La ferme cactus, bien qu'efficace en ce qui concerne la production, ne peut être une alternative globale satisfaisante à la culture agricole traditionnelle d'un point de vue urbain, sans créer au sein de la ville un paysage du tout technique.
Elle peut en revanche constituer un équipement de production d'appoint. Enfin, malgré son emprise minime au sol, elle déploie un gabarit imposant qui, une fois répliqué abondamment, pourrait altérer la ligne d'horizon urbaine.
On imagine que la ferme cactus puisse prendre naissance dans des espaces résiduels puis survoler le velum parisien (c'est-à-dire la limite réglementaire des 37 mètres) pour isoler et exposer ses cultures.
La faible emprise au sol de la constructionconstruction multiplie les occurrences d'implantation de la ferme dans la ville. Ne se développant qu'au-dessus du tissu urbain, sa base, uniquement structurelle ne comble pas le vide de la parcelle sur laquelle elle s'implante. La parcelle en question peut donc laisser libre cours à des usages urbains libres, artistiques ou collectifs et à une appropriation : terrain vaguevague, jardins collectifs, interventions...
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