La baie des Veys (50) se pr&eacute;sente comme un pincement de la zone c&ocirc;ti&egrave;re. Un endroit magique du Cotentin. Entre ciel, terre, mer et [popupdefinition id=6009]sable[/popupdefinition], l'[popupdefinition id=14131]&oelig;il[/popupdefinition] n'a plus de limites. Difficile de ressortir indemne d'un tel choc visuel...Sur les belles &eacute;tendues terrestres de la baie des Veys se rejoignent quatre cours d'eau&nbsp;: l'Aure, la Vire, la Taute et la Douve. Le XIXe, premier si&egrave;cle de l'&egrave;re &eacute;conomique moderne, a apport&eacute; avec la [popupdefinition id=6203]pold&eacute;risation[/popupdefinition], la conqu&ecirc;te de terres sur la mer, un ass&egrave;chement et des am&eacute;nagements, faisant de cet [popupdefinition id=3828]estuaire[/popupdefinition], anciennement nomm&eacute; Grand et Petit Vey&nbsp;--&nbsp;&laquo;&nbsp;v&eacute;&nbsp;&raquo; ou &laquo;&nbsp;vei&nbsp;&raquo;&nbsp;en vieux normand &eacute;tait la variante de gu&eacute; --, des terres agricoles qui n'ont rien &agrave; envier aux riches et grasses herbes de l'int&eacute;rieur. C'est dans cet espace naturel que des phoques, veaux marins parents tr&egrave;s &eacute;loign&eacute;s de leurs cousins du [popupdefinition id=2208]bocage[/popupdefinition], ont &eacute;lu domicile. Dans ce coin de paradis, territoire maritime exceptionnel et prot&eacute;g&eacute;. &copy; [popupbiographie id=1664]J&eacute;r&ocirc;me Houyvet[/popupbiographie], Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

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Mirage sur la baie des Veys

L’estuaire est l’endroit où un fleuve se jette dans la mer et qui constitue la transition entre le domaine continental et le domaine marin. Selon les critères, est considéré comme un estuaire la zone où les eaux marines salées et l’eau douce marine se mélangent, ou encore la zone où le cours inférieur du fleuve est remonté par la marée. Selon l’importance de la marée, l’estuaire est ainsi plus ou moins profond (c’est-dire qu’il remonte loin dans le fleuve). Par opposition, les fleuves débouchant sur des mers sans marée se terminent en delta (même s’il existe des exceptions).Hydrodynamique de l’estuaireL’estuaire se caractérise par la présence d’un bouchon vaseux, formé par l’interaction entre les courants de surface et les frottements induits par les courants de fond, qui charrient des sédiments. Cette zone de turbidité maximale, qui monte ou descend au cours des marées, contient jusqu’à 300 g de sédiments par litre, ce qui donne souvent un aspect trouble à l’eau.Les estuaires sont fréquemment aménagés, avec des zones portuaires, des espaces récréatifs, des canaux, des structure d’endiguement ou des industries. Ces aménagements modifient substantiellement le comportement hydrodynamique de l’estuaire, et amènent des polluants dans le bouchon vaseux, où ils restent bloqués. C’est le cas par exemple dans l’estuaire de la Loire, ou l’accumulation de matière organique issue du lessivage des sols en amont entraîne une eutrophisation du fleuve.Le plus grand estuaire du monde est celui du golfe de Saint-Laurent, au Canada, qui couvre 200.000 km2. La France possède trois grands estuaires : la Gironde (625 km2), la Loire (60 km2) et la Seine (50 km2).

Estuaire

Né en 1970, Jérôme est attiré par la mer dès son plus jeune âge. L’école de voile devient vite sa seconde maison. Très vite passionné par le windsurf, il commence par prendre des clichés de ses copains en action sur le spot de Barfleur, « juste pour le fun ». D'ici à deviner qu'il en ferait son métier...Pourtant en 1989, Jérôme choisit de s'inscrire à l’Efet, école de photos à Paris. Pendant 3 ans il y découvre les nombreux et différents aspects du métier de photographe. Mais la mer est décidément bien loin pour lui et ses premiers reportages le ramènent systématiquement vers l’océan et la planche à voile. Il obtiendra ses premières parutions dans son magazine fétiche, Wind, le magazine N°1 des passionnés de la planche.Major de promotion en 1992, Jérôme se voit offrir une belle opportunité, celle d'effectuer des reportages sur les secours en France pour le compte de la Sécurité Civile (Sapeurs pompiers, secours aériens en mer et montagne, Canadairs, feux de forêt, séismes..). Il devient photographe officiel de la Direction de la Sécurité Civile pendant trois ans sur un terrain difficile mais passionnant où il faut savoir maîtriser ses émotions. Des images fortes, la rencontre avec des hommes dévoués au service des autres, une expérience marquante et inoubliable.Mais sa passion pour la glisse est toujours intacte, ancrée au fond de lui. Elle le pousse jusqu'à La Torche en Octobre 1994 pour une étape de la Coupe du Monde de Windsurf. La rencontre avec les windsurfers pros lui donne le déclic et le pousse à s'investir à fond dans ce créneau. Jérôme s'envole dix jours plus tard pour assister à l'Aloha Classic, finale du circuit pro à Hawaii.Ce voyage sera décisif : Octobre 1995, Jérôme quitte la Sécurité Civile, désormais il mettra son métier au service de sa passion : la photo de mer.Devenu spécialiste des sports de glisse Jérôme Houyvet part plusieurs mois par an à Hawaï pour photographier les exploits des surfers et windsurfers.Son travail sur la glisse a été récompensé en 2003 par le prix « Jeune Talent » du Festival International de la photographie de mer de Vannes.­­Le reste de l’année, il se consacre à son « petit bout de paradis » : Le Cotentin et la Normandie. Passionné par tout ce qui vole et toujours en quête d’images originales, il découvre le paramoteur en 2006.Plus écologique, moins cher que l’hélico, cet aéronef lui offre une immense liberté. Celle de pouvoir décoller d’un petit bout de champ, d’une plage et de parcourir le littoral seul à bord et sans dépendre de la disponibilité d’un autre pilote. Depuis il enchaîne les vols inlassablement entre Normandie et Bretagne pour documenter ce littoral qu’il aime tant à la recherche des belles lumières. Ses images aériennes ont étés publiées dans de nombreux magazines et ouvrages.Vous pouvez retrouver ses photographies dans les livres suivantsVol au-dessus du littoral du Cotentin, de la baie des Veys au Mont-Saint-Michel - Éditions Big Red One - sortie 2010Vol au-dessus du littoral de Normandie, du Tréport au Mont-Saint-Michel - Éditions Big Red One - sortie 2011Vol au-dessus des boucles de la Seine normande, de Giverny au Havre - Éditions Big Red One - sortie 2012Lumières Marines du Cotentin - éditions Big Red One - Éditions Big Red One - sortie 2014Vol au-dessus du Parc naturel régional Normandie-Maine - Éditions Big Red One - sortie 2015Vol au-dessus de la grande baie du Mont-Saint-Michel - Éditions Big Red One - sortie 2016Vol au-dessus de la presqu'île du Cotentin - Éditions Big Red One - sortie 2017Vol au-dessus du littoral de Bretagne, Ille-et-Vilaine - Côtes-d'Armor - Éditions Big Red One - sortie 2018Vol au-dessus du littoral de Bretagne, Finistère - Éditions Big Red One - sortie 2019Vol au-dessus du littoral de Bretagne, Morbihan - Loire-Atlantique - Éditions Big Red One - sortie 2020

Jérôme Houyvet

La poldérisation est la conquête de terres sur la mer ou les zones humides par endiguement, remblaiement et assèchement. Cette artificialisation du territoire permet de gagner de nouvelles terres (polders) à valoriser pour l'agriculture, les infrastructures (ex : aéroport) ou l'urbanisation, mais ces polders sont vulnérables aux inondations.Historique et évolution de la poldérisationLa pratique de la poldérisation est très ancienne, remontant au Moyen Âge dans des pays tels que les Pays-Bas, la Belgique et certaines régions d'Allemagne. Face à leur manque de terres habitables et cultivables en raison de leur position sous le niveau de la mer, ces régions ont été des pionnières dans l'art de la récupération des terres. Le développement de techniques de poldérisation leur a permis non seulement d'étendre leur territoire, mais aussi de se protéger contre les marées et inondations.Au fil des siècles, la technologie et les méthodes ont évolué, permettant à d'autres régions du monde de suivre cet exemple pour répondre à leurs propres défis environnementaux et démographiques.Techniques modernes et défis de la poldérisationDans la poldérisation moderne, plusieurs étapes sont cruciales pour la construction d'un polder. Tout d'abord, des digues sont construites pour isoler la zone concernée des influx d'eau naturels. Ensuite, des systèmes de drainage sont installés pour pomper continuellement l'eau hors de cette zone, transformant ainsi une étendue subaquatique ou humide en terre aride. De puissantes pompes et des canaux de drainage sophistiqués jouent un rôle essentiel dans ce processus.Cependant, ces interventions humaines ne sont pas sans conséquences écologiques. La transformation d'habitats naturels en terres agricoles ou urbaines provoque souvent la perte de biodiversité, la modification des écosystèmes locaux et parfois l'augmentation de la vulnérabilité aux catastrophes naturelles.Implications environnementales et gestion durableLa création de polders a des impacts environnementaux significatifs, notamment en terme de gestion des eaux. Il est essentiel de mettre en place des stratégies de gestion durable pour minimiser ces impacts. Cela inclut le contrôle strict du drainage et la mise en œuvre de systèmes de gestion des eaux innovants pour réduire la salinisation des sols et préserver les écosystèmes aquatiques locaux.En outre, en réponse à la menace croissante du changement climatique et de la montée du niveau de la mer, des mesures de renforcement des digues et de surveillance technologique avancée sont de plus en plus adoptées pour garantir la sécurité et la durabilité des polders.Les projets de poldérisation actuels et futurs doivent également prendre en compte la participation des communautés locales et la préservation des traditions culturelles, tout en intégrant les meilleures pratiques environnementales.La poldérisation continue de jouer un rôle crucial dans l'aménagement territorial de nombreux pays. Toutefois, la balance entre le développement économique et la protection environnementale reste un défi majeur dans la planification et la gestion des nouveaux polders.Alors que la poldérisation offre de précieuses opportunités pour l'agriculture et la création de terres, elle nécessite une planification minutieuse et responsable pour assurer sa durabilité à long terme.

Poldérisation

On appelle bocage une région où les champs et les prés sont enclos par des levées de terre portant des haies ou des arbres marquant les limites de parcelles de tailles et de formes différentes, à l'habitat dispersé en fermes et hameaux. Le bocage occupait une large part de la façade atlantique et de l'intérieur des terres. 
Origine du mot « bocage »
Le mot viendrait du latin boscus ou boscum (bois) qui a donné bois, bosc, bosquet, forme qui a dû précéder bos fréquent en ancien français, peut être introduit par les scandinaves en Normandie. Le mot est devenu bôqueige en Bourgogne, boscatge en Provence, boscage en Espagne.
L'étymologie prête à confusion puisque le bocage est une construction humaine ! Au XIIIe, le bocage évoque un milieu sauvage et, au XVIIIe siècle, le dictionnaire lui donne une connotation plus positive : petit bois, lieu ombragé et pittoresque. La notion contemporaine de réseau maillé de haies n'a été diffusée que dans les années 1960-1980 au moment de la régression rapide du bocage détruit par les remembrements et l’urbanisation. Le bocage est adapté à la production fourragère et à l'élevage en pâturages. Il offre des ressources fruitières, en gibier et en champignons bien plus que l'openfield.
Exemple de néobocage monospécifique et artificiel à Açores, Portugal. © Luis Silveira, domaine public
Le bocage, élément écologique important
Ses réseaux de prairies, haies, talus et fossés sont des éléments fonctionnant comme corridors biologiques.
Il permet :
une meilleure rétention de l'eau ;une forte limitation de l'érosion ;la conservation de rivières claires à saumons et truites.
La haie protège du vent, tout en atténuant les chocs climatiques. En Bretagne les fossés sont larges et forment des chemins creux. C'est un paysage dans lequel il y a peu de pullulations biologiques, car les haies abritent des animaux régulateurs des insectes.
La haie permet aussi un apport de bois de chauffage. Elle peut abriter des arbres fruitiers : néflier, noisetier, sureau, merisier etc.
Le bocage demande un entretien constant, compensé par la production de bois, de fourrage et de fruits qui ne sont plus attrayants pour les agriculteurs d’aujourd’hui. Le bocage est une sorte de « forêt linéaire » densément maillée qui a pu préserver des reliques de forêt antique, ce sont les haies patrimoniales. C'est un écosystème résilient où les pullulations (de rats, souris, limaces, insectes et autres parasites) sont étouffées dès leur origine par leurs prédateurs toujours présents dans ce refuge permanent que constitue pour eux le réseau de haies.
Haies de type néobocage avec très peu de diversité. © Erwin Cole, domaine public
Le bocage au fil de l'histoire
Le bocage est un élément important du réseau écologique. Au Moyen Âge, l'augmentation des besoins entraîne des défrichements. Après 1100, les seigneurs organisent les opérations. On met en place des champs de petite taille, carrés, délimités par des enclos. L'araire qui fait son apparition, impose des parcelles carrées.
À partir de 1900, le bocage est complété par des champs de même taille, tirés au cordeau.
Mais, à l'époque contemporaine, le bocage est bouleversé : la haie, les talus et le réseau hydraulique de fossés et mares associés, trois éléments qui se complètent pour créer des bocages riches et écologiquement stables sont menacés par l'apparition des tracteurs et des grandes machines agricoles, qui engendrent la mise en place de parcelles de plus en plus grandes, donc de remembrements.
On estime à 40.000 km, les haies détruites dans le Finistère et 2 millions de km pour l'ensemble de la France, non sans conséquences :
la gestion de l'eau est bouleversée ;les inondations et les sécheresses plus fréquentes et exacerbées ; les pullulations d'insectes dits « nuisibles » ;la dégradation des sols ;la pollution de l'eau par ruissellement et érosion.
La reconstruction est localement subventionnée, permettant la restauration des écosystèmes qu'abritent les haies, mais ces haies ne sont pas plantées des mêmes espèces qu’auparavant et ne comportent que des arbres du même âge : il est très difficile de refaire, en un temps très long, ce qu’il a été si facile de détruire, en un temps si court !

Bocage

Le sable est un matériau granulaire composé de particules (quartz, micas, feldspaths) issues de la dégradation de roches. La dimension des grains de sable est comprise entre 1/16e de millimètre et 2 millimètres.
Sable artificiel
Le sable peut également être obtenu de façon artificielle, par découpage et/ou broyage mécanique de roches. Ses grains sont généralement plus anguleux que ceux du sable naturel qui ont été soumis au lissage du vent et de l’eau.
Propriétés physiques du sable
Les matériaux granulaires comme le sable, notamment lorsqu’ils sont secs, présentent des propriétés physiques tout à fait particulières. Des propriétés qui se situent à mi-chemin entre celles des fluides et celles des solides. Ainsi, par exemple, le sable épouse-t-il parfaitement la forme du récipient dans lequel on va le verser, tout comme le ferait l’eau. En revanche, il peut s’écouler par avalanches successives si la pente dépasse un angle de 30 degrés.
Économie du sable
Le sable est l’un des matériaux les plus utilisés au monde. Il sert entre autres de matière première pour la fabrication du verre. Il est également utilisé comme abrasif dans le processus de nettoyage industriel de pièces métalliques. D’un point de vue touristique, il réjouit les vacanciers qui se dorent sur les plages de sable fin et les enfants qui se régalent à construire des châteaux de sable.

Sable

L'œil, également appelé globe oculaire, correspond à l’organe de la vue, captant le signal lumineux avant que l’information ne soit réinterprétée par le cerveau et transformée en formes et en couleurs. Il se compose de différentes régions lui permettant d’assurer sa fonction, de la cornée jusqu’à la rétine. Il est inséré dans une orbite, et on en retrouve une ou plusieurs paires chez bon nombre d’espèces animales, aussi bien chez les arthropodes, les mollusques ou les vertébrés.
Anatomie de l’œil humain
L’œil humain correspond grossièrement à une petite boule de 2,5 cm de diamètre, pesant sept à huit grammes. Comme chez beaucoup de mammifères, le globe oculaire se compose de différentes couches. La plus externe correspond à la sclère, membrane résistante qui donne sa couleur blanche à l’œil en le recouvrant à 80 %, sur laquelle s’insèrent les muscles oculomoteurs. Au centre se trouve la cornée, qui permet de capter les premiers rayons de lumière et de commencer la réfraction.
Sous la sclère, on trouve la choroïde, couche fine irriguée de vaisseaux sanguins et assurant la nutrition de la rétine et de l’iris.
La rétine, située dans le fond du globe oculaire, au contact de la choroïde, correspond à la région directement sensible à la lumière, polarisée principalement par la cornée et le cristallin. Elle est composée de cellules en cônes et en bâtonnets, sensibles aux détails de l’environnement et à la luminosité. C’est à ce niveau que le signal lumineux va être traduit en message nerveux, et être envoyé au cerveau par le nerf optique.
Au centre de l’œil, derrière la cornée, on trouve l’iris, région qui confère sa couleur particulière au globe oculaire. En son centre, on trouve la pupille, région sombre qui, sous l’action de muscles, se contracte ou se dilate pour laisser passer plus ou moins de lumière, à l’instar d’un diaphragme sur un appareil photo.
L’essentiel du volume de l’œil (90 %) est dû à l’humeur vitrée, liquide gélatineux situé en arrière du cristallin, qui donne au globe oculaire sa consistance. Il contribue également à la réfraction de la lumière.
Les yeux composés
Si l’Homme, les autres vertébrés et d’autres groupes possèdent deux yeux simples, ce n’est pas le cas chez tous les animaux. Ainsi, de nombreux arthropodes, comme les mouches, les libellules ou les crabes possèdent des yeux composés, c’est-à-dire un ensemble de photorécepteurs appelés ommatidies. Certains de ces animaux peuvent posséder jusqu’à cinq yeux composés.Champ lexical : yeux | globe oculaire

Œil

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Devant l'&icirc;le de Saint-Cado (56), la vue sur la [popupdefinition id=3829]ria[/popupdefinition] d'&Eacute;tel -- comprenez, la rivi&egrave;re d'&Eacute;tel, un petit fleuve c&ocirc;tier -- est magnifique. Elle inspire les artistes qui y appr&eacute;cient la [popupdefinition id=326]lumi&egrave;re[/popupdefinition] et les couchers de [popupdefinition id=3727]soleil[/popupdefinition]. Ils s'attardent en particulier sur l'&icirc;lot rocheux de Nichtargu&eacute;r. &Agrave; [popupdefinition id=983]mar&eacute;e[/popupdefinition] haute, il ne mesure pas plus de 25 m&egrave;tres de diam&egrave;tre. &Eacute;difi&eacute;e en 1894, sa c&eacute;l&egrave;bre maison aux volets bleus abritait autrefois un gardien de parcs ostr&eacute;icoles. Elle a &eacute;t&eacute; maintes fois immortalis&eacute;e par les plus grands photographes de mer -- notamment au soleil couchant, lorsque la mar&eacute;e est haute -- et par les peintres. &copy; [popupbiographie id=1664]J&eacute;r&ocirc;me Houyvet[/popupbiographie], Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

L’îlot de Nichtarguér, la perle des peintres - Photos Futura

Etoile centrale du système solaire. 
Le Soleil est l'étoile la plus proche de la Terre, dont elle est distante d'environ 150 millions de kilomètres. Le Soleil est situé à 8,5 kparsecs du centre de la ...

Soleil

Terme générique qui indique les tensions de type gravitationnel qu'un ou plusieurs corps induisent à la surface d'un astre. La Terre est particulièrement sujette aux forces d'attraction de la Lune et ...

Marée

Né en 1970, Jérôme est attiré par la mer dès son plus jeune âge. L’école de voile devient vite sa seconde maison. Très vite passionné par le windsurf, il commence par prendre des clichés de ses copain...

On désigne par le terme de « lumière visible » le spectre du rayonnement électromagnétique perceptible par l’œil humain.
La lumière blanche
Les longueurs d’ondes de la lumière visible s’échelonnent ...

Lumière

Embouchure fluviale envahie par la mer généralement à la suite de la transgression holocène. Elle est caractérisée par une faible sédimentation qui a laissé à peu près intacts les rivages issus de la ...

L’îlot de Nichtarguér, la perle des peintres

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Sur la presqu'&icirc;le de Gu&eacute;rande (44) se trouvent mille six cent cinquante hectares de marais abreuv&eacute;s par l'eau de mer. Au [popupdefinition id=3727]soleil[/popupdefinition] couchant, ce paysage grandiose, enti&egrave;rement fa&ccedil;onn&eacute; par la main de l'Homme au fil des si&egrave;cles, se transforme en jeu de [popupdefinition id=1009]miroir[/popupdefinition]. La beaut&eacute; du site, sa [popupdefinition id=3625]biodiversit&eacute;[/popupdefinition] et son histoire expliquent pourquoi il est prot&eacute;g&eacute; &agrave; plus d'un titre.Les marais salants y produisent du gros sel, riche en [popupdefinition id=8559]oligo&eacute;l&eacute;ments[/popupdefinition] et utilis&eacute; en [popupdefinition id=2491]cro&ucirc;te[/popupdefinition] de sel, ainsi que la c&eacute;l&egrave;bre fleur de sel. Le gros sel est r&eacute;colt&eacute; durant l'&eacute;t&eacute; avec un &laquo;&thinsp;las&thinsp;&raquo;, une planche de [popupdefinition id=4042]bois[/popupdefinition] mont&eacute;e sur un long manche. La fleur de sel est le r&eacute;sultat d'une cristallisation obtenue gr&acirc;ce &agrave; l'action du [popupdefinition id=14560]vent[/popupdefinition], avec une [popupdefinition id=13469]incidence[/popupdefinition] sur sa granulom&eacute;trie. C'est par vent d'est et de sud que cette fleur de sel se r&eacute;v&egrave;le la plus fine et la plus l&eacute;g&egrave;re. On la r&eacute;colte alors &agrave; la surface de l'eau avec un tamis. &copy; [popupbiographie id=1664]J&eacute;r&ocirc;me Houyvet[/popupbiographie], Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Jeu de miroir sur la presqu’île de Guérande

Substances présentes en très faible quantité dans les nutriments, qui n'apportent pas d'énergie mais sont indispensables au fonctionnement des organismes vivants, dont la flore. Cobalt, cuivre, iode, fer, fluor, manganèse, sélénium, zinc... sont des oligoéléments.

Rôle des oligoéléments dans la santé humaine
Les oligoéléments, bien que présents en infime quantité dans notre corps, jouent des rôles cruciaux dans de nombreux processus biologiques. Ils sont essentiels pour le bon fonctionnement de divers systèmes enzymatiques, la régulation hormonale, la transmission nerveuse, et la construction osseuse, entre autres. Sans une quantité adéquate d'oligoéléments, notre corps pourrait souffrir de nombreux déséquilibres et maladies.

Impact du fer sur la formation de l'hémoglobine
Le fer est un exemple bien connu d'oligoélément vital pour la formation de l'hémoglobine, une protéine responsable du transport de l'oxygène dans le sang. Une carence en fer peut conduire à l'anémie, caractérisée par une fatigue généralisée et une diminution de l'immunité.

Le zinc et le système immunitaire
Le zinc joue également un rôle important dans le maintien d'un système immunitaire sain et dans le processus de cicatrisation. Il est essentiel pour le fonctionnement de plus de 300 enzymes et est impliqué dans la synthèse de l'ADN.

Effets des oligoéléments sur le métabolisme
Les oligoéléments interviennent dans presque tous les processus métaboliques. Le manganèse, par exemple, est crucial pour le métabolisme des glucides, des acides aminés et du cholestérol. Une déficience en manganèse peut affecter la croissance osseuse et le métabolisme global.

Le rôle du sélénium dans la protection cellulaire
Le sélénium est un oligoélément qui contribue à protéger les cellules contre les dommages oxydatifs, ce qui est fondamental pour prévenir le vieillissement cellulaire et certaines maladies chroniques comme le cancer. Il est également essentiel pour la fonction thyroïdienne saine.

Sources alimentaires d'oligoéléments
Pour garantir un apport suffisant en oligoéléments, une alimentation variée et équilibrée est essentielle. De nombreux aliments riches en oligoéléments peuvent facilement être intégrés à l'alimentation quotidienne :


 Le fer peut être trouvé dans la viande rouge, les légumes verts à feuilles et les légumineuses.
 Les produits de la mer sont une excellente source de iode et de zinc.
 Les noix et les graines contiennent des niveaux élevés de sélénium et de manganèse.


L'intégration régulière de ces aliments dans le régime alimentaire peut aider à maintenir les niveaux nécessaires d'oligoéléments dans l'organisme, contribuant ainsi à une meilleure santé globale.

Supplémentation et sécurité d'utilisation des oligoéléments
Bien que la supplémentation en oligoéléments puisse être nécessaire dans certains cas, notamment en présence de carences avérées ou de certaines pathologies, il est important de le faire sous surveillance médicale. Une surdose d'oligoéléments peut être toxique et entraîner des effets indésirables graves. Il est donc essentiel de ne pas autodidacter la supplémentation et de toujours consulter un professionnel de santé qualifié.

Les oligoéléments, bien que nécessaires en petite quantité, sont d'une grande importance pour la santé humaine et doivent être pris en compte dans toute démarche de nutrition préventive ou curative. Une approche équilibrée comprenant une alimentation variée reste la meilleure stratégie pour bénéficier de leurs propriétés bénéfiques.

Oligoélément

Etoile centrale du système solaire. 
Le Soleil est l'étoile la plus proche de la Terre, dont elle est distante d'environ 150 millions de kilomètres. Le Soleil est situé à 8,5 kparsecs du centre de la Voie lactée. Dans la classification des étoiles, le soleil est une étoile de type G2.
La masse du Soleil représente la majeure partie de la masse du système solaire. Elle est utilisée comme unité de masse pour les étoiles. L'énergie solaire, d'une importance capitale pour la Terre et notamment pour la vie, est produite par les réactions nucléaires qui se déroulent au coeur du Soleil. Agé d'environ 5 milliards d'années, le Soleil continuera à briller, avec une luminosité augmentant lentement, pendant une durée équivalente, avant d'évoluer en géante rouge et finalement de mourir.
Le mouvement apparent du Soleil par rapport à la Terre donne lieu aux saisons, dues à l'inclinaison du plan de l'écliptique par rapport à celui de l'équateur terrestre. 
La rotation de 27 jours du Soleil autour de lui-même a été découverte par Galilée en 1611. 
On distingue dans le Soleil diverses couches parmi lesquelles le noyau ou coeur, la zone radiative, la zone de convection, la photosphère (qui émet la majeure partie de la lumière solaire), la chromosphère et sa partie extérieure, la couronne. La densité décroît avec l'altitude, du noyau vers l'atmosphère. La température régnant dans le noyau est de l'ordre de 15 millions de kelvins. Elle décroît dans les zones radiatives et convectives. Dans la photosphère, qui constitue la surface visible du Soleil, elle est de l'ordre de 5800 K en moyenne. Dans les plus basses couches de la chromosphère, la température décroît avec l'altitude jusqu'à environ 4500 K, avant de croître à nouveau, surtout dans la zone de transition, où cette croissance est très forte sur une épaisseur réduite. La température de la couronne atteint des températures de l'ordre de 106 K. Cette température extrêmement élevée n'est pas encore totalement expliquée. 
L'atmosphère solaire est un milieu complexe constitué de plasma soumis à un champ magnétique intense, siège d'éruptions solaires et qui émet le vent solaire. Les taches solaires, qui apparaissent sombres à cause de leur température plus basse sont, comme la couronne, des radiosources. L'activité solaire liée à ces phénomènes varie de manière cyclique.
Récemment, l'héliosismologie a permis de mieux appréhender la structure interne du Soleil. La couche convective interne n'est connue que par les ondes étudiées dans cette discipline et par l'étude des neutrinos solaires, produits au cours des réactions nucléaires se déroulant dans le coeur. Le déficit des neutrinos solaires observés par rapport à ceux attendus est l'une des interrogations de l'astrophysique solaire. 
L'observation du spectre solaire s'effectue grâce à des spectrohéliographes. Ce spectre comprend des raies, connues depuis Fraunhofer (1814), qui signalent la présence d'hydrogène et d'hélium principalement et d'une soixantaine d'autres éléments. Il comprend également des bandes qui trahissent la présence de molécules dans l'atmosphère solaire.

Surface optique réfléchissante utilisée dans les réflecteurs (télescope). On distingue le miroir principal qui réfléchit les rayons lumineux vers un miroir secondaire qui renvoie l'image vers l'oculaire. Ces miroirs peuvent être concaves, convexes, sphèriques, paraboliques.

Miroir

Le terme d’incidence est utilisé dans un sens différent en médecine et en physique.
En épidémiologie, l’incidence désigne le nombre de cas nouveaux d’une maladie apparus durant une période de temps donnée. Une augmentation de l'incidence permet par exemple de constater une épidémie, voire une pandémie. Cette donnée ne doit pas être confondue avec la prévalence, qui fait référence au nombre de personnes malades à un instant donné, ni avec le taux d’incidence, qui permet une meilleure comparaison des populations, en divisant l’incidence par un échantillon représentatif de la population (par exemple le nombre de cas pour 100.000 personnes). L’unité utilisée pour exprimer l’incidence est le nombre de nouveaux cas par personne-temps (exemple : 75 personnes-années).
En optique, l’incidence désigne l’angle de frappe et correspond à l’angle formé entre la direction d’un rayonnement et sa normale au dioptre considéré. En mécanique des fluides, l’incidence correspond cette fois à l’angle formé par la corde de référence du profil d’une surface avec le vecteur vitesse du fluide.

Incidence

Nom masculin : tissu complexe formé de cellules disposées longitudinalement (cellules conductrices, fibres) et transversalement (rayons). Le bois constitue la plus grande partie du tronc des plantes ligneuses.

Bois

Le vent correspond au déplacement d’une masse d’air consécutif à des différences locales de température et de pression. D’une légère brise à une forte tempête, la vitesse et l’amplitude géographique des vents peuvent être très variables dans l’espace et dans le temps. Parfois destructeur, le vent participe à de nombreux processus sur Terre, comme l’oxygénation des océans et des rivières, ou l’érosion des sols et le déplacement de minéraux. L'Homme l’utilise aujourd’hui comme source d’énergie : l’éolien.
Principe de formation du vent
Deux paramètres principaux contribuent à la formation des vents à la surface de la Terre : la température et la pression. Par exemple, lorsqu’une masse d’air se réchauffe, elle s’élève en altitude au-dessus des couches plus froides, ce qui génère une diminution de la pression. Pour combler le vide, la masse d’air voisine va s’engouffrer dans l’espace laissé vacant : ce mouvement crée le vent.
Un exemple concret : celui de la brise de mer et la brise de terre. Le jour, la terre se réchauffe plus vite que la mer. L’air au-dessus de la terre s’élève et crée une dépression, compensée par l’air surplombant la mer, générant ainsi une brise qui circule de la mer vers le continent. À l’inverse, la nuit, l’eau conserve mieux sa chaleur et l’air de la terre se refroidit plus vite. Cette différence thermique génère un courant d’air de la terre vers la mer : une brise de terre.
La rotation de la Terre sur elle-même contribue également à la formation des vents, à leur localisation et à leur orientation, par la force de Coriolis. À cela, il faut également rajouter la topographie des continents qui peut favoriser les rencontres entre les masses d’air
La mesure du vent
La vitesse du vent se mesure à l’aide d’un anémomètre. Des échelles ont été établies afin d’estimer l’intensité des vents. L’échelle de Beaufort s’étale de 0 à 12. Elle repose sur la vitesse moyenne des vents sur une durée de 10 minutes, utilisée en association avec l’état de la mer qui en découle. Au niveau 0, le vent est nul, tandis qu’au niveau 12, les vents d’un ouragan soufflent à plus de 118 km/h, générant une mer déchaînée. L’échelle de Fujita se limite quant à elle à la classification des tornades, phénomène climatique générant les vents les plus violents à l’échelle de la Terre, mais sur une petite zone géographique.
L’éolien, l’énergie tirée du vent
Le vent fait également office d’énergie renouvelable et devient de plus en plus prisé afin de compenser les énergies fossiles, accusées de contribuer au réchauffement climatique, ou le nucléaire, du fait des potentiels dangers que cette source énergétique représente. En 2012 par exemple, en France, le vent a généré 14,9 térawattheures (TWh) d’électricité. En 2011, 459,9 TWh d’électricité ont été produits par l’énergie éolienne dans le monde.

Vent

La croûte terrestre est la couche la plus externe de la Terre, jouant un rôle crucial dans les processus géologiques et le maintien de la vie. Composée principalement de roches solides, elle constitue la partie supérieure de la lithosphère. Les minéraux courants incluent le quartz (SiO₂), les feldspaths, les micas, les amphiboles et les pyroxènes.La croûte terrestre supporte les écosystèmes terrestres et marins et contient des ressources vitales telles que les minéraux, les métaux, les combustibles fossiles et les sols fertiles. Ces ressources sont cruciales pour l'économie mondiale et diverses industries.Composition chimique et types de croûteComprendre la composition chimique de la croûte terrestre est essentiel pour la géologie, la géochimie et les sciences de l'environnement. La croûte terrestre se divise en deux types principaux : la croûte continentale et la croûte océanique, chacune ayant des caractéristiques distinctes en termes de composition, d'épaisseur, de densité et d'âge.Schéma simplifié de la croûte terrestre. 1 : croûte continentale ; 2 : croûte océanique ; 3 : manteau supérieur. © USGSDeutsche Beschriftung (labels allemands) ; TomCatX, Domaine public, Wikimedia CommonsLa croûte continentaleLa croûte continentale a une épaisseur moyenne de 35 kilomètres, pouvant atteindre 70 kilomètres sous les grandes chaînes de montagnes. Elle est composée principalement de roches granitiques, métamorphiques et sédimentaires. Formant les continents et les îles, elle est généralement très ancienne, certaines parties datant de plus de 4 milliards d'années. La croûte continentale est riche en silice (SiO₂) et en alumine (Al₂O₃), avec des éléments comme le fer (Fe), le calcium (Ca), le sodium (Na), le potassium (K) et le magnésium (Mg).Structure en profondeur : le sial est la partie supérieure, riche en silice et en aluminium, principalement composée de roches granitiques. Le sima est la partie inférieure, riche en silice et en magnésium, composée de roches basaltiques et gabbroïques.La croûte océaniqueLa croûte océanique, plus fine, a une épaisseur moyenne de 7 kilomètres et est constituée essentiellement de basalte et de gabbro. Située sous les océans, elle est plus riche en magnésium et en fer, et plus dense (environ 3 g/cm³) que la croûte continentale (environ 2,7 g/cm³). La croûte océanique contient du calcium et du sodium en moindre quantité par rapport à la croûte continentale. Elle est beaucoup plus jeune, avec un âge moyen de moins de 200 millions d'années, et se forme surtout au niveau des dorsales médio-océaniques.Dynamique géologique de la croûte terrestre et tectonique des plaquesLes mouvements de la croûte terrestre interagissent avec le manteau sous-jacent, et jouent un rôle essentiel dans la tectonique des plaques qui se déroule dans l'ensemble de la lithosphère. Ces interactions entre les plaques tectoniques, englobant à la fois la croûte et la partie supérieure du manteau, provoquent les principaux phénomènes géologiques à la surface de la Terre, tels que les séismes, les volcans et la formation des montagnes et des bassins océaniques. Les mouvements de la croûte terrestre, en interaction avec le manteau sous-jacent, sont responsables de la tectonique des plaques.Cette carte présente la profondeur moyenne de la croûte terrestre en fonction de sa position sur la planète. © USGS, Wikimedia Commons, DPLe renouvellement de la croûte terrestreLa croûte terrestre se renouvelle continuellement grâce à des processus géologiques dynamiques, principalement liés à la tectonique des plaques. Ces processus comprennent la formation de nouvelle croûte au niveau des dorsales médio-océaniques et la destruction de la croûte ancienne dans les zones de subduction. Ce renouvellement est un élément fondamental de la tectonique des plaques et du cycle des roches, permettant le maintien de la géodynamique terrestre et des diverses structures géologiques que nous observons aujourd'hui.Formation de nouvelle croûteDorsales médio-océaniques : les dorsales médio-océaniques sont des frontières divergentes où les plaques tectoniques s'écartent. Le magma provenant du manteau sous-jacent remonte à travers les fissures, se solidifie et forme de la nouvelle croûte océanique. Ce processus est continu, ce qui fait que la croûte océanique la plus proche des dorsales est la plus jeune, tandis que celle qui en est éloignée est plus ancienne.Destruction de la croûte ancienneZones de subduction : les zones de subduction sont des frontières convergentes où une plaque tectonique océanique dense plonge sous une plaque plus légère (continentale ou océanique). La croûte océanique subduite est recyclée dans le manteau dans lequel elle fond partiellement et peut éventuellement remonter sous forme de magma, participant à des activités volcaniques. Ce processus conduit à la destruction de la croûte océanique plus ancienne.La discontinuité de MohorovičićLa limite entre la croûte terrestre et le manteau supérieur s'appelle la discontinuité de Mohorovičić, souvent abrégée en Moho. Cette discontinuité est nommée d'après le sismologue croate Andrija Mohorovičić, qui l'a découverte en 1909. Cette frontière marque la transition entre la croûte terrestre et le manteau supérieur, identifiable par un changement notable dans les vitesses des ondes sismiques et les compositions minéralogiques des roches.La profondeur de la Moho varie. Sous les océans, elle se situe généralement entre 5 et 10 kilomètres sous le plancher océanique. Sous les continents, elle se trouve à des profondeurs allant de 20 à 70 kilomètres.La Moho marque la transition entre la croûte terrestre, composée principalement de roches riches en silice et en aluminium (comme les granites et les basaltes), et le manteau supérieur, composé principalement de roches ultramafiques riches en fer et en magnésium (comme la péridotite).Cette discontinuité est caractérisée par un changement brusque de la vitesse des ondes sismiques. Les ondes sismiques se propagent plus rapidement dans les roches du manteau supérieur que dans celles de la croûte terrestre, ce qui permet de détecter cette limite.

Croûte terrestre

La biodiversité, au sens étymologique du terme, évoque la diversité du vivant, c’est-à-dire tous les processus, les modes de vie ou les fonctions qui conduisent à maintenir un organisme à l’état de vie. Ce terme est beaucoup trop large pour avoir une véritable connotation scientifique. En réalité, c’est un terme autrefois à la mode qui commence progressivement à disparaître du langage des sciences du vivant.La biodiversité, ou diversité biologiqueOn parle plutôt de diversité biologique pour évoquer l’éventail des modes de vie (des fonctions) d’un ou de plusieurs organismes, de diversité spécifique ou diversité floristique lorsqu’on veut débattre de la diversification des espèces végétales, de diversité génétique quand on aborde la variabilité intraspécifique, la diversité fonctionnelle pour définir les fonctions clés assurées par un groupe d’espèces, etc.Finalement, le terme de biodiversité est généralement restreint, dans le but de regrouper les différentes modalités de la diversification. La biodiversité n’est pas un objet d’étude, c’est seulement un concept. Tous les chercheurs qui œuvrent à caractériser la diversité des formes de vie participent à la connaissance de la biodiversité.La biodiversité, une variable selon les territoiresLa biodiversité, contraction de « diversité biologique », est une expression désignant la variété et la diversité du monde vivant. Dans son sens le plus large, ce mot est quasiment synonyme de vie sur terre. Toute région possède des espèces qui lui sont propres. Celles-ci sont appelées espèces endémiques, c’est-à-dire limitées à une certaine zone. Les îles disposent en général d’un nombre d’espèces inférieur à celui de territoires de superficie équivalente sur les continents, mais on y recense souvent un pourcentage plus important d’animaux que l’on ne trouve nulle part ailleurs.En d’autres termes, les îles possèdent une richesse spécifique moindre, mais un endémisme plus important. L’Homme a contribué, et contribue toujours, à une importante réduction de la biodiversité. La diminution des populations animales et végétales, l’extinction ou la raréfaction de certaines espèces et la simplification des écosystèmes en sont des preuves évidentes.

Biodiversité

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Barfleur est le dernier grand port d'&eacute;chouage de Normandie. En superficie, c'est aussi la plus petite commune du d&eacute;partement de la Manche. Une particularit&eacute; qui n'emp&ecirc;che pas Barfleur de d&eacute;tenir le label des plus beaux villages de France.Pas une seule faute de go&ucirc;t ne vient ternir le d&eacute;cor. Les maisons barfleuraises en granit et [popupdefinition id=10941]toits[/popupdefinition] de schiste, les restaurants, les charmantes boutiques et l'&eacute;tonnante &eacute;glise Saint-Nicolas qui s'aventurent au bout de la jet&eacute;e jusqu'&agrave; toucher la mer. Le patrimoine b&acirc;ti semble vouloir prot&eacute;ger le port d'o&ugrave; vont et viennent les bateaux de [popupdefinition id=7357]p&ecirc;che[/popupdefinition] et de plaisance aux coques multicolores. Le rire des mouettes accompagne le retour des chaluts et la d&eacute;barque des [popupdefinition id=10415]poissons[/popupdefinition] et des moules de pleine mer, les &laquo;&thinsp;blondes de Barfleur&thinsp;&raquo;. Pr&eacute;par&eacute;es &agrave; la marini&egrave;re ou &agrave; la cr&egrave;me, elles sont d'autant plus succulentes lorsqu'elles se d&eacute;gustent en [popupdefinition id=10934]terrasse[/popupdefinition]&nbsp;avec, pour seul vis-&agrave;-vis, la physionomie de carte postale d'un si joli village de p&ecirc;cheurs. &copy; [popupbiographie id=1664]J&eacute;r&ocirc;me Houyvet[/popupbiographie], Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Le joli village de pêcheurs de Barfleur

Un toit est la partie supérieure d'une construction, d'un édifice ou d'un véhicule, qui a pour but de protéger l'intérieur contre les intempéries et les agressions extérieures. Il peut être plat, en pente ou arrondi, et être constitué de divers matériaux tels que des tuiles, de l'ardoise, du métal, du bois, du béton, etc. Le choix du type de toit et du matériau dépend de plusieurs facteurs, comme le climat, les réglementations locales, le style architectural et le budget.Le toit dans l’histoireLes premiers toits remontent à la préhistoire et aux premières constructions humaines. C’étaient probablement des structures simples et temporaires, faites de branches, de feuilles, de peaux d'animaux ou de terre, qui servaient à protéger les hommes des intempéries et des animaux sauvages.Au fil du temps, les techniques de construction se sont améliorées et les toits sont devenus plus solides, plus durables et plus élaborés. Dans l'Antiquité, les Égyptiens, les Grecs et les Romains utilisaient des matériaux comme la pierre, la brique et le marbre pour construire des toits imposants et décorés. Au Moyen Âge, les toits en bois et en chaume étaient courants en Europe, tandis que les toits en tuiles ou en ardoise se sont répandus à partir de la Renaissance. Aujourd'hui, les toits peuvent être fabriqués à partir d'une grande variété de matériaux, allant des plus traditionnels aux plus modernes et écologiques, et peuvent être équipés de systèmes de ventilation, d'isolation ou de production d'énergie solaire.Aperçu des différents toits dans le mondeIl existe une grande variété de toits dans le monde, qui reflètent les traditions, les cultures, les climats et les ressources locales. Voici quelques exemples de toits caractéristiques de différentes régions :Toits de chaume : ils sont fabriqués à partir de tiges de roseaux, de joncs ou de blé, qui sont tressées et attachées ensemble pour former une couche épaisse et isolante. Les toits de chaume sont courants dans les régions rurales d'Europe, d'Asie et d'Afrique, et sont souvent associés à un style de vie rustique et traditionnel.Toits de tuiles : ils sont constitués de pièces de terre cuite, de béton ou de céramique, qui sont posées en rangées serrées pour former une surface imperméable et résistante. Les toits de tuiles sont courants en Europe, dans les régions méditerranéennes, en Amérique latine et en Asie, et peuvent être de différentes formes, couleurs et textures.Toits de bois : ils sont fabriqués à partir de planches, de bardeaux ou de rondins, qui sont assemblés et fixés sur une charpente. Les toits de bois sont courants dans les régions montagneuses, en Amérique du Nord, en Scandinavie et en Russie, et peuvent être peints, vernis ou laissés à l'état brut.Toits de métal : ils sont constitués de feuilles de métal, comme l'acier, l'aluminium, le cuivre ou le zinc, qui sont posées sur une structure porteuse. Les toits de métal sont courants dans les régions urbaines, les zones industrielles et les régions côtières, et peuvent être de différentes couleurs et finitions.Toits de béton : ils sont fabriqués à partir d'un mélange de ciment, de sable, de gravier et d'eau, qui est coulé et lissé sur une surface plane. Les toits de béton sont courants dans les régions chaudes et sèches, comme le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, et peuvent être recouverts d'une couche d'isolation ou de peinture.Toits verts : ils sont recouverts d'une couche de végétation, comme des plantes grasses, des herbes ou des fleurs, qui poussent sur un substrat spécial. Les toits végétalisés sont courants dans les villes écologiques et durables, et peuvent contribuer à l'isolation, à la rétention d'eau et à la biodiversité.Toits végétalisés sur les îles Féroé. © Erik Christensen, Wikimedia Commmons, CC by-sa 3.0Les différentes formes de toit Il existe différentes formes de toit, qui sont choisies en fonction de l'architecture, du climat, de la tradition et de l'esthétique. Voici quelques exemples de formes de toit courantes :Toit à deux pans : c'est la forme de toit la plus répandue, qui se compose de deux surfaces inclinées qui se rejoignent au sommet, formant un angle appelé « faîtage ». Les toits à deux pans sont adaptés aux climats tempérés et pluvieux, car ils permettent une bonne évacuation des eaux de pluie.Toit à quatre pans : c'est une variante du toit à deux pans, qui se compose de quatre surfaces inclinées qui se rejoignent au sommet, formant une pyramide. Les toits à quatre pans sont adaptés aux climats venteux, car ils offrent une meilleure résistance au vent que les toits à deux pans.Toit en croupe : c'est une forme de toit qui se compose de quatre surfaces inclinées, dont deux sont plus courtes que les deux autres et se rejoignent au sommet, formant une arête appelée « croupe ». Les toits en croupe sont adaptés aux climats neigeux, car ils permettent une bonne évacuation de la neige et une meilleure isolation thermique.Toit en appentis : c'est une forme de toit qui se compose d'une seule surface inclinée, qui repose sur un mur porteur et dépasse au-delà de celui-ci. Les toits en appentis sont adaptés aux climats chauds et secs, car ils offrent une protection contre le soleil et une bonne ventilation naturelle.Toit terrasse : c'est une forme de toit plat, qui peut être accessible ou non, et qui peut être recouvert de différents matériaux, comme du béton, du bois, du carrelage ou du gazon. Les toits terrasses sont adaptés aux climats chauds et secs, car ils offrent une surface supplémentaire pour l'aménagement et la détente.Le toit en demi-croupe (ici côté pignon) est une architecture traditionnelle dans les Vosges gréseuses, ici à Châtas. © Christian Amet, Wikimedia Commons, CC by-sa 2.5Il existe bien sûr d'autres formes de toit, comme les toits en dôme, en voûte, en shed, en mansarde ou en tourelle, qui sont choisies en fonction des besoins et des préférences.Par exemple, le dôme est un type de toit, qui se caractérise par sa forme arrondie et sa structure en voûte. Les dômes sont généralement fabriqués en pierre, en brique, en métal ou en béton, et peuvent être recouverts de différents matériaux, comme du cuivre, du zinc, du plomb ou de la tuile. Les dômes sont souvent utilisés pour couvrir des édifices importants, comme des églises, des mosquées, des palais ou des musées, car ils offrent une grande surface intérieure, une bonne acoustique et une esthétique remarquable. Les dômes peuvent être de différentes tailles, formes et styles, et peuvent être ornés de décorations, de fresques, de mosaïques ou de vitraux.Les dômes sont également adaptés aux climats chauds et secs, car ils offrent une protection contre le soleil et une bonne ventilation naturelle. Cependant, ils peuvent être plus coûteux et plus difficiles à construire que les autres types de toit, en raison de leur forme complexe et de leur structure en voûte.Toits plats et dômes de la Grande Mosquée de Kairouan, en Tunisie. © Christian, Wikimedia Commons, CC by-sa 2.0Éléments de composition du toit Un toit est composé de différents éléments, qui sont choisis en fonction de la conception, de la charpente, de la couverture, de l'isolation et de la ventilation. Voici quelques exemples d'éléments de composition d'un toit :les fermes : ce sont les éléments porteurs de la charpente, qui sont généralement fabriqués en bois, en métal ou en béton. Les fermes peuvent être de différentes formes, comme des triangles, des arcs ou des poutres, et peuvent être assemblées par des clous, des vis ou des boulons ;les chevrons : ce sont les éléments secondaires de la charpente, qui sont généralement fabriqués en bois ou en métal. Les chevrons sont posés sur les fermes et sont espacés régulièrement, pour former une surface plane et stable qui supporte la couverture ;les liteaux : ce sont les éléments tertiaires de la charpente, qui sont généralement fabriqués en bois ou en métal. Les liteaux sont posés sur les chevrons et sont espacés régulièrement, pour former une surface plane et stable qui supporte la couverture et permet une bonne ventilation ;les tuiles : ce sont les éléments de base de la couverture, qui sont généralement fabriqués en terre cuite, en béton ou en céramique. Les tuiles sont posées sur les liteaux et sont emboîtées ou clouées, pour former une surface étanche et résistante aux intempéries et aux agressions extérieures ;les gouttières : ce sont les éléments de collecte et d'évacuation des eaux de pluie, qui sont généralement fabriqués en PVC, en zinc ou en cuivre. Les gouttières sont posées sur les bordures du toit et sont raccordées à des descentes, pour éviter les infiltrations et les dégâts des eaux ;les isolants : ce sont les éléments de protection thermique et acoustique du toit, qui sont généralement fabriqués en laine de verre, en laine de roche, en polystyrène ou en ouate de cellulose. Les isolants sont posés sur les chevrons ou sur les plafonds, et sont maintenus par des suspentes ou des agrafes ;les bouches et les grilles de ventilation : ce sont les éléments de renouvellement de l'air à l'intérieur du toit, qui sont généralement fabriqués en métal ou en plastique. Les bouches et les grilles de ventilation sont posées sur les bordures ou sur les surfaces du toit, et sont raccordées à des conduits.Principes de construction d'un toitLa construction d'un toit est une opération complexe, qui nécessite des compétences techniques, des connaissances en matériaux et en réglementation, et une attention particulière à la sécurité. Quelques principes de base sont à respecter lors de la construction d'un toit.La conception : avant de commencer la construction, il est important de concevoir le toit en fonction de l'architecture, du climat, de la tradition et de l'esthétique. Cette étape comprend le choix de la forme, de la pente, de l'orientation, des ouvertures et des matériaux.La charpente : c'est la structure porteuse du toit, qui est généralement fabriquée en bois, en métal ou en béton. La charpente doit être solide, stable et résistante aux charges et aux actions extérieures, comme le vent, la neige et les séismes.La couverture : c'est la partie extérieure du toit, qui est généralement fabriquée en tuiles, en ardoises, en métal, en bois ou en béton. La couverture doit être étanche, résistante aux intempéries et aux agressions extérieures, et durable dans le temps.L'isolation : c'est la partie intérieure du toit, qui est généralement fabriquée en laine de verre, en laine de roche, en polystyrène ou en ouate de cellulose. L'isolation doit être performante, c'est-à-dire qu'elle doit limiter les déperditions de chaleur en hiver et les surchauffes en été, et qu'elle doit être adaptée aux besoins et aux contraintes du bâtiment.La ventilation : c'est le système qui permet de renouveler l'air à l'intérieur du toit, et qui est généralement composé de grilles, de bouches et de conduits. La ventilation doit être efficace, c'est-à-dire qu'elle doit évacuer l'humidité, les polluants et les odeurs, et qu'elle doit être adaptée aux besoins et aux contraintes du bâtiment.Il existe bien sûr d'autres éléments et principes qui peuvent être pris en compte lors de la construction d'un toit, comme les systèmes de production d'énergie solaire, les systèmes de récupération d'eau de pluie, les systèmes de protection contre la foudre, etc.

Toit

La terrasse se situe toujours à l'extérieur d’un bâtiment, que ce soit au rez-de-chaussée (comme dans la majorité des cas en France), à un étage voire un dernier étage. C’est un élément architectural à part entière, une surface plane qui offre un espace ouvert et que l’on l’associe à un lieu de détente.Dans certains pays, comme les pays méditerranéens ou les pays du Maghreb, la terrasse désigne la toiture d'un bâtiment (immeuble, maison) lorsque cette dernière est constituée d'une plateforme maçonnée, rendant ainsi la surface initialement prévue à la toiture utilisable au quotidien. Le toit plat se fait alors terrasse.Le terme « terrasse » s’utilise aussi pour s’installer à l’extérieur d’un café ou d’un restaurant. Les terrasses de café sont populaires dans de nombreuses villes, elles permettent de profiter de l’atmosphère extérieure et contribuent à tisser des liens sociaux.Une terrasse n’est pas un balconMême si les termes « terrasse » et « balcon » désignent tous deux des espaces extérieurs qui offrent une vue sur l’environnement plus ou moins proche ou sur le jardin et peuvent être utilisés pour diverses activités, à la différence du balcon, la terrasse est une plateforme de construction aménagée sans faire de saillie. La terrasse est aussi généralement plus spacieuse qu’un balcon. La terrasse n’est pas non plus une véranda, cette dernière étant en grande partie fermée par des parois vitrées coulissantes ou non.La terrasse est située à l'extérieur d'une construction. Son aménagement en fait un véritable espace à vivre. © Photographee.eu, Adobe StockL’aménagement d’une terrasseMême si les terrasses varient en dimensions, en formes et en styles, elles sont des lieux de vie, généralement dans le prolongement de la maison, ce qui en fait une véritable extension à ciel ouvert. La terrasse peut être protégée du soleil par une pergola bioclimatique ou pas, par un auvent ou un simple parasol.Bien souvent, on place sur une terrasse du mobilier de jardin (table de repas, chaises, transats et chaises longues…), des plantes en pot, un éclairage, voire aussi un barbecue ou une plancha pour des moments conviviaux aux beaux jours.Le sol d’une terrasseEn tenant compte du climat local, du budget, du style, de l’utilisation envisagée…, le revêtement du sol de la terrasse peut être en béton brut (antidérapant et résistant aux chocs thermiques), en bois (pour son aspect chaleureux mais qui nécessite un entretien régulier), en carrelage (spécial extérieur, pour éviter le côté glissant de la céramique ou de la pierre naturelle), en gazon synthétique...

Terrasse

Les poissons sont des animaux qui ont colonisé la quasi-totalité des écosystèmes aquatiques : océans jusqu'à des profondeurs extrêmes (des soles ont été aperçues dans la fosse des Mariannes, à plus de 10.000 m de profondeur), lacs et rivières parfois à des altitudes très élevées et dans des zones où les températures sont très différentes.
Les poissons sont pourvus de branchies, qui permettent la respiration aquatique et de nageoires dont le nombre et la forme diffèrent selon les groupes.
Phylogénie des poissons
Les poissons forment un groupe polyphylétique (donc, non monophylétique). À ce titre, le terme « poissons » n'est en théorie pas correct en phylogénie.
Cependant, il est très largement utilisé, et il représente tout de même des notions bien précises. 
 Les poissons comportent : 
les agnathes (lamproies et myxines) qui est un groupe paraphylétique ;les chondrichtyens (requins et raies) ;les actinistiens (coelacanthes) ;les dipneustes ;les actinoptérygiens (plus de 95 % des poissons).
Ce qui veut dire que :
tous les poissons sont des crâniates ;tous les poissons ne sont pas des vertébrés (les myxines n'ont pas de vertèbres).
On compte, en tout, un peu plus de 24.000 espèces de poissons.

Poisson

Le mot pêche peut désigner le fruit ou l'activité consistant à prélever des espèces aquatiques (poissons, crustacés...) dans les mers et océans afin d'en faire du commerce alimentaire. Ci-dessous, la pêche (fruit) plus en détail.
Les pêches, rafraîchissantes et sucrées, sont à déguster tout au long de l'été.
Saison des pêches
Elles se succèdent au fil de la saison estivale, de juin à la fin septembre. Jaunes ou blanches, les pêches ont toujours une cote de popularité au plus haut niveau pendant l'été. Véritables stars sur les étals, ces fruits sont aussi des aliments bons pour la santé, riches en vitamine C et rafraîchissants quand il fait chaud.
Qualités nutritives des pêches
Pendant les vacances, outre les cocktails, les pêches peuvent aussi très bien faire l'affaire pour assouvir la soif. Ce sont des fruits très rafraîchissants qui réhydratent sans apporter de sucres. Cent grammes de pêche n'équivaut qu'à 40 calories. La pêche est par ailleurs un fruit intéressant en matière de vitamine. Pendant la saison, elle s'intègre idéalement au petit-déjeuner. Aussi, les adeptes du bronzage longue durée préféreront opter pour la pêche jaune, riche en provitamine A, qui favorise le teint hâlé.
Variétés de pêches
En France, plus de 300 variétés de pêches sont cultivées et sont produites en fonction des terroirs et du temps de maturation. Seules les couleurs blanches ou jaunes permettent aux consommateurs peu avisés de les reconnaître. 40 % de variétés à chair blanche et 60 % de variétés à chair jaune sont produites dans l'Hexagone. Il va de soi que les pêches sont produites par les pêchers. Mais contrairement aux idées reçues, les nectarines, blanches comme jaunes, et les brugnons poussent également sur cet arbre fruitier.
Cuisiner les pêches
À l'instar des abricots, autres stars de l'été, les pêches savent aussi bien se marier aux entrées qu'aux desserts. Pour se faire, rien de tel qu'un peu de mesclun avec du fromage de chèvre. Les pêches sont aussi parfaites pour être passées dans un blender pour des smoothies. Les cuisinières aimeront aussi l'accommoder en gratin.

Pêche

15524_le-joli-village-de-pecheurs-de-barfleur

La Hougue (50) poss&egrave;de le [popupdefinition id=10317]charme[/popupdefinition] de ces tout petits &icirc;lots reli&eacute;s &agrave; la grande presqu'&icirc;le par un &eacute;troit [popupdefinition id=4831]tombolo[/popupdefinition] dor&eacute;. Les contours de cette charmante presqu'&icirc;le sont r&eacute;guli&egrave;rement sublim&eacute;s par les &eacute;tonnants reflets bleu lagon de la Manche. Le fort de la Hougue, tout au bout, telle une figure de proue, est la premi&egrave;re curiosit&eacute; que l'on aper&ccedil;oit lorsqu'on emprunte la route c&ocirc;ti&egrave;re.Construit en 1694 par Benjamin de [popupdefinition id=1034]Combes[/popupdefinition], le fort de la Hougue fait partie de l'ensemble militaire d&eacute;fensif situ&eacute; sur la commune de Saint-Vaast-la-Hougue. &Eacute;rig&eacute;e pour &laquo;&thinsp;prot&eacute;ger la plus belle rade de France&thinsp;&raquo;, selon l'expression de Vauban, sa tour, avec sa <a href="/maison/comparatifs/meilleure-jumelle-comparatif/" title="Comparatif jumelle" class="link-type-comparo">jumelle</a> sur l'&icirc;le Tatihou, est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2007. Le fort &eacute;tait d&eacute;j&agrave; reconnu au titre des Monuments historiques d&egrave;s 1929, gr&acirc;ce &agrave; son enceinte, ses remparts bastionn&eacute;s, sa [popupdefinition id=10855]porte[/popupdefinition] aux Dames, sa poudri&egrave;re et sa tour carr&eacute;e remarquable. &copy; [popupbiographie id=1664]J&eacute;r&ocirc;me Houyvet[/popupbiographie], Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Le fort de la Hougue, œuvre majeure de Vauban

Une porte est une ouverture pratiquée dans un mur, une clôture quelconque, permettant d'entrer dans un lieu fermé ou d'en sortir. Elle peut aussi servir à circuler dans les pièces, c'est pourquoi on parle de portes intérieures et de portes extérieures. Autrefois, le nom de porte était donné à l'ouverture aménagée dans l'enceinte d'une ville pour en permettre le passage. On parle parfois de porte bâtarde quand elle est d'une taille intermédiaire. Une porte permet l'accès à un lieu fermé. Ici une porte ancienne en bois. © Sven Dirks, Wikipedia Commons, CC BY-SA 3.0Les différents types de portes d'une maisonIl existe des portes de toutes tailles, s'adaptant en général à la façade dans laquelle la porte est intégrée. On peut trouver une porte coulissante, une porte battante ou encore une porte pliante, en fonction de l'élément d'huisserie qui lui est associé. Il existe également la porte extensible, elle est fabriquée selon le principe de l'accordéon, on peut donc en ajuster l'ouverture. Une porte peut être pleine ou non, vitrée ou en bois, en PVC, en fibre de verre, en acier ou encore en aluminium.Porte pleine ou porte vitrée ?Que ce soit pour la porte d’entrée ou pour séparer cuisine et salon par exemple, la porte peut être pleine ou vitrée. Il est possible de choisir une porte d’entrée avec une partie vitrée, le plus souvent opaque pour préserver l’intimité tout en profitant de la lumière du jour. Côté sécurité, le vitrage est aujourd’hui renforcé pour résister aux impacts et la porte d'entrée pleine ou vitrée est le plus souvent blindée avec serrure multipoint pour résister aux effractions. Certaines portes d'entrée d'une maison peuvent aussi être ornementées d’un vitrage en partie haute qui s’ouvre, une option pour offrir un puits de lumière et favoriser la circulation de l’air de votre intérieur.

Porte

Le quark charmé est une particule de matière. C’est un des six quarks du modèle standard et on le considère comme élémentaire dans l’état actuel des connaissances.
Le quark charmé fait partie des six quarks, parmi :
le quark up ;le quark top ;le quark beau ;le quark étrange ;le quark down.
Le quark charmé
Comme ses frères, c’est un fermion de charge électrique fractionnaire, plus précisément 2/3 e. Ce n’est pas l’un des trois premiers quarks postulés au début des années 1960 indépendamment par Murray Gell-Mann, Yuval Ne'eman et George Zweig pour comprendre et classifier les hadrons connus à l’époque. On en parle aussi comme le quark c pour charm en anglais.
Deux des découvreurs de la théorie des quarks. © universe-review
L’existence du quark charmé fut prédite en 1970 par Sheldon Glashow, Jean Iliopoulos et Luciano Maiani. La première preuve expérimentale de son existence fut observée en 1974 par une équipe au Stanford Linear Accelerator Center (SLAC), dirigé par Burton Richter, et l'autre au Brookhaven National Laboratory (BNL), dirigé par Samuel Ting. De nos jours, il fait partie de ce qu’on appelle la seconde génération de particules du modèle standard.
L’existence du quark c n’a commencé à être acceptée qu’à partir du début des années 1970 lorsque la théorie du confinement des quarks a partiellement expliqué pourquoi on ne voyait jamais de quarks libres mais toujours à l’intérieur des hadrons. Champ lexical : charme | quark c

Quark charmé

Langue de terrain généralement sablonneux, qui s'installe naturellement entre une île et la côte avoisinante, et qui est quelquefois associée à des marais maritimes. L'accumulation du sable à cet endroit est favorisée par la protection offerte par l'île.

Tombolo

Combe

15525_le-fort-de-la-hougue--oeuvre-majeure-de-vauban

Le bassin occidental du golfe du Morbihan est connu pour ses courants violents au milieu des rochers. Son alter ego oriental est, &agrave; l'inverse, plus apais&eacute;, avec des courants plus faibles et un relief plat. Les grandes vasi&egrave;res qui le composent sont irrigu&eacute;es par les eaux abrit&eacute;es et calmes du Chenal de Saint-L&eacute;onard, pr&egrave;s de Montsarrac (56). Cet habitat naturel, compos&eacute; de pr&eacute;s-sal&eacute;s et de marais endigu&eacute;s, occupe des surfaces importantes, notamment dans les marais de S&eacute;n&eacute;.Ces anciens marais salants, am&eacute;nag&eacute;s au XVIIIe si&egrave;cle, puis progressivement abandonn&eacute;s &agrave; partir d'un si&egrave;cle plus tard, voient parfois la mer reprendre ses droits au gr&eacute; des [popupdefinition id=983]mar&eacute;es[/popupdefinition]... Ce faisant, ils accueillent quelques [popupdefinition id=2261]esp&egrave;ces[/popupdefinition] rares d'oiseaux d'eau, dont la [popupdefinition id=12612]spatule blanche[/popupdefinition] et l'avocette &eacute;l&eacute;gante&nbsp;pour qui ces eaux peu profondes font office de restaurant en plein [popupdefinition id=4452]air[/popupdefinition]. Le cadre est enchanteur&nbsp;et la nature ici s'amuse &agrave; peindre &laquo;&thinsp;&agrave; l'eau&thinsp;&raquo;. &copy; [popupbiographie id=1664]J&eacute;r&ocirc;me Houyvet[/popupbiographie], Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Peinture à l’eau du côté du Chenal de Saint-Léonard

Le terme « air » désigne le fluide gazeux parfait, incolore, inodore et invisible qui constitue l’atmosphère terrestre. On l'associe plus généralement à la troposphère, la couche de l’atmosphère de la Terre la plus proche de la surface du globe. En contact direct avec cette dernière, l’air est donc sensible à l’évaporation des océans, à la photosynthèse ou encore aux activités humaines.
Composition de l'air
L’air est un mélange de différents corps purs dans leur état gazeux. La composition de l'air sec est la suivante :
78 % de diazote ;21 % de dioxygène ;environ 1 % d’argon ;des traces de néon, de krypton, de xénon et d’hélium.
Ces proportions — même si la concentration de l’air diminue avec l’altitude — sont identiques quel que soit le lieu et jusqu’à une altitude de 100 kilomètres. Au-delà, il n’y a pas quasiment plus d’air.
L’air contient également de la vapeur d’eau dans des concentrations qui peuvent beaucoup varier, aussi bien dans le temps que dans l’espace. Ainsi, dans un air froid, le volume de vapeur d’eau dans l’air ne dépasse pas les 0,6 %. En revanche, dans un air chaud, il peut monter jusqu’à plus de 4 %.
Certaines activités humaines affectent la composition de l’atmosphère. En France, la qualité de l’air est désormais surveillée. En fonction des prévisions météo, des pics de pollution peuvent être prévus sur des zones assez précises. © SD-Pictures, Pixabay, DP
Pollution de l’air
La pollution atmosphérique est susceptible de modifier la composition de l’air et d’y ajouter ou d’y supprimer de l’ozone, du méthane ou encore du dioxyde de carbone, par exemple. Les proportions de ces gaz aussi peuvent varier avec l’altitude. Ainsi, l’ozone se concentre entre 20 et 40 kilomètres d’altitude, dans la couche d’ozone.
L’air véhicule aussi des aérosols, des particules solides ou liquides formées par des phénomènes naturels — comme les éruptions volcaniques ou la dispersion du pollen — ou par des activités industrielles. La concentration des aérosols est bien sûr variable.
Mouvements de l’air
L’air est aminé de mouvements incessants provoqués par des différences de température et de pression. En effet, la température de l’air, par exemple, décroît, dans la troposphère, de quelque 6 °C par kilomètre d’altitude. De quoi créer des mouvements de convection rapide. Les mouvements de l’air se ressentent notamment lorsque le vent souffle.

Terme générique qui indique les tensions de type gravitationnel qu'un ou plusieurs corps induisent à la surface d'un astre. La Terre est particulièrement sujette aux forces d'attraction de la Lune et du Soleil, lesquels (particulièrement la première) produisent leurs effets les plus sensibles sur le manteau hydrosphérique (océans et mers) qui recouvre notre planète, mais aussi sur la lithosphère et sur l'enveloppe gazeuse de l'atmosphère.

Chez les espèces eucaryotes : Groupe d'êtres vivants pouvant se reproduire entre eux (interfécondité) et dont la descendance est fertile.L'espèce est l'entité fondamentale des classifications, qui réunit les êtres vivants présentant un ensemble de caractéristiques morphologiques, anatomiques, physiologiques, biochimiques et génétiques, communes.Espèce, un ensemble d'individusLes espèces sont regroupées en genres et divisées en sous-ensembles dénommés variétés, races, souches ou populations. Le recensement des espèces et de leur biodiversité relève de la systématique, leur nomenclature de la taxinomie.Chez les procaryotes, il n'y a pas de notion d'inter fécondité, et l'espèce n'est pas définie de cette manière mais à partir de critères d'identité ou de proximité des génomes ou de certaines séquences d'ADN.

Espèce

Spatule blanche (Linnaeus 1758) - Platalea leucorodia
Ordre : PelecaniformesFamille : ThreskiornithidaeGenre : PlataleaTaille : 0,70 m à 0,90 m (envergure 1,10 à 1,30 m)Poids : 1,2 à 1,7 kgLongévité : 25 à 28 ans
Statut de conservation UICN : LC Préoccupation mineure
Description de la spatule blanche
La spatule blanche, oiseau échassier, possède un plumage entièrement blanc. La tête est ornée d’une sorte de crête ébouriffée aux reflets jaunâtres. Pendant la période de reproduction, un collier jaune-orangé apparaît à la base du bec, tandis que le menton et la gorge se colorent d’une teinte orangée vive. Le bec allongé et noir arbore une forme de spatule qui permet à l’oiseau de fouiller la vase. En hiver l’extrémité du bec devient jaune-orangé. Les pattes et les doigts sont noirs.
Spatule blanche sondant l'eau. © Andreas Trepte, CC BY-SA 2.5
Habitat de la spatule blanche
La spatule blanche, dont il existe quatre sous-espèces, fréquente principalement les zones humides et marécageuses, les roselières ou les prairies bordant les rivières et les fleuves, les deltas et les estuaires, ainsi que certaines îles. On trouve la sous-espèce Platalea leucorodia leucorodia depuis la façade atlantique jusqu’en Europe centrale, tandis que la sous-espèce Platalea leucorodia major possède la plus vaste distribution géographique car elle est présente depuis l’Oural jusqu’en Chine en passant par le Pakistan et l’Inde. Elle hiverne dans toute la ceinture équatoriale du continent africain et les populations asiatiques passent la mauvaise saison dans le sud-est de la Chine. La sous-espèce Platalea leucorodia balsaci est inféodée aux îles du Banc d’Arguin situées au large de la Mauritanie, et la dernière sous-espèce, Platalea leucorodia archeri, vit sur les côtes de la mer Rouge et en Mauritanie.
Habitat type de la spatule blanche. © Lip Kee, CC BY-SA 2.0
Comportement de la spatule blanche
Le comportement de la spatule blanche varie selon la sous-espèce. Les populations mauritaniennes et du golfe Persique sont sédentaires, alors que les autres sont migratrices. Elles se retrouvent parfois sur les mêmes sites de reproduction. Sur un plan plus général, l’oiseau est grégaire et nidifie en colonies parfois denses. La spatule blanche est monogame. Elle se nourrit par petits groupes en marchant lentement dans l’eau. Lorsqu’elle ne recherche pas sa nourriture et qu’elle ne dort pas, elle passe une grande partie de son temps à entretenir son plumage. 
Sur un arbre perché. © Kip Lee, CC BY-SA 2.0
Reproduction de la spatule blanche
Le nid est une plateforme constituée de branchages et de roseaux, tapissé d’herbe lorsqu’il est construit dans les branches d’un arbre ou dans un buisson à plusieurs mètres de hauteur, ou d’algues et de laiches lorsqu’il est posé sur le sol sableux d’une île. La femelle y dépose de 3 à 4 œufs qui sont couvés par les deux parents pendant 24 à 25 jours. Le bec des poussins n’est pas aplati à la naissance. Il commence à se former à partir du neuvième jour et acquiert sa forme définitive au bout de 2 semaines. Les juvéniles quittent le nid entre le sixième et la septième semaine et sont matures sexuellement vers 3 ou 4 ans. 
Spatule blanche sur son nid. © Paulu, CC BY-NC-ND 2.0
Régime alimentaire de la spatule blanche
La spatule blanche se nourrit de petites proies, qu’elle capture au toucher en sondant l’eau et la vase. Elle mange des insectes aquatiques, des crustacés et des mollusques, mais aussi des amphibiens et des petits poissons. Il lui arrive également d’ingérer des plantes aquatiques. Les sous-espèces vivant sur les bancs de sable mauritanien et sur les côtes de la mer Rouge, mangent également du plancton et du krill.
Groupe de spatules blanches à la pêche. Ferran Pestaña, CC BY-SA 2.0
Menaces sur la spatule blanche
Les effectifs ne sont pas globalement menacés du fait de leur vaste distribution géographique. L’espèce est pourtant vulnérable aux agressions habituelles, telles que la destruction des zones humides, la réduction des aires de reproduction et l’emploi des pesticides ou même la chasse. Les populations les plus fragiles sont celles vivant sur le Banc d’Arguin et celles de la mer Rouge. Une grande proportion des poussins mauritaniens sont tués par les chacals et sont à la merci de submersion marine en cas de tempêtes. Les couples nicheurs du Soudan et de Somalie ne sont pas protégés, et sont fréquemment dérangés par les activités humaines.
Ci-dessous, quelques parcs et réserves où l’on peut observer la spatule blanche dans son milieu naturel.
Mauritanie
Parc national du Banc d’Arguin ;Parc national du Diawling.
Autriche
Parc naturel du Neusiedler See.
France
Parc naturel de Brière.
Sénégal
Parc national du Djoudj.
Inde
Parc national de Keoladeo ;Sanctuaire national de la rivière Chambal.

Spatule blanche

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Mean Ruz, c'est le nom que [popupdefinition id=10855]porte[/popupdefinition] le phare de Ploumanac'h (22). Un nom qui lui vient de men ruz qui signifie pierre rouge en breton. Et lorsque les couchers de [popupdefinition id=3727]soleil[/popupdefinition] embrasent les rochers alentour, difficile de dire que la d&eacute;nomination est usurp&eacute;e.Le phare signale un passage dangereux vers le port de Ploumanac'h&nbsp;o&ugrave; les courants sont violents. &Agrave; c&ocirc;t&eacute;, la pointe du Skewell est un &eacute;peron rocheux sur lequel s'&eacute;crasent les [popupdefinition id=9613]houles[/popupdefinition] impressionnantes de l'[popupdefinition id=17687]hiver[/popupdefinition]. C'est pour cette raison qu'un phare fut construit au XIXe si&egrave;cle. Le phare originel, en [popupdefinition id=4558]granite[/popupdefinition] gris, fut dynamit&eacute; par les Allemands en 1944. Il fut par la suite reconstruit, mais en granite rose&thinsp;! D'une hauteur de quinze m&egrave;tres, il &eacute;claire, par temps clair, jusqu'&agrave; onze milles marins, soit vingt kilom&egrave;tres. Et si le [popupdefinition id=15905]feu[/popupdefinition] ne suffit pas, le canot de sauvetage de la SNSM veille au grain. Sa rampe de lancement est situ&eacute;e dans la crique abrit&eacute;e derri&egrave;re le phare. &copy; [popupbiographie id=1664]J&eacute;r&ocirc;me Houyvet[/popupbiographie], Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Mean Ruz, le phare de Ploumanac’h, un phare de pierre et de feu

Les granites constituent la famille principale des roches ignées profondes, du moins par leur fréquence.
Ils n'apparaissent en surface qu'après érosion de tout ce qui les recouvrait. Outre le quartz, le feldspath et les micas, on trouve aussi dans les granites du pyroxène, souvent sodique, de l'amphibole (également souvent sodique) et bien d'autres…
Les microgranites ont des cristaux très petits, alors que les pegmatites en ont de très gros, l'obsidienne est un verre de silice, et les rhyolites, laves constituées de roche de composition granitique, sont très rares.
Chaos granitique d'Ameib, Namibie. © Claire König, DR
Descriptif du granite
 Nom : granite Composants : quartz, de feldspaths potassiques, de plagioclases sodiques et de micas. Les granites peuvent prendre toutes sortes de teintes Composition chimique moyenne : SiO2 73 %, Al2O3 14 %, (Na2O, K2O) 9 %, oxydes (Fe, Mn, Mg, Ca) 2 % Catégorie : roche ignée acide, contenant plus de 66 % de silice Couleurs naturelles : gris, beige, rose Gisements : très fréquents mais pas forcément exploitablesMinéraux et roches associés : quartz, micas, améthyste et d'autres
Compléments d'information
Les batholites granitiques peuvent être relativement petits et bien circonscrits, mais ils affleurent le plus souvent sous forme de masses énormes et assez hétérogènes au sein des vieux boucliers précambriens. Il est intéressant de noter à ce propos que presque tous les massifs granitiques de l'ère secondaire sont concentrés à la périphérie du Pacifique. De vives controverses ont caractérisé l'évolution des idées au sujet des granites. Actuellement, les différentes données géométriques des granites obligent à considérer différentes origines et différents mécanismes de mise en place. 
Granite rose de Bretagne. © DR
Le granite, lorsqu'il n'est pas altéré, constitue un bon matériau de construction, voire de décoration après polissage. La presque totalité des monuments religieux bretons a été construite en granite. Le granite naturellement abondant en Bretagne est aussi utilisé pour bâtir des calvaires, des enclos paroissiaux, des chambres funéraires, certains phares. L'exploitation du granite n'y est pas récente. En effet, en -5000 avant J.-C., l'Homme utilisait le granite pour des menhirs et des dolmens !
Formation d'un chaos granitique
Un massif granitique est toujours découpé en blocs parallélépipédiques par des fissures appelées diaclases. Celles-ci forment un réseau plus ou moins dense, étant disposées selon trois directions perpendiculaires.
Ces diaclases n'existent généralement que dans la partie superficielle du massif. Elles ont cependant un rôle considérable dans la dégradation : elles permettent à l'eau de s'infiltrer et constituent des « zones de faiblesses » à partir desquelles va se réaliser la dégradation. Les eaux de pluie s'infiltrent dans les diaclases et altèrent le granite. Cette altération, qui se traduit par une désagrégation de la roche, est en fait une transformation chimique de certains minéraux du granite. Il perd ainsi sa cohésion naturelle et se transforme en sable grossier (l'arène granitique), composé de grains de quartz (inaltérables), de cristaux de feldspaths altérés, de paillettes d'argile (silicate d'alumine hydraté) et de constituants solubles. Les produits de l'altération sont entraînés à l'état solide ou dissous par les eaux de ruissellement. Il reste un chaos de blocs de granite.
Les Drus, massif du Mont-Blanc, la plus belle aiguille de granite des Alpes. © DR
Bibliographie
 C. König : cours et notes personnelles A. Foucault : Dictionnaire de géologie, éditions Masson Sur Futura-Sciences : Le granite d'Athis, Au cœur de la silice ... du wafer au silexWebmineral.com

Granite

Le feu est le résultat d’une réaction chimique d’oxydoréduction rapide, la combustion, qui libère généralement de la fumée et de la lumière et qui émet toujours de la chaleur.Réaction d’oxydationLes réactions d’oxydation peuvent être lentes, comme dans le cas de la formation de la rouille. Elles n’en demeurent pas moins exothermiques, mais la chaleur émise se dissipe dans l’environnement et l’élévation de température n’est pas notable.Les réactions d’oxydation dites rapides produisent de la chaleur plus vite que celle-ci ne peut se dissiper. La température augmente fortement et le feu prend.Pour allumer un feuLa réaction de combustion à l’origine de la naissance d’un feu ne peut avoir lieu sans une combinaison d’éléments :
le combustible est celui qui va se retrouver dégradé par la réaction ; il peut être solide (bois, papier, charbon, etc.), liquide (essence, huile, etc.) ou gazeux (gaz naturel, butane, etc.) ;
le comburant est en général du dioxygène ; privé de dioxygène, le feu s’éteint ;
l’énergie d’activation peut être une flamme, une étincelle, un arc électrique, etc. ;
les radicaux sont des molécules intermédiaires, produites par la réaction chimique et à l’origine de la réaction en chaîne qui entretient le feu.
Quelles sont les utilisations du feu ?Le feu a été utilisé par l'humanité depuis des millénaires pour diverses fonctions. Dès les débuts de la civilisation, l'homme a appris à maîtriser le feu pour cuire des aliments, fournir de la chaleur, fabriquer des outils et des matériaux, éclairer l'obscurité et bien plus encore. Au fil du temps, les utilisations du feu ont évolué, s'étendant à des domaines tels que l'industrie, l'agriculture, la médecine et même l'art. Aujourd'hui encore, malgré les avancées technologiques, le feu reste un élément essentiel de nombreuses activités humaines.La symbolique du feuLe feu revêt également une forte symbolique dans de nombreuses cultures à travers le monde. Depuis l'Antiquité, il est associé à divers concepts et émotions, tels que la purification, la transformation, la passion, la lumière, mais aussi la destruction et le danger. Dans de nombreuses croyances religieuses et mythologiques, le feu est souvent lié à des divinités ou à des forces cosmiques. Il est également souvent utilisé dans les rituels et les cérémonies pour symboliser le renouveau, la protection ou la connexion spirituelle. Cette symbolique riche et variée du feu continue d'influencer les arts, la littérature, la philosophie et la psychologie contemporains, témoignant de sa profonde signification dans l'imaginaire humain.

La houle est un train de vagues régulier, de longue période, non pas généré par le vent local mais formé et ordonné par un vent soufflant sur une grande étendue de mer sans obstacles, le fetch. Plus le fetch est grand, plus la houle sera haute. Généralement la houle qui arrive sur une côte provient d’une tempête lointaine et s’est propagée sur plusieurs centaines de kilomètres.
Cette ondulation puissante renferme de l'énergie. Dans le cadre du développement des énergies marines renouvelables, des dispositifs sont à l'étude pour essayer de la capter et la transformer en électricité. Ce sont les centrales houlomotrices.
Le swell est le mot anglais signifiant houle. En France, ce terme est utilisé principalement dans le milieu du surf pour désigner les vagues propices à la pratique de la glisse. Un gros swell correspondra à de grosses vagues, de grosses conditions de surf.

Houle

L’hiver est une saison qui commence avec le solstice d’hiver et se termine à l’équinoxe de printemps. L’existence des saisons est due à l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre. Dans l'hémisphère nord, le solstice d’hiver correspond à la nuit la plus longue, vers le 21 décembre, alors que dans l'hémisphère sud il a lieu vers le 21 juin car les saisons sont inversées. Le solstice d’hiver de l’hémisphère nord correspond au moment où le Soleil est le plus haut dans le ciel au pôle sud. En même temps, le nord du globe terrestre est dans l’obscurité, avec une zone d’ombre qui s’étend jusqu’aux limites du cercle polaire arctique. Le jour du solstice de l’hémisphère nord, les rayons du Soleil sont au zénith au tropique du Capricorne, ou tropique sud.Lors de l’équinoxe de printemps, qui a lieu vers le 21 mars, le Soleil est au zénith à l’équateur. Entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps, la durée des jours rallonge et celle des nuits diminue.La symbolique culturelle du solstice d’hiverLes saisons ont beaucoup influencé les cultures humaines dans le monde, comme le rappellent deux chercheurs de l’université Trent de Nottingham dans un article paru dans The Conversation. Avant l’apparition de la chrétienté, certains peuples du nord de l’Europe fêtaient Yule, avant que cette fête ne devienne Noël. Pendant l’Antiquité, les Romains fêtaient les saturnales, des fêtes données en l’honneur du dieu Saturne, une semaine avant le solstice d’hiver. Les Saturnales se terminaient par le dies natalis solis invicti, à savoir « l’anniversaire du soleil invaincu », qui avait lieu le 25 décembre.Un hiver sur Mars aussiComme l’axe de rotation de la planète Mars est lui aussi incliné, la planète rouge connaît, tout comme la Terre, des saisons et donc un hiver. En 2018, le solstice d’hiver sur Mars a eu lieu le 16 octobre. Comme décrit dans The Conversation, le prochain solstice d’hiver dans l’hémisphère Nord de Mars est prévu pour le 2 septembre 2020. Cependant, contrairement à la Terre qui a une orbite presque circulaire autour du Soleil, celle de Mars est très excentrique. Cela signifie que la distance entre Mars et le Soleil varie dans l’année ; la durée des saisons varie elle aussi.

Hiver

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&Agrave; douze kilom&egrave;tres au sud de Quiberon, Belle-&Icirc;le-en-Mer (56) est la plus grande des &icirc;les bretonnes et la troisi&egrave;me de France m&eacute;tropolitaine, apr&egrave;s la Corse et Ol&eacute;ron. Longue de dix-sept kilom&egrave;tres et large de neuf kilom&egrave;tres, la plus imposante des &icirc;les du Ponant culmine &agrave; soixante et onze m&egrave;tres de hauteur.&Agrave; sa pointe nord-ouest, le phare des Poulains affronte les [popupdefinition id=14551]temp&ecirc;tes[/popupdefinition] hivernales depuis 1868. Haut de dix-huit m&egrave;tres, son [popupdefinition id=15905]feu[/popupdefinition], d'une port&eacute;e de vingt-quatre milles nautiques, averti les navires des brisants ac&eacute;r&eacute;s de cette pointe grandiose.Sara Bernhardt, c&eacute;l&egrave;bre actrice fran&ccedil;aise du d&eacute;but du XXe si&egrave;cle, succomba au [popupdefinition id=10317]charme[/popupdefinition] de l'endroit, au point d'y acheter un fort militaire transform&eacute; en r&eacute;sidence d'&eacute;t&eacute;. Elle y a accueilli d'illustres personnalit&eacute;s parmi lesquelles le roi Edouard&nbsp;VII d'Angleterre.Non loin de l&agrave; un &laquo;&thinsp;links&thinsp;&raquo;, un golf c&ocirc;tier, comporte un trou grandiose dont le green est pos&eacute; sur une falaise cern&eacute;e par la mer&thinsp;! &copy; [popupbiographie id=1664]J&eacute;r&ocirc;me Houyvet[/popupbiographie], Tous droits r&eacute;serv&eacute;s&nbsp;

Majestueuse Belle-Île-en-Mer

Le quark charmé est une particule de matière. C’est un des six quarks du modèle standard et on le considère comme élémentaire dans l’état actuel des connaissances.
Le quark charmé fait partie des six quarks, parmi :
le quark up ;le quark top ;le quark beau ;le quark étrange ;le quark down.
Le quark charmé
Comme ses frères, c’est un fermion de charge électrique fractionnaire, plus précisément 2/3 e. Ce n’est pas l’un des trois premiers quarks postulés au début des années 1960 indépendamment par Murray Gell-Mann, Yuval Ne'eman et George Zweig pour comprendre et classifier les hadrons connus à l’époque. On en parle aussi comme le quark c pour charm en anglais.
Deux des découvreurs de la théorie des quarks. © universe-review
L’existence du quark charmé fut prédite en 1970 par Sheldon Glashow, Jean Iliopoulos et Luciano Maiani. La première preuve expérimentale de son existence fut observée en 1974 par une équipe au Stanford Linear Accelerator Center (SLAC), dirigé par Burton Richter, et l'autre au Brookhaven National Laboratory (BNL), dirigé par Samuel Ting. De nos jours, il fait partie de ce qu’on appelle la seconde génération de particules du modèle standard.
L’existence du quark c n’a commencé à être acceptée qu’à partir du début des années 1970 lorsque la théorie du confinement des quarks a partiellement expliqué pourquoi on ne voyait jamais de quarks libres mais toujours à l’intérieur des hadrons. Champ lexical : charme | quark cChamp lexical : charme | quark c

La tempête correspond à un événement météorologique violent. Elle est caractérisée par des vents forts, souvent accompagnés de précipitations intenses. La tempête est distribuée sur une zone de plusieurs centaines de kilomètres de diamètre.Il n’existe pas de caractéristiques précises pour définir la tempête sur la terre. Sur la mer en revanche, il est question de tempête dès lors que les vents moyens dépassent les 90 km/h, même s’ils ne sont pas systématiquement mêlés à la pluie. À noter que les vents peuvent parfois amener avec eux des particules, donnant naissance à des tempêtes de sable ou de neige.Il existe deux types de tempêtes : les dépressions dans les latitudes moyennes, dites cyclones extratropicaux, et les cyclones tropicaux.Formation des tempêtesLes cyclones extratropicaux naissent le plus souvent au-dessus des océans, consécutivement à la rencontre d’un air chaud en bordure océanique et d’un air plus froid sur les terres, entraînant une circulation dans le sens inverse des aiguilles d’une montre au niveau de l’hémisphère nord, et l’inverse au niveau de l’hémisphère sud. Les mouvements en altitude favorisent la condensation de l’eau et la formation d’importantes précipitations. La formation d’un fort gradient de pression atmosphérique génère des vents violents, parfois à l’origine de gros dégâts.Au niveau tropical, les ouragans, aussi appelés typhons, se forment au niveau des océans chauds des régions intertropicales. De par l’importance de la condensation et le dégagement de chaleur, les tempêtes tropicales génèrent des conditions climatiques très violentes, avec des vents ravageurs et parfois même des tornades, ainsi que des ondées torrentielles favorisant des inondations et des glissements de terrain.Comment réagir face à une tempête ?Lorsque vous êtes confronté à une tempête, il est crucial de prendre des mesures appropriées pour garantir votre sécurité. Voici quelques conseils essentiels pour réagir de manière appropriée face à une tempête :Restez informé : Suivez les prévisions météorologiques et les avertissements émis par les autorités compétentes. Écoutez les bulletins d'information à la radio ou à la télévision, consultez les sites Web des organismes météorologiques locaux et suivez les médias sociaux pour obtenir les dernières informations.Préparez-vous : Avant l'arrivée de la tempête, assurez-vous d'avoir des provisions essentielles, comme de la nourriture non périssable, de l'eau potable, des bougies, une trousse de premiers secours et des piles. Chargez également vos téléphones portables et assurez-vous d'avoir une radio à piles ou une alternative pour rester informé en cas de coupure de courant.Sécurisez votre domicile : Vérifiez les portes, fenêtres et toits pour vous assurer qu'ils sont bien fermés et en bon état. Si possible, renforcez les structures extérieures pour résister aux vents violents. Éloignez les objets susceptibles d'être emportés par le vent et sécurisez les meubles extérieurs.Restez à l'intérieur : Évitez de sortir pendant la tempête, car les vents forts et les précipitations peuvent représenter un danger pour votre sécurité. Restez dans une pièce centrale de votre domicile, éloignée des fenêtres, et restez à l'écoute des dernières mises à jour météorologiques.Tempêtes célèbresCertaines tempêtes, particulièrement violentes, sont affublées d’un nom. Par exemple, en février 2010, la tempête Xynthia a durement frappé la façade ouest de la France ainsi que de nombreux autres pays européens. En 2018, c’est Eléanor qui frappait une grande partie de la France ainsi et d'autres pays européens. Les ouragans possèdent eux aussi des noms, comme le terrible cyclone Sandy qui a durement frappé l’Amérique du Nord en octobre 2012. 2017 connut un enchainement d'ouragans intenses : notamment Harvey, Irma et Maria.

Tempête

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Au XVe si&egrave;cle, l'&icirc;le Vierge (29) &eacute;tait habit&eacute;e par des moines cordeliers. Depuis 1902, elle est coiff&eacute;e du plus grand phare d'Europe. Il s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 82 m&egrave;tres de hauteur et fait la fiert&eacute; des habitants de Plouguerneau et de ses environs. Il est situ&eacute; &agrave; l'entr&eacute;e de la Manche, un endroit strat&eacute;gique en [popupdefinition id=15841]mati&egrave;re[/popupdefinition] de navigation. Sa [popupdefinition id=17955]construction[/popupdefinition] s'est &eacute;tal&eacute;e sur cinq ann&eacute;es. Construit avec du granit local et du kersanton, il projette toutes les cinq secondes un &eacute;clat blanc qui [popupdefinition id=10855]porte[/popupdefinition] jusqu'&agrave; la distance respectable de 27 milles marins, soit quelque 50 kilom&egrave;tres.&Agrave; l'int&eacute;rieur du phare de l'&icirc;le Vierge, le visiteur doit gravir 365 marches avant de pouvoir admirer l'impressionnant panorama. 12.500 plaques d'opaline ont &eacute;t&eacute; install&eacute;es l&agrave; lors de&nbsp;la construction pour permettre de lutter contre la [popupdefinition id=2504]condensation[/popupdefinition].Aux c&ocirc;t&eacute;s du gigantesque phare de l'&icirc;le Vierge, un petit phare mis en service le 15 ao&ucirc;t 1845, jour de la f&ecirc;te de la Vierge, culmine &agrave; 33 m&egrave;tres. Seule fonctionne sa corne de [popupdefinition id=7395]brume[/popupdefinition]&nbsp;qui s'active par temps de [popupdefinition id=7397]brouillard[/popupdefinition]. &copy; [popupbiographie id=1664]J&eacute;r&ocirc;me Houyvet[/popupbiographie], Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Le phare de l’île Vierge, le plus grand phare d’Europe

La brume est une manifestation de l'humidité de l'air lorsque le point de rosée est atteint et que des microgouttelettes d'eau ou de glace sont en suspension.

Différence entre brume et brouillard
La brume se distingue du brouillard par sa densité : la vision porte au-delà d'un kilomètre.
Dans le jargon maritime, le terme de brume est utilisé préférentiellement à celui de brouillard.

Formation de la brume
La formation de la brume est un phénomène météorologique fascinant résultant d'un équilibre délicat entre la température de l'air et le taux d'humidité. Lorsque l'air se refroidit jusqu'à atteindre son point de rosée sans que la condensation se transforme en précipitations, des microgouttelettes d'eau se forment, créant ce voile doux et diffus caractéristique de la brume. Ce processus est souvent observable lors de nuits claires et calmes, particulièrement après un jour chaud, lorsque la chaleur accumulée par la terre se dissipe rapidement dans l'atmosphère.

Influence de la brume sur l'environnement et la santé
La présence de brume peut avoir plusieurs effets sur l'environnement et la santé. Sur le plan environnemental, la brume peut influer sur les cycles de croissance des plantes, en réduisant la quantité de lumière solaire disponible, ce qui peut ralentir la photosynthèse. Sur le plan de la santé, bien que la brume elle-même n'est pas nocive, elle peut réduire significativement la visibilité, ce qui augmente les risques d'accidents de circulation.

En outre, la brume peut parfois être un vecteur pour la dispersion de polluants atmosphériques, notamment dans les zones urbaines où les contaminants sont plus présents. Lorsque ces particules fines sont piégées dans la brume, elles peuvent être inhalées plus profondément dans les poumons, exacerbant ainsi les problèmes respiratoires existants, notamment l'asthme ou la bronchite chronique.

Impact de la brume sur les activités humaines
La présence de brume peut également avoir un impact significatif sur diverses activités humaines. Dans le domaine de l'aviation, par exemple, la brume peut entraîner des retards ou des annulations de vols en raison de la réduction de la visibilité. Les pilotes doivent souvent se fier davantage à leurs instruments pour atterrir en toute sécurité lorsqu'une brume épaisse enveloppe l'aéroport.

En navigation maritime, comme mentionné précédemment, la brume est une préoccupation majeure. Elle nécessite une vigilance accrue et l'utilisation d'instruments spécifiques comme le radar pour éviter les collisions en mer. Les phares, essentiels pour guider les navires, jouent aussi un rôle crucial lorsque la brume réduit la visibilité sur les côtes.

Sur les routes, la brume peut être particulièrement dangereuse pour les conducteurs, diminuant la visibilité et augmentant le temps de réaction nécessaire pour répondre aux situations imprévues. Cela souligne l'importance de la prudence et de l'utilisation appropriée des feux anti-brouillard dans ces conditions.

La brume est un phénomène météorologique complexe avec de nombreuses implications pour notre environnement et notre quotidien. Comprendre ses mécanismes de formation et apprendre à s'adapter à sa présence peut aider à atténuer les impacts négatifs associés. Prendre les précautions nécessaires lorsqu'on se trouve dans des conditions de faible visibilité est essentiel pour maintenir la sécurité et la continuité des activités malgré la brume.

Brume

Le brouillard est une manifestation de l'humidité de l'air lorsque le point de rosée est atteint et que des microgouttelettes d'eau ou de glace sont en suspension, comme dans un nuage.

Différence entre brume et brouillard
Le brouillard se distingue de la brume car il est plus dense : la vision ne porte pas au-delà d'un kilomètre. Les épisodes de brouillard sont donc particulièrement dangereux lors des déplacements en véhicules. Des dispositifs sonores (corne de brume) ou radars sont alors employés.

Formation du brouillard
Le brouillard se forme principalement lors des périodes de refroidissement nocturne, lorsque la température de l'air chute jusqu'au point de rosée, causant ainsi la condensation de l'eau en microgouttelettes. Cette condition est souvent observée lors des nuits claires et calmes. Toutefois, il existe d'autres mécanismes de formation tels que le brouillard d'advection, qui se produit lorsque de l'air chaud et humide passe sur une surface froide, et le brouillard orographique, qui apparaît lorsque des masses d'air humide montent le long des pentes d'une montagne.

Impacts du brouillard sur l'environnement et la société
Le brouillard n'affecte pas seulement les activités humaines; il joue aussi un rôle écologique important. Par exemple, dans les déserts et les forêts, le brouillard peut fournir l'humidité nécessaire à la survie de certaines espèces de plantes et d'animaux. De plus, il aide à réguler la température de l'air en réfléchissant le rayonnement solaire entrant et en refroidissant l'atmosphère.
Sur le plan humain, le brouillard influence considérablement la sécurité des transports. Il réduit la visibilité sur les routes, les voies ferroviaires et dans les voies aériennes, augmentant ainsi les risques d'accidents. Les gestionnaires de la circulation aérienne et les services météorologiques travaillent constamment à améliorer les prévisions et les alertes pour minimiser ces risques.

Technologies de détection et de gestion du brouillard
Pour combattre les dangers liés au brouillard, diverses technologies ont été développées. Les systèmes de navigation modernes, tels que les GPS et les radars météo, sont essentiels pour surveiller et prévoir les conditions de brouillard. Des techniques de dissipation du brouillard, comme l'ensemencement chimique ou thermodynamique, sont également employées dans certains aéroports pour améliorer la visibilité.


Utiliser des phares anti-brouillard et réduire la vitesse lors de la conduite.
Maintenir une distance de sécurité accrue entre les véhicules.
Se tenir informé des prévisions météorologiques locales et respecter les alertes.

Ces mesures sont essentielles pour réduire les risques d'accidents liés au brouillard.

Le brouillard est plus qu'une simple gêne visuelle; c'est un phénomène impactant significativement à la fois l'écologie et la société. Comprendre sa formation et ses effets peut aider à mieux se préparer et réagir de façon sécuritaire lors de son apparition.

Brouillard

On désigne par le terme de matière tout ce qui compose les corps qui nous entourent, tout ce qui a une masse et un volume. Cette définition englobe une variété de composants et de caractéristiques, donnant naissance à des catégories spécifiques qui enrichissent notre compréhension de la matière dans son ensemble.Matière organique, matière azotée, etc.Il existe différentes familles de matière, chacune apportant sa propre contribution à la diversité de notre univers physique :
La matière organique, présente dans les êtres vivants (animaux ou végétaux) ou sous forme décomposée, joue un rôle crucial dans les cycles biogéochimiques et la régulation de la vie sur Terre. Son étude est essentielle pour comprendre les processus biologiques et écologiques.
La matière azotée, issue des transformations de l'azote, constitue un élément fondamental dans la composition de nombreux composés chimiques. Son importance s'étend aux domaines de l'agriculture, de la chimie et de la biologie, où l'azote participe à des réactions vitales pour la croissance des plantes et la synthèse de molécules complexes.
Les états de la matièreDans la vie de tous les jours, nous avons affaire à trois états de la matière, chacun caractérisé par des propriétés distinctes :
L'état solide, où les particules sont étroitement liées et organisées, conférant une structure rigide à la matière.
L'état liquide, où les particules sont mobiles mais conservent une cohésion suffisante pour maintenir le volume de la substance.
L'état gazeux, où les particules sont dispersées et se déplacent librement, occupant tout l'espace disponible.
La chimie, en tant que science, explore ces états ainsi que la composition et les transformations de la matière, nous permettant de comprendre les bases moléculaires du monde qui nous entoure.Matière baryonique et non baryonique : la matière sombreAu-delà de la matière ordinaire que nous connaissons, il existe une classification fascinante :
La matière baryonique, constituée de baryons tels que le proton et le neutron, forme la matière ordinaire que nous côtoyons au quotidien. Elle compose les atomes qui forment la structure de notre réalité tangible.
La matière non baryonique, comme la mystérieuse matière sombre, suscite l'intérêt de la cosmologie. Supposée être composée de particules exotiques ne faisant pas partie de notre compréhension conventionnelle, la matière sombre joue un rôle crucial dans la formation et la structure de l'Univers.
Antimatière et antiparticulesUn aspect intrigant de la matière est l'existence de son opposé :L'antimatière, rare en quantité, est constituée d'antiparticules présentant des charges opposées à celles des particules ordinaires. Si les antiparticules entrent en contact avec des particules de matière, elles peuvent s'annihiler mutuellement. Cette dualité entre matière et antimatière soulève des questions fondamentales sur la nature symétrique de l'univers et les mystères de l'origine cosmique.

Matière

Les liants utilisés en maçonnerie diffèrent de ceux entrant dans la composition des peintures et vernis. En construction, on utilise deux grandes familles de liants : aériens ou hydrauliques. Les liants des peintures et vernis sont constitués de macromolécules (polymères) d’origine naturelle ou synthétique.Les liants de maçonneriePoudreux ou pâteux, ils se distinguent par leur mode de durcissement ou de prise. Les liants aériens sont essentiellement de la chaux calcique (CL) ou dolomitique (DL). À base de roches calcaires, ils sont hydratés (éteints) après cuisson à une température avoisinant 900 °C. Ils durcissent lentement, au contact de l’air uniquement.Un mortier de chaux aérienne et de sable, pour le jointoiement ou l’enduisage, durcit toujours de l’extérieur vers l’intérieur. © BCB TradicaOn distingue plusieurs types de liants hydrauliques. Le ciment et le plâtre durcissent (se pétrifient) en réaction avec l’eau servant à homogénéiser le mélange. Selon leur composition, la prise est rapide, demi-lente ou lente. La chaux hydraulique naturelle (NHL) présente la particularité de durcir au contact de l’eau d’abord, puis de l’air.Bloc "Le saviez-vous ?"Les liants pour peintures et produits assimilésAssurant la fixation au support, le liant permet à la peinture ou au vernis de durcir par évaporation de son solvant ou par polymérisation. Les liants d’origine naturelle proviennent du règne animal (caséine, œuf, colle de peau…), minéral (argile, chaux…) ou végétal (argile, fécule de pomme de terre, gomme arabique, huile de carthame…). Les liants synthétiques sont des résines dérivées du caoutchouc, de la cellulose, des résines plastiques diluables à l’eau (acryliques, alkydes, uréthanes, vinyliques…) ou au white-spirit (glycérophtaliques, polyesters…). Une peinture ou vernis peut combiner plusieurs liants afin d’améliorer certaines caractéristiques : tendu ou durcissement du feuil, par exemple.Patine murale d’aspect soyeux associant une sous-couche acrylique blanche et une finition sablée métallisé, chacune en phase aqueuse. Un temps de séchage de huit heures est nécessaire entre les deux applications. © Maison DécoChamp lexical : construction | maçonnerie | décoration

Liant

La condensation est un phénomène physique fondamental qui se produit lorsque la matière passe d'un état gazeux à un état condensé, solide ou parfois liquide. Deux aspects essentiels de ce processus sont la condensation liquide, également appelée liquéfaction, et la condensation solide, connue sous le nom de cristallisation.Condensation liquide (liquéfaction) : la transition gazeux-liquideLa condensation liquide implique la transition d'un gaz à un liquide. Ce processus se produit généralement lorsque la température d'un gaz atteint son point de saturation, conduisant à la formation de gouttelettes liquides. La condensation liquide est le résultat de la perte d'énergie thermique du gaz, provoquant la réduction de la vitesse moléculaire et favorisant ainsi l'agrégation moléculaire liquide. Ce phénomène est omniprésent dans la nature, illustré par la formation de rosée, la nucléation des nuages et la condensation des vapeurs atmosphériques.Mécanismes sous-jacents : forces intermoléculaires et températureLes forces intermoléculaires jouent un rôle crucial dans la condensation liquide. Les molécules de gaz, sous l'influence de forces attractives intermoléculaires, perdent de l'énergie cinétique, favorisant ainsi la transition vers un état liquide. La température est également un facteur clé ; plus elle diminue, plus les molécules ralentissent, facilitant la transition.Condensation solide (cristallisation) : passage gazeux-solideSi dans le langage courant le terme de condensation désigne généralement le changement d’état gaz-liquide, pour les physiciens il reste rattaché à un changement d’état gaz-solide.La condensation solide, ou cristallisation, représente la transition d'un gaz directement à un état solide, contournant l'étape liquide intermédiaire. Ce processus se manifeste souvent dans des conditions spécifiques, telles que la sublimation ou le refroidissement intense et rapide favorisant la solidification rapide des molécules. La formation de cristaux solides résulte de la réorganisation moléculaire à partir d'une structure gazeuse, formant un arrangement ordonné et régulier dans un réseau cristallin. Exemple de cristallisation lorsque la vapeur d’eau, présente naturellement dans l’atmosphère, se transforme en glace au contact d’une vitre très froide en hiver, formant du givre. © Pascal Huot, Adobe StockConditions et exemples de cristallisationLa cristallisation peut survenir lorsque les conditions atmosphériques favorisent la sublimation, où le gaz passe directement à l'état solide. Des exemples incluent la formation de cristaux de neige à partir de la vapeur d'eau dans l'atmosphère ou la sublimation du dioxyde de carbone (CO2) pour former du givre. La cristallisation peut également être provoquée par un refroidissement rapide d'une substance gazeuse, favorisant la solidification rapide des molécules. Par condensation, le diiode gazeux passe directement à l’état solide, sous forme de cristaux gris foncés. © Benjah-bmm27, Wikipédia, DPUn exemple de condensation est celui de vapeurs de diiode qui se condensent sous forme de cristaux sur des parois froides, sans passer par l'état liquide. Dans les températures normales de température et de pression, le diiode est à l’état solide. Mais, lorsque l’on chauffe des pastilles de diiode dans un tube à essai, des vapeurs violettes sont émises. Celles-ci sont d’ailleurs toxiques et irritantes et il faut prendre toutes les précautions nécessaires lors de l’expérience. La part de vapeurs qui touche le haut du tube, plus froid, se retransforme immédiatement en cristaux, sans passage par un état liquide. On dit qu’il y a condensation des vapeurs de diiode.

Condensation

15529_le-phare-de-l-ile-vierge--le-plus-grand-phare-d-europe

Le Mont-Saint-Michel et sa baie, class&eacute;s par l'Unesco&nbsp;depuis 1979, font partie des joyaux du patrimoine naturel et historique fran&ccedil;ais.Vaste [popupdefinition id=3828]estuaire[/popupdefinition] qui s'&eacute;tend de Cancale, en Bretagne, &agrave; Granville, en Normandie, la baie du Mont-Saint-Michel est le deuxi&egrave;me site au monde pour la puissance de ses [popupdefinition id=983]mar&eacute;es[/popupdefinition]&nbsp;qui peuvent y atteindre jusqu'&agrave; 15 m&egrave;tres de [popupdefinition id=6677]marnage[/popupdefinition]. Avec de telles amplitudes, les 25.000 hectares de [popupdefinition id=6009]sable[/popupdefinition] d&eacute;couverts &agrave; mar&eacute;e basse se transforment au gr&eacute; des mar&eacute;es en paradis pour la [popupdefinition id=2269]faune[/popupdefinition] sauvage. La baie fait &eacute;galement office de nourricerie et de r&eacute;serve pour des centaines d'[popupdefinition id=2261]esp&egrave;ces[/popupdefinition] de [popupdefinition id=10415]poissons[/popupdefinition] et d'oiseaux.Ici, les incroyables reflets humides et nacr&eacute;s de la tangue de la baie du Mont-Saint-Michel du c&ocirc;t&eacute; du bec d'Andaine. Traditionnellement, ces tangues -- des [popupdefinition id=1045]s&eacute;diments[/popupdefinition] &agrave; base de d&eacute;bris coquilliers [popupdefinition id=1422]calcaires[/popupdefinition], de [popupdefinition id=10753]limons[/popupdefinition] et d'[popupdefinition id=1053]argiles[/popupdefinition] -- &eacute;taient exploit&eacute;es comme amendement agricole. &copy; [popupbiographie id=1664]J&eacute;r&ocirc;me Houyvet[/popupbiographie], Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Des reflets de nacre sur la baie du Mont-Saint-Michel

Le calcaire est une roche sédimentaire carbonatée, composée d'au moins 50 % de calcite CaCO3 (ou carbonate de calcium) et pouvant contenir de la dolomite, de l'aragonite. Les calcaires se forment soit par accumulation de fragments de squelettes ou de coquilles calcaires (coraux, bivalves, foraminifères...), soit par précipitation chimique ou biochimique de carbonates de calcium. 
Les roches calcaires sont classées en fonction :
des fossiles contenus : calcaire coquiller, calcaire à ammonites…de la structure de la roche : par exemple, les calcaires oolithiques sont formés de petites sphères,de leur grain : le calcaire lithographique utilisé en imprimerie possède un grain très fin, la craie est elle aussi un calcaire au grain très fin,des impuretés présentes : les calcaires purs contiennent une proportion élevée de calcite, tandis que les calcaires siliceux contiennent plus de silice et les calcaires dolomitiques plus de dolomite ; la marne est un mélange de calcaire et d’argile,de leur lieu de dépôt : calcaire marin, lacustre ou récifal.
Roches calcaires et reliefs karstiques
La calcite du calcaire est attaquée par des molécules acides présentes dans l’eau. L’érosion du calcaire conduit à la formation de roches et de structures caractéristiques :
dans les calcaires siliceux se forment des meulières, des roches très résistantes utilisées dans les meules à grain. Le dépôt de silice dans des roches calcaires peut conduire à la formation de silex ; ces roches ont été utilisées par les hommes préhistoriques pour la fabrication d’outils comme les bifaces,dans les calcaires purs et résistants se forment des structures typiques du milieu karstique. Par exemple, la doline est une dépression circulaire à fond plat que l’on trouve dans les Causses ; un aven est un entonnoir caractéristique d’un gouffre ; un canyon décrit une vallée très encaissée ; une vallée sèche a été construite par un cours d’eau disparu,le relief karstique présente aussi souvent des structures souterraines : siphons, galeries, grottes, stalactites, stalagmites, rivières et lacs souterrains…

Calcaire

La faune correspond à l'ensemble des espèces animales vivant dans un même espace géographique à une période donnée. Elle s'oppose à la flore.

Pour apporter des précisions supplémentaires, les spécialistes peuvent décliner le terme avec différents préfixes : l'avifaune concerne donc les oiseaux d'une région, tandis que la mégafaune se limite aux animaux géants tels les éléphants ou les girafes, par exemple.

Caractéristiques de la faune

La faune, ensemble des espèces animales d'un espace géographique ou écosystème, se caractérise par une diversité remarquable et une adaptation spécifique à chaque environnement. Les interactions entre les espèces, comme la prédation et la symbiose, sont cruciales pour l'équilibre écologique. La répartition géographique varie, avec des régions de biodiversité élevée, comme les forêts tropicales, et d'autres moins diversifiées, telles que les déserts.

L'évolution et l'adaptation des espèces sont influencées par les changements environnementaux. Les impacts humains, notamment la destruction des habitats et le changement climatique, menacent la faune, rendant les efforts de conservation essentiels. La migration, les comportements saisonniers et les structures sociales, comme celles des abeilles et des loups, sont d'autres caractéristiques clés de la faune. La protection de la biodiversité est cruciale pour maintenir des écosystèmes résilients et sains.

Rôle de la faune dans l'écosystème

La faune, en tant qu'ensemble des espèces animales présentes dans un écosystème, joue un rôle crucial pour maintenir l'équilibre écologique et la santé de la planète. Les animaux contribuent à la pollinisation des plantes, à la dispersion des graines et à la décomposition des matières organiques, participant ainsi activement aux cycles naturels. De plus, ils régulent les populations d'espèces, améliorent la structure des sols et fournissent des services culturels et récréatifs.

Importance des habitats variés pour la faune

Chaque habitat offre des conditions uniques qui favorisent la présence de certaines espèces animales. Les zones humides, par exemple, sont essentielles pour les oiseaux migrateurs comme zones de repos et de nourrissage, tandis que les forêts denses fournissent abri et nourriture à une multitude d'espèces différentes. La préservation de ces habitats est donc essentielle pour la survie de nombreuses espèces de faune.

Menaces sur la biodiversité animale

Le braconnage, la pollution, les espèces invasives et la fragmentation des habitats sont quelques-unes des principales menaces qui pèsent sur la faune mondiale. Cette dernière est également affectée par le changement climatique, qui modifie les conditions de son habitat naturel, entraînant des déplacements de populations animales et des modifications de leurs cycles biologiques.

De plus, l'activité agricole et l'urbanisation continuent d'exercer une pression sur les habitats naturels, limitant les espaces disponibles pour la faune et entravant ses déplacements. La conservation de la biodiversité implique donc une gestion attentive des terres et des ressources naturelles, ainsi que des efforts coordonnés à l'échelle globale.

Actions pour la conservation et la restauration de la faune

Les initiatives de conservation visent à protéger les espèces menacées et à restaurer les habitats. Les zones protégées, les corridors écologiques et les projets de réintroduction d'espèces sont des exemples d'actions en faveur de la faune. La collaboration internationale, comme celle encadrée par la Convention sur la diversité biologique, est cruciale pour le succès de ces initiatives.

La sensibilisation du public et la participation des communautés locales sont également vitales. En éduquant les gens sur l'importance de la faune et en les encourageant à participer à sa protection, nous pouvons tous contribuer à la sauvegarde de nos écosystèmes pour les générations futures.

Faune

Un sédiment est un dépôt meuble laissé par les eaux, le vent et les autres agents d'érosion, et qui, selon son origine, peut être fluviatile, glaciaire, lacustre ou marin.Il se compose donc de particules qui ont été emportées par les agents d’érosion, et qui se déposent en strates successives par gravité. Il s'agit du processus de sédimentation, dont l'importance dépend de facteurs climatiques, écologiques, géomorphologiques et hydrologiques.Caractéristiques des sédiments Les sédiments sont des particules solides qui se déposent au fond des plans d'eau (océans, lacs, rivières) ou qui s'accumulent sur terre. Leurs caractéristiques varient en fonction de différents facteurs, notamment leur origine, leur composition et leur taille. Voici quelques-unes des caractéristiques principales des sédiments :
Taille des particules : les sédiments peuvent être classés en différentes catégories en fonction de leur taille, allant des particules grossières comme le sable et le gravier aux particules plus fines comme le limon et l'argile. Cette taille peut influencer divers aspects tels que la perméabilité, la capacité de rétention d'eau et la stabilité des sédiments.
Composition chimique : les sédiments peuvent être composés de divers minéraux, de matière organique décomposée, de débris biologiques, de roches érodées, etc. Leur composition chimique peut varier considérablement en fonction de la géologie locale, des processus de transport et de la décomposition des organismes.
Texture : la texture des sédiments se réfère à la manière dont les particules sont agencées et compactées. Elle peut être homogène ou hétérogène, et elle est souvent influencée par les processus de transport et de sédimentation.
Porosité et perméabilité : la porosité des sédiments fait référence à l'espace vide entre les particules, tandis que la perméabilité se réfère à la capacité des sédiments à permettre le passage de fluides (comme l'eau). Ces propriétés sont importantes pour la filtration de l'eau, la recharge des nappes phréatiques et d'autres processus hydrologiques.
Couleur : la couleur des sédiments peut fournir des indications sur leur composition chimique et leur état de décomposition. Par exemple, les sédiments riches en matière organique peuvent avoir une couleur plus sombre, tandis que les sédiments riches en minéraux peuvent avoir une couleur plus claire.
Structure stratigraphique : les sédiments peuvent former des structures stratifiées en couches, reflétant les variations dans les conditions environnementales et les processus de dépôt au fil du temps.
Origine et environnement de dépôt : les sédiments peuvent être déposés dans une grande variété d'environnements, tels que les deltas, les plages, les fonds marins, les déserts, etc. Leur composition et leurs caractéristiques peuvent être influencées par ces environnements spécifiques.
Quels sont les différents types de sédiment ?Les sédiments sont des matériaux solides qui se déposent au fond des plans d'eau ou s'accumulent sur terre, et ils peuvent être classés en différents types en fonction de leur origine, de leur composition et de leur taille.Parmi les principaux types de sédiments, on trouve les sédiments détritiques, composés de particules dérivées de l'érosion mécanique des roches, tels que le sable, le limon et le gravier. Les sédiments biogéniques, quant à eux, se forment à partir de restes organiques d'organismes marins, comme les coquillages, les tests de plancton et les récifs coralliens. Les sédiments chimiques, résultant de précipitations chimiques dans l'eau, peuvent inclure des minéraux tels que la calcite, la dolomite et le gypse. Les sédiments volcaniques, produits par l'activité volcanique, comprennent des matériaux tels que les cendres volcaniques et les dépôts de lahars. Enfin, les sédiments éoliens sont transportés par le vent et comprennent des particules fines telles que le sable éolien et le loess.

Sédiment

Le marnage est le dénivelé entre les niveaux d’une marée haute et d’une marée basse successives. Ce terme est aussi employé pour désigner d’autres variations de niveau d’eau dans les cours et plans d’eau. 
D’un point de vue océanographique, le marnage varie dans le temps et l’espace en fonction de plusieurs paramètres, dont les plus importants sont les astres (Soleil, Lune) et la géographie (bassin océanique). 
La variation temporelle la plus importante est celle du cycle des vives eaux, où le marnage est le plus important, et des mortes eaux, où le marnage est le plus faible. 
Localement, la conformation des bassins océaniques peut ralentir (Méditerranée) et même annuler (point amphidromique) la propagation de l’onde de marée, créant un marnage très faible. Inversement, l’onde de marée peut s’amplifier et atteindre 10 à 14 mètres dans les baies du Mont-Saint-Michel ou de Fundy (Canada). 
Ce balancement quotidien et variable des niveaux d’eau de la mer crée des habitats particuliers sur le littoral. Ces habitats écologiques forment l’écosystème de l’estran.

Marnage

Le limon est une pièce en bois, en pierre ou en métal, utilisée dans la construction des escaliers. C'est en effet grâce à cette pièce d'appui que peuvent être fixées et assemblées les marches et contremarches mais aussi la balustrade d'un escalier.Description et fonctions du limonSitué sur le côté opposé au mur, s'il y en a un, le limon a un rôle à la fois fonctionnel et esthétique. Il permet de dissimuler les parties latérales des marches et d'habiller l'escalier mais aussi d'assurer une fonction primordiale : supporter le poids des marches, des charges et de ceux qui empruntent l'escalier. Simple, parfois double, le limon se doit donc d'être solide et bien installé. Il peut ensuite être recouvert d'un matériau pour cacher des pièces ou des imperfections.Types de limons selon la construction d'escaliersIl existe plusieurs types de limons qui sont choisis en fonction du design et de la structure de l'escalier. Les types les plus communs incluent :

Limon central : Utilisé dans les escaliers suspendus ou flottants, ce type de limon supporte les marches à partir d'un point central. Ce style est très prisé pour son esthétisme épuré et moderne.

Limons latéraux : Les plus courants, ces limons encadrent les deux côtés de l'escalier. Ils peuvent être fabriqués en différents matériaux et styles pour s'adapter à l'environnement de l'escalier.

Limons à crémaillère : Dans ce cas, les limons sont découpés de manière à laisser apparaître les marches. Ils offrent un look unique où chaque marche semble flotter séparément.
Choisir le bon matériau pour un limonLe choix du matériau pour un limon est crucial car il doit être à la fois esthétiquement plaisant et extrêmement résistant. Les options populaires comprennent :

Bois : Le bois reste la choix traditionnel pour les limons grâce à sa chaleur naturelle et sa facilité de travail. Il nécessite cependant un entretien régulier pour rester durable.

Métal : Le métal, souvent de l'acier ou de l'aluminium, est choisi pour sa robustesse et son look moderne. Il est moins susceptible de se déformer avec le temps que le bois.

Pierre ou béton : Pour les escaliers extérieurs ou dans les bâtiments commerciaux, la pierre et le béton offrent une grande durabilité et un faible entretien.
Le choix d'un limon dépend de nombreux facteurs, y compris l'usage prévu de l'escalier, les conditions environnementales et les préférences esthétiques. Qu'il soit en bois, métal ou tout autre matériau, le limon doit toujours être installé avec précision pour garantir la sécurité et la longévité de l'escalier.

Limon

Le mot argile désigne deux notions dans le jargon géologique : une particule et un minéral.
Particule
C'est une particule dont la dimension est inférieure à 4 micromètres et ce, quelle que soit sa nature minéralogique.
Minéral
L'argile est un minéral (plus exactement une famille de minéraux) de la famille des silicates, plus précisément des phyllosilicates (silicates en feuillets). Leur structure est identifiable par étude aux rayons X ; elle se caractérise par la superposition de feuillets composés de couches tétraédriques ou octaédriques. Dans l'espace entre les feuillets, ou espace interfoliaire, se placent divers cations comme K, Na, Ca. L'argile est généralement issu de l'altération par l'eau des autres silicates (sauf le quartz). C'est pour cette raison qu'on le trouve systématiquement dans les sols et les formations superficielles. Minéral détritique ultrafin, on le trouve aussi très fréquemment dans les roches sédimentaires. Mélangé à un autre minéral comme la calcite il formera de la marne. Si l'argile est seule présente on désignera la roche sous le nom d'argilite.
Souvent les deux notions présentées ici se rejoignent : le minéral argile est très souvent cristallisé très finement (cristaux ultramicroscopiques voire cryptocristallins).
Utilisation de l'argile
Selon sa variété, l'argile se révèle être un minéral très utile. On peut ainsi faire des tuiles et briques, des poteries en jouant sur sa capacité de modelage lorsque mélangé à l'eau. Sa capacité d'absorption est utilisée pour la réalisation des cosmétiques et de médicaments (Smectite du Smecta, Attapulgite). L'argile sert aussi à la fabrication du ciment.
Défaut de l'argile
Mais ces qualités peuvent se révéler dans certains cas être des défauts très graves, par exemple les coulées boueuses. Cette capacité de gonfler en présence d'eau et rétrécir en période de sécheresse nuit à la stabilité des constructions. Plusieurs milliers de communes en France sont en arrêté de catastrophe naturelle en raison de ce comportement.

Argile

15530_des-reflets-de-nacre-sur-la-baie-du-mont-saint-michel

L'[popupdefinition id=9050]archipel[/popupdefinition] de l'&Icirc;le d'Er (22), situ&eacute; &agrave; l'embouchure du Jaudy, est compos&eacute; de plusieurs &icirc;les et &icirc;lots de tailles tr&egrave;s in&eacute;gales. Enez Terc'h est la plus grande de toutes. Sous certains angles, elle appara&icirc;t au go&eacute;land interloqu&eacute; sous les traits d'un &eacute;tonnant [popupdefinition id=4673]hippocampe[/popupdefinition] de roche et de [popupdefinition id=6009]sable[/popupdefinition]. En r&eacute;alit&eacute; compos&eacute;e de petites &icirc;les reli&eacute;es entre elles par des cordons de dunes et de galets, cette &icirc;le priv&eacute;e a longtemps abrit&eacute; des agriculteurs. Ils y cultivaient du [popupdefinition id=16233]bl&eacute;[/popupdefinition] et des [popupdefinition id=7373]pommes de terre[/popupdefinition], tout en &eacute;levant quelques moutons ou [popupdefinition id=17479]vaches[/popupdefinition] sur une quinzaine de parcelles.Les agriculteurs de l'&icirc;le de Enez Terc'h &eacute;taient &eacute;galement go&eacute;moniers, comme l'atteste la structure d'un four &agrave; go&eacute;mon -- un m&eacute;lange d'[popupdefinition id=2178]algues[/popupdefinition] brunes, rouges ou vertes, laiss&eacute;es par les [popupdefinition id=983]mar&eacute;es[/popupdefinition] -- retrouv&eacute; sur l'&icirc;le. Les algues &eacute;taient s&eacute;ch&eacute;es sur les galets et br&ucirc;l&eacute;es dans les fours pour &ecirc;tre transform&eacute;es en pains de [popupdefinition id=15036]soude[/popupdefinition] exploit&eacute;s ensuite par l'industrie.Pour la petite histoire, sachez que six cents tonnes de [popupdefinition id=9749]p&eacute;trole[/popupdefinition] issu des naufrages du Torrey Canyon (1967) et de l'Amoco Cadiz (1978) ont &eacute;t&eacute; stock&eacute;es sur la grande &Icirc;le d'Er. Heureusement, ces restes de pollution ont &eacute;t&eacute; soigneusement &eacute;vacu&eacute;s par [popupdefinition id=11168]h&eacute;licopt&egrave;re[/popupdefinition] en 2011. &copy; [popupbiographie id=1664]J&eacute;r&ocirc;me Houyvet[/popupbiographie], Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

L’hippocampe de l’île d’Er

Formation et composition du pétrole
Le pétrole est une huile minérale résultant d'un mélange d'hydrocarbures et de divers composés organiques. Exploité par les Hommes, le pétrole est une énergie fossile.

D'où vient le pétrole ?

Sa formation est le fruit de la transformation lente de matière organique, souvent végétale, qui se dépose sur le fond des océans et qui, sous l'effet de la pression des autres couches qui s'accumulent et d'une augmentation de température (résultant elle aussi de l'augmentation de pression) se transforme peu à peu en kérogène, puis en pétrole.

Le pétrole se faufile ensuite entre les roches au milieu desquelles il a été formé et remonte vers la surface de la terre. Mais en chemin, il est piégé par des roches non perméables. Ce sont ces sites que les compagnies pétrolières traquent afin d'effectuer des forages pour in fine, exploiter le pétrole.

Types de pétrole : Conventionnel vs Non conventionnel
Pétrole conventionnel et non conventionnel

En fonction de la composition du pétrole et de la roche dans laquelle il s'est formé, on distingue différent types. La séparation la plus commune consiste à faire la distinction entre pétrole conventionnel et pétrole non conventionnel, en fonction de sa densité ou « légèreté ».

Extraction et exploitation du pétrole
Le processus d'extraction du pétrole commence par la localisation des gisements potentielles. Les géologues utilisent différentes méthodes, telles que les analyses de la gravité terrestre, les études magnétiques, ou encore la sismique réflexion pour détecter les roches réservoirs contenant du pétrole. Une fois un site potentiel identifié, l'exploitation peut se faire soit par forage traditionnel, soit par des techniques plus modernes comme le forage horizontal ou la fracturation hydraulique, surtout utilisée pour le pétrole non conventionnel.

Impacts environnementaux et économiques
L'exploitation pétrolière a d'importants impacts tant sur l'environnement que sur les économies mondiales. La combustion du pétrole est une source majeure d'émissions de CO2, contribuant ainsi au réchauffement climatique. En outre, les déversements de pétrole peuvent causer de graves dommages aux écosystèmes marins et terrestres. Sur le plan économique, les pays qui dépendent fortement des revenus du pétrole peuvent subir des instabilités financières dues aux fluctuations des prix sur les marchés internationaux.

Pétrole

Les algues sont des organismes capables de pratiquer la photosynthèse et vivant majoritairement dans un milieu aquatique (marin ou dulcicole), ce sont donc des végétaux. Elles sont dépourvues de tige, de racine, de feuille ou de fleur.
Description des algues
Des milliers d’espèces d'algues sont unicellulaires et de tailles microscopiques, elles constituent le phytoplancton. Elles sont à la base des réseaux trophiques aquatiques, i.e. des chaînes alimentaires. D’autres espèces multicellulaires peuvent atteindre des tailles impressionnantes. La kelp géante possède par exemple des thalles (des « feuilles ») pouvant atteindre 45 mètres de long.
Classification des algues
Il s’agit d’un groupe polyphylétique incluant des organismes procaryotes (les cyanobactéries) et eucaryotes. Ces derniers sont répartis en plusieurs taxons dont les plus importants sont :
les algues bleues ;les algues brunes ;les algues rouges ;les algues verte. 
De nombreuses espèces sont comestibles pour l’Homme ou les animaux. Elles servent également d’engrais dans les régions littorales où elles sont récoltées sur les plages. Plusieurs projets essaient d’exploiter les algues pour la production de biocarburant. Certaines algues sont devenues invasives, comme la Caulerpa taxifolia.

Algue

L’hydroxyde de sodium (NaOH), également appelé soude caustique, est une base forte qui se présente, à température ambiante, sous forme solide. Il est constitué de cations sodium (Na+) et d’anions hydroxyde (OH-). Il est très soluble dans l’eau. Sa solution aqueuse est transparente et souvent appelée soude. Concentrée, elle est, tout comme l’hydroxyde de sodium à l’état solide, particulièrement corrosive.Utilisation de l’hydroxyde de sodium ou soude caustiqueL’hydroxyde de sodium est souvent employé dans l’industrie chimique, pour contrôler un milieu alcalin ou réguler l’acidité d’un procédé. Il sert également à la fabrication des pâtes à papier, au traitement des fibres naturelles ou encore à l’industrie pétrolière. Il est par ailleurs le principal agent des déboucheurs de canalisations.Production de l’hydroxyde de sodiumLa presque totalité de l’hydroxyde de sodium est aujourd’hui produite par électrolyse de saumures. L'hydroxyde de sodium peut également être obtenu par le biais d’une réaction de caustification à partir de carbonate de sodium naturel présent dans certains minerais et dans les cendres végétales :Na2CO3 + Ca(OH)2 → CaCO3 + 2 NaOHLes dangers de l’hydroxyde de sodiumLe mélange hydroxyde de sodium-eau est fortement exothermique et peut provoquer des éclaboussures dangereuses. Car la soude est irritante et corrosive, tant pour la peau que pour les yeux et les voies respiratoires et digestives. Elle doit donc être manipulée avec précaution.L'hydroxyde de sodium et le pH de l'eauLa soude a tendance à faire monter le pH des cours d’eau. De quoi menacer la faune et la flore aquatique.Champ lexical : soude | soude caustique

Hydroxyde de sodium

L'hélicoptère est un moyen de locomotion de la catégorie des aéronefs composé d'un ou de plusieurs rotors lui permettant de se maintenir en vol. Le terme fut créé par Gustave Pontont d'Amécourt à partir du grec helix, « hélice », et pteron, « aile ». 
Inventé en 1907 par Paul Cornu
Le premier hélicoptère est conçu le 13 novembre 1907 par le fabricant français de cycles Paul Cornu. Ce dernier imagine et réalise une machine de 260 kg, et la maintient en suspension dans l'air à 30 cm du sol. Dans les années qui suivirent, les records d'ascension verticale à bord de tels appareils se multiplient.
Principe de vol de l'hélicoptère
De la même manière qu'un avion, l'hélicoptère est soumis à deux forces : la traînée, c'est-à-dire la résistance à l'avancement, et la portance qui soulève l'appareil grâce à ses pales. Par la modification de leur inclinaison, l'hélicoptère a la possibilité de se maintenir en l'air pour réaliser un vol stationnaire : pour cela, la portance globale doit se maintenir sur un tour de rotor. Ainsi le poids de l'appareil est totalement compensé par la portance et l'appareil peut s'immobiliser en vol. La principale pièce de commande qui permet l'inclinaison des pales, et donc la modification du comportement de l'appareil, est le plateau cyclique. Il contrôle la portance des pales par leur position par rapport au reste de l'appareil : c'est ce qui permet à l'appareil d'avancer latéralement (vol en translation). Lorsque le moteur ne fonctionne pas, le vent soufflant sur les pales peut leur permettre de continuer à tourner librement : c'est la loi de Froude. De cette manière, les rotors poursuivent leur rotation et permettent un atterrissage d'urgence en roue libre.
Utilisation de l'hélicoptère
L'hélicoptère est un moyen de locomotion utilisé massivement par les services de secours ou les pompiers dans le cadre de leurs interventions dans des milieux difficilement accessibles (montagne, cuvette isolée...) : la possibilité de vol stationnaire est alors un grand atout.

Hélicoptère

La pomme de terre plaît aux grands comme aux petits et peut être préparée de multiples façons.
Saison de la pomme de terre
La pomme de terre est récoltée du mois de mai au mois d’octobre. Avant la fin juillet, on la qualifie de « primeur ». Jusqu’au mois de septembre, elle est considérée comme « nouvelle ». Elles doivent alors être consommées rapidement. Toute l’année, on peut les trouver sous forme de pommes de terre de « conservation », qui ont été récoltées avant l’hiver.
Qualités nutritionnelles de la pomme de terre
La pomme de terre, importée en Europe au XVIe siècle, comprend en moyenne 85 kilocalories et 20 grammes de glucides pour 100 grammes, soit de trois à six fois plus que les autres légumes frais, ce qui en fait une bonne source d'énergie. De même, plusieurs minéraux entrent dans sa composition, notamment le potassium, le phosphore et le magnésium. Quant aux vitamines B1 et B3, elles sont présentes à des taux intéressants. De plus, un plat de pommes de terre fournit en moyenne 18 milligrammes de vitamine C, soit plus de 20 % du besoin quotidien. Mais attention, pour que la pomme de terre garde toutes ses vertus et soit plus digeste, mieux vaut préférer une cuisson à la vapeur ou au four plutôt qu'en friture.
Variétés de pommes de terre
Les variétés de pommes de terre sont très nombreuses, et chacune possède des caractéristiques qui sont adaptées à un type de préparation culinaire. Ainsi, la Belle de Fontenay et la Charlotte sont fermes et peuvent être consommées en salade, en pommes-vapeur ou rissolées. La Monalisa, à la chair riche en amidon, est utilisée en gratin ou en purée. La vitelotte est une pomme de terre violette, consommable en frites, chips ou purée.
Cuisiner la pomme de terre
En moyenne en France, 30 kilogrammes de pommes de terre sont consommés par habitant et par an. Sans oublier les 25 kilogrammes consommés sous forme de produits transformés comme les frites, ou les plats cuisinés. D'après un sondage Sofres réalisé pour le CNIPT, 47 % des maîtresses de maison utilisent la pomme de terre pour leurs potages, 39 % pour les consommer natures, 27 % pour agrémenter des salades comme pour les faire rissoler. 23 % d'entre elles les utilisent pour leurs recettes de plats mijotés et enfin, 23 % en font des frites et 21 % de la purée.

Pomme de terre

La vache est un bovin de l’espèce Bos taurus. De manière générale, les bovins ont un mufle sans poil, humide autour des narines, des cornes lisses, creuses et persistantes, des molaires à croissance continue, mais pas de canines. La famille des bovins compte aussi les zébus, les yacks, les bisons, les buffles. Le bœuf est un mâle castré. 
Les vaches sont des animaux ruminants qui broutent l’herbe. Leur système digestif comprend plusieurs « estomacs » :
la panse ou rumen, le plus important,le réseau ou réticulum,le feuillet ou omasum,la caillette ou abomasum.
L’herbe mâchée se retrouve dans la panse, le premier estomac, où des bactéries commencent la digestion ; une fermentation a lieu. L’herbe est régurgitée, remâchée et à nouveau avalée : c’est la rumination. Une fois réduits en bouillie, les aliments passent dans le réseau, qui renvoie les plus gros morceaux dans le rumen et laisse passer les plus petits vers le feuillet. Après une nouvelle fermentation, les aliments arrivent enfin dans la caillette, correspondant à l’estomac des mammifères non ruminants. Après digestion dans la caillette, les aliments rejoignent l’intestin. 
Diversité des races de vaches domestiques
Les bovins ont été domestiqués au Moyen-Orient il y a environ 10.500 ans. Les vaches descendent probablement d’aurochs sauvages originaires d’Iran. Pour obtenir les différentes races bovines, les hommes ont pratiqué des croisements et des sélections afin d’obtenir des animaux qui soient de meilleurs producteurs de lait ou de viande. Différentes races se sont développées dans les régions françaises.
Au cours du XXe siècle, il y a eu une politique de réduction du nombre de races de vaches en France. À partir des années 1970, certains éleveurs s’investissent malgré tout dans la conservation des espèces délaissées. Ainsi, à côté des races les plus utilisées pour produire du lait et de la viande, comme les Prim’Holstein, montbéliardes ou charolaises, persistent des races plus rustiques et locales : bretonne, lourdaise, nantaise, gasconne…

Vache

Le blé est une céréale de la famille des Graminées dont la graine sert à l’alimentation humaine.Histoire du blé, cette plante du genre Triticum
Historiquement, au Moyen Âge et à la Renaissance, le mot bleds faisait référence aux cultures annuelles. Au XVIIIe siècle, le terme « blé » désignait toute plante cultivée dont les graines pouvaient être réduites en farine pour l’alimentation humaine.Aujourd’hui, le blé est considéré comme étant une plante monocotylédone du genre Triticum. Du point de vue génétique, le blé est une plante hexaploïde ; elle doit provenir d’une hybridation entre des blés tétraploïdes cultivés et des espèces sauvages diploïdes.Culture du blé : blé dur et blé tendreEn France, les quatre principales céréales cultivées sont :
le blé tendre ;
le blé dur ;
le maïs ;
l'orge.
Parmi les céréales secondaires moins présentes se trouvent le triticale, l’avoine, le sorgho, le seigle, l’épeautre, le millet.Différentes espèces de blésPlusieurs espèces appartiennent au genre Triticum :

Triticum aestivum, ou blé tendre, aussi appelé froment, qui est couramment utilisé pour le pain ;

Triticum durum, ou blé dur, qui sert pour les pâtes et le couscous ;

Triticum spelta, ou épeautre, un blé « vêtu » (en allemand Spelz fait référence à l’enveloppe) ;

Triticum monococcum, pour le petit épeautre ou engrain ;

Triticum dicoccum, pour l’amidonnier. Avant l'apparition de l'agriculture, l'amidonnier sauvage était récolté.
Différence entre blé et sarrasin (blé noir)Malgré la similitude de noms, le blé et le sarrasin (blé noir) appartiennent à des familles botaniques différentes. Le blé appartient au genre Triticum, tandis que le sarrasin, bien qu'il soit souvent appelé "blé noir", est en réalité une plante du genre Fagopyrum. Outre leur classification botanique distincte, la principale différence réside dans leur composition nutritionnelle. Le sarrasin est sans gluten, offrant une alternative intéressante pour les personnes souffrant d'intolérance au gluten.Quels sont les bienfaits du blé ?Le blé est une source importante de nutriments essentiels. Il est riche en glucides complexes, en fibres, en protéines, en vitamines B et en minéraux tels que le fer et le magnésium. Les fibres présentes dans le blé favorisent la digestion et contribuent à maintenir un système digestif sain. Les glucides fournissent une source d'énergie à libération lente, tandis que les protéines contribuent à la construction et à la réparation des tissus.Est-ce que le blé est calorique ?Le blé est une source calorique importante, principalement due à sa teneur en glucides complexes. Cependant, il est également crucial de noter que le blé contribue à fournir une énergie durable en raison de la présence de fibres et de nutriments essentiels. Les produits à base de blé, tels que le pain complet, peuvent être inclus dans une alimentation équilibrée pour apporter des calories tout en fournissant une gamme étendue de nutriments bénéfiques.

Blé

Du grec archipelagos, le terme archipel signifie « mer principale » et désigne un ensemble d’îles proches, le plus souvent nées d’une même formation géologique.

Exemples d'archipels :

l’archipel des Bahamas
l’archipel des Philippines
les îles Canaries
les Seychelles


Formation géologique des archipels
Les archipels sont généralement formés par des processus géologiques diversifiés. Ces formations peuvent être d'origine volcanique, sédimentaire ou même résultant de mouvements tectoniques. Par exemple, les îles d'Hawaï sont nées de l'activité volcanique, tandis que l'archipel des Maldives s'est formé à partir de récifs coralliens.

Importance écologique et environnementale
Les archipels jouent un rôle crucial dans la biodiversité et l'écologie planétaires. Leur isolement géographique a souvent permis le développement d'écosystèmes uniques et de nombreuses espèces endémiques. De plus, les archipels peuvent agir comme des barrières naturelles contre les tempêtes et réguler les climats locaux et régionaux.

Conservation des archipels
Étant donné leur importance écologique, plusieurs archipels sont au centre de programmes de conservation marins. Ils sont souvent protégés pour préserver leur faune et flore rares ainsi que leurs habitats uniques. Des efforts internationaux sont nécessaires pour lutter contre les menaces telles que le tourisme excessif, la pollution marine, et le changement climatique.

Rôle socio-économique des archipels 
Les archipels contribuent significativement aux économies locales et régionales, principalement à travers le tourisme, la pêche et, dans certains cas, l'extraction de ressources naturelles. Le tourisme, en particulier, représente une part importante des revenus pour des archipels comme les Maldives ou les Caraïbes.

Impact du tourisme sur les archipels
Bien que le tourisme génère d'importants bénéfices économiques, il présente également des défis en termes de développement durable. L'afflux de touristes peut entraîner une surcharge des infrastructures locales et un impact négatif sur l'environnement naturel.

Gouvernance et gestion des ressources
La gestion efficace des ressources naturelles et humaines est essentielle pour le développement durable des archipels. Cela inclut la mise en place de politiques adaptées pour le développement économique, la conservation de l'environnement, et l'amélioration des conditions de vie des populations locales.

Les archipels sont des formations géographiques fascinantes qui jouent un rôle intégral tant sur le plan écologique qu'économique. Leur gestion et conservation demandent une approche équilibrée et intégrée, visant à maximiser les bénéfices tout en minimisant les impacts environnementaux et sociaux.

Archipel

En médecine, l’hippocampe décrit une structure paire du système limbique, située dans la face médiale du lobe temporal. Sa forme rappelant l’animal marin est à l’origine de son nom. 
L'hippocampe est connu pour jouer un rôle clé dans le processus de mémorisation des souvenirs à long terme et dans la mémoire déclarative : la mémoire des faits et des événements. Par exemple, lors d’une fête avec des amis, les perceptions sensorielles (visuelles, auditives…) envoient des informations au cortex sensitif. Les neurones corticaux distribuent des influx nerveux dans d’autres réseaux, dont l’hippocampe : la perception sensorielle devient un souvenir, qui sera mobilisé lorsque les mêmes neurones corticaux seront stimulés. L’hippocampe est donc impliqué dans la mémoire épisodique, qui permet de se rappeler un événement des années plus tard. 
Localisation de l’hippocampe dans le cerveau. © Alex, Fotolia
Dans la maladie d’Alzheimer, les hippocampes sont atrophiés. L’hippocampe permet aussi à l’individu de s’orienter : des cellules de l’hippocampe jouent le rôle de « GPS du cerveau ». Ceci explique que les patients souffrant d’Alzheimer rencontrent des problèmes de mémoire et d’orientation.
L'hippocampe, un poisson au mode de gestation original
En zoologie, l’hippocampe est un poisson du genre Hippocampus dont la morphologie originale rappelle celle d’un cheval, d’où son nom venant du grec hippos, cheval. L’hippocampe se tient verticalement, ses nageoires sont réduites et sa queue lui permet de s’attacher. 
Chez les hippocampes, les mâles possèdent une poche d’incubation dans laquelle les femelles déposent leurs œufs. Le mâle garde les œufs fécondés dans sa poche jusqu’à leur éclosion.Champ lexical : cheval de mer | hippocampus

Hippocampe

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Le Cap de la Hague (50), c'est un peu le bout du monde occidental. L'endroit parfait pour profiter du calme de la campagne. Les [popupdefinition id=10795]murets[/popupdefinition] typiques du Cotentin, les cama&iuml;eux de vert et de bleu, les [popupdefinition id=17479]vaches[/popupdefinition] qui paissent, imperturbables, le passage des bateaux. Autant de tableaux &eacute;clatants offerts &agrave; nos [popupdefinition id=14131]yeux[/popupdefinition], alors que nos joues rosissent au sel vivifiant des embruns.Mais le Cap de la Hague est aussi un lieu de myst&egrave;re, de peur et de cauchemars s&eacute;culaires attis&eacute;s par le Raz Blanchard. Ce passage aux courants indomptables et redout&eacute;s, r&eacute;put&eacute; comme &eacute;tant l'un des plus dangereux d'Europe, n'&eacute;pargne pas les marins imprudents ou n&eacute;ophytes. La beaut&eacute; des &eacute;l&eacute;ments cache ici bien des trag&eacute;dies comme en t&eacute;moignent les longues listes de disparus auxquels ont port&eacute; secours les b&eacute;n&eacute;voles de la SNSM.Notez aussi que c'est ici que le 8 juin 1912, le [popupdefinition id=11148]sous-marin[/popupdefinition] Vend&eacute;miaire a coul&eacute; avec 27 hommes &agrave; bord, &eacute;peronn&eacute; au cours d'un exercice par le cuirass&eacute; Saint-Louis. Seul le quartier-ma&icirc;tre Caugan, d&eacute;sign&eacute; de corv&eacute;e et rest&eacute; &agrave; quai, a miraculeusement &eacute;chapp&eacute; &agrave; la catastrophe... &copy; [popupbiographie id=1664]J&eacute;r&ocirc;me Houyvet[/popupbiographie], Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Le redouté Cap de la Hague, comme le bout du monde

L'œil, également appelé globe oculaire, correspond à l’organe de la vue, captant le signal lumineux avant que l’information ne soit réinterprétée par le cerveau et transformée en formes et en couleurs. Il se compose de différentes régions lui permettant d’assurer sa fonction, de la cornée jusqu’à la rétine. Il est inséré dans une orbite, et on en retrouve une ou plusieurs paires chez bon nombre d’espèces animales, aussi bien chez les arthropodes, les mollusques ou les vertébrés.
Anatomie de l’œil humain
L’œil humain correspond grossièrement à une petite boule de 2,5 cm de diamètre, pesant sept à huit grammes. Comme chez beaucoup de mammifères, le globe oculaire se compose de différentes couches. La plus externe correspond à la sclère, membrane résistante qui donne sa couleur blanche à l’œil en le recouvrant à 80 %, sur laquelle s’insèrent les muscles oculomoteurs. Au centre se trouve la cornée, qui permet de capter les premiers rayons de lumière et de commencer la réfraction.
Sous la sclère, on trouve la choroïde, couche fine irriguée de vaisseaux sanguins et assurant la nutrition de la rétine et de l’iris.
La rétine, située dans le fond du globe oculaire, au contact de la choroïde, correspond à la région directement sensible à la lumière, polarisée principalement par la cornée et le cristallin. Elle est composée de cellules en cônes et en bâtonnets, sensibles aux détails de l’environnement et à la luminosité. C’est à ce niveau que le signal lumineux va être traduit en message nerveux, et être envoyé au cerveau par le nerf optique.
Au centre de l’œil, derrière la cornée, on trouve l’iris, région qui confère sa couleur particulière au globe oculaire. En son centre, on trouve la pupille, région sombre qui, sous l’action de muscles, se contracte ou se dilate pour laisser passer plus ou moins de lumière, à l’instar d’un diaphragme sur un appareil photo.
L’essentiel du volume de l’œil (90 %) est dû à l’humeur vitrée, liquide gélatineux situé en arrière du cristallin, qui donne au globe oculaire sa consistance. Il contribue également à la réfraction de la lumière.
Les yeux composés
Si l’Homme, les autres vertébrés et d’autres groupes possèdent deux yeux simples, ce n’est pas le cas chez tous les animaux. Ainsi, de nombreux arthropodes, comme les mouches, les libellules ou les crabes possèdent des yeux composés, c’est-à-dire un ensemble de photorécepteurs appelés ommatidies. Certains de ces animaux peuvent posséder jusqu’à cinq yeux composés.Champ lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaire

Un sous-marin est un navire submersible qui se déplace dans trois dimensions, en surface et sous l'eau. 
Inventé en 1624 par Cornelis Drebbel
Utilisation et description du sous-marin
À usage civil et militaire, il sert généralement de navire de guerre ou est employé pour la recherche océanographique et l'exploitation pétrolière. Le premier a été inventé par Cornélius Drebbel, physicien hollandais. Il a été testé en 1620 dans la Tamise à la demande du roi Jacques Ier.
Le sous-marin est composé d'une coque intérieure résistante dans laquelle est placé le personnel. Une coque extérieure favorise son hydrodynamisme, c'est-à-dire ses déplacements dans l'eau. Entre ces deux coques, les ballasts, les purges, et les régleurs participent à l'action d'immersion du navire.
Principe de fonctionnement du sous-marin
Le sous-marin obéit à deux grands principes : celui d'Archimède et celui de Pascal. Selon Archimède, l'engin flotte et remonte. Selon Pascal, il plonge et reste immergé. Son poids total définit le volume de ses ballasts. Quand il flotte, le sous-marin a les purges fermées. Ses ballasts sont majoritairement remplis d'air. Des régleurs calculent le niveau d'eau nécessaire pour imprimer la poussée d'Archimède. Quand le sous-marin plonge dans l'eau, le principe de Pascal s'exerce : les purges restent ouvertes, les ballasts se remplissent, le sous-marin s'immerge. Quand il est totalement sous l'eau, les ballasts sont entièrement remplis d'eau. La coque intérieure, en acier et de forme cylindrique, soutient cette pression. Son degré d'élasticité est capital : elle doit pouvoir reprendre sa forme initiale. Son épaisseur est calculée en fonction de l'immersion maximale prévue. Pour 10 mm d'épaisseur, on gagne 100 m d'immersion. À l'avant et à l'arrière, des caisses d'assiettes règlent l'équilibre longitudinal. Une propulsion motorisée et des hélices font avancer le sous-marin.

Sous-marin

Le mot « muret » qualifie les clôtures ou barrières artificielles réalisées par empilement de pierres. 
Construction d'un muret
Cet agencement peut être simplement réalisé à partir de pierres sèches ou être lié avec du mortier. Un muret présente généralement des fondations de 20 à 30 centimètres de profondeur et deux faces (sauf s'il s'agit aussi d'un mur de soutènement). Les fondations sont faites de sable et de graviers ou alors de cailloux tassés pour stabiliser le muret. Les pierres plates sont plus adaptées à la construction des murets de pierres sèches car elles s'empilent facilement sans mortier. Le mortier utilisé est souvent composé de trois seaux de sable gras et d'un seau de chaux aérienne éteinte. Les murets sont souvent utilisés pour délimiter des jardins de façade ou des enclos et se rencontrent le plus souvent dans les paysages ruraux.

Muret

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Les Bretons l'appellent [popupdefinition id=11038]Mor[/popupdefinition] Bihan, comprenez &laquo;&thinsp;petite mer&thinsp;&raquo;. Le golfe du Morbihan (56) est une destination incontournable du sud de la Bretagne. D'une longueur est-ouest de vingt kilom&egrave;tres environ, cette &eacute;tendue d'eau berc&eacute;e par le cycle des [popupdefinition id=983]mar&eacute;es[/popupdefinition] est parsem&eacute;e de nombreuses &icirc;les. Sur leur nombre, il y a d'ailleurs pol&eacute;mique. Pour certains cinquante-cinq, d'autres cinquante-sept, d'autres encore avancent le chiffre de cinquante-deux, mais pour la zone [popupdefinition id=2336]Natura 2000[/popupdefinition], il en est indiqu&eacute; quarante-huit&thinsp;! En tout &eacute;tat de cause, on trouve dans le golfe du Morbihan, des &icirc;les &agrave; la pelle, tant&ocirc;t communes &agrave; part enti&egrave;re, tant&ocirc;t &icirc;les priv&eacute;es.Le golfe s'emplit des eaux du Mor Braz, comprenez cette fois&nbsp;&laquo;&thinsp;la grande mer&thinsp;&raquo;. Elles s'engouffrent &agrave; mar&eacute;e montante par une petite br&egrave;che devant Port-Navalo. Elles remontent alors loin dans les terres, &agrave; plus de vingt kilom&egrave;tres pour atteindre ces eaux atlantiques de Vannes, la pr&eacute;fecture du d&eacute;partement du Morbihan.Le golfe, c'est le mariage id&eacute;al entre la terre et la mer, dans des paysages enchanteurs. Tellement qu'un [popupdefinition id=9420]parc naturel r&eacute;gional[/popupdefinition] y a vu le jour en octobre 2014&thinsp;! &copy; [popupbiographie id=1664]J&eacute;r&ocirc;me Houyvet[/popupbiographie], Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

L’incontournable golfe du Morbihan

Réseau écologique européen cohérent formé par les Zones de Protection Spéciales et les Zones Spéciales de Conservation. Dans les zones de ce réseau, les Etats Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés. Pour ce faire, ils peuvent utiliser des mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.

Natura 2000

Un parc naturel régional est un lieu remarquable au niveau architectural, historique, culturel, botanique... Ce label a été créé en France en 1967. Un PNR est formé par des communes qui souhaitent conserver ce patrimoine, au travers d'une labellisation de l'État, et par le respect d'une charte. 
Il existe pour le moment en France 46 PNR, répartis sur 13 % du territoire qui comprend des forêts, des terres agricoles et des terres construites.

Parc naturel régional

Le mor est un type d'humus qui se forme en milieu oxygéné (en aérobiose). Il a une structure fibreuse ou feuilletée.
Il se forme sur des roches siliceuses et sous une végétation épineuse.

Caractéristiques et formation du mor
Le mor est principalement caractérisé par sa capacité à se former dans des conditions bien spécifiques d'aération et de type de substrat. Les conditions aérobies favorisent la décomposition partielle de la matière organique, laissant derrière elle une structure riche en fibres. Celles-ci sont souvent comparées à des feuilles ou à des lamelles, d'où la description feuilletée du mor.

La présence de roches siliceuses joue également un rôle crucial dans la formation du mor. Ces roches, par leur composition chimique, limitent la décomposition rapide de la matière organique, contribuant ainsi à la conservation de la structure fibreuse spécifique du mor. De plus, la végétation typiquement épineuse qui pousse dans ces milieux fournit une matière organique adaptée à la formation de ce type d'humus.

Écologie et rôle environnemental du mor
Le mor a une importance écologique considérable. Sa structure permet une grande capacité de rétention d'eau, ce qui est crucial dans les environnements où il se forme, souvent caractérisés par une faible disponibilité en eau. Cette capacité de rétention aide à modérer les températures du sol et maintient un micro-environnement stable propice au développement de certaines espèces de plantes et d'animaux.

En plus de réguler les cycles hydrologiques locaux, le mor participe aussi à la séquestration du carbone. Sa décomposition lente permet d'emprisonner le carbone dans le sol sur de longues périodes, ce qui contribue à atténuer les effets du changement climatique.

Impact des activités humaines sur les sols en mor
Les écosystèmes où le mor se développe sont souvent vulnérables aux perturbations, notamment celles provoquées par l'activité humaine. Le défrichement, l'urbanisation et certaines pratiques agricoles peuvent réduire la capacité de ces écosystèmes à maintenir des formations de mor, avec des conséquences potentiellement significatives pour la biodiversité et la régulation climatique.

Il est donc crucial de concevoir des stratégies de gestion et de conservation qui prennent en compte la présence de mor et son rôle écologique. L'éducation environnementale joue également un rôle clé dans la préservation de ces habitats rares et précieux.

Recherche et études sur le mor
La recherche sur le mor est active et se concentre sur divers aspects, depuis sa formation et sa structure jusqu'à son impact environnemental. Des études récentes ont exploré comment les changements climatiques pourraient affecter la distribution et la qualité des sols de mor. D'autres recherches sont axées sur l'optimisation de l'utilisation des terres qui contiennent des formations de mor, afin de favoriser la durabilité environnementale et la conservation des biomes uniques.

Cela implique souvent des collaborations entre chercheurs en sciences de la terre, écologistes et décideurs, afin de garantir que les nouvelles connaissances générées aident à promouvoir des pratiques responsables qui bénéficient à la fois à l'environnement et aux communautés humaines.

Le mor, bien que moins connu que d'autres types d'humus, est d'une importance écologique et environnementale critique. Sa bonne compréhension et gestion sont essentielles pour la santé de nombreux écosystèmes et pour la lutte contre les défis environnementaux globaux.

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La photographie est la technique permettant de fixer des images grâce à la lumière. Ce terme désigne également l'image obtenue par un tel procédé et la branche des arts graphiques lui étant dédiée.

Inventée en 1826 par Joseph Niépce


Ce procédé se base sur deux types de connaissances : l'optique, permettant de capter et de livrer une image en un point précis, et la chimie, servant à fixer l'image obtenue sur une surface. Les premières avancées d'optique sont lointaines et débutent sous Aristote qui crée déjà des images inversées à partir d'un trou dans le mur d'une chambre noire. Les alchimistes découvrent, au XVIe siècle, que le chlorure d'argent noircit à la lumière du soleil.
Plusieurs expériences sont lancées : en 1780, Jacques Charles arrive fugitivement à fixer une silhouette sur du papier imbibé de chlorure d'argent, Thomas Wedgwood, en 1802, utilise du nitrate d'argent, John Herschel, en 1819, opte pour l'hyposulfite de sodium, futur fixateur. En 1826, Joseph Niépce, lithographe français, a l'idée d'associer les trois procédés afin de fixer l'image sur des plaques d'étain qu'il prend soin de recouvrir de bitume de Judée, durcissant à la lumière. Il tire la première épreuve positive réclamant à son auteur un temps d'exposition de huit heures. La première photographie prise par Joseph Niépce est une représentation d'une aile de sa propriété de Saint-Loup-de-Varennes.

Évolution de la photographie
Son inventeur décède en 1833, mais Louis Daguerre poursuit les travaux et découvre le développement de l'image latente qui permet notamment de réduire le temps de pose. La photographie ne cesse ensuite d'évoluer avec les inventions du négatif, de l'image souple, de la couleur, du film et des photographies instantanées, en relief, photos numériques, de synthèse et astronomiques.

Impact culturel et sociétal de la photographie
Depuis son invention, la photographie a profondément impacté la société en documentant de manière fidèle et rapide les événements historiques, les catastrophes naturelles, les figures politiques et les événements familiaux. Elle a transformé la manière dont nous percevons le monde, mais aussi la façon dont l'histoire est enregistrée et transmise aux générations futures. De plus, elle joue un rôle crucial dans les médias, l'éducation, et même la justice, en apportant une preuve visuelle qui peut appuyer ou infirmer des témoignages oraux.

Techniques et matériel modernes
Avec l'avènement du numérique, les techniques photographiques se sont simplifiées et démocratisées. Les appareils photo modernes, incluant les smartphones, permettent à presque tout le monde de capturer des images de haute qualité. En outre, le développement du logiciel de retouche photo a ouvert la voie à une créativité sans précédent, permettant aux photographes de modifier et d'améliorer leurs photos après la prise de vue.

Photographie dans l'éducation et la science
La photographie est également un outil pédagogique efficace, utilisé dans de nombreuses disciplines scientifiques pour étudier des phénomènes difficiles à observer autrement. En biologie, par exemple, elle permet de documenter les étapes de différents processus biologiques, tandis qu'en astronomie, elle est essentielle pour étudier les corps célestes et les phénomènes cosmiques distants.

Photographie

On désigne par le terme de « lumière visible » le spectre du rayonnement électromagnétique perceptible par l’œil humain.
La lumière blanche
Les longueurs d’ondes de la lumière visible s’échelonnent d’environ 380 nm (violet) à 780 nm (rouge). Le spectre visible est obtenu par décomposition de la lumière blanche par un prisme. Les caractéristiques et les propriétés de la lumière sont étudiées dans le cadre de l'optique.
Vitesse de la lumière
La lumière se propage dans le vide ainsi que dans la matière ; sa vitesse de propagation dépendant du milieu dans lequel elle se déplace. Dans le vide, la lumière se propage à la vitesse c de 3.108 m.s-1., c'est-à-dire 300.000.000 mètres par seconde, ou encore 300.000 kilomètres par seconde. La vitesse de la lumière dans le vide est l’une des constantes fondamentales de la physique.
Lumière, longueur d'onde et couleur
Autre caractéristique importante : sa longueur d’onde. Dans un milieu dispersif, celle-ci peut d’ailleurs influer sur la vitesse de propagation de la lumière. La longueur d’onde influe aussi sur la perception sensorielle de l’œil et donne ainsi à la lumière sa couleur.
Ondes électromagnétiques et photons : la dualité onde-corpuscule
D’un point de vue théorique, la lumière peut être représentée soit par des ondes électromagnétiques, soit par des photons. C’est ce que les physiciens appellent la dualité onde-corpuscule. Ainsi, certains phénomènes optiques (rayonnement du corps noir et loi de Planck, etc.) s’expliquent bien à l’aide de la théorie ondulatoire qui suppose que la lumière est une onde électromagnétique. Pour d’autres (effet photoélectrique, effet Compton, etc.), il faut supposer que la lumière est composée de corpuscules d’énergie nommés « photons ».
Physique : optique quantique et photons intriqués
La théorie quantique a formalisé cette surprenante dualité. Les photons possèdent à la fois les propriétés de particules – on peut les compter, par exemple – et celles d’ondes : ils peuvent interférer.
Les physiciens sont capables de manipuler des photons uniques ou des paires de photons dits intriqués. Ils étudient les phénomènes qui en découlent dans le cadre de l’optique quantique. Les applications potentielles sont prometteuses : cryptographie inviolable, calculs basés sur le qubit, etc.

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