les caractéristiques de la girafe (Linnaeus, 1758), ou Giraffa camelopardalis :
 Ordre : Artiodactyla Famille : Giraffidae Genre : Giraffa Taille : 3,50 à 4,70 m, hauteur au garrot 3,30 à 3,70 m, cou compris entre 5,50 et 6,00 m, longueur de la queue 0,70 m à 1 m, longueur de la langue 0,40 m à 0,55 m Poids : 450 à 2.000 kgLongévité : 22 à 26 ans
Statut de conservation UICN : LC, préoccupation mineure (mais certaines sous-espèces peuvent cependant être considérées comme vulnérables).
Rencontre entre une girafe et un rhinocéros dans le parc d'Etosha, en Namibie. © Wikipédia, Hans Stieglitz, CC by-sa 3.0
Description de la girafe
La girafe est le mammifère le plus grand en hauteur, car sa tête culmine à près de six mètres au-dessus du sol. Son pelage, dans les tonalités de roux ou d’acajou, est tacheté de jaune ou de crème. Les dessins sont agencés comme une mosaïque. Le ventre est plus clair. Le corps est grand et se présente en oblique, c'est-à-dire que les pattes antérieures sont plus longues que les postérieures. Le corps de la girafe est prolongé par un long cou orné d’une crinière, et constitué de seulement sept vertèbres. Au bout du cou se trouve la tête, petite et triangulaire. La bouche est munie d’une langue coriace et plus longue encore que celle de l’okapi. Le crâne est muni de deux ossicônes (appendices cornus recouverts de peau) qui peuvent atteindre 25 cm de long, et de deux petites oreilles de forme ovale. Les jambes sont longues, fines et munies de sabots, et la queue est terminée par un fin pinceau de poils.
Girafes blanches à Kouré, au Niger. © Clémence Delmas, Wikipédia, CC by 3.0
Jusqu'en septembre 2016, il était communément admis qu’il existait neuf sous-espèces de girafes :
 la girafe réticulée (Giraffa camelopardalis reticulata), que l’on trouve en Éthiopie, en Somalie et dans le nord du Kenya ; la girafe de Nubie (Giraffa camelopardalis camelopardalis), de la région du Nil bleu en Érythrée ; la girafe du Soudan (Giraffa camelopardalis antiquorum) ; la girafe du Tchad (Giraffa camelopardalis peralta), qui vit en Afrique centrale et occidentale ; la girafe de l’Ouganda (Giraffa camelopardalis rothschildi), que l’on observe en Ouganda et au Kenya dans les réserves ; la girafe masaï (Girafa camelopardalis tippelskirchi), du sud du Kenya ; la girafe de Rhodésie (Giraffa camelopardalis thornicrofti), que l’on trouve dans la vallée du Luangwa, en Zambie ; la girafe d’Angola (Giraffa camelopardalis angolensis), qui habite le sud de l’Angola ;la girafe du Cap (Giraffa camelopardalis giraffa), que l’on voit dans toute l’Afrique australe.
En septembre 2016, une étude génétique a indiqué qu'il semble exister en fait quatre espèces distinctes de girafes, qui ne s'hybrident pas entre elles dans les populations naturelles. L'auteur de l'étude, Chris Woolston, propose les noms suivants, reprenant ceux des sous-espèces correspondantes :
la girafe du Nord, ou de Nubie (G. camelopardalis) ;la girafe du Sud (Giraffa giraffa), en Afrique du Sud, en Namibie et au Botswana ;la girafe masaï (G. tippelskirchi) au Kenya, en Tanzanie et en Zambie ;la girafe réticulée (G. reticulata) au Kenya, en Somalie et en Éthiopie.
Girafes réticulées dans la réserve de Samburu, au Kenya. © Snakes3yes, Wikipédia, CC by 2.0
Sa taille inhabituelle lui a valu quelques adaptations physiologiques. En effet, le cœur pèse 11 kg et possède un myocarde renforcé. Il pompe 60 litres de sang, et bat à 170 pulsations par minute, ce qui lui confère une pression artérielle double de celle de l’Homme. Les artères du cou sont aidées par une série de muscles annulaires qui permettent de drainer le sang au cerveau. Inversement, lorsque la girafe baisse la tête pour boire, les neuf valvules de la jugulaire empêchent le sang de monter à la tête, ce qui entraînerait un voile rouge. Dans la partie inférieure des pattes où la pression est énorme, un système de capillaires très résistants, appelé « merveilleux réseau » ou « réseau admirable », permet d’éviter les œdèmes fatals. Son système sanguin a été étudié par les phlébologues de la Nasa qui, grâce à lui, ont pu réaliser la combinaison anti-g des pilotes et des astronautes.
Girafe de Rhodésie dans le parc du sud Luangwa, en Zambie. © Jpatokal, Wikipédia, CC by-sa 3.0
Habitat de la girafe
La girafe est endémique de l’Afrique, et était jadis présente sur l’ensemble du continent, des rives de la Méditerranée à l’Afrique du Sud. De nos jours, on ne la trouve plus que dans les savanes broussailleuses et arborées au sud de la zone sahélienne, où elle vit en petites troupes éparses. On peut l’observer au Sénégal, en Mauritanie, au Niger, au Mali et au Cameroun, mais surtout dans les parcs et réserves d’Afrique centrale et orientale. Elle est présente au Botswana, au Kenya, au Soudan, en Tanzanie et dans les pays du sud de l’Afrique.
La savane broussailleuse et arborée constitue l’habitat type de la girafe. © JackyR, Wikipédia, GNU 1.2
Comportement de la girafe
La girafe est un animal social, paisible et grégaire. Elle vit généralement en petits groupes de 5 ou 6 individus dont la composition change fréquemment, et parfois en solitaire. La plupart du temps, les individus ne s’éloignent guère de plus de 200 mètres les uns des autres, et il en est de même pour les groupes entre eux. La girafe côtoie sans problème d’autres grands herbivores tels que les rhinocéros, les zèbres, les buffles et les éléphants, sans compter les antilopes et les gazelles. Les déplacements de la girafe sont minimalistes lorsqu’elle trouve de quoi se nourrir et s’abreuver. Sa marche à l’amble est lente et souple. Sur une zone sans obstacle, elle peut évoluer à 6 ou 7 km/h, et peut atteindre 56 km/h en course. Elle dort habituellement debout, mais son sommeil, ou plutôt sa somnolence, excède rarement trois ou quatre minutes. Elle dort à peine deux heures sur la totalité de la journée, les yeux ouverts. Elle se repose rarement couchée, car elle éprouve les plus grandes difficultés pour se lever et se coucher au sol.
Groupe de girafes dans le parc Kruger, en Afrique du Sud. © D. Gordon, E. Robertson Wikipédia, CC by-sa 3.0
Pour résister à la sécheresse et à la déshydratation, elle est capable de faire monter sa température corporelle à 39 °C en journée et de la faire retomber à 35 °C la nuit pour limiter la déperdition en eau. Elle peut ainsi se passer de boire pendant plusieurs jours, et économiser une dizaine de litres de liquide journellement. Lorsqu’elle peut s’abreuver normalement, la girafe a besoin d'un peu plus de trois litres d’eau par 100 kg de poids. Elle trouve 50 % de ses besoins en liquide dans les feuilles tendres d’acacia. Lorsqu’elle expire, ses muqueuses retiennent une grande partie de l’humidité contenue dans sa respiration. La girafe a une excellente vue, et parvient à distinguer une silhouette de la taille d’un homme à deux kilomètres de distance. Elle perçoit la position et le mouvement. C’est le seul animal à ne pas pouvoir bâiller, et on a longtemps cru qu’elle n’émettait aucun son, mais elle possède quelques vocalisations.
Girafe mâle courtisant une femelle. © Hans Hillewaert, Wikipédia, CC by-sa 3.0
La girafe contribue à l’entretien des savanes arborées en procurant des nutriments aux végétaux par l’intermédiaire de ses excréments. Comme elle broute superficiellement les branches d’acacia, elle évite de les épuiser. La morphologie de la girafe ne lui confère pas que des avantages. En effet, pour boire, elle est obligée de pratiquer le grand écart avec ses pattes antérieures. Les sabots ainsi plantés dans la boue, elle est dans une position très vulnérable. Les principaux prédateurs de la girafe sont les lions, les léopards, mais également (pour les sujets affaiblis par la vieillesse ou par la maladie) les lycaons et les hyènes. Les girafons peuvent également être victimes de crocodiles sur les points d’eau. Pour se défendre, la girafe donne des ruades qui peuvent être mortelles.
Position scabreuse de la girafe en train de boire. © Gusjer, Wikipédia, CC by 2.0
Reproduction de la girafe
La girafe n’a pas de période de reproduction bien définie. Le mâle arpente le territoire à la recherche d’une femelle, et se bat lorsqu’il rencontre un rival. Les combats se déroulent à coups de tête, laquelle sert alors de massue, et les cous peuvent s’entrechoquer. La confrontation dure jusqu’à l’abandon d’un des protagonistes. La femelle donne naissance à un seul girafon tous les deux ans, au terme d’une gestation de 15 mois.
Pour la mise bas, la femelle ne peut s’accroupir. Aussi donne-t-elle naissance au girafon debout. Son premier contact avec la dure réalité de la vie consiste donc en une chute de deux mètres... Il sort les jambes en premier, car elles sont plus longues que son cou. Le jeune mesure déjà deux mètres de long pour un poids oscillant entre 40 et 80 kg. La femelle n’adopte son petit que s’il arrive à se mettre debout, ce qu’il est généralement capable de faire au bout d’une quinzaine de minutes. Le girafon grandit d’un mètre la première année et acquiert sa taille adulte vers 7 ans. Il est sevré entre 12 et 16 mois, mais peut rester avec sa mère jusqu’à plus de 2 ans. Il atteint sa maturité sexuelle entre 3 et 5 ans, selon que c'est une femelle ou un mâle. Toutefois la mortalité des jeunes est importante. Elle atteint entre 50 % et 75 % dans la première année, du fait de la prédation.
Girafe masaï et son girafon dans le parc de Masaï Mara, au Kenya. © Paul Mannix, Wikipédia, CC by-sa 2.0
Régime alimentaire de la girafe
La girafe est exclusivement herbivore. Son alimentation principale consiste en des feuilles d’acacia qui contiennent l’essentiel de l’eau dont l’animal a besoin. La girafe peut aussi manger des fleurs, des cosses, des graines et des fruits. Elle peut consommer journellement jusqu’à 70 kg de feuilles que ne peuvent brouter les autres herbivores de la savane, puisqu’elle va les cueillir entre trois et six mètres de hauteur dans sa niche alimentaire. Elle attrape les rameaux à l’aide de sa langue, et les ramène vers les dents de sa mâchoire inférieure qui raclent les feuilles lorsqu’elle tire sa tête en arrière. 
Girafe blanche broutant des feuilles d'acacia. © Yann Fauché, Alma Mulalic, Wikipédia, CC by-sa 3.0
Menaces sur la girafe
Les populations de girafes ont failli être exterminées au XIXe siècle par simple plaisir de la chasse. Aujourd’hui, bien que le braconnage se poursuive (la viande de l’animal est très prisée), les effectifs des principales sous-espèces (ou espèces, s'il y en a bien quatre distinctes) vivant au Kenya, en Tanzanie et au Botswana sont stables. En revanche, la girafe du Tchad ne compte plus que 300 individus, et celle de l’Ouganda à peine 650. La cause, principalement dans le Sahel, en est la disparition de ses habitats du fait de la déforestation.Champ lexical : giraffa camelopardalis | giraffa giraffa | giraffa tippelskirchi

Girafe

État de développement précédant celui d'imago (adulte). Chez les insectes à métamorphoses incomplètes, elle ne diffère de l'imago que par le développement incomplet des ailes et des organes génitaux. Chez les insectes à métamorphoses complètes, elle est le siège de profondes transformations internes.

Rôle des nymphes dans le cycle de vie des insectes
La phase de nymphe joue un rôle crucial dans l'évolution biologique des insectes. Cette étape permet la transition efficace entre les stades larvaires et adultes, où l'organisme restructure physiquement ses attributs pour s'adapter à son environnement adulte. Cette transition peut inclure le développement des structures reproductives, essentielles pour la perpétuation des espèces.

Les différentes formes de nymphes
De manière générale, les nymphes peuvent être classées en deux catégories principales, différant selon le type de métamorphose : complète et incomplète. Les nymphes issues de métamorphoses incomplètes (hémimétaboles), telles que celles des cigales ou des sauterelles, ressemblent fortement aux adultes mais sans les caractéristiques sexuelles et ailes complètement développées.
En revanche, dans les métamorphoses complètes (holométaboles), observables chez des insectes comme les papillons ou certains coléoptères, la nymphe se transforme radicalement, passant d’une larve souvent vermiforme à un adulte complètement formé. Ce type de métamorphose implique souvent un stade intermédiaire appelé chrysalide, où l’insecte est immobile et vulnérable, mais subit d'importantes transformations internes.

Adaptation écologique des nymphes
Les nymphes possèdent souvent des mécanismes de survie particuliers pour faire face aux prédateurs et aux conditions environnementales difficiles. Par exemple, certaines nymphes de libellules ont développé des adaptations pour la vie aquatique, comme des branchies internes permettant la respiration sous l’eau.
En outre, les couleurs et motifs des nymphes peuvent jouer un rôle crucial dans leur camouflage. Selon l'habitat et les risques spécifiques de prédation, les nymphes présentent des adaptations colorimétriques qui les aident à se fondre dans leur environnement, augmentant ainsi leurs chances de survie jusqu’à l’âge adulte.

Signification écologique et économique
La phase de nymphe est non seulement importante pour la survie des espèces concernées mais aussi pour l'équilibre des écosystèmes. Les nymphes constituent une source de nourriture essentielle pour de nombreux prédateurs, notamment des oiseaux et des poissons, jouant ainsi un rôle vital dans la chaîne alimentaire.
D'un point de vue économique, certaines espèces de nymphes sont cruciales pour des secteurs tels que l'agriculture par la pollinisation ou par leur rôle dans la régulation naturelle des espèces nuisibles. Par exemple, l'utilisation de nymphes dans des stratégies de lutte biologique contre les insectes ravageurs se révèle être une méthode efficace et écologique pour protéger les cultures.

La phase de nymphe est une étape déterminante dans la vie des insectes, essentielle à leur développement structurel et reproductif. Elle répond à une multitude de défis écologiques grâce à diverses adaptations morphologiques et comportementales. Dans le grand cycle de la nature, les nymphes jouent des rôles écologiques et économiques indisputables, impactant directement la biodiversité et la gestion des écosystèmes.

Nymphe

Chez les animaux, une larve est une forme jeune dont la morphologie, et souvent le mode de vie, sont très différents de l'adulte. Le début de la vie de la larve commence par l’éclosion de l’œuf. Les larves existent chez les espèces d’animaux au développement indirect, chez qui de grandes transformations (métamorphoses) doivent avoir lieu pour obtenir un adulte. Lors de ces changements, l’animal peut changer de milieu de vie (par exemple le têtard et la grenouille), et/ou de régime alimentaire (par exemple la chenille et le papillon). 
Chez les animaux à développement direct, le jeune à la naissance est un juvénile qui ressemble à l’adulte. De manière générale, seul l’adulte est capable de se reproduire, et non les larves et juvéniles.
Exemple de larves d'insectes
Chez les insectes, la larve subit plusieurs mues avant de devenir un adulte. Comme les arthropodes possèdent un exosquelette peu extensible, leur croissance se fait par étapes. À chaque mue, la larve abandonne une exuvie. La métamorphose permettra l’apparition des caractères sexuels secondaires et des ailes pour les espèces ailées. 
On distingue plusieurs types d’insectes en fonction de leur développement larvaire :
les insectes hétérométaboles : le changement est progressif, la taille augmente progressivement au fil des stades larvaires. Une mue larvaire donne naissance à l’adulte ou imago. C’est le cas des phasmes, sauterelles, criquets, blattes, mantes, termites, psoques, cigales, grillons… ;les insectes holométaboles : un état intermédiaire au repos, la nymphe, sépare la larve de l’adulte. C’est le cas du papillon. Beaucoup de chenilles sont phytophages et se nourrissent de végétaux, d’autres sont entomophages et mangent d’autres insectes (pucerons…) ; les xylophages s'attaquent au bois. Les adultes papillons se nourrissent de liquides comme le nectar des fleurs.

Larve

13870_l-impala-et-son-compere--le-pique-boeuf

<p>Sur le papier, [popupdefinition id=8373]coyote[/popupdefinition] et blaireau -- que l'on d&eacute;couvre ici sur un montage photo -- semblent concurrents. Souris, [popupdefinition id=18079]&eacute;cureuils[/popupdefinition], porcs-&eacute;pics ou m&ecirc;me des animaux un peu plus grands, ils se nourrissent des m&ecirc;mes proies. Et c'est justement ce qui pourrait en faire des ennemis qui les rapprochent &agrave; l'occasion.</p><p>Car leurs techniques finalement sont compl&eacute;mentaires. Le coyote mise sur l'agilit&eacute; et la [popupdefinition id=324]rapidit&eacute;[/popupdefinition]. Le blaireau sait se cacher et d&eacute;busquer des proies sous terre ou dans la v&eacute;g&eacute;tation. Lorsqu'ils savent allier leurs forces, ils ram&egrave;nent jusqu'&agrave; un tiers de proies en plus.</p><p>&copy; Becky Matsubara, Wikimedia, CC BY 2.0 &amp; Andreas-photography, Flickr, CC by-nc 2.0</p>

Coyotes et blaireaux peuvent devenir inséparables

Applications pratiques de la mesure de la vitesse
La vitesse, en tant que concept physique fondamental, joue un rôle crucial dans divers domaines au-delà de la physique fondamentale. Dans le domaine du transport, par exemple, la mesure précise de la vitesse est indispensable pour assurer la sécurité et optimiser les performances des véhicules. Les systèmes de navigation modernes, tels que le GPS, calculent la vitesse pour fournir des estimations précises des temps de trajet et des itinéraires optimisés.

En aéronautique, la vitesse des avions est minutieusement contrôlée pour gérer efficacement le trafic aérien et réduire le risque de collisions. De même, en météorologie, l'analyse des vitesses du vent aide à prévoir les conditions météorologiques, y compris les tempêtes et les cyclones, pouvant avoir d'importantes implications pour la sécurité publique et la planification des réponses aux urgences.

Importance de la vitesse dans le sport
Le concept de vitesse est également central dans le monde du sport. Dans les disciplines telles que le sprint, le cyclisme ou le ski, la capacité à générer une vitesse maximale est souvent déterminante dans les performances des athlètes. La mesure et l'analyse de la vitesse sont utilisées pour améliorer les techniques d'entraînement et optimiser les performances athlétiques, un domaine d'étude qui se développe continuellement grâce aux avancées technologiques.

Technologies modernes pour mesurer la vitesse
Les technologies modernes ont révolutionné la manière dont nous mesurons et comprenons la vitesse. L'utilisation de radars, de lasers et de différents types de capteurs permet de mesurer précisément la vitesse dans divers contextes, des véhicules en mouvement sur une autoroute à la lumière voyageant dans l'espace. Cette précision est cruciale pour des applications allant de la sécurité routière à la recherche en physique fondamentale.

En astrophysique, par exemple, la mesure de la vitesse des objets cosmiques, comme les étoiles et les galaxies, aide les scientifiques à déduire des informations sur l'expansion de l'univers et la distribution de la matière à grande échelle. Les technologies de mesure de vitesse contribuent également à la navigation spatiale, permettant aux sondes et aux véhicules spatiaux d'atteindre leurs destinations prévues avec une précision exceptionnelle.

Évolution de la vitesse dans la perspective scientifique
Depuis la formalisation de la notion de vitesse par Pierre Varignon et Gottfried Wilhelm Leibniz, la compréhension de la vitesse a évolué avec les avancées scientifiques et technologiques. Les chercheurs continuent d'étudier les propriétés de la vitesse à des échelles infiniment petites dans le domaine de la mécanique quantique ainsi qu'à des échelles cosmiques en astrophysique. Ces études aident à répondre à des questions fondamentales sur la nature de l'univers et les lois qui le régissent.

La vitesse est un concept central en science, avec des applications qui s'étendent bien au-delà des limites traditionnelles de la physique. Sa mesure et son analyse précises sont cruciales dans de nombreux secteurs, influençant des domaines aussi variés que la sécurité des transports, la météorologie, l'ingénierie, l'astrophysique et le sport. Continuer à améliorer les technologies de mesure de la vitesse et à étudier ses applications permettra de pousser encore plus loin les frontières de la science et de la technologie.

Champ lexical : vélocité | rapidité

Vitesse

Coyote (Say 1823) - Canis latrans
Ordre : CarnivoraFamille : CanidaeGenre : CanisTaille : 0,75 à 0,85 m (hauteur au garrot 0,50 m – longueur de la queue 0,40 m)Poids : 9 à 23 kgLongévité : 10 ans
Statut de conservation UICN : LC préoccupation mineure
Description du coyote
Le coyote ou coyotl en nahuatl, qui est une branche linguistique uto-aztèque, langue indigène la plus répandue au Mexique, possède un pelage dont la couleur varie du gris au brun cannelle, adoptant des nuances plus ou moins foncées, et mêmes verdâtres selon l’habitat. Le dessous du corps est gris blanc. Les pattes avant, les côtés de la tête et le museau sont brun rougeâtre, tandis que l’échine et le dos sont ornés d’une bande de poils plus sombres. Les oreilles pointues et dressées, ainsi que le museau semblent disproportionnés par rapport à la tête et les pattes sont plus courtes au regard de la taille du corps. Ces particularités anatomiques lui donnent un aspect plus fin, ce qui permet de le distinguer assez aisément de son cousin le loup.
Coyote dans la vallée de la Mort. © Manfred Werner -GNU FDL Version 1.2
Habitat du coyote
Le coyote, dont on reconnaît 19 sous-espèces, se trouve sur l’ensemble du territoire nord-américain, au Mexique et en Amérique centrale. On le trouve dans de nombreux biotopes. Il occupe les prairies de plaine et de montagne de la presque totalité des États-Unis y compris en Alaska et au Canada, les broussailles et les marais, dans les zones semi-désertiques des États du sud, à proximité des villes, et même au sein des agglomérations d’une certaine importance. 
Comportement du coyote
Bien que des regroupements aient été observés, le coyote vit généralement en couple. C’est un animal qui autrefois était diurne mais qui, à cause de la pression humaine, a dû adopter un comportement nocturne. Sa tanière est constituée d’un terrier creusé par un autre animal (marmotte, blaireau…) quoiqu’il soit capable de creuser si le besoin s’en fait sentir. En concurrence avec le loup, le coyote prospère dans les régions où son cousin a été exterminé. Opportuniste, il occupe rapidement les niches écologiques vides de prédateurs, et éprouve de grandes facilités à vivre au contact de l’Homme. 
Coyote au Yellowstone. © Flicka - GNU FDL Version 1.2
Le coyote communique beaucoup par vocalisations, parmi lesquelles on retrouve les jappements, les glapissements, les hurlements, les rires et les cris plaintifs ressemblant aux pleurs d’un bébé. Il régule la température de son corps par l’halètement, et c’est pourquoi il a toujours la langue pendante. C’est un coureur endurant qui peut atteindre 64 km/h en pointe de vitesse mais sur une distance maximale de 400 mètres seulement. Il occupe un espace vital de quelques hectares, au sein duquel il installera son territoire dont il interdira l’accès aux importuns. Son abri sera placé au centre de cette zone. Il emploie cette méthode aussi bien dans les espaces libres que dans les zones urbaines.
Reproduction du coyote
Lorsque la femelle a choisi son partenaire, le couple reste ensemble plusieurs années. La période de gestation dure deux mois au terme desquels la femelle met au monde six chiots en moyenne. Lorsque les portées sont plus importantes, elles subissent un taux de mortalité de 50 %. Les petits naissent aveugles. Leurs yeux s’ouvrent et leurs oreilles se dressent au bout d’une dizaine de jours. Ils tètent leur mère pendant un peu plus d’un mois et sont totalement sevrés en quittant la tanière. Les mâles quittent leurs parents entre six et neuf mois alors que les femelles restent pour renforcer le groupe. La croissance des chiots intervient entre neuf et douze mois, et la maturité sexuelle est atteinte au bout d’un an.
Coyote en forêt. © Christopher Bruno - GNU FDL Version 1.2
Régime alimentaire du coyote
Le régime alimentaire du coyote est très variable selon son habitat. Il peut chasser seul ou en couple en quête de petits rongeurs, de batraciens, de poissons et de crustacés et parfois d’herbivores plus imposants comme les cerfs. Mais il mange également de l’herbe, des fruits, des baies. Aux abords des villes il s’en prend fréquemment aux animaux de compagnie de l’Homme (petits chiens) et fait les poubelles… Il pratique également le mulotage en sautant pattes tendues comme sur un trampoline et il a déjà été observé s’associer à des blaireaux pour chasser. Lorsqu’une proie est détectée, le blaireau se met à creuser pour l’extraire de sa galerie, tandis que le coyote malin, attend la victime à une autre sortie du terrier. Il est également capable de voler la pitance d’autres animaux comme les loutres. 
Menaces sur le coyote
Bien que plusieurs dizaines de coyotes soient chassés chaque année aux États-Unis, l’animal n’est pas considéré comme menacé selon les critères de l’UICN. On dirait même que pour faire face aux différentes tentatives d’élimination, il a accentué son taux de reproduction. Au Canada, l’animal s’est hybridé avec des chiens et leur progéniture, autrement plus redoutable commence à devenir envahissante et encombrante.
Coyote. © U.S Fish and Wildlife service - domaine public
Le saviez-vous ?
Les scientifiques estiment que près de 2.000 coyotes vivent dans la ville de Chicago et que ces évaluations peuvent être transposées sur d’autres centres urbains d’importance identique. Quelques individus ont été capturés dans Central Park à Manhattan en 2006. Et ce ne seront certainement pas les derniers, car d’autres ont été aperçus au même endroit en février 2010 (source New York Post du 09 février 2010).

Coyote

L’écureuil est un mammifère rongeur de la famille des sciuridés, appartenant au sous-ordre des sciuromorphes. Certaines espèces sont arboricoles et possèdent une longue queue touffue qui les aide à sauter de branche en branche. D’autres espèces sont plutôt terrestres, comme les marmottes. Les sciuridés comptent 267 espèces.La diversité des espèces d’écureuils vivant dans les arbresParmi les nombreuses espèces d’écureuils, citons :l’écureuil commun d’Europe ou écureuil roux, Sciurus vulgaris, dont la queue en panache sert de balancier pour se déplacer dans les arbres. Cet écureuil autochtone en France présente un poil roux, brun, ou gris-noir, mais son ventre est toujours blanc. Cette espèce protégée s’observe dans les bois, forêts, parcs et jardins. Sciurus vient de mots grecs et signifie « dont la queue fait de l’ombre ». D’après le site du muséum national d’histoire naturelle, cet animal mesure 20 à 25 cm, et sa queue entre 15 et 20 cm. En hiver, ses oreilles portent des pinceaux de poils ;l’écureuil volant Pteromys volans, ou polatouche de Sibérie. Le patagium, une épaisseur de peau qui relie la tête, les poignets, les chevilles et la base de la queue, lui permet de planer d’arbre en arbre. Cette espèce est présente dans le nord de l’Europe ;l’écureuil de Corée, ou tamia de Sibérie (Tamias sibiricus), est une espèce originaire d’Asie mais qui a été introduite en Europe. En France, il a commencé à être observé dans les années 1960 ;l’écureuil gris, originaire d’Amérique du Nord, est présent en Italie. Il est considéré comme une espèce exotique envahissante en Europe.Des écureuils terrestresLa marmotte des Alpes Marmota marmota fait partie de la famille des sciuridés. Cette espèce autochtone dans les Alpes a aussi été introduite dans les Pyrénées et le Massif Central.Le spermophile Spermophilus citellus, ou souslik d’Europe, est un écureuil terrestre qui vit dans des prairies et des steppes, en Europe. Les chiens de prairie, présents en Amérique du Nord, sont aussi considérés comme étant des écureuils terrestres. Champ lexical : sciuridé | sciurus

Écureuil

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<p>La [popupdefinition id=16735]crevette-pistolet[/popupdefinition] tient son nom de la d&eacute;tonation qu'est capable de produire sa pince. Mais ce qui nous int&eacute;resse ici, c'est la relation particuli&egrave;re qu'elle entretient avec un petit [popupdefinition id=10415]poisson[/popupdefinition] des fonds marins, le gobie. Tous les deux, en effet, on prit l'habitude de partager le g&icirc;te.</p><p>C'est la crevette-pistolet qui creuse le trou qui les accueillera. Pendant ce temps, le gobie -- dont la vue est bien meilleure que celle de la crevette -- monte la garde. Et il assurera son r&ocirc;le protecteur -- en dissuadant les pr&eacute;dateurs ou en remuant la queue pour pr&eacute;venir la crevette d'un danger -- tout au long de la cohabitation.</p><p>&copy; Nhobgood, Wikimedia, CC by 3.0</p>

Le gobie comme garde du corps de la crevette-pistolet

Le terme de crevette-pistolet décrit une crevette de la famille des Alpheidae qui produit un son puissant. Les Alpheidae sont des crustacés. Les crevettes-pistolets possèdent une pince de grande taille. Le son très bruyant qu'elles émettent permet d'étourdir voire de tuer des proies ou bien d'éloigner des prédateurs.Des exemples de crevettes-pistoletsParmi les crevettes-pistolets se trouvent par exemple les espèces suivantes :Alpheus heterochaelis, le cardon grandes pinces, une crevette de quelques cm de long et de couleur verte. La pince bruyante peut être à gauche ou à droite, sa taille peut atteindre près de la moitié du corps. Cette crevette vit dans l’ouest de l’océan Atlantique. Des chercheurs ont étudié comment cette crevette pouvait produire un tel son. Ils ont montré que la fermeture rapide de la pince conduisait à l’émission d’un jet d'eau à grande vitesse, créant une différence de pression à l’origine d’une bulle qui implose ; c’est l’implosion de cette bulle de basse pression qui crée le bruit de plus de 200 dB. L’eau peut dépasser des températures de 4.000 °C à cet endroit,Alpheus dentipes, la crevette-pistolet à pattes épineuses, qui porte une épine sur les pattes P3 et P4 : cette espèce présente dans la Méditerranée mesure environ 3 cm,Synalpheus pinkfloydi, une crevette-pistolet avec une pince rose, d’où son nom inspiré de Pink Floyd. Cette crevette a été trouvée au large des côtes du Panama, dans le Pacifique.

Crevette-pistolet

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<p>Le r&eacute;mora est un [popupdefinition id=10415]poisson[/popupdefinition] qui vit dans les eaux chaudes. Il est aussi connu sous le nom de poisson-suceur. Car il a pris l'habitude de se coller -- &agrave; l'aide d'une ventouse naturelle -- sur la peau des requins, notamment. L&agrave;, il se nourrit des [popupdefinition id=2126]parasites[/popupdefinition] et [popupdefinition id=101]bact&eacute;ries[/popupdefinition] qui s'y trouvent. Les requins sont ainsi pr&eacute;serv&eacute;s de diverses infections de peau. Un service pour lequel ils sont m&ecirc;me pr&ecirc;ts &agrave; d&eacute;fendre leurs r&eacute;moras contre des pr&eacute;dateurs.</p><p>Les r&eacute;moras, eux, profitent &eacute;galement du moyen de transport efficace que repr&eacute;sentent les requins. D'autant que sous leur ventre, ils peuvent g&eacute;n&eacute;ralement aussi se r&eacute;galer de tout&nbsp;petits poissons.</p><p>&copy; VisionDive, Fotolia</p>

Le rémora, suceur de requin - Photos Futura

La bactérie est un micro-organisme ubiquiste, unicellulaire et sans noyau (procaryote) dont le génome est constitué d'ADN. Celui-ci consiste en un seul chromosome, et on note éventuellement la présenc...

Bactérie

Les poissons sont des animaux qui ont colonisé la quasi-totalité des écosystèmes aquatiques : océans jusqu'à des profondeurs extrêmes (des soles ont été aperçues dans la fosse des Mariannes, à plus de...

Le rémora, suceur de requin

13874_le-remora--suceur-de-requin

<p>Le grand indicateur est un [popupdefinition id=14465]oiseau[/popupdefinition] singulier qui vit en Afrique. Il se nourrit essentiellement d'abeilles et de leur cire. Pour acc&eacute;der justement &agrave; cette cire et aux [popupdefinition id=2119]larves[/popupdefinition] des abeilles qu'il appr&eacute;cie particuli&egrave;rement, il a pris l'habitude d'&eacute;mettre un [popupdefinition id=2220]chant[/popupdefinition] distinctif qui attire l'attention du [popupdefinition id=9134]ratel[/popupdefinition], une sorte de blaireau africain. Ici, on les d&eacute;couvre tous les deux sur un montage photo.</p><p>Lorsque le ratel se pr&eacute;sente avec ses griffes ac&eacute;r&eacute;es devant une ruche, celle-ci ne r&eacute;siste pas longtemps. Lui se r&eacute;gale uniquement du miel. Le grand indicateur peut donc profiter de tout le reste.</p><p>Il est &agrave; noter que le grand indicateur collabore de la m&ecirc;me mani&egrave;re avec l'homme.</p><p>&copy; UTOPIA, Fotolia &amp; Frans Vandewalle, Flickr, CC by-NC 2.0</p>

Le grand indicateur vient en aide au ratel… et à l’Homme

Zorille du Cap (Schreber 1776) - Mellivora capensis
Ordre : CarnivoraSous-ordre : CaniformiaFamille : MustelidaeSous-famille : MellivorinaeGenre : MellivoraTaille : 0,50 à 0,75 m (hauteur au garrot 0,30 m)Poids : 6 à 12 kgLongévité : non connue à l’état sauvage
Statut de conservation UICN : LC préoccupation mineure
Description de la zorille du Cap
Également appelée ratel, la zorille du Cap est un mustélidé au pelage en deux tons. La partie inférieure jusqu’à mi-flancs est totalement noire, et la partie supérieure est blanche formant une sorte de cape sur la tête, la nuque et le dos. Elle possède des pattes trapues et courtes. Les postérieures étant légèrement plus longues que les antérieures, et équipées de griffes impressionnantes. Sa boîte crânienne est plus large que celle d’un chien. Ses oreilles sont petites et se distinguent à peine au milieu des poils.
Zorille ou ratel. © Jaganath, GNU FDL Version 1.2
Habitat de la zorille du Cap
On trouve la zorille du Cap dans le sud et l’ouest du continent africain. Mais certaines sous-espèces parmi les douze existantes, évoluent dans les autres contrées africaines, en Irak, au Turkménistan, au Pakistan et en Afghanistan et même au Népal. Elle fréquente généralement les savanes et les forêts clairsemées. 
Comportement de la zorille du Cap
Le mâle patrouille sur un territoire d’environ 500 hectares. Il est principalement terrestre et lorsqu’il n’utilise pas un terrier d’oryctérope, il creuse son gîte lui-même à une vitesse étonnante. Mais il sait également grimper aux arbres pour aller dénicher les ruches sauvages et piller le miel dont il est friand. Son métabolisme particulier le rend insensible aux venins qui sont mortels pour l’Homme tels que celui de la vipère heurtante, des cobras ou autres mambas. Sa peau est dure et il ne craint ni les piqûres d’hyménoptères, ni celles des porcs-épics. Sa peau est lâche au point que s’il est saisi au cou par un prédateur, il est capable de se retourner malgré cela et de mordre à son tour. Il possède également une capacité unique dans le monde animal, celle de courir en marche arrière. Lorsqu’il est acculé, c’est un animal qui défendra chèrement et courageusement sa vie. De plus il est rancunier…
Zorille. © Matej Bat'ha, CCA-SA 2.5 Generic license
Reproduction de la zorille du Cap
On sait peu de choses de la reproduction des zorilles du Cap qui a lieu au mois de mai. Il semble que la gestation dure environ six mois, et que la femelle mette bas une fois par an, une portée de un ou deux petits qui naissent aveugles. La mortalité des jeunes est importante car elle atteint les 50 %. Ceux- ci sont sevrés au bout de deux ou trois mois et s’émancipent au bout d’un an, lorsqu’ils sont sexuellement matures.
Régime alimentaire de la zorille du Cap
Malgré son nom qui signifie blaireau à miel, le ratel est principalement carnivore. Il chasse les rongeurs, les insectes, les lézards, les reptiles même venimeux, les tortues dont il parvient à briser les carapaces, pille les nids d’oiseaux et les ruches sauvages pour manger le miel et le couvain. Pour trouver sa nourriture il est capable de retourner les pierres et de déchirer l’écorce des arbres. En Inde il a été surpris à déterrer des cadavres fraîchement inhumés. Pour se désaltérer, il dévore des melons sauvages qui sont constitués de 99 % d’eau.
Menaces sur la zorille du Cap
La zorille du Cap n’a pas de statut particulier de menace car ses populations sont assez largement répandues. Ces dernières paraissent juste décliner au Maroc, au Niger et en… Afrique du Sud.Champ lexical : mellivora capensis | ratel

Zorille du Cap

Manifestation vocale d'un animal (par exemple un oiseau) servant à attirer un partenaire ou à signaler son territoire.

Chant

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Terme souvent utilisé pour désigner un ordinateur relié à un réseau et assurant des fonctions autres que le transport (en particulier des fonctions de niveau application).Quel est le rôle d'un ordinateur hôte ?L'ordinateur hôte, élément central des réseaux informatiques, joue un rôle essentiel en tant que point névralgique de communication et de contrôle. Aussi connu sous le nom d'hôte, cet appareil constitue le socle sur lequel les données circulent et les services sont hébergés. En agissant comme une passerelle entre les utilisateurs et les ressources réseau, l'ordinateur hôte facilite la transmission fluide des informations et l'accès aux services essentiels. Comprendre son rôle fondamental est la première étape pour saisir le fonctionnement global des réseaux modernes.Plusieurs fonctions et responsabilitésL'ordinateur hôte remplit une variété de fonctions critiques au sein d'un réseau. Parmi elles, le stockage et la gestion des données occupent une place centrale. Les ressources de stockage de l'hôte permettent de conserver des informations, des fichiers et des programmes utilisés par les utilisateurs et les autres dispositifs connectés au réseau.De plus, l'hôte joue un rôle crucial dans la gestion des ressources réseau, en distribuant efficacement la bande passante et en régulant le trafic pour éviter les engorgements. En hébergeant des services tels que les sites web, les bases de données et les applications, l'ordinateur hôte offre une plateforme stable pour répondre aux demandes des utilisateurs et des périphériques.Quels sont les différents types d'hôtes ?Les hôtes se déclinent en diverses catégories, chacune adaptée à des besoins spécifiques. Les serveurs dédiés, puissants et réservés à des tâches spéciales comme l'hébergement de sites web et d'applications, font partie des hôtes les plus courants. Les ordinateurs personnels, en tant qu'hôtes individuels, servent de points d'entrée pour les utilisateurs dans le réseau global.De plus, les objets connectés et les dispositifs intégrés agissant en tant qu'hôtes contribuent à l'essor de l'Internet des objets (IdO), ouvrant la voie à une connectivité intelligente dans divers domaines, allant de la domotique à l'industrie. Les services de cloud computing exploitent également des hôtes virtuels pour fournir des ressources informatiques à la demande, transformant ainsi la manière dont les entreprises gèrent leurs infrastructures. Cette diversité d'hôtes et leurs applications variées reflètent l'omniprésence de ces éléments au cœur de notre infrastructure numérique.

Hôte

Les champignons, ou plus justement les mycètes, regroupent de nombreuses espèces, formant ensemble l’un des cinq règnes du vivant. Bien que longtemps considérés comme des algues, et donc des plantes, ils se distinguent du règne végétal par de nombreuses caractéristiques, notamment par l’absence de chloroplastes, faisant d’eux des êtres hétérotrophes pour le carbone. D’après la classification phylogénétique, ils sont plus proches des animaux, formant avec eux l’essentiel du super-règne des opistochontes. Tous dérivent en effet d’un ancêtre eucaryote aquatique capable de se mouvoir à l’aide d’un flagelle.
Caractéristiques des champignons
Les mycètes présentent une grande diversité, certains étant unicellulaires (les levures) tandis que la plupart sont pluricellulaires. Tous sont eucaryotes et hétérotrophes, se nourrissant par nécrotrophie (matière organique inerte), biotrophie (parasitisme, comme les mycoses), ou symbiose (comme les lichens). Ils synthétisent des molécules qui ne sont pas retrouvées ailleurs dans le domaine du vivant. Enfin, ils se reproduisent par l’intermédiaire de spores non flagellées (voire uniflagellées), contenues dans des structures spéciales appelées sporophores. Chez les eumycètes, les champignons qui peuvent être cueillis, ce sont les sporophores (formés du pied et du chapeau) qui sont apparents et récoltés.
Classification des champignons
Le règne des mycètes se divise en quatre grands taxons, aux caractéristiques propres :
 les ascomycètes, produisent des spores regroupées en général par huit et contenues dans un sac, appelé asque, duquel elles sont projetées à maturité ; les basidiomycètes, dont les spores non flagellées se développent à l’extrémité des basides, cellules spécialisées, avant dispersion par le vent ; les chytridiomycètes, seuls champignons à posséder encore des spores uniflagellées, critère qui permet de les considérer comme des mycètes primitifs ; les gloméromycètes. 
Les oomycètes et les myxomycètes, autrefois rangés dans le règne fongique, ont depuis été exclus et rangés dans d’autres taxons.Champ lexical : mycète | fungi

Champignon

Les protéines sont des molécules biologiques dont les activités peuvent être très variées.Rôles des protéinesLes protéines peuvent assurer des fonctions très diverses au sein de la cellule ou de l’organisme. Elles peuvent avoir :un rôle structural (comme l’actine ou la tubuline qui participent à l’architecture de la cellule, la kératine qui constitue les cheveux) ;un rôle enzymatique (comme l’ADN polymérase qui recopie l’ADN) ;un rôle hormonal (comme l’insuline qui régule la glycémie) ;un rôle moteur (comme la myosine qui transporte des molécules dans la cellule)…Fabrication des protéinesLes protéines sont codées par les gènes et synthétisées par le ribosome au cours du processus de traduction de l’ARN. Elles sont ainsi créées par l’incorporation successive d’acides aminés, maintenus entre eux grâce à la formation de liaisons peptidiques, selon l’ordre indiqué par la succession des codons sur l’ARN.Structure des protéinesSuivant l’ordre des acides aminés et leurs interactions entre eux, les protéines prennent des conformations particulières, qui sont essentielles pour leur fonctionnalité. Il existe des structures rencontrées très fréquemment :les hélices alpha, où les acides aminés forment une hélice grâce à des liaisons hydrogènes entre eux ;les feuillets beta, où les liaisons hydrogènes entre les acides aminés favorisent la formation de couches superposées.Des modifications chimiques post-traductionnelles peuvent aussi participer à leur fonction (des acétylations, des phosphorylations, des ponts disulfures...).Quels sont les aliments les plus riches en protéines ?Il est important de savoir quels sont les aliments possédant le plus de protéines car elles sont essentielles pour notre organisme. Leur rôle est également primordial dans la métabolisation et la circulation des éléments dans notre sang (fer, calcium, magnésium). Voici une liste non exhaustive d'aliments très riches en protéines :viande séchée (51 g pour 100 g) ;œufs (13 g pour 100 g) ;saumon fumé (23 g pour 100 g) ;fromage blanc allégé (10,6 g pour 100 g) ;farine de soja (45 g pour 100 g).

Protéine

Les glucides sont une famille de molécules familièrement appelées « sucres ».
Caractéristiques des glucides
Les glucides possèdent tous une fonction aldéhyde ou cétone et plusieurs groupements OH. Les glucides ont donc une formule chimique brute qui est, dans la plupart des cas, Cn(H2O)n, ce qui explique qu'ils sont également nommés hydrates de carbone. Mais certains possèdent en plus des atomes de phosphore ou d’azote.
Diversité des glucides
Les glucides peuvent être classés en :
monosaccharides : ce sont des molécules simples, non hydrolysables (le glucose, le fructose, le galactose…) ;polysaccharides qui sont constitués de plus d'un monosaccharide. On différencie :les disaccharides, qui sont en fait l’association de deux monosaccharides liés par une liaison osidique : le lactose, le saccharose…les polysaccharides, qui sont des chaînes (polymères) de monosaccharides, également liés par des liaisons osidiques : amidon, cellulose, glycogène…
Seuls les monosaccharides et les disaccharides ont un pouvoir sucrant, les polysaccharides sont insipides.
Rôle des glucides
Les glucides ont un rôle énergétique. Stockés sous forme de polymères (amidon chez les plantes, glycogène chez les animaux), ils constituent une réserve énergétique, qui pourra être utilisée lors de la glycolyse (la dégradation du glucose), en formant des molécules d’ATP.
Mais les glucides ont aussi un rôle structural. Chez les végétaux, la cellulose longue et rigide leur confère une certaine solidité. Chez les animaux, la chitine est le constituant principal de l’exosquelette des insectes et arthropodes.

Glucide

La bactérie est un micro-organisme ubiquiste, unicellulaire et sans noyau (procaryote) dont le génome est constitué d'ADN. Celui-ci consiste en un seul chromosome, et on note éventuellement la présence de plasmides (petit morceau d'ADN circulaire). L'ensemble des bactéries forme le règne des eubactéries (Eubacteria).
Certaines bactéries peuvent être pathogènes. Chez l'Homme, les symptômes d'une infection bactérienne sont similaires à ceux observés lors d'une infection virale (éruption cutanée, toux, écoulement nasal, larmoiement, fatigue, nausées, fièvre et douleurs musculaires). Parfois, elles sont mortelles. Les infections bactériennes peuvent être traitées avec des antibiotiques.
Bactérie ou eubactérie ?
Le terme procaryote a longtemps été synonyme de bactérie. Cependant, dans les années 1990, des chercheurs ont découvert un nouveau type cellulaire procaryote différent des bactéries. Il s’agissait des archéobactéries (archées).
Depuis, les « vraies » bactéries, que l'on surnomme souvent bactéries, ont été renommées eubactéries pour faire la différence avec les archéobactéries. Ces dernières ressemblent visuellement aux eubactéries, mais comportent des caractères très différents. Elles seraient plus proches génétiquement des eucaryotes que des bactéries ! Les archées représentent d’ailleurs un règne à part entière à côté de celui des eucaryotes et des eubactéries.
Les bactéries, des êtres ubiquistes
Faisant preuve d'une extraordinaire diversité, les bactéries ont colonisé tous les milieux. Certaines peuvent même vivre dans des conditions extrêmes, devenant capables de croître à partir des molécules soufrées qui composent leur environnement, de méthane ou d'hydrogène.
Schéma de la cellule bactérienne typique. Cependant, certains des éléments présentés ici, comme le flagelle qui sert à la locomotion, n'équipent pas toutes les bactéries. © LadyofHats, Wikipédia, DP
Bactéries pathogènes
Certaines bactéries se sont avérées fatales pour l'humanité, causant des millions de morts. Voici une liste non exhaustive de quelques-unes des plus célèbres :
 Mycobacterium tuberculosis, aussi appelé bacille de Koch, l'agent qui cause la tuberculose ; Yersinia pestis, responsable de la peste ; Staphylococcus aureus, le staphylocoque doré, à l'origine de nombreuses intoxications alimentaires ; Vibrio cholerae, qui induit le choléra ; Neisseria meningitidis, principale cause de méningite bactérienne. 
Utilisation des bactéries par l'Homme
Mise à part leur utilité dans la fermentation de produits alimentaires, qui remonte à l'ère préhistorique, les Hommes se servent à leur profit des propriétés bactériennes.
Par leurs capacités à survivre dans les différents milieux et exploiter de très nombreuses ressources, on fait appel à leurs services pour dépolluer des zones dégradées.
Leurs propriétés pathogènes sont exploitées dans l'agriculture, pour protéger les plantes des agresseurs extérieurs. L'un des exemples célèbres est la bactérie Bacillus thuringiensis, capable de produire une protéine dite Bt, nocive pour certaines espèces d'insectes. L'industrie s'est d'ailleurs emparée de cette faculté et a développé du maïs OGM Bt pour protéger la céréale de la pyrale du maïs.
Elles-mêmes sont parfois génétiquement modifiées dans l'intérêt pharmaceutique. Ainsi, lorsqu'on leur injecte certains gènes, elles synthétisent des molécules d'intérêt thérapeutique, comme l'insuline pour les personnes diabétiques.
Les bactéries servent également la science. Les biologistes les étudient pour comprendre certains mécanismes métaboliques et génétiques. La bactérie Escherichia coli, unicellulaire vivant dans nos intestins, est un modèle de choix que les scientifiques savent exploiter.

Le tube digestif, également connu sous le nom de tractus gastro-intestinal ou système digestif, est un ensemble d'organes interconnectés qui forment un long tube, mesurant environ 9 mètres de long chez un adulte, traversant le corps humain, de la bouche à l'anus. Sa fonction principale est de transformer les aliments ingérés en nutriments absorbables et de se débarrasser des déchets non digestibles.Les principaux organes du tube digestif La boucheLa bouche est le point d'entrée des aliments. C'est ici que commence la digestion mécanique et chimique. Les dents coupent et broient les aliments en morceaux plus petits lors de la mastication, tandis que les glandes salivaires produisent de la salive contenant des enzymes, comme l'amylase, qui commencent la digestion des glucides. La langue et le palais mou forment un bol alimentaire qui est poussé vers l'arrière de la bouche pour être avalé lors de la déglutition.Le pharynxLe pharynx, situé derrière la bouche, est un passage qui dirige les aliments vers l'œsophage tout en empêchant leur passage dans les voies respiratoires. Lors de la déglutition, l'épiglotte ferme la trachée pour empêcher les aliments d'entrer dans les voies respiratoires, assurant ainsi le passage sûr des aliments de la bouche à l'œsophage.Appareil digestif de l'être humain. © LadyofHats, domaine public, Wikimedia CommonsL'œsophageL'œsophage est un tube musculaire, d'environ 25 à 30 centimètres, qui transporte les aliments de la bouche à l'estomac par des mouvements péristaltiques, des contractions musculaires ondulatoires. Le sphincter œsophagien inférieur, une valve musculaire située à la jonction de l'œsophage et de l'estomac, empêche le reflux acide de l'estomac vers l'œsophage.L'estomacL'estomac est un organe en forme de sac où les aliments sont mélangés avec des sucs gastriques acides, amorçant ainsi la digestion des protéines. Les sucs gastriques contiennent de l'acide chlorhydrique (HCl) et des enzymes comme la pepsine. Les contractions musculaires de l'estomac mélangent les aliments avec ces sucs pour former le chyme, une substance semi-liquide. Le chyme est ensuite lentement libéré dans l'intestin grêle lors de la vidange gastrique. Il mesure environ 25 cm bien que la taille puisse varier en fonction de la personne et de la quantité de nourriture ingérée.L'intestin grêleL'intestin grêle est un long tube où se déroule la majeure partie de la digestion et de l'absorption des nutriments. Il mesure environ 6 à 7 mètres. Cette section est la plus longue et se divise en trois parties : le duodénum, la première partie de l'intestin grêle (environ 25 cm) où le chyme est mélangé avec la bile (produite par le foie) et le suc pancréatique (produit par le pancréas) pour continuer la digestion ; le jéjunum, la partie médiane où se déroule la majeure partie de l'absorption des nutriments ; l'iléon, la dernière partie où se termine l'absorption des nutriments et de certaines vitamines, comme la vitamine B12.Le gros intestinLe gros intestin (ou côlon) absorbe l'eau et les électrolytes des résidus alimentaires, formant ainsi les matières fécales. Il comprend plusieurs sections : le cæcum, poche initiale où se trouve l'appendice ; le côlon ascendant qui remonte sur le côté droit de l'abdomen ; le côlon transverse qui traverse l'abdomen de droite à gauche ; le côlon descendant qui descend sur le côté gauche de l'abdomen ; le côlon sigmoïde, partie en forme de S qui mène au rectum. Il mesure environ 1,5 à 1,8 mètre. Les bactéries présentes dans le gros intestin aident à la digestion de certains résidus alimentaires et produisent des vitamines, comme la vitamine K.Le rectum et l'anusLe rectum stocke temporairement les matières fécales avant leur expulsion par l'anus lors de la défécation. Les muscles du rectum et les sphincters anaux (interne et externe) se relâchent pour permettre l'évacuation des matières fécales.Organes accessoires du tube digestif Le foie produit la bile, essentielle pour la digestion et l'absorption des lipides ; la vésicule biliaire stocke et concentre la bile, la libérant dans le duodénum lors des repas ; le pancréas sécrète des enzymes digestives (lipase, amylase, protéases) et du bicarbonate pour neutraliser l'acide gastrique dans le duodénum.Chacune de ces parties joue un rôle crucial dans le processus de digestion et d'absorption des nutriments, permettant ainsi au corps de fonctionner correctement.Rôle du tube digestifLe tube digestif joue un rôle essentiel dans le maintien de la santé et du bon fonctionnement de l'organisme. Ses fonctions principales incluent l'ingestion, la digestion, l'absorption, le transport, la sécrétion, l'élimination et la protection.La digestion est le processus par lequel les aliments sont traités et décomposés en petites molécules absorbables par l'organisme. Une fois que ces nutriments sont absorbés dans la circulation sanguine ou la lymphe à partir de l'intestin grêle, ils peuvent être distribués à toutes les cellules du corps pour fournir de l'énergie, soutenir la croissance et la réparation des tissus, ainsi que pour réguler de nombreuses fonctions corporelles.L'ingestion commence avec l'introduction des aliments dans la bouche, où ils sont mastiqués et mélangés à la salive pour former un bol alimentaire. La digestion implique la décomposition des aliments en leurs composants nutritifs. Cela se fait à la fois mécaniquement, avec la mastication et le brassage dans l'estomac, et chimiquement, grâce aux enzymes et aux sucs digestifs.Une fois les aliments digérés, les nutriments sont absorbés dans le sang ou la lymphe. Cela se produit principalement dans l'intestin grêle, où les villosités et microvillosités augmentent la surface d'absorption. Le transport des aliments et des nutriments le long du tube digestif est assuré par le péristaltisme, des mouvements musculaires ondulatoires, et la segmentation, des contractions rythmiques qui mélangent les contenus digestifs. La sécrétion de substances nécessaires à la digestion se fait par divers organes, tels que les glandes salivaires, l'estomac, le foie, le pancréas et l'intestin.Une fois que les nutriments ont été absorbés, les déchets non digestibles sont éliminés par le gros intestin sous forme de matières fécales, qui sont ensuite expulsées du corps par le processus de défécation. Enfin, le tube digestif offre également une protection contre les pathogènes et les toxines grâce à des mécanismes tels que la barrière physique de la muqueuse intestinale, la flore intestinale bénéfique et le système immunitaire associé à l'intestin. Ces différentes fonctions du tube digestif travaillent ensemble pour transformer les aliments en nutriments utilisables par l'organisme, assurant ainsi son bon fonctionnement et sa santé globale.Le tube digestif est une succession d'organes creux tapissés d'une muqueuse. Structure générale du tube digestif. © Gtaf, Wikimedia Commons, CC BY-SA 4.0Les maladies du tube digestifIl existe de nombreuses maladies et troubles qui peuvent affecter le tube digestif, allant des affections bénignes aux maladies graves. Voici quelques-unes des maladies les plus courantes du tube digestif :Les maladies gastro-intestinales courantesreflux gastro-œsophagien (RGO) : retour régulier du contenu acide de l'estomac dans l'œsophage, provoquant des symptômes tels que brûlures d'estomac et régurgitations ;ulcères gastro-duodénaux : lésions dans la muqueuse de l'estomac ou du duodénum, généralement causées par une infection bactérienne (Helicobacter pylori) ou par l'utilisation prolongée de certains médicaments ;syndrome du côlon irritable (SCI) : trouble fonctionnel du côlon associé à des symptômes tels que douleurs abdominales, ballonnements, constipation et diarrhée ;constipation et diarrhée : des troubles fréquents qui peuvent être causés par divers facteurs, y compris un régime alimentaire, le stress, des conditions médicales sous-jacentes, ou certains médicaments.Les maladies inflammatoires chroniques du tube digestifmaladie de Crohn : maladie inflammatoire chronique qui peut affecter n'importe quelle partie du tube digestif, souvent caractérisée par des douleurs abdominales, la diarrhée, la perte de poids et la fatigue ;rectocolite hémorragique : maladie inflammatoire chronique qui affecte principalement le côlon et le rectum, entraînant des symptômes tels que diarrhée sanglante, douleurs abdominales et perte de poids.Les maladies infectieuses du tube digestifgastro-entérites virales et bactériennes : infections intestinales courantes qui provoquent des symptômes tels que diarrhée, vomissements, nausées et fièvre ;parasitoses intestinales : infections parasitaires qui peuvent être transmises par l'eau ou les aliments contaminés, provoquant des symptômes gastro-intestinaux variés.Les cancers du tube digestifcancer colorectal : cancer qui commence dans le côlon ou le rectum, l'un des cancers les plus courants dans le monde ;cancer de l'œsophage, de l'estomac et du pancréas : d'autres types de cancers gastro-intestinaux qui peuvent être graves et difficiles à traiter.Les maladies auto-immunes et autres affections du tube digestifmaladie cœliaque : maladie auto-immune déclenchée par la consommation de gluten, provoquant des lésions dans l'intestin grêle et des symptômes tels que diarrhée, douleurs abdominales et malnutrition ;maladie de diverticules : formation de petites poches ou sacs dans la paroi du côlon, souvent associée à des symptômes tels que douleurs abdominales, ballonnements et changements du transit intestinal.

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