Les orchidées appartiennent à la famille des plantes monocotylédones, dont la majorité des espèces épiphytes (qui se servent d'autres plantes pour pousser) ou lithophytes (vivant sur les roches) se développent en milieu tropical. Il existe 25.000 espèces recensées, qui sont réparties en 850 genres. On trouve également des orchidées terrestres dans les zones tempérées mais elles sont plus discrètes. Les tropicales sont généralement épiphytes et côtoient d’autres végétaux comme les broméliacées. Elles croissent sur les grands arbres qui leur servent de support, mais ne prospèrent pas à leur détriment. Elles se nourrissent des sels minéraux contenus dans l’eau, la pourriture des végétaux ou des fruits et des fientes d’oiseaux…
Certaines photos d'orchidées épiphytes sont particulièrement spectaculaires. Ces plantes développent un système racinaire étendu, indispensable à l’absorption rapide de nutriments et d’eau. Leurs tiges secondaires sont en mesure de stocker de l’eau en cas de sécheresse. L’accumulation de mousse, de lichens, de champignons et d’humus, permet aux végétaux de former des micro-écosystèmes dans lesquels évoluent de nombreuses espèces animales.
Les invertébrés et les amphibiens qui sont le plus fréquemment associés aux épiphytes, peuvent passer leur vie, voire plusieurs générations sans jamais descendre au sol ou changer de lieu. Les orchidées les plus connues et les plus répandues en jardinerie appartiennent au genre des Phalaenopsis et des Cymbidium. Il est plus surprenant de trouver dans la grande famille des orchidées, le genre Vanilla qui est une liane produisant les gousses aromatiques que l’on connaît. Alors qu’il reste encore des milliers d’espèces botaniques à découvrir, les hybrides horticoles relativement aisés à reproduire, sont légion. Quant aux orchidées terrestres, qui sont toutes protégées, elles ne peuvent être admirées que dans la nature.