Chez le [popupdefinition id=15744]chien[/popupdefinition] comme chez l'Homme, il arrive que des [popupdefinition id=2982]malformations[/popupdefinition] soient pr&eacute;sentes&nbsp;&agrave; la naissance. Pattes tordues ou m&ecirc;me parfois comme lux&eacute;es, retournant les coussinets vers le haut. La nature r&eacute;serve parfois de mauvaises surprises.Et c'est &agrave; la suite de l'une d'entre elles que Jakk s'est retrouv&eacute; jet&eacute; dans une poubelle, &agrave; peine sorti du ventre de sa m&egrave;re. Lorsqu'il a &eacute;t&eacute; recueilli, ses toutes petites pattes avant lui ont valu le surnom de [popupdefinition id=21507]T[/popupdefinition]-Rex ou de [popupdefinition id=14199]kangourou[/popupdefinition]. Et sa famille lui a fait voir nombre de sp&eacute;cialistes qui ont finalement r&eacute;ussi &agrave; restaurer une partie des fonctions de l'une de ses pattes. Mais Jakk est malheureusement d&eacute;c&eacute;d&eacute; trop t&ocirc;t, d&egrave;s l'&acirc;ge de 16 mois. &copy; Alex Cearns, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

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Jakk, le chien mi-T-Rex mi-kangourou

Le chien est un mammifère carnivore de la famille des canidés, issu du loup, le Canis lupus. Son nom scientifique est d’ailleurs Canis lupus familiaris. Familiaris parce qu’il a été domestiqué par l’Homme il y a plus de 30.000 ans. Il a été sélectionné grâce à des hybridations entre races. Et le chien est aujourd’hui — avec le chat — l’un des animaux de compagnie préférés dans le monde. Il en existe plus de 300 races.
Si du chihuahua — le chien le plus petit du monde — à l’Irish wolfhound — le chien le plus grand du monde — ces races présentent des morphologies externes parfois bien différentes — d’une variété sans autre égale dans le règne animal —, leur anatomie interne reste semblable. Ainsi le squelette du chien compte quelque 300 os. Et il est à remarquer que ses pattes ne reposent au sol que par leur troisième phalange. Ainsi les chiens sont dits digitigrades.
Il est à noter aussi que l’espérance de vie des chiens varie en fonction de la race notamment. Les plus petits chiens vivent généralement plus vieux — entre 15 et 20 ans — que les plus grands — de 6 à 8 ans seulement.
Certains chiens sont désormais entraînés à détecter des appareils électroniques susceptibles de contenir des preuves (smartphones, clé USB, etc.) © Monika Wisniewska, Fotolia
Des sens plutôt aiguisés
Côté sens, l’odorat et l’ouïe sont les deux plus développés chez le chien. En effet, les chiens sont capables d’entendre aussi bien les ultrasons que les infrasons qui échappent à notre oreille humaine. Et proportionnellement à leur corps, leurs oreilles sont plus grandes que les nôtres. Avec une forme permettant d’amplifier les sons aussi. Sans parler du fait qu’elles sont également bien plus mobiles que nos oreilles. Les chiens comptent par ailleurs quelque dix fois plus de cellules olfactives que les humains et quarante fois plus de neurones dédiés à l’odorat. Ainsi, ils sont capables de discerner plus de 500.000 molécules odorantes. En revanche, on peut dire que le chien ne voit pas le monde aussi bien que nous. Sa vision n’est pas capable de distinguer les détails, mais il perçoit très bien les mouvements.
Chien de chasse, chien de garde et chien de berger
Toutes ces caractéristiques font du chien un animal de compagnie très apprécié. Mais il est aussi utilisé par l’Homme dans d’autres missions. Il peut être chien de berger pour surveiller les troupeaux ou chien de chasse au service des chasseurs. Il peut aider au sauvetage de personnes en détresse ou faire office de chien de garde.
Chien truffier, chien guide, chien de traîneau et chien policier
En raison de son flair très développé, le chien peut être employé à trouver des truffes (les chiens truffiers). Grâce à un dressage particulier, le chien peut aussi assister des personnes malvoyantes ou handicapées (chien guide) ou bien devenir chien de traîneau.
Les chiens policiers présents dans les services de police, de gendarmerie ou de l’armée, servent à détecter des explosifs, des stupéfiants, ou à reconnaître des suspects dans le cadre d’enquêtes.
On n’adopte pas un chien comme on offre un jouet. L’acte doit être mûrement réfléchi, car il engage sur plusieurs années. © andrewicus, Pixabay, CC0 Creative Commons
Races de chiens
Voici une liste non exhaustive de quelques races de chiens célèbres : 
berger allemand ;labrador ;golden retriever ;dalmatien ;sharpeï ;caniche ;yorkshire-terrier ;coton de Tuléar ;berger australien.
L’Homme, meilleur ami du chien ?
On dit souvent que le chien est le meilleur ami de l’Homme. Mais l’inverse est-il vrai ? Le chien est fidèle à son maître. Et pour être qualifié de meilleur ami du chien, l’Homme devrait aussi lui montrer fidélité. Prendre un chien est en effet un engagement sur du long terme et la décision doit être prise de manière réfléchie.
Vacances, sorties, dressage autant de points qu’il faut anticiper avant d’intégrer Medor dans votre quotidien. À ne pas négliger non plus, le coût des soins qui peut être vite très élevé. Car en plus de son identification et de ses vaccinations obligatoires, un chien peut tomber malade ou se blesser. Heureusement, il est aujourd’hui possible de souscrire à une assurance chien pour se faire rembourser une partie au moins des frais vétérinaires engagés dans ces cas.

Chien

En médecine, une anomalie se définit comme une altération d’un organisme d’un point de vue anatomique, physiologique ou fonctionnel en regard de ce qui est considéré comme normal. Pouvant provenir de causes multiples (facteurs environnementaux tératogènes, radioactivité, drogues, certains médicaments ou génétiques), une anomalie, selon le type de malformation qu’elle engendre, sera qualifiée de mineure ou causer des handicaps sévères.Une surveillance épidémiologique des anomalies congénitalesAu cours du développement de l’embryon, un dysfonctionnement peut altérer un organe ou un tissu ayant pour conséquence une malformation congénitale. Découverte à la naissance ou lord d’un examen prénatal, elle peut entraîner un lourd handicap, être létale ou a contrario sans impact fonctionnel majeur pour l’individu. En France il existe une surveillance épidémiologique de ces malformations, d’autant que ces données permettent d’étudier les effets potentiellement tératogènes de certaines substances (association entre le valproate de sodium, utilisé comme antiépileptique et la spina bifida, malformation de la colonne vertébrale). Parmi ces anomalies, 21 sont surveillées, choisies en raison de leur fréquence dans la population ou de leur gravité. Certaines affectent l’appareil cardio vasculaire (coarctation de l’aorte, tétralogie de Fallot...) ou les membres (polydactylie…)La polydactylie (un ou plusieurs doigts ou orteils supplémentaires est une anomalie congénitale © Drgnu23, Wilipedia commons, CC BY-SA 3.0Des tests de dépistage des anomalies pendant la grossesseBien que les anomalies congénitales peuvent provenir de facteurs environnementaux, génétiques ou infectieux, il est toujours complexes d'en connaître la cause exacte. En France, un système de dépistage est cependant mis en place pour prévenir ou détecter certaines de ces altérations. Des tests sérologiques seront proposés (VIH, Syphilis, Toxoplasmose) dés les premières semaines de grossesse. D'autres tests peuvent mettre en évidence un accident survenu durant la division cellulaire affectant le nombre ou la forme des chromosomes dans le caryotype de l'enfant. Bien que 50% de ces anomalies entraînent des avortements spontanés, certaines d’entre elles conduisent à des malformations somatiques pour l’enfant comme par exemple la trisomie 21 entrainant le syndrome de Down.

Anomalie

Le kangourou est un marsupial appartenant à la famille des Macropodidae. Le terme kangourou est utilisé pour désigner 63 espèces réparties en plusieurs genres, mais les kangourous « vrais » ne sont représentés que par les membres des quatre espèces les plus grandes, à savoir : 
 Macropus rufus (kangourou roux) ; Macropus giganteus (kangourou géant) ; Macropus fuliginosus (kangourou gris) ; Macropus antilopinis (kangourou antilope). 
Les autres espèces se répartissent dans les 11 genres suivants : 
 Macropus (wallaroo et wallaby) ; Dendrolagus (dendrolague) ; Lagorchestes (lièvre-wallaby) ; Lagostrophus (lièvre wallaby rayé) ; Petrogale (pétrogale) ; Wallabia (wallaby bicolore) ; Thylogale (pademelon) ; Onychogalea (wallaby) ; Dorcopsis (wallaby) ; Dorcopsulus (wallaby) ; Setonix (quokka). 
Le kangourou possède un pelage dont les coloris varient du brun pâle au marron, en passant par le roux. La partie ventrale est généralement plus claire et adopte des tons de beige. La taille varie selon l'espèce mais toutes ont en commun une tête au museau carré, des oreilles orientables, des pattes antérieures de taille réduite destinées à manipuler, et des postérieures massives et puissantes, aux pieds longs et étroits conçus pour le saut. La queue sert soit de balancier lorsque l'animal est en mouvement, soit d'appui lorsqu'il se repose. La majorité des espèces évolue au sol, à l'exception des dendrolagues qui sont arboricoles. La femelle porte une poche abdominale appelée marsupium, dans laquelle se développe le jeune.
Wallaby de Parry. © Quartl, Wikipédia, cc by sa 3.0
Les diverses espèces occupent des niches écologiques et des habitats très différents. Les kangourous vrais se trouvent essentiellement dans l'outback australien, qui correspond à des zones de savane herbeuse faiblement arborées arides ou semi-arides où ils entrent en concurrence avec les troupeaux d'élevage. Les wallabies évoluent généralement dans les régions rocheuses et escarpées, tandis que d'autres espèces comme les dendrolagues, qui sont arboricoles, vivent dans les arbres des forêts pluviales montagneuses dans le Queensland en Australie, en Tasmanie, en Nouvelle-Guinée occidentale et en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Les modes de vie sont différents également en fonction des espèces. Ils sont généralement actifs au crépuscule et se protègent des grosses chaleurs la journée. Les espèces arboricoles sont diurnes. Les kangourous vrais sont des animaux sociaux vivant en petites troupes d'une dizaine d'individus, tandis que d'autres espèces comme les dendrolagues sont solitaires ou évoluent en groupe familiaux composés de la femelle, du jeune et d'un mâle. Ces animaux sont généralement territoriaux, mais ne se battent entre eux que lorsqu'ils sont en compétition en phase de reproduction. Ils se déplacent généralement par petits bonds en se propulsant à l'aide de leurs pattes postérieures, comme les lièvres et les lapins de nos contrées. Les kangourous vrais peuvent réaliser des bonds de trois mètres en hauteur et de 13 mètres en longueur. Seuls les dendrolagues peuvent se déplacer au sol en avançant alternativement les membres arrière. Ces marsupiaux sont capables d'effectuer des sauts de neuf mètres d'un arbre à l'autre, et de se laisser tomber au sol d'une hauteur de 18 mètres sans se blesser. En cas de danger, le kangourou choisit généralement la fuite, mais les grandes espèces peuvent faire face et sont capables de tuer un dingo en se défendant à l'aide de leurs pattes postérieures.
La prédation ne s'exerce que sur les individus jeunes, vieillissants ou malades et sont le fait de dingos en Australie, et de certains grands rapaces en Tasmanie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les diverses espèces contribuent au maintien de l'équilibre écologique et donc à la dissémination des plantes, dont ils rejettent les graines dans les fèces. Bien qu'ils puissent se passer d'eau pendant de nombreux jours, lorsque les kangourous vrais creusent le sol pour chercher de l'eau, parfois jusqu'à un mètre de profondeur, ils permettent à d'autres espèces animales de survivre. 
Kangourou antilope. © Greg Schechter, Wikipédia, cc by 2.0
La femelle kangourou ne donne généralement naissance qu'à un seul petit. Selon les espèces, la période de gestation dure de 29 à 38 jours. Lors de la mise bas, l'embryon se hisse ou se laisse glisser jusqu'au marsupium de sa mère, et s'accroche à un mamelon. Il se développera à l'abri de la poche ventrale entre 235 et 250 jours, avant de commencer le sevrage et d'adopter une certaine indépendance. Au neuvième mois, il quitte la poche définitivement, mais continue à téter sa mère jusqu'à l'âge d'un an. Le jeune acquiert la maturité sexuelle entre 18 et 24 mois selon que ce soit une femelle ou un mâle. 
Wallaby de Parma et son petit. © Benjamint444, Wikipédia, DP
Les kangourous sont généralement folivores. Les kangourous vrais broutent l'herbe qu'ils trouvent dans le bush, alors que les dendrolagues mangent également des fruits, des fleurs, des bourgeons, de la mousse et de l'écorce.
Les menaces pesant sur les différentes espèces sont variables. Les effectifs de kangourous vrais vivant sur le continent australien sont estimés à 50 millions d'individus toutes espèces confondues, dont trois ou quatre millions sont abattus chaque année à des fins commerciales. Ces tirs entraînent aussi des pertes collatérales que sont les jeunes non sevrés. Le chiffre est donc beaucoup plus important. Les quatre grandes espèces ne sont pas en danger. Il n'en est pas de même pour certaines populations de wallabies ou de dendrolagues, qui subissent également des pertes du fait de la chasse, mais plusieurs espèces de dendrolagues sont gravement menacées par la perte de leur habitat due à la déforestation, et les activités industrielles en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Nouvelle-Guinée occidentale. 
À découvrir sur Futura-Sciences
 Kangourou roux Kangourou grisKangourou géant

Kangourou

Le tritium est un isotope radioactif de l'hydrogène, symbolisé par ³H ou T. Contrairement à l'hydrogène ordinaire qui a un proton dans son noyau, le tritium possède un proton et deux neutrons, ce qui le rend plus lourd et instable. Il émet des radiations bêta faibles et a une demi-vie d'environ 12,32 ans. Le tritium se forme naturellement dans l'atmosphère sous l'effet des rayons cosmiques et peut également être produit artificiellement dans les réacteurs nucléaires.À quoi ça sert actuellement ?Le tritium a plusieurs applications importantes, principalement dans les domaines de l'énergie nucléaire, de la recherche scientifique, et de l'industrie. Il est utilisé dans les dispositifs d'éclairage qui ne nécessitent pas de source d'énergie externe, comme les signaux de sortie de secours, les montres-bracelets, et les viseurs d'armes à feu. La lumière est produite par la réaction du tritium avec un phosphore.Le tritium joue également un rôle crucial dans les recherches sur la fusion nucléaire, notamment comme combustible dans les réacteurs à fusion expérimentaux. Lorsqu'il est combiné avec le deutérium, il peut libérer une grande quantité d'énergie. Toujours en recherche scientifique, le tritium est utilisé comme traceur dans des études biologiques et environnementales, permettant de suivre le mouvement de l'eau ou d'autres substances dans des systèmes complexes.Le tritium, radioactif et très mobile, peut présenter un danger en raison de sa persistance dans l'environnement - jusqu'à plusieurs décennies selon les milieux. © Casimiro, Adobe StockLe tritium dans l’HistoireLe tritium a été découvert en 1934 par Ernest Rutherford, Mark Oliphant et Paul Harteck. Sa production industrielle a commencé pendant la Seconde Guerre mondiale, principalement pour les besoins de la recherche nucléaire et des armements. Il a été largement utilisé dans les armes nucléaires pour augmenter l'efficacité des explosions thermonucléaires et demeure un composant crucial des armes nucléaires modernes.Après la guerre, il a trouvé des applications dans les domaines de la recherche médicale et environnementale. Dans les années 1960 et 1970, son utilisation s'est étendue à l'industrie des panneaux de signalisation et des montres lumineuses.Est-ce que c'est dangereux ?Le tritium émet des radiations bêta faibles, qui ne peuvent pas pénétrer la peau humaine. Cependant, il peut être dangereux s'il est ingéré, inhalé, ou absorbé par la peau sous forme de vapeur d'eau tritiée ou de composés organiques tritiés.Les molécules d'eau contenant du tritium peuvent en effet être inhalées ou ingérées, entraînant une exposition interne à la radiation. Une exposition prolongée ou à des concentrations élevées de tritium peut également augmenter le risque de cancers et de dommages génétiques. Enfin, naturellement radioactif, le tritium nécessite des précautions strictes lors de sa manipulation pour minimiser l'exposition.Le tritium est encore utilisé aujourd'hui pour les montres de plongées ou à usage militaire, des contextes où une luminosité constante est essentielle. © Pavel, Adobe StockComment produit-on du tritium ? Le tritium peut être produit de plusieurs façons, mais il est plus souvent produit dans des réacteurs nucléaires par irradiation du lithium-6 avec des neutrons. Dans les réacteurs à eau lourde, le tritium se forme à partir de l'interaction des neutrons avec le deutérium dans l'eau lourde D2O. Enfin, des quantités plus petites de tritium peuvent être produites dans des accélérateurs de particules.La France produit du tritium, principalement pour ses besoins en recherche nucléaire et pour ses programmes d'armement. Il est synthétisé dans les réacteurs nucléaires, notamment ceux utilisant de l'eau lourde. Le gouvernement utilise également le tritium dans ses laboratoires de recherche pour des expériences de fusion nucléaire, comme celles menées au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA).Le tritium est donc un isotope de l'hydrogène essentiel pour plusieurs applications industrielles, scientifiques et militaires. Bien qu'il présente des risques radiologiques, ses usages dans la fusion nucléaire, les traceurs scientifiques, et les sources lumineuses auto-alimentées le rendent indispensable. Toutefois, sa production et sa gestion nécessitent des précautions strictes pour assurer la sécurité et minimiser les risques pour la santé humaine et l'environnement.Champ lexical : ³H | t

Tritium

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La [popupdefinition id=2330]moelle &eacute;pini&egrave;re[/popupdefinition] est essentielle &agrave; faire remonter des informations des extr&eacute;mit&eacute;s des membres jusqu'au [popupdefinition id=3125]cerveau[/popupdefinition]. Et &agrave; l'inverse, &agrave; les faire descendre, du cerveau jusqu'aux muscles. Plusieurs types d'affections peuvent lui causer des dommages. [popupdefinition id=12735]Hernies discales[/popupdefinition], [popupdefinition id=2907]abc&egrave;s[/popupdefinition] ou [popupdefinition id=2540]tumeurs[/popupdefinition]. Ainsi que les traumatismes de la [popupdefinition id=8325]colonne vert&eacute;brale[/popupdefinition] qui peuvent la comprimer ou m&ecirc;me la sectionner.C'est ce qui est arriv&eacute; &agrave; Jessie alors qu'elle avait 5 ans. Elle courait apr&egrave;s sa balle dans un parc. Un virage serr&eacute; et ce fut l'[popupdefinition id=17265]accident[/popupdefinition]. Depuis, ses pattes arri&egrave;re sont paralys&eacute;es. Sa queue ne remue plus. Aujourd'hui, elle se d&eacute;place &agrave; l'aide de roulettes sp&eacute;cialement con&ccedil;ues &agrave; cet effet. Sa vie a chang&eacute;, mais &laquo;&thinsp;ses humains&thinsp;&raquo; -- et elle -- font en sorte que sa qualit&eacute; de vie demeure &eacute;gale. &copy; Alex Cearns, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Jessie, la chienne sur roulettes

Du latin accidens, « ce qui survient ». En général, évènement inopiné cause de dommages, matériels ou corporels, d’une certaine gravité, qui fait peur. On distingue trois phases dans la survenue d’un accident :Avant l’accident : accumulation des risques (probabilité des causes), dont le dernier est dit « déclenchant », sans correspondre à une cause unique.Pendant l’accident : action nocive pouvant provoquer des dommages corporels.Après l’accident : phase de secours et de soins des dommages corporels.À ces trois phases correspondent trois préventions :Primaire, pour éviter l’accident en supprimant un ou des facteurs de risque, ce qui réduit l’accumulation des risques et retarde ou évite l’accident.Secondaire, pour éviter les dommages lorsque l’accident se produit.Tertiaire, destinée à éviter les complications, avant et pendant les soins (s’il n’y a pas eu de dommages corporels, cela se résume aux précautions pour éviter le sur-accident).Voiture autonome : qui sera responsable en cas d’accident ?Accident ou incident ?Quand les dommages sont minimes ou inexistants, l’évènement n’est pas un accident mais un incident. Si l’on a frôlé de près l’accident, c’est un incident critique.Les accidents peuvent être prévisibles ou imprévisibles, évitables (par la prévention primaire) ou inévitables (acceptation d’un risque normal).Si l’on connaît la probabilité des risques avant l’accident, par une démarche bayésienne, on peut estimer la probabilité des causes qui y ont concouru, notamment celles de nature humaine (perte de vigilance due à une incapacité subite ou subtile, etc.).Mortalité : la maison quatre fois plus dangereuse que la voitureAccident en médecineEn médecine, épisode morbide inattendu, survenant ou non au cours d’une maladie. Par exemple : accident vasculaire cérébral. L’évolution se fait toujours selon les 3 phases décrites, appelées classiquement incubation, crise et résolution (par convalescence ou par décès). S’il reste des dommages permanents, on parle de séquelles qui peuvent entraîner une incapacité physique et un handicap social.En génétique, aberration chromosomique due à une anomalie méiotique ou mitotique.

Accident

Le cerveau appartient au système nerveux central.
Fonction du cerveau
Situé dans la boîte crânienne, le cerveau est le siège des fonctions supérieures (fonctions cognitives, sens, réponses nerveuses) et végétatives. C’est donc un organe essentiel qui assure la régulation de toutes les fonctions vitales. Le cerveau reçoit des informations provenant de l’ensemble du corps humain via des nerfs afférents, les intègre et les analyse puis répond en émettant de nouveaux signaux qui redescendent vers les parties du corps concernées par les nerfs efférents.
Le cerveau est ainsi responsable du rythme cardiaque et respiratoire, des fonctions qui pour nous sont inconscientes. Mais il est aussi impliqué dans la prise de décision, dans la motricité du corps, le comportement, la mémoire, la conscience…
Le cerveau a été cartographié et certaines zones semblent associées à des fonctions précises (aire de la parole…), alors que les fonctions plus complexes (la mémoire, la conscience) semblent être beaucoup plus réparties.
De quoi est composé notre cerveau ? Quel est le rôle de la matière grise, encore appelée "cortex" ? De quoi est-elle constituée ? Comment les neurones gèrent-ils et traitent-ils les informations ? Qu’est-ce que la matière blanche ? Toutes les explications en vidéo. Une animation coréalisée avec L’Esprit Sorcier. © CEA Recherche
Structure du cerveau
Le cerveau humain comporte environ 100 milliards de neurones et possède un poids moyen de 1.300 à 1.400 grammes. Il contient également des cellules gliales et des astrocytes. Il baigne dans le liquide céphalo-rachidien.
Le cerveau est composé de deux hémisphères, droit et gauche, connectés entre eux par le corps calleux composé de substance blanche (axones gainés de myéline). Divisés en lobes, les hémisphères sont les parties les plus développées chez les mammifères.
Le cerveau est divisé en plusieurs parties, en fonction de leur origine embryonnaire :
le télencéphale, la partie supérieure, composé du cortex cérébral et du striatum ;le diencéphale qui contient le thalamus et l’hypothalamus (glandes endocrines) ;le mésencéphale ;le cervelet (coordination motrice et apprentissage des mouvements routiniers) ;le pont de Varole ;le bulbe rachidien (contrôle des mouvements réflexes et végétatifs : respiration, modération du rythme cardiaque, régulation des muscles lisses artériels) qui communique avec la moelle épinière.
Le cortex cérébral constitue la couche externe du cerveau et comporte la majorité des neurones (substance grise). Les méninges sont des enveloppes protectrices (dure-mère, arachnoïde et pie-mère) entre le cortex et l’os du crâne. Le cortex cérébral est subdivisé en cinq lobes cérébraux en fonction de leur position : 
le lobe frontal (motricité, mémoire, raisonnement) ;le lobe pariétal (toucher) ;le lobe temporal (ouïe, odorât) ;le lobe occipital (vision) ;le lobe limbique.
Pour tout savoir sur le cerveau, consultez notre dossier « Voyage dans le cerveau ».

Cerveau

La colonne vertébrale constitue le squelette du dos.
Localisation de la colonne vertébrale
La colonne vertébrale est située au milieu du dos, qu’elle sépare en ses côtés gauche et droit. Elle repose sur le bassin, sert de support aux côtes et au crâne. 
Structure de la colonne vertébrale
La colonne vertébrale est un empilement de 24 vertèbres (33 si l’on compte les vertèbres soudées du sacrum et du coccyx). On distingue de haut en bas :
Les 7 vertèbres cervicales, le rachis cervical ;Les 12 vertèbres thoraciques, le rachis thoracique ;Les 5 vertèbres lombaires, le rachis lombaire ;Les 5 vertèbres sacrées, le rachis sacré ;Les 4 vertèbres coccygiennes, le rachis coccygien.
Elle présente au total quatre courbures, dont deux concaves en avant (au niveau des rachis thoracique et sacré) et deux concaves en arrière (au niveau des rachis lombaire et cervical).
Chaque vertèbre présente un corps vertébral cylindrique du côté antérieur, et un foramen vertébral du côté postérieur qui forme un canal osseux dans lequel les nerfs de la moelle épinière peuvent passer. Deux processus transverses, et un processus épineux forment des excroissances des vertèbres latéralement et en arrière.
Fonction de la colonne vertébrale
La colonne abrite une partie du système nerveux central, la moelle épinière.

Colonne vertébrale

Une tumeur est une grosseur plus ou moins volumineuse due à une multiplication excessive de cellules. Elle peut être bénigne (cellules normales) ou maligne (cellules cancéreuses) et se localiser dans n’importe quelle partie du corps. Une tumeur est due à l’accumulation d’anomalies génétiques qui permettent aux cellules de se diviser de façon désordonnée au lieu de mourir comme elles le devraient.Tumeurs bénignes et malignesLes tumeurs bénignes se développent localement et restent cantonnées au tissu dans lequel elles ont pris naissance. Elles peuvent cependant atteindre un volume important, comprimant les tissus voisins. Elles ne récidivent pas après ablation chirurgicale et ne métastasent jamais.Les tumeurs malignes (cancer) sont constituées de cellules anormales. Elles ont des contours irréguliers et vont envahir les tissus environnants avec l’éclosion de tumeurs secondaires dans d’autres organes (métastases). Elles ont tendance à récidiver même après ablation totale et aboutissent à la mort si elles ne sont pas traitées.Certaines tumeurs sont dites précancéreuses, c’est-à-dire qu’elles contiennent des cellules anormales susceptibles de dégénérer en cancer. Le carcinome est la tumeur précancéreuse la plus connue : ses cellules prolifèrent de façon anormale mais n’envahissent pas les tissus voisins.Le seul moyen de déterminer le type de tumeur est d’effectuer une biopsie pour analyser la présence ou non de cellule cancéreuse.La tumeur a tendance à grossir naturellement grâce à l’angiogenèse et à produire des métastases. © Kateryna_Kon, FotoliaÉvolution de la tumeurUne tumeur a tendance à grossir naturellement : elle envoie des signaux indiquant de fabriquer de nouveaux vaisseaux sanguins pour fournir de l’oxygène et du sang à ses cellules (angiogenèse). Lorsque les cellules sont cancéreuses, elles peuvent se détacher de la tumeur et circuler dans le sang ou le système lymphatique pour se propager à d’autres organes (métastases). La tumeur peut réapparaître après ablation, car il suffit d’une seule cellule cancéreuse pour que celle-ci se divise et recommence à proliférer.

Tumeur

Provoqué par un agent infectieux (bactérie, champignon) ou un corps étranger, un abcès est une accumulation de pus à l’intérieur d’une cavité, dans une zone tissulaire limitée, provenant de la mort de différentes cellules (immunitaires, sanguines, bactériennes). Un abcès peut se situer à n’importe quel endroit du corps et peut faire suite au processus d’inflammation (rougeur, chaleur, douleur) intervenant dans la défense de l’organisme. L’abcès peut s’accompagner de fièvre, surtout s’il touche des tissus profonds.Quelles sont les causes de l’apparition d’un abcès ?Différents micro-organismes peuvent engendrer des abcès, ils sont dits pyogènes. Cependant Staphylococcus aureus reste le plus courant. Généralement, l’agent pathogène trouve une porte d’entrée dans l’organisme via une plaie ou une piqûre mais un abcès peut survenir suite à la migration dans l’organisme de ce dernier à partir d’un foyer infectieux localisé à distance. Lorsqu’un agent étranger pénètre dans l’organisme, un phénomène inflammatoire se met généralement en place permettant, grâce à des processus vasculaires, d’apporter au niveau de la zone d’inoculation les cellules nécessaires à la défense de l’organisme (globules blancs). Quand cette réaction ne suffit pas, une collection de pus se met en place correspondant à l’accumulation des cellules détruites (macrophages, bactéries, débris tissulaires) qui doit s’évacuer soit spontanément (abcès superficiel au niveau de la peau), soit par incision. Parfois, une antibiothérapie adaptée devra être mise en place (abcès dentaire).Abcès suite à une piqure: on note une tuméfaction inflammatoire et écoulement de pus© Grook Da Oger, Wikimedia commons CC BY-SA 4.0 Quels sont les localisations des abcès ?Les abcès les plus fréquemment rencontrés se trouvent au niveau de la peau, du tissu sous cutané ou au niveau de l’appareil dentaire. Ils sont généralement considérés comme des abcès chauds car faisant suite à une réaction inflammatoire. Cependant tous les organes peuvent être touchés par des abcès. Au cours de certaines pathologies comme la tuberculose extra pulmonaire par exemple, des abcès dits froids peuvent se développer dans les vertèbres entraînant un syndrome infectieux.Certains facteurs sont prédisposants pour l’apparition des abcès. Les défenses immunitaires affaiblies, la présence d’un corps étranger ou encore l’obstruction d’un canal naturel (infections urinaires) sont autant d’éléments pouvant favoriser leur apparition.

Abcès

Une hernie discale est une affection d'un disque intervertébral, entre deux vertèbres, le plus souvent lombaires, parfois du cou.
Origine de la hernie discale
Sous l'effet d'un effort de compression trop important ou trop long, ou bien d'un choc, le disque intervertébral, qui joue le rôle d'amortisseur entre deux vertèbres, s'écrase un peu. Le noyau gélatineux (ou nucleus pulposus) qu'il contient fait alors saillie (c'est la signification générale du terme hernie) à l'intérieur du canal rachidien.
Symptômes
La hernie discale peut être asymptomatique. Si la saillie vient fortement sur le canal rachidien, elle peut se traduire par une douleur au niveau du disque touché : lombalgie, ou « mal de dos », pour les vertèbres lombaires. Si elle exerce une pression sur la racine du nerf sciatique, elle génère une douleur diffuse qui se propage le long d'une jambe : la sciatique.
Facteurs de risques de la hernie discale
Il existe des facteurs de risques pour l’apparition d’une hernie discale :
 sports violents ; grossesse ; grande taille ; obésité ; mauvaise posture de travail ; faiblesse musculaire. 
Traitement
La première chose préconisée en cas de hernie discale est la mise au repos, puisque la sollicitation musculaire a tendance à exacerber la douleur. Cependant, ce repos ne doit pas se prolonger trop longtemps, au risque de causer une atrophie musculaire.
Des médicaments symptomatiques sont généralement prescrits : des analgésiques, des anti-inflammatoires et des myorelaxants afin d’atténuer la douleur. Si la douleur persiste trop longtemps, l’acte chirurgical pour éliminer la pression du nucleus pulposus est envisagé.

Hernie discale

La moelle épinière appartient au système nerveux central.
Fonction de la moelle épinière
La moelle épinière constitue le prolongement du cerveau de la boîte crânienne, à partir du bulbe rachidien et ce tout le long de la colonne vertébrale dans laquelle elle est contenue. Son rôle est de distribuer les nerfs entre le cerveau et les différentes parties du corps.
Elle est impliquée dans les réflexes, par exemple lorsque l’on retire sa main d’une plaque de cuisson brûlante, directement sans passage de l’information nerveuse au cerveau.
Structure de la moelle épinière
La moelle épinière est un cordon blanc de 1 centimètre de diamètre et de 50 centimètres de longueur. Elle présente deux renflements correspondant à l'émergence des membres et se termine en pointe au niveau de la deuxième vertèbre lombaire. Les nerfs rachidiens, qui sont directement reliés à la moelle épinière, sont au nombre de 31 paires (gauche et droit), chaque nerf présentant deux racines :
racine postérieure ou sensitive ;racine antérieure ou motrice.
Tous les nerfs rachidiens sont donc mixtes : moteurs et sensitifs.
La coupe transversale de la moelle épinière présente deux régions :
au centre, la substance grise (en forme de H) qui renferme les corps cellulaires des neurones ;en périphérie, la substance blanche qui est composée d’axone dans leur gaine de myéline.

Moelle épinière

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En 2017, la SPA a enregistr&eacute; pr&egrave;s de 9.000 signalements de maltraitance animale. Un chiffre qui semble malheureusement en augmentation.Il faut savoir que l'on parle de maltraitance lorsque l'on fait subir &agrave; un [popupdefinition id=15744]chien[/popupdefinition] un acte visant &agrave; le faire souffrir, mais aussi lorsque le chien est victime d'actes de n&eacute;gligence, de maladresse ou simplement d'inattention.Lorsqu'Oompah a &eacute;t&eacute; recueillie, elle &eacute;tait extr&ecirc;mement maigre. La gale du chien lui avait fait perdre 80&nbsp;% de ses poils. Sa peau &eacute;tait craquel&eacute;e et suintait de pus. Ses oreilles &eacute;taient infect&eacute;es. Ses deux [popupdefinition id=14131]yeux[/popupdefinition] souffraient de [popupdefinition id=13461]conjonctivite[/popupdefinition]. Et elle craignait les balais et le fait de rester seule. Des centaines d'anonymes se sont alors mobilis&eacute;s pour lui sauver la vie. Elle coule aujourd'hui des jours heureux dans un foyer [popupdefinition id=3883]aimant[/popupdefinition]. &copy; Alex Cearns, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Oompah, la chienne revenue de l’enfer

La conjonctivite est une inflammation de la conjonctive de l’œil d’origine virale, bactérienne, allergique (allergie pollinique, par exemple) ou consécutive à l’exposition à un produit chimique ou un corps étranger. La conjonctive désigne une membrane qui tapisse la paupière et la partie blanche des yeux. Possiblement contagieuse, la conjonctivite doit être traitée rapidement.Causes de la conjonctiviteLa conjonctivite s’explique par plusieurs causes. Des virus ou des bactéries peuvent infecter la conjonctive, et il en résulte une inflammation. Dans ces cas, la conjonctivite peut s’étendre à l’autre œil par l’intermédiaire des mains qui viennent frotter la région irritée. Elle peut également se transmettre de la même façon d’un individu à l’autre. Un allergène ou un produit chimique peuvent aussi induire ce sentiment d’inconfort. Le blanc des yeux devient rouge, trahissant l’inflammation.Une conjonctivite est une maladie souvent bénigne. Elle doit cependant être traitée, et il vaut mieux éviter de se frotter les yeux afin de ne pas contaminer l'autre œil. © fpic, Adobe StockSymptômes de la conjonctiviteParmi les symptômes, on peut noter une rougeur du blanc de l'œil, des démangeaisons, des picotements, des paupières collées le matin au réveil, un écoulement de pus jaunâtre après infection bactérienne, tandis qu’il est aqueux dans le cas d’une contamination virale. Notez qu'une conjonctivite peut brouiller la vision mais n'occasionne pas de baisse de l'acuité visuelle.Bloc "Le saviez-vous ?"Traitement de la conjonctiviteLes traitements de la conjonctivite doivent être adaptés à la situation du patient. Dans le cas d’une inflammation causée par un allergène, un corps ou une substance étrangers, le médecin prescrit généralement de nettoyer les yeux à l’aide de sérum physiologique, afin de s’affranchir de l’élément gênant. Un antihistaminique peut également être prescrit en parallèle.Les conjonctivites d’origine bactérienne peuvent être traitées à l’aide de collyre antibiotique à déposer sur les yeux, voire d’un traitement antibactérien général. Les conjonctivites virales sont plus difficiles à contrôler. Le médecin peut prescrire des collyres antiseptiques associés à des antibiotiques de manière à éviter la surinfection bactérienne. Dans le cas d’une conjonctivite causée par le virus de l’herpès, des antiviraux peuvent également être proposés.

Conjonctivite

Un aimant, dans le domaine de la physique, est un matériau capable de produire un champ magnétique. Ce phénomène découle de propriétés particulières au sein de la matière magnétique, qui joue un rôle crucial dans divers aspects de la technologie moderne et de la compréhension fondamentale des forces qui gouvernent notre univers.

Propriétés d'un aimant
La propriété fondamentale d'un aimant est de générer un champ magnétique exerçant une force attractive ou répulsive sur les objets magnétiques. Un aimant possède un pôle nord et un pôle sud. Les pôles de même nature se repoussent, ceux de natures différentes s'attirent. Les aimants sont donc des dipôles magnétiques, dont les pôles sont inséparables ; l'existence d'un monopôle magnétique étant exclue jusqu'à preuve du contraire.

 Attraction des pôles opposés : lorsque les pôles nord et sud de deux aimants sont rapprochés, ils s'attirent. Cette attraction découle de la tendance naturelle des champs magnétiques à chercher l'alignement et à minimiser leur énergie potentielle. Les lignes de champ magnétique émises par le pôle nord d'un aimant s'orientent vers le pôle sud d'un autre aimant, créant ainsi une force attractive.
 Répulsion des pôles similaires : en revanche, si les pôles nord de deux aimants ou les pôles sud de deux aimants sont rapprochés, ils se repoussent. Cela s'explique par le fait que les champs magnétiques cherchent à s'éloigner les uns des autres, minimisant ainsi l'énergie potentielle. Les lignes de champ magnétique émises par le pôle nord d'un aimant repoussent les lignes de champ du pôle nord d'un autre aimant, générant une force répulsive.


Le champ magnétique
Le champ magnétique est créé par le déplacement de charges électriques, généralement des électrons en mouvement dans un matériau magnétique. La force magnétique agit sur d'autres objets magnétiques ou sur des charges en mouvement. La mesure du champ magnétique se fait en gauss ou en tesla.
Par exemple, le champ magnétique terrestre est créé par les mouvements complexes du fer liquide dans le noyau externe de la Terre. Ce processus génère un champ dipolaire qui s'étend depuis l'intérieur de la Terre dans l'espace jouant un rôle crucial dans la protection de notre Planète contre les radiations solaires nocives en formant la magnétosphère. Le pôle magnétique terrestre n'est pas aligné exactement avec le pôle géographique, et sa position change lentement au fil du temps en raison de mouvements dans le noyau terrestre. Ce champ est essentiel pour la navigation, les migrations d'animaux et influence également les phénomènes atmosphériques tels que les aurores boréales. La mesure du champ magnétique terrestre fournit des informations vitales sur la dynamique du noyau terrestre et les processus géophysiques.

Pourquoi un aimant est-il magnétique ?
Le fonctionnement d'un aimant est étroitement lié aux propriétés magnétiques de sa matière constitutive. À l'échelle microscopique, les moments magnétiques des atomes ou des molécules s'alignent, créant ainsi des domaines magnétiques. Lorsque ces domaines sont bien alignés, l'objet dans son ensemble devient magnétique, capable de générer un champ magnétique externe.

De quoi est fait un aimant ?
Les aimants sont généralement composés de matériaux magnétiques tels que le fer, le cobalt ou le nickel. Ces matériaux possèdent des moments magnétiques intrinsèques. Le moment magnétique est une propriété intrinsèque associée à la présence de charges en mouvement, en particulier les électrons dans un atome. Il résulte de la combinaison du spin et du mouvement orbital des électrons. Ce vecteur, représenté par la direction et l'intensité du champ magnétique généré, est fondamental pour comprendre le magnétisme des matériaux et la création de champs magnétiques dans des objets tels que les aimants.

L'aimant naturel
Certains matériaux sont naturellement magnétiques. La magnétite est un minéral composé de fer et d'oxygène dont la structure cristalline particulière permet l'alignement spontané des moments magnétiques, créant un matériau avec des propriétés magnétiques intrinsèques. Outre la magnétite, il existe d'autres exemples d'aimants naturels, tels que certains minéraux et roches. Les aimants naturels jouent un rôle important dans divers phénomènes géologiques et ont même été utilisés dans la navigation au cours de l'histoire, notamment par les navigateurs utilisant des boussoles.

Les métaux magnétiques
Certains métaux, tels que le fer, le cobalt et le nickel, sont intrinsèquement magnétiques. Ces métaux possèdent des moments magnétiques forts, ce qui les rend particulièrement adaptés à la fabrication d'aimants artificiels ; on distingue les aimants permanents tels que le barreau aimanté, l'aimant en U, l'aiguille magnétique, et les aimants temporaires tels que les électroaimants. Ces aimants sont constitués de matières ferromagnétiques.

L’aimant le plus puissant du monde
L'aimant le plus puissant du monde est généralement considéré comme étant fabriqué à partir d'un alliage de terres rares appelé néodyme-fer-bore (NdFeB). Ces aimants, connus sous le nom d'aimants en néodyme, peuvent générer des champs magnétiques extrêmement forts. Ils surpassent considérablement d'autres types d'aimants en termes de puissance magnétique, ce qui les rend indispensables dans de nombreuses applications technologiques, notamment les dispositifs électroniques, les équipements médicaux et les moteurs électriques. La combinaison unique de propriétés magnétiques du néodyme, associée à sa disponibilité relative, en fait le choix privilégié pour la fabrication des aimants les plus puissants du monde.

Les applications de l'aimant
Les applications de l'aimant s'étendent à travers divers secteurs, de la technologie quotidienne à la médecine et à la navigation.

 Les dispositifs électromagnétiques : les aimants jouent un rôle central dans de nombreux dispositifs électromagnétiques omniprésents. Les moteurs électriques, utilisés dans divers appareils électroménagers, automobiles et industries, dépendent de l'interaction entre champs magnétiques pour convertir l'énergie électrique en mouvement mécanique. Les haut-parleurs, les générateurs électriques et les relais électromagnétiques exploitent également les propriétés des aimants pour leur fonctionnement.
 Les technologies médicales : les aimants sont largement utilisés dans les technologies médicales pour des applications diagnostiques et thérapeutiques. Les appareils d'imagerie par résonance magnétique (IRM) utilisent des aimants puissants pour générer des images détaillées des tissus internes du corps. Les aimants permanents, quant à eux, sont employés dans des dispositifs tels que les stimulateurs cardiaques et les implants auditifs. La magnétothérapie explore également l'utilisation des champs magnétiques dans le traitement de certaines affections.
 La boussole : la boussole, un instrument de navigation ancien mais toujours crucial, tire son fonctionnement des propriétés magnétiques de la Terre. Un aimant libre, généralement en forme d'aiguille, s'aligne naturellement avec le champ magnétique terrestre, indiquant ainsi la direction nord-sud. La boussole a joué un rôle fondamental dans l'histoire de la navigation, facilitant les voyages en mer et les explorations terrestres. Même à l'ère des technologies avancées, la boussole conserve son utilité dans de nombreuses situations, en particulier dans des environnements où d'autres systèmes de navigation peuvent être limités.

Aimant

L'œil, également appelé globe oculaire, correspond à l’organe de la vue, captant le signal lumineux avant que l’information ne soit réinterprétée par le cerveau et transformée en formes et en couleurs. Il se compose de différentes régions lui permettant d’assurer sa fonction, de la cornée jusqu’à la rétine. Il est inséré dans une orbite, et on en retrouve une ou plusieurs paires chez bon nombre d’espèces animales, aussi bien chez les arthropodes, les mollusques ou les vertébrés.
Anatomie de l’œil humain
L’œil humain correspond grossièrement à une petite boule de 2,5 cm de diamètre, pesant sept à huit grammes. Comme chez beaucoup de mammifères, le globe oculaire se compose de différentes couches. La plus externe correspond à la sclère, membrane résistante qui donne sa couleur blanche à l’œil en le recouvrant à 80 %, sur laquelle s’insèrent les muscles oculomoteurs. Au centre se trouve la cornée, qui permet de capter les premiers rayons de lumière et de commencer la réfraction.
Sous la sclère, on trouve la choroïde, couche fine irriguée de vaisseaux sanguins et assurant la nutrition de la rétine et de l’iris.
La rétine, située dans le fond du globe oculaire, au contact de la choroïde, correspond à la région directement sensible à la lumière, polarisée principalement par la cornée et le cristallin. Elle est composée de cellules en cônes et en bâtonnets, sensibles aux détails de l’environnement et à la luminosité. C’est à ce niveau que le signal lumineux va être traduit en message nerveux, et être envoyé au cerveau par le nerf optique.
Au centre de l’œil, derrière la cornée, on trouve l’iris, région qui confère sa couleur particulière au globe oculaire. En son centre, on trouve la pupille, région sombre qui, sous l’action de muscles, se contracte ou se dilate pour laisser passer plus ou moins de lumière, à l’instar d’un diaphragme sur un appareil photo.
L’essentiel du volume de l’œil (90 %) est dû à l’humeur vitrée, liquide gélatineux situé en arrière du cristallin, qui donne au globe oculaire sa consistance. Il contribue également à la réfraction de la lumière.
Les yeux composés
Si l’Homme, les autres vertébrés et d’autres groupes possèdent deux yeux simples, ce n’est pas le cas chez tous les animaux. Ainsi, de nombreux arthropodes, comme les mouches, les libellules ou les crabes possèdent des yeux composés, c’est-à-dire un ensemble de photorécepteurs appelés ommatidies. Certains de ces animaux peuvent posséder jusqu’à cinq yeux composés.Champ lexical : yeux | globe oculaire

Œil

14070_oompah--la-chienne-revenue-de-l-enfer

Un [popupdefinition id=15744]chien[/popupdefinition] peut tout &agrave; fait vivre aveugle et heureux. Son [popupdefinition id=14735]odorat[/popupdefinition] formidablement d&eacute;velopp&eacute; lui permet en effet de continuer &agrave; appr&eacute;hender son environnement presque comme si de rien n'&eacute;tait. &Agrave; la maison, il est toutefois conseill&eacute; de prendre quelques pr&eacute;cautions comme de lui interdire l'acc&egrave;s aux [popupdefinition id=10670]escaliers[/popupdefinition] tout seul, comme on le ferait pour un b&eacute;b&eacute;.Misha a la chance d'avoir toujours un [popupdefinition id=14131]&oelig;il[/popupdefinition] fonctionnel. Le second a malheureusement &eacute;t&eacute; victime de n&eacute;gligences. Aujourd'hui, elle laisse aller sa joie de vivre avec une famille attentionn&eacute;e qui lui offre l'essentiel&nbsp;: beaucoup d'amour. &copy; Alex Cearns, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Misha, victime de négligence

L'œil, également appelé globe oculaire, correspond à l’organe de la vue, captant le signal lumineux avant que l’information ne soit réinterprétée par le cerveau et transformée en formes et en couleurs. Il se compose de différentes régions lui permettant d’assurer sa fonction, de la cornée jusqu’à la rétine. Il est inséré dans une orbite, et on en retrouve une ou plusieurs paires chez bon nombre d’espèces animales, aussi bien chez les arthropodes, les mollusques ou les vertébrés.
Anatomie de l’œil humain
L’œil humain correspond grossièrement à une petite boule de 2,5 cm de diamètre, pesant sept à huit grammes. Comme chez beaucoup de mammifères, le globe oculaire se compose de différentes couches. La plus externe correspond à la sclère, membrane résistante qui donne sa couleur blanche à l’œil en le recouvrant à 80 %, sur laquelle s’insèrent les muscles oculomoteurs. Au centre se trouve la cornée, qui permet de capter les premiers rayons de lumière et de commencer la réfraction.
Sous la sclère, on trouve la choroïde, couche fine irriguée de vaisseaux sanguins et assurant la nutrition de la rétine et de l’iris.
La rétine, située dans le fond du globe oculaire, au contact de la choroïde, correspond à la région directement sensible à la lumière, polarisée principalement par la cornée et le cristallin. Elle est composée de cellules en cônes et en bâtonnets, sensibles aux détails de l’environnement et à la luminosité. C’est à ce niveau que le signal lumineux va être traduit en message nerveux, et être envoyé au cerveau par le nerf optique.
Au centre de l’œil, derrière la cornée, on trouve l’iris, région qui confère sa couleur particulière au globe oculaire. En son centre, on trouve la pupille, région sombre qui, sous l’action de muscles, se contracte ou se dilate pour laisser passer plus ou moins de lumière, à l’instar d’un diaphragme sur un appareil photo.
L’essentiel du volume de l’œil (90 %) est dû à l’humeur vitrée, liquide gélatineux situé en arrière du cristallin, qui donne au globe oculaire sa consistance. Il contribue également à la réfraction de la lumière.
Les yeux composés
Si l’Homme, les autres vertébrés et d’autres groupes possèdent deux yeux simples, ce n’est pas le cas chez tous les animaux. Ainsi, de nombreux arthropodes, comme les mouches, les libellules ou les crabes possèdent des yeux composés, c’est-à-dire un ensemble de photorécepteurs appelés ommatidies. Certains de ces animaux peuvent posséder jusqu’à cinq yeux composés.Champ lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaire

Types et configurations des escaliers
Outre les formes classiques déjà mentionnées, les escaliers se déclinent en différentes configurations qui répondent à des besoins spécifiques, tant sur le plan esthétique que fonctionnel. Par exemple, les escaliers droits sont très répandus dans les constructions modernes en raison de leur simplicité de conception et de leur efficacité dans l'utilisation de l'espace. En revanche, les escaliers tournants ou en colimaçon sont souvent utilisés lorsque l'espace au sol est restreint.

Chaque type d'escalier, qu'il soit en U ou en L, offre des avantages particuliers en termes d'ergonomie et d'exploitation de l'espace. Les escaliers en spirale, par exemple, tout en étant esthétiquement plaisants, peuvent être difficiles à monter pour certaines personnes, notamment les enfants et les personnes âgées, en raison de leur inclinaison et de la variance de la taille des marches.

Matériaux et durabilité
Le choix des matériaux pour les escaliers est crucial, non seulement pour des raisons esthétiques mais aussi pour la durabilité et la sécurité. Les escaliers en bois, par exemple, apportent chaleur et élégance à un intérieur, mais nécessitent un entretien régulier pour éviter tout risque de détérioration prématurée. Les escaliers en béton, bien que plus robustes, peuvent être perçus comme moins chaleureux, quoique très modernes lorsqu'ils sont bien finis.

Les escaliers en métal, tels que l'acier ou l'aluminium, sont réputés pour leur solidité et leur capacité à supporter de lourdes charges. Cependant, ils nécessitent un traitement spécial pour éviter la corrosion, surtout dans des environnements humides ou exposés à des conditions météorologiques sévères.

Normes de sécurité et accessibilité
Les normes de sécurité pour la conception des escaliers sont rigoureuses, surtout dans les bâtiments publics et les zones de forte circulation. Ces normes spécifient non seulement les dimensions optimales des marches et des contremarches, mais aussi la nécessité de disposer de balustrades et de mains courantes pour assister les utilisateurs.

L’accessibilité est également une préoccupation majeure dans la conception des escaliers. Pour les personnes à mobilité réduite, l’utilisation d’escaliers peut représenter un véritable défi. C’est pourquoi de nombreux bâtiments modernes sont équipés d'escaliers mécaniques ou d’ascenseurs pour faciliter l'accès à tous les niveaux.

L'escalier ne se limite pas à une simple fonction utilitaire de connexion entre les étages. Il s'agit également d'un élément architectural majeur qui peut définir le caractère et le style d'un bâtiment. Ceux qui souhaitent installer ou rénover un escalier chez eux devraient considérer à la fois les exigences fonctionnelles et esthétiques pour choisir la meilleure option possible, garantissant sécurité, confort et harmonie avec le style de leur habitation.

Escalier

L'odorat est le sens par lequel les animaux peuvent percevoir les odeurs. Il est aussi désigné par le terme « olfaction ».
Rôle de l'odorat
L’odorat repose sur des chimiorécepteurs présents dans le nez qui détectent des substances chimiques volatiles présentes dans l’air. Chez certains animaux, l’odorat peut servir à trouver un partenaire sexuel ou reconnaître un territoire marqué. L’odorat joue aussi un rôle important dans le comportement alimentaire.
Fonctionnement de l'odorat
Les cellules olfactives sont présentes dans la partie supérieure de la cavité nasale et possèdent des cils qui baignent dans le mucus. Si une molécule odorante se lie à un récepteur présent sur des cils olfactifs, une dépolarisation de la cellule olfactive a lieu et permet de transmettre un message. Grâce à leurs axones qui se rassemblent dans le nerf olfactif, ces cellules envoient des influx au bulbe olfactif situé dans le cerveau. 
L’odorat humain est moins développé que chez d’autres animaux mais le nez humain peut tout de même distinguer des odeurs subtiles, par exemple en œnologie.

Odorat

14068_misha--victime-de-negligence

Chez le [popupdefinition id=15744]chien[/popupdefinition], la vue n'est que le troisi&egrave;me sens le plus d&eacute;velopp&eacute; apr&egrave;s l'[popupdefinition id=14735]odorat[/popupdefinition] et l'ou&iuml;e. Elle lui permet notamment de bien percevoir les objets en [popupdefinition id=316]mouvement[/popupdefinition]. Un coup de pouce particuli&egrave;rement utile pour ce pr&eacute;dateur n&eacute;. Mais lorsque la maladie ou un [popupdefinition id=17265]accident[/popupdefinition] de la vie prive le chien de la vue, ou d'une partie de ce sens, il parvient g&eacute;n&eacute;ralement &agrave; vivre une vie quasi normale.Ainsi Louis -- prononcez Louie -- qui a &eacute;t&eacute; recueilli alors qu'il n'&eacute;tait qu'un chiot. Son [popupdefinition id=14131]&oelig;il[/popupdefinition], il ne l'a pas perdu suite &agrave; une infection, ni m&ecirc;me &agrave; un accident dramatique. Non, il a &eacute;t&eacute; bless&eacute; pendant qu'il jouait avec un autre chien. &copy; Alex Cearns, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Louis, bon pied mauvais œil

L'œil, également appelé globe oculaire, correspond à l’organe de la vue, captant le signal lumineux avant que l’information ne soit réinterprétée par le cerveau et transformée en formes et en couleurs. Il se compose de différentes régions lui permettant d’assurer sa fonction, de la cornée jusqu’à la rétine. Il est inséré dans une orbite, et on en retrouve une ou plusieurs paires chez bon nombre d’espèces animales, aussi bien chez les arthropodes, les mollusques ou les vertébrés.
Anatomie de l’œil humain
L’œil humain correspond grossièrement à une petite boule de 2,5 cm de diamètre, pesant sept à huit grammes. Comme chez beaucoup de mammifères, le globe oculaire se compose de différentes couches. La plus externe correspond à la sclère, membrane résistante qui donne sa couleur blanche à l’œil en le recouvrant à 80 %, sur laquelle s’insèrent les muscles oculomoteurs. Au centre se trouve la cornée, qui permet de capter les premiers rayons de lumière et de commencer la réfraction.
Sous la sclère, on trouve la choroïde, couche fine irriguée de vaisseaux sanguins et assurant la nutrition de la rétine et de l’iris.
La rétine, située dans le fond du globe oculaire, au contact de la choroïde, correspond à la région directement sensible à la lumière, polarisée principalement par la cornée et le cristallin. Elle est composée de cellules en cônes et en bâtonnets, sensibles aux détails de l’environnement et à la luminosité. C’est à ce niveau que le signal lumineux va être traduit en message nerveux, et être envoyé au cerveau par le nerf optique.
Au centre de l’œil, derrière la cornée, on trouve l’iris, région qui confère sa couleur particulière au globe oculaire. En son centre, on trouve la pupille, région sombre qui, sous l’action de muscles, se contracte ou se dilate pour laisser passer plus ou moins de lumière, à l’instar d’un diaphragme sur un appareil photo.
L’essentiel du volume de l’œil (90 %) est dû à l’humeur vitrée, liquide gélatineux situé en arrière du cristallin, qui donne au globe oculaire sa consistance. Il contribue également à la réfraction de la lumière.
Les yeux composés
Si l’Homme, les autres vertébrés et d’autres groupes possèdent deux yeux simples, ce n’est pas le cas chez tous les animaux. Ainsi, de nombreux arthropodes, comme les mouches, les libellules ou les crabes possèdent des yeux composés, c’est-à-dire un ensemble de photorécepteurs appelés ommatidies. Certains de ces animaux peuvent posséder jusqu’à cinq yeux composés.Champ lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaire

On qualifie de mouvement, la variation de la position d'un point, d'un solide ou d'un système, étudié dans un référentiel donné, en fonction du temps. Un mouvement est décrit grâce à une vitesse et à une trajectoire. Cette dernière donne l’ensemble des positions que prend le point au cours du temps. Notez que selon le référentiel choisi, le mouvement n’est pas le même. Un point en mouvement dans un référentiel peut même se retrouver au repos dans un autre. C’est le cas, par exemple d’un avion que l’on ravitaille en vol. Ce dernier est immobile dans le référentiel du ravitailleur, mais en mouvement dans celui du sol.Ainsi le référentiel terrestre – rattaché au sol – permet d’étudier le mouvement d’objets se déplaçant à la surface de la Terre. Le référentiel géocentrique – centré sur la Terre et dirigé selon des étoiles fixes - est utilisé pour décrire des objets en mouvement autour de la Terre. Et le référentiel héliocentrique – centré sur le Soleil et dirigé selon des étoiles fixes – sert à décrire les mouvements d’objets se déplaçant autour du Soleil.Lorsque la trajectoire est courbe sans être circulaire – comme celle d’un ballon qui rebondit -, on parle de mouvement curviligne. © sharpshutter22, FotoliaDifférents types de mouvementsEn fonction de la vitesse et de la trajectoire, il existe plusieurs types de mouvement. On parle par exemple de mouvement rectiligne uniforme accéléré lorsque la trajectoire correspond à une droite et que la vitesse augmente au fil du temps. Le mouvement est circulaire ralenti – ou encore décéléré – lorsque la trajectoire est représentée par un cercle et que la vitesse diminue avec le temps. Le mouvement est par ailleurs qualifié d’uniforme lorsque la vitesse reste constante.On distingue aussi les mouvements de rotation des mouvements rectilignes. En effet, un corps est dit en rotation si la trajectoire de chacun de ses points est un cercle centré sur un axe de rotation. Ainsi un mouvement hélicoïdal correspond-il à la combinaison d’un mouvement rectiligne et d’un mouvement de rotation.Enfin, il existe des mouvements plus aléatoires, comme le mouvement brownien. C’est ainsi que l’on nomme le mouvement adopté par une grosse particule au milieu de petites particules avec lesquelles elle entre en collision dans un fluide.

Mouvement

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La gale du [popupdefinition id=15744]chien[/popupdefinition] est une maladie de peau provoqu&eacute;e par un [popupdefinition id=3667]acarien[/popupdefinition] microscopique. Elle se transmet essentiellement de chien en chien ou par le biais d'animaux sauvages tels que le renard. Les l&eacute;sions cutan&eacute;es qui se d&eacute;veloppent alors sur le corps du chien entra&icirc;nent une perte de poils.L'irr&eacute;sistible Pip, que l'on d&eacute;couvre ici, a &eacute;t&eacute; prise en photo &agrave; Bali alors que la gale lui avait fait perdre l'int&eacute;gralit&eacute; de sa fourrure. Pas de quoi entamer sa joie de vivre pourtant. Et, apr&egrave;s avoir &eacute;t&eacute; soign&eacute;e par la Bali Animal Welfare Association, elle a rapidement trouv&eacute; une famille aimante. Quelques mois plus tard, ses poils avaient totalement repouss&eacute;. &copy; Alex Cearns, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Pip, la chienne galeuse

Les acariens sont visibles au microscope. Leur croissance est maximale en milieu humide et chaud. En milieu plus sec, ils se dessèchent et meurent. Ils se nourrissent de squames humaines, très répandues dans les matelas, oreillers, couettes et couvertures, les moquettes... Qu’est-ce qu’un acarien ?Les acariens sont des animaux microscopiques (environ 0,5 mm) appartenant à la famille des arachnides et participant à la dégradation des matières organiques. En règle générale, on les trouve dans tous les recoins de notre maison, même si celle-ci est très propre. Les acariens ont la fâcheuse habitude de vivre dans des endroits chauds comme dans les couettes, les matelas et les oreillers, mais aussi dans la poussière de notre maison. Ces minuscules bestioles affectionnent aussi les peluches et les doudous des enfants.Cousins des araignées, les acariens peuvent vivre entre deux et trois mois, mais se reproduisent extrêmement rapidement lorsque toutes les conditions favorables d’hygrométrie sont réunies (environ 60 à 80 % d’humidité) et que la chaleur ambiante se situe entre 20 et 30 °C. Si ces conditions sont réunies, alors l’acarien mange cinq fois plus et produit donc une quantité de déjections beaucoup plus importante. Et c’est bien là que se trouve le problème, étant donné que près de 50 % des phénomènes allergiques chez l’Homme sont dus aux excréments d’acariens.Les acariens, envahisseurs invisiblesUn grand nombre d'acariens dans une maison engendre irrémédiablement un mauvais sommeil, des irritations dans le nez, la gorge ou la trachée et peut se transformer en véritables allergies. Il existe plusieurs types d’acariens, et tous ne provoquent pas d’allergies comme les acariens de maison. Certains, comme la tique, peuvent transmettre des maladies très graves. Les aoûtats, eux, sont des larves d’acariens que l’on retrouve souvent dans les hautes herbes et qui peuvent pénétrer dans notre peau, provoquant rougeurs et démangeaisons.Une mesure simple : aérer et nettoyer régulièrement literie et recoins de la maison. © deagreez, Adobe StockQuels sont les différents types d’anti-acariens ?Un anti-acarien est une substance permettant d’éliminer les acariens. Il existe de nombreux produits et techniques préventives permettant de réduire le nombre d’acariens dans la maison.Sachant que les acariens se nourrissent de peaux mortes, de cheveux, de poils et d’autres déchets organiques, la première technique anti-acariens consistera à respecter des règles d’hygiène afin de limiter leur prolifération. Bien aérer les pièces, passer régulièrement le balai ou l'aspirateur et nettoyer souvent ses draps et housses de couette sont des règles basiques.Aussi, il existe de nombreux produits chimiques dit acaricides qui permettent d’éliminer les acariens, leurs œufs et les larves. Ces produits se trouvent bien souvent sous forme d’aérosols à pulvériser ou sous forme de poudre. Cependant, il est tout de même recommandé de bien vérifier la composition de ces produits avant de les utiliser étant donné qu’ils peuvent contenir des pesticides et des composés toxiques.Une recette miracle et naturelle pour se débarrasser des acariens serait le bicarbonate de soude. Quelques cuillères à café de bicarbonate de soude pourraient venir à bout de près de 80 % des acariens disséminés dans un matelas en quelques heures seulement. Pour cela, saupoudrez de bicarbonate de soude matelas, oreillers..., laissez agir un quart d'heure au minimum, ou plusieurs heures si possible, avant d'aspirer. De même, certaines huiles essentielles comme celles d’eucalyptus, de lavande ou de clou de girofle semblent avoir fait leurs preuves dans la lutte anti-acariens.

Acarien

14062_pip--la-chienne-galeuse

Le terme [popupdefinition id=3427]glaucome[/popupdefinition] s'emploie pour d&eacute;signer une augmentation de la [popupdefinition id=17466]pression[/popupdefinition] &agrave; l'int&eacute;rieur de l'[popupdefinition id=14131]&oelig;il[/popupdefinition]. Chez le [popupdefinition id=15744]chien[/popupdefinition], c'est une affection assez fr&eacute;quente. Et elle peut &ecirc;tre &agrave; l'origine de dommages irr&eacute;versibles sur la vision en peu de temps. Si le [popupdefinition id=2662]diagnostic[/popupdefinition] n'est pas pos&eacute; tr&egrave;s rapidement, elle peut mener &agrave; la perte de l'&oelig;il.&Ccedil;a a &eacute;t&eacute; le cas pour Aryah. Une chienne que &laquo;&thinsp;ses humains&thinsp;&raquo; qualifient de miracul&eacute;e. &Agrave; sa naissance, en effet, elle s'est retrouv&eacute;e coinc&eacute;e dans l'[popupdefinition id=3861]ut&eacute;rus[/popupdefinition] de sa m&egrave;re. Malade et faible, la douceur d'un foyer aura finalement suffi &agrave; la requinquer. &copy; Alex Cearns, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Aryah, la chienne miraculée

L’utérus est un organe appartenant au système reproducteur de la femme.
Fonction de l’utérus
L’utérus est une poche prévue pour accueillir un embryon et favoriser son développement. La muqueuse interne de la paroi, appelée endomètre, est sensible aux hormones sexuelles féminines (œstrogènes). Au cours du cycle menstruel, l’épaisseur de l’endomètre augmente pour favoriser l’implantation du futur embryon. Le col utérin est fermé par un bouchon de mucus épais qui devient mince et perméable au sperme uniquement au moment de l'ovulation. Si la fécondation n’a pas lieu, l’endomètre finit par se détruire, provoquant les menstruations.
À l’inverse, si la fécondation a lieu, l’œuf migre depuis les ovaires à travers les trompes de Fallope pour finalement effectuer la nidation dans l’utérus. L’utérus est alors capable de s’étendre jusqu’à 35 centimètres pour s’adapter à la taille du fœtus et au placenta. L’utérus subit des contractions musculaires du myomètre au moment de l’accouchement pour expulser le nouveau-né par le vagin.
Structure de l’utérus
L’utérus, situé dans le bas-ventre, a globalement une forme triangulaire. La pointe est dirigée vers le bas où se situe le col de l’utérus qui donne sur le vagin. Les cornes utérines situées sur les côtés se poursuivent en un conduit fin (les trompes de Fallope) jusqu’aux ovaires.
Le myomètre est constitué de muscles lisses. L'utérus est vascularisé par l'artère utérine.
Hors grossesse, la taille de l’utérus est d’environ 4 centimètres sur 8.

Utérus

Procédure permettant de reconnaître une maladie sur la base des symptômes décrits et des examens pratiqués par le médecin.Quel est le but d'un diagnostic ?Le but d'un diagnostic médical est d'identifier et d'évaluer avec précision les troubles, maladies ou symptômes dont souffre un individu. C'est une étape cruciale dans la pratique médicale, car un diagnostic précis permet aux professionnels de la santé de déterminer le traitement approprié et de fournir les meilleurs soins possibles. En utilisant des examens cliniques, des tests de laboratoire et l'expertise médicale, les médecins sont en mesure de poser un diagnostic fiable, ce qui permet d'offrir des solutions adaptées et personnalisées pour chaque patient. Un diagnostic médical précis contribue également à une meilleure gestion des maladies, à la prévention d'éventuelles complications et à l'amélioration de la qualité de vie des patients.Que se passe-t-il après un diagnostic ?Après un diagnostic, une fois que les problèmes de santé ou les conditions médicales ont été identifiés avec précision, le patient et son équipe médicale entament généralement une étape cruciale de prise en charge et de traitement. Cette phase implique la mise en place d'un plan de soins personnalisé, comprenant des interventions médicales, des thérapies, des médicaments ou des procédures chirurgicales, le cas échéant. Le suivi médical étroit permet de surveiller l'évolution de la maladie et d'ajuster le traitement si nécessaire.Parallèlement, les patients sont souvent encouragés à apporter des changements de style de vie favorables à leur condition, comme l'adoption d'une alimentation équilibrée, l'exercice régulier, la gestion du stress et l'arrêt du tabac ou de l'alcool si besoin. La communication entre le patient et son équipe médicale est primordiale pour s'assurer que le plan de traitement est suivi avec rigueur et pour signaler tout effet secondaire ou symptôme inhabituel. Avec une prise en charge adéquate, un suivi attentif et une approche holistique, de nombreux patients peuvent améliorer leur santé et leur bien-être, vivre avec leur condition médicale ou même guérir complètement dans certains cas.La phase de traitementLa phase de traitement médical débute par la mise en œuvre du plan de soins établi par l'équipe médicale, qui peut inclure des médicaments, des thérapies, des interventions chirurgicales ou des procédures spécifiques en fonction de la maladie ou de la condition médicale diagnostiquée. Pendant cette période, les patients sont encouragés à suivre scrupuleusement les recommandations médicales, à prendre leurs médicaments conformément aux prescriptions et à participer activement aux séances de thérapie ou de réadaptation le cas échéant.Les médecins surveillent étroitement l'évolution de la maladie, ajustent le traitement si nécessaire et évaluent régulièrement les progrès du patient. Par ailleurs, les changements de style de vie, tels que l'adoption d'une alimentation saine, l'exercice régulier et la gestion du stress, jouent un rôle essentiel dans le rétablissement. La communication ouverte entre le patient et l'équipe médicale est fondamentale pour résoudre les problèmes éventuels, répondre aux questions et maintenir une approche holistique de la santé. Grâce à cette approche globale, la phase de traitement vise à améliorer la qualité de vie du patient, à soulager les symptômes et à favoriser la guérison ou une meilleure gestion de la maladie.

Diagnostic

Pour le physicien, le terme pression renvoie à une force — qui se mesure en newton (N) — exercée sur une surface donnée — mesurée en mètres carrés (m2). Dans le système international et depuis 1971, l’unité de mesure de la pression est le pascal (Pa). Ainsi une pression de 1 Pa correspond à une force de 1 N qui s’exerce sur une surface de 1 min 2 s. Le pascal est donc une unité de mesure caractéristique d’une faible pression.
De fait, d’autres unités de mesure de la pression plus appropriées peuvent être employées. Le bar (bar) notamment qui correspond à 105 Pa. Ou encore l’atmosphère (atm) qui équivaut à 101.325 Pa. Voire même le millimètre de mercure (mmHg) qui vaut 133 Pa.
La pression se mesure à l’aide d’un manomètre. Le plus ancien reposait sur la variation de hauteur d’une colonne de liquide sous la pression. Il a été inventé en 1643 par Evangelista Torricelli. Aujourd’hui, on parle plus de capteurs de pression ou de sondes de pression qui exploitent par exemple des variations de résistance ou de capacité électrique.
Une mesure de pression peut aussi bien être absolue que relative. Il existe alors une valeur de référence qui est généralement la pression normale correspondant par convention à 1 atm.
Au cœur du Soleil, la pression est de l'ordre de 1016 Pa ! © Pexels, Pixabay, CC0 Creative Commons
Le résultat des mouvements moléculaires
D’un point de vue microscopique, la pression est en fait le résultat de l’agitation incessante des atomes et des molécules et de leurs collisions, entre elles ou sur des obstacles. Le résultat d’un transfert de quantité de mouvement dans un gaz ou un liquide et ses effets sur des parois, réelles ou virtuelles. La pression s’exerce naturellement dans toutes les directions. Dans un gaz, elle augmente lorsque la vitesse à laquelle se déplacent les particules augmente. Lorsque la température du gaz augmente donc. Idem lorsque la masse volumique augmente puisqu’alors les collisions sont plus nombreuses.
Parmi les pressions les plus connues, remarquons celle que l’on appelle la pression atmosphérique. C’est la pression exercée par l’air contenu dans notre atmosphère. Sa valeur moyenne au niveau de la mer est de 101.325 Pa soit 1 atm et environ 1 bar. Notons qu’une pression atmosphérique élevée est synonyme de temps calme. En revanche lorsque la pression atmosphérique baisse, le temps tourne généralement à la pluie.

Pression

Le glaucome est un trouble oculaire caractérisé par une atrophie de la rétine, une pression anormale dans l'oeil et un durcissement des tissus oculaires. 
Le glaucome pourrait affecter 80 millions en 2020. Rappelons en effet que le glaucome est la deuxième cause de cécité dans le monde, après les conjonctivites contagieuses dues à Chlamydia trachomatis.
Symptômes et progression du glaucome
Le glaucome évolue discrètement. Il ne se traduit souvent par aucun signe, progressant jusqu’à ce que la pression lèse irrémédiablement le nerf optique situé au fond de l’œil. Ensuite, le champ visuel se réduit. Et à son stade ultime, la maladie aboutit à la cécité.
Plus de la moitié des glaucomes concernent les femmes.

Glaucome

L'œil, également appelé globe oculaire, correspond à l’organe de la vue, captant le signal lumineux avant que l’information ne soit réinterprétée par le cerveau et transformée en formes et en couleurs. Il se compose de différentes régions lui permettant d’assurer sa fonction, de la cornée jusqu’à la rétine. Il est inséré dans une orbite, et on en retrouve une ou plusieurs paires chez bon nombre d’espèces animales, aussi bien chez les arthropodes, les mollusques ou les vertébrés.
Anatomie de l’œil humain
L’œil humain correspond grossièrement à une petite boule de 2,5 cm de diamètre, pesant sept à huit grammes. Comme chez beaucoup de mammifères, le globe oculaire se compose de différentes couches. La plus externe correspond à la sclère, membrane résistante qui donne sa couleur blanche à l’œil en le recouvrant à 80 %, sur laquelle s’insèrent les muscles oculomoteurs. Au centre se trouve la cornée, qui permet de capter les premiers rayons de lumière et de commencer la réfraction.
Sous la sclère, on trouve la choroïde, couche fine irriguée de vaisseaux sanguins et assurant la nutrition de la rétine et de l’iris.
La rétine, située dans le fond du globe oculaire, au contact de la choroïde, correspond à la région directement sensible à la lumière, polarisée principalement par la cornée et le cristallin. Elle est composée de cellules en cônes et en bâtonnets, sensibles aux détails de l’environnement et à la luminosité. C’est à ce niveau que le signal lumineux va être traduit en message nerveux, et être envoyé au cerveau par le nerf optique.
Au centre de l’œil, derrière la cornée, on trouve l’iris, région qui confère sa couleur particulière au globe oculaire. En son centre, on trouve la pupille, région sombre qui, sous l’action de muscles, se contracte ou se dilate pour laisser passer plus ou moins de lumière, à l’instar d’un diaphragme sur un appareil photo.
L’essentiel du volume de l’œil (90 %) est dû à l’humeur vitrée, liquide gélatineux situé en arrière du cristallin, qui donne au globe oculaire sa consistance. Il contribue également à la réfraction de la lumière.
Les yeux composés
Si l’Homme, les autres vertébrés et d’autres groupes possèdent deux yeux simples, ce n’est pas le cas chez tous les animaux. Ainsi, de nombreux arthropodes, comme les mouches, les libellules ou les crabes possèdent des yeux composés, c’est-à-dire un ensemble de photorécepteurs appelés ommatidies. Certains de ces animaux peuvent posséder jusqu’à cinq yeux composés.Champ lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaire

14061_aryah--la-chienne-miraculee

Lorsqu'un [popupdefinition id=15744]chien[/popupdefinition] se blesse de mani&egrave;re superficielle, il ne faut pas n&eacute;gliger le nettoyage de la plaie occasionn&eacute;e. Avant toute chose, il faut rassurer le chien qui, sous l'effet du [popupdefinition id=15106]stress[/popupdefinition], pourrait devenir agressif. Ensuite, il faut couper les poils autour de la plaie et nettoyer le tout &agrave; l'aide de [popupdefinition id=19846]s&eacute;rum physiologique[/popupdefinition]. Enfin, il faut d&eacute;sinfecter la plaie avec de la B&eacute;tadine et appliquer un pansement qu'il faudra changer r&eacute;guli&egrave;rement.Lorsque Bandit a &eacute;t&eacute; adopt&eacute;, il pr&eacute;sentait une large [popupdefinition id=3153]cicatrice[/popupdefinition] sur la t&ecirc;te. Et c'est &agrave; force de massages quotidiens avec une cr&egrave;me d&eacute;di&eacute;e &agrave; cet effet que &laquo;&thinsp;ses humains&thinsp;&raquo; sont parvenus &agrave; l'att&eacute;nuer. Aujourd'hui, son passe-temps favori est de faire des bombes dans la piscine familiale&thinsp;! &copy; Alex Cearns, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Bandit, le chien balafré

Une cicatrice est une marque laissée par une lésion des tissus après sa guérison.

Types et caractéristiques des cicatrices
Les cicatrices peuvent varier considérablement en fonction du type de blessure, de la zone corporelle affectée, de l'âge du patient, ainsi que de ses antécédents génétiques et de santé. Elles peuvent être classées en plusieurs types principaux :

Cicatrices hypertrophiques : elles sont épaisses, rouges et surélevées. Elles restent généralement dans les limites de la blessure originale et peuvent s'améliorer en quelques mois, voire années.
Cicatrices chéloïdes : similaires aux cicatrices hypertrophiques, mais elles s'étendent au-delà des limites de la blessure initiale et peuvent persister sans montrer de signe d'amélioration.
Cicatrices atrophiques : elles se forment lorsqu'il y a une perte de tissu. Ces cicatrices apparaissent souvent enfoncées ou déprimées par rapport à la surface de la peau environnante.
Cicatrices contractiles : elles se produisent lorsque la peau se rétracte et se resserre lors de la guérison, ce qui peut limiter la mobilité et parfois affecter les muscles et les nerfs sous-jacents.


Facteurs influençant la cicatrisation
Le processus de cicatrisation peut être influencé par nombreux facteurs qui peuvent soit aider soit entraver la réparation des tissus. Voici quelques déterminants clés :

L’état nutritionnel : une nutrition adéquate, riche en protéines, vitamines (comme la vitamine C et la vitamine E) et minéraux, est cruciale pour un bon processus de guérison.
Soin des plaies : un nettoyage approprié, une bonne hydratation de la plaie et un traitement antiseptique peuvent prévenir l’infection et favoriser une cicatrisation plus rapide et de meilleure qualité.
Facteurs génétiques : certaines personnes sont plus susceptibles de développer des types spécifiques de cicatrices, comme les chéloïdes, en raison de leur patrimoine génétique.
Âge : les capacités de guérison tendent à diminuer avec l'âge, ce qui peut retarder le processus de cicatrisation et modifier l'apparence des cicatrices.
Tabagisme et alcool : ces comportements peuvent altérer la circulation sanguine et limiter l’acheminement des nutriments essentiels au site de la blessure, entravant ainsi la guérison.


Traitement et gestion des cicatrices
De nombreuses options de traitement sont disponibles pour améliorer l'apparence des cicatrices, soulager la douleur, et restaurer la fonctionnalité. Voici quelques approches couramment utilisées :

Thérapies topiques : l'utilisation de crèmes et gels à base de silicone peut aider à réduire la taille et la coloration des cicatrices.
Injections : des substances comme la cortisone sont souvent injectées dans les cicatrices hypertrophiques et chéloïdes pour réduire leur taille.
Chirurgie : dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour enlever les cicatrices excessives ou améliorer la mobilité.
Thérapies laser : les lasers peuvent être utilisés pour lisser la cicatrice, réduire la rougeur et améliorer la texture de la peau.
Dermoabrasion et microdermabrasion : ces techniques impliquent le resurfaçage de la peau pour réduire l'apparence des cicatrices superficielles.


Comprendre les différents types de cicatrices et les facteurs influençant leur formation est essentiel pour choisir le traitement le plus approprié et obtenir les meilleurs résultats possibles en matière de soin des cicatrices. De plus, consulter un dermatologue ou un spécialiste qualifié peut offrir des recommandations personnalisées et professionnelles adaptées aux besoins individuels de chaque patient.

Cicatrice

Quotidiennement utilisé, le sérum physiologique est un incontournable de la trousse à pharmacie. Il est composé d’eau distillée stérile et de chlorure de sodium à 0,9 %. Transparent, légèrement salé, il ne provoque pas de douleur au cours de son application sur la peau ou les muqueuses. Cette solution aux multiples usages est commercialisée sous différentes formes (unidose, spray, produit injectable).Intérêt du sérum physiologiqueLes cellules de notre organisme sont entourées par une membrane plasmique définissant ainsi le milieu extracellulaire et intracellulaire. Cette membrane, semi-perméable, laisse circuler passivement certaines molécules et l’eau. Selon le phénomène d’osmose, l’eau va spontanément passer du milieu le moins concentré vers le milieu le plus concentré jusqu’à l’état d’équilibre.Afin de préserver cet équilibre et le bon fonctionnement des cellules, le milieu extracellulaire doit être à une concentration en soluté proche de celle du cytoplasme. Si l’environnement est hypertonique (la concentration en soluté est supérieure à celle du cytoplasme), l’eau quitte la cellule dont le volume diminuera. À l’inverse, dans un milieu hypotonique (concentration inférieure à celle du cytoplasme), l’eau pénètre dans la cellule qui gonflera jusqu'à éclater (lyse osmotique).Le sérum physiologique contenant 9 g/l de chlorure de sodium remplit les exigences de l’équilibre osmotique et est parfaitement toléré par le corps.Hémolyse et plasmolyse des globules rouges selon la concentration du milieu extracellulaire. © LadyofHats, Wikipedia Commons, CC0Les utilisations du sérum physiologiqueEn milieu hospitalier, le sérum physiologique est présent dans les poches à perfusion. Son injection est indiquée dans les cas de déséquilibre hydroélectrolytique ou de déshydratation. Par ailleurs, associé à d’autres molécules, il permet de véhiculer ou de diluer d’autres agents thérapeutiques pour une administration parentérale veineuse.Parfaitement toléré par les muqueuses, il est fréquemment utilisé pour les inhalations d'aérosols, l’hygiène nasale et oculaire et le lavage des plaies pour le nourrisson, l’enfant ou l’adulte.

Sérum physiologique

Au niveau de l’organisme, le stress définit une situation où l’individu est en tension nerveuse, du fait d’une agression, d’un traumatisme, d'une surcharge (voir à ce sujet notre dossier comprendre et gérer le stress). Il se différencie du stress qui peut avoir lieu au niveau cellulaire et moléculaire (stress oxydatif).
 Les hormones du stress sont sécrétées par les glandes surrénales, comprenant les corticosurrénales (sur le bord) et les médullosurrénales (au centre). © Arnavaz, PouX, Wikipedia, DP
La réaction de l’organisme au stress
Du point de vue physiologique, dans une situation de stress, l’hypothalamus active :
les médullosurrénales, par voie nerveuse sympathique, qui produisent alors des catécholamines (adrénaline et noradrénaline), agissant à court terme ;les corticosurrénales, par voie hormonale ; l’hypothalamus sécrète la corticolibérine, qui stimule la libération de l’hormone ACTH par l’hypophyse et l’ACTH stimule ensuite la libération des hormones stéroïdes par les corticosurrénales (cortisol), avec une action à plus long terme.
La réponse immédiate de l’organisme au stress consiste en une augmentation de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle, une libération de glucose dans le sang, une dilatation des bronchioles, une accélération du métabolisme et une diminution de l’activité gastro-intestinale. À plus long terme, il peut y avoir un affaiblissement du système immunitaire.

Stress

14063_bandit--le-chien-balafre

Dans l'[popupdefinition id=14131]&oelig;il[/popupdefinition] du [popupdefinition id=15744]chien[/popupdefinition], la [popupdefinition id=17466]pression[/popupdefinition] normale se situe entre 7 et 20 millim&egrave;tres de [popupdefinition id=3722]mercure[/popupdefinition]. Au-del&agrave;, il y a [popupdefinition id=7323]hypertension[/popupdefinition]. On parle alors de [popupdefinition id=3427]glaucome[/popupdefinition]. Une [popupdefinition id=2800]pathologie[/popupdefinition] qui peut endommager la [popupdefinition id=4322]r&eacute;tine[/popupdefinition] et m&ecirc;me le [popupdefinition id=13864]nerf[/popupdefinition] optique. Parmi les premiers [popupdefinition id=834]sympt&ocirc;mes[/popupdefinition]&nbsp;: une difficult&eacute; &agrave; ouvrir l'&oelig;il, des clignements de paupi&egrave;res excessifs ou encore une irritation de l'&oelig;il. Il faut alors agir rapidement pour soulager l'animal.Mia -- prononcez Mya -- a perdu ses deux yeux des suites d'un glaucome. L'op&eacute;ration a &eacute;t&eacute; d&eacute;cid&eacute;e lorsque la chienne a commenc&eacute; &agrave; en souffrir. Aujourd'hui, malgr&eacute; cet [popupdefinition id=17265]accident[/popupdefinition] de parcours, elle coule des jours heureux avec &laquo;&thinsp;ses humains&thinsp;&raquo;. &copy; Alex Cearns, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Mia, atteinte de glaucome

L'œil, également appelé globe oculaire, correspond à l’organe de la vue, captant le signal lumineux avant que l’information ne soit réinterprétée par le cerveau et transformée en formes et en couleurs. Il se compose de différentes régions lui permettant d’assurer sa fonction, de la cornée jusqu’à la rétine. Il est inséré dans une orbite, et on en retrouve une ou plusieurs paires chez bon nombre d’espèces animales, aussi bien chez les arthropodes, les mollusques ou les vertébrés.
Anatomie de l’œil humain
L’œil humain correspond grossièrement à une petite boule de 2,5 cm de diamètre, pesant sept à huit grammes. Comme chez beaucoup de mammifères, le globe oculaire se compose de différentes couches. La plus externe correspond à la sclère, membrane résistante qui donne sa couleur blanche à l’œil en le recouvrant à 80 %, sur laquelle s’insèrent les muscles oculomoteurs. Au centre se trouve la cornée, qui permet de capter les premiers rayons de lumière et de commencer la réfraction.
Sous la sclère, on trouve la choroïde, couche fine irriguée de vaisseaux sanguins et assurant la nutrition de la rétine et de l’iris.
La rétine, située dans le fond du globe oculaire, au contact de la choroïde, correspond à la région directement sensible à la lumière, polarisée principalement par la cornée et le cristallin. Elle est composée de cellules en cônes et en bâtonnets, sensibles aux détails de l’environnement et à la luminosité. C’est à ce niveau que le signal lumineux va être traduit en message nerveux, et être envoyé au cerveau par le nerf optique.
Au centre de l’œil, derrière la cornée, on trouve l’iris, région qui confère sa couleur particulière au globe oculaire. En son centre, on trouve la pupille, région sombre qui, sous l’action de muscles, se contracte ou se dilate pour laisser passer plus ou moins de lumière, à l’instar d’un diaphragme sur un appareil photo.
L’essentiel du volume de l’œil (90 %) est dû à l’humeur vitrée, liquide gélatineux situé en arrière du cristallin, qui donne au globe oculaire sa consistance. Il contribue également à la réfraction de la lumière.
Les yeux composés
Si l’Homme, les autres vertébrés et d’autres groupes possèdent deux yeux simples, ce n’est pas le cas chez tous les animaux. Ainsi, de nombreux arthropodes, comme les mouches, les libellules ou les crabes possèdent des yeux composés, c’est-à-dire un ensemble de photorécepteurs appelés ommatidies. Certains de ces animaux peuvent posséder jusqu’à cinq yeux composés.Champ lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaire

L'hypertension artérielle est une augmentation pathologique de la tension artérielle. On parle d'hypertension lorsque la pression systolique est supérieure à 140 millimètres de mercure ou lorsque la pression diastolique est supérieure à 90 millimètres de mercure. D’après l’Inserm, un adulte sur trois serait concerné par l’hypertension en France. Ce serait la première cause évitable d’accident vasculaire cérébral (AVC).L’hypertension artérielle chronique est un facteur de risque cardiovasculaire, c’est pourquoi elle doit être traitée. L'hypertension fatigue le cœur et endommage les artères, car elle accroît la résistance périphérique : cela oblige le cœur à travailler plus, ce qui peut conduire à son hypertrophie. L’hypertension artérielle favorise l’insuffisance cardiaque, des maladies vasculaires (athérosclérose), l’insuffisance rénale et l’AVC.Diagnostic et traitement de l’hypertension artérielleL’hypertension artérielle peut être asymptomatique. Elle est souvent détectée lors d’une consultation médicale, avec la mesure de la pression artérielle. Une auto-mesure de la tension, au domicile, peut être proposée au patient pour vérifier qu’il n’y a pas d’effet blouse blanche : certaines personnes ont leur tension qui augmente uniquement dans le cabinet du médecin, à cause du stress. L’hypertension artérielle s’accompagne parfois d’autres symptômes comme des maux de tête, de la nervosité, une insomnie ou des saignements de nez. Le médecin peut demander d’autres examens médicaux pour compléter le diagnostic : analyses sanguines, électrocardiogramme…L’hypertension artérielle est traitée par des médicaments anti-hypertenseurs comme des diurétiques, des bêta-bloquants, des inhibiteurs calciques ou des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Plusieurs facteurs favorisent l’hypertension artérielle : l’obésité, une alimentation trop salée, l’âge, des facteurs héréditaires, le tabagisme, le stress… Le traitement doit donc aussi s’accompagner de modifications du style de vie : alimentation équilibrée, arrêt de la cigarette, perte de poids, exercice physique, gestion du stress…

Hypertension artérielle

Le nerf est un composant du système nerveux périphérique, agissant comme un réseau de communication complexe qui s'étend à partir du cerveau et de la moelle épinière vers le reste du corps humain. Anatomie du nerfLes nerfs sont des structures tubulaires composées de fibres nerveuses qui transmettent les signaux électriques entre le cerveau, la moelle épinière et le reste du corps. Chaque nerf a une fonction spécifique. Le nerf se compose d’axones de neurones regroupés en fascicules dans un tissu appelé périnèvre. Le nerf comprend plusieurs fascicules associés grâce à l’épinèvre, tissu conjonctif traversé par des vaisseaux sanguins. Les nerfs peuvent être sensitifs lorsqu’ils remontent des informations des récepteurs sensoriels (situés dans la peau, les muscles, les viscères) vers l’encéphale. Ils sont moteurs lorsque l’ordre part du cerveau et qu’ils transmettent le message vers les organes effecteurs.Fonctionnement du nerfQu’il soit afférent (des systèmes sensitifs jusqu’au système nerveux central) ou efférent (du système nerveux central vers les muscles ou les glandes), le message nerveux est transmis par un potentiel d’actions électriques circulant unilatéralement dans les neurones, et canalisé par une gaine de myéline, synthétisée par les oligodendrocytes. On estime qu'il y a des milliards de connexions nerveuses dans l'ensemble du système nerveux. Les neurones, cellules spécialisées qui transmettent l'information sous forme de signaux électriques, se composent de trois parties principales : le corps cellulaire, les dendrites et l'axone. Le nerf se compose de plusieurs structures imbriquées les unes dans les autres. À sa base se trouvent les neurones et leurs axones. © Daily Anthony, Wikipédia, CC by 3.0Classification des nerfs : les 3 types principauxOn distingue trois types de nerfs : les nerfs sensitifs (partant des organes des sens), moteurs (qui vont jusqu’aux muscles) et mixtes ou végétatifs (innervant les viscères et les glandes). Chacun de ces types remplit des fonctions spécifiques dans la transmission des signaux entre les différentes parties du corps et le système nerveux central.Les 12 nerfs crâniens et leurs fonctionsLe système nerveux comprend 12 paires de nerfs crâniens. Elles émergent directement du cerveau ou du tronc cérébral, et elles sont responsables de diverses fonctions sensorielles (vision, ouïe, odorat, sensation du visage…) et motrices dans la tête et le cou.Voici une liste des douze nerfs crâniens et leurs principales fonctions :nerf olfactif (Ier nerf crânien) : sens de l'odorat ;nerf optique (IIe nerf crânien) : vision ;nerf oculomoteur (IIIe nerf crânien) : mouvements oculaires, contraction de la pupille ;nerf trochléaire (IVe nerf crânien) : contrôle des muscles oculaires, particulièrement celui du muscle oblique supérieur ;nerf trijumeau (Ve nerf crânien) : récepteurs sensoriels, mastication ;nerf abducens (VIe nerf crânien) : contrôle des muscles permettant la rotation de l'œil ;nerf facial (VIIe nerf crânien) : mouvements faciaux, goût (sur les deux tiers antérieurs de la langue) ;nerf vestibulocochléaire (VIIIe nerf crânien) : équilibre et audition ;nerf glossopharyngien (IXe nerf crânien) : déglutition, goût (sur le tiers postérieur de la langue), sensation dans la gorge ;nerf vague (Xe nerf crânien) : contrôle des organes internes, déglutition, parole ;nerf accessoire (XIe nerf crânien) : mouvements du cou, des épaules ;nerf hypoglosse (XIIe nerf crânien) : mouvements de la langue.Les nerfs spinauxEn plus des nerfs crâniens, le système nerveux périphérique comprend 31 nerfs spinaux qui naissent de la moelle épinière et se divisent ensuite en différentes branches innervant différentes parties du corps.À chaque segment vertébral, est associée une paire de nerfs spinaux. Chaque paire de nerfs spinaux se divise en deux branches principales :nerf spinal antérieur : cette branche transmet principalement les signaux moteurs du système nerveux central vers les muscles et les glandes.nerf spinal postérieur : cette branche transporte principalement les signaux sensoriels des différentes parties du corps vers le système nerveux central.Voici les 31 paires de nerfs spinaux8 paires de nerfs cervicaux (C1 à C8) : de la région cervicale de la moelle épinière, innervant principalement le cou, les épaules, les bras, les mains et une partie de la tête.12 paires de nerfs thoraciques (T1 à T12) : de la région thoracique de la moelle épinière, innervant les muscles et la peau du thorax et de l'abdomen.5 paires de nerfs lombaires (L1 à L5) : de la région lombaire de la moelle épinière, innervant les muscles et la peau des membres inférieurs, ainsi que certaines parties de l'abdomen et du dos.5 paires de nerfs sacrés (S1 à S5) : de la région sacrée de la moelle épinière, innervant principalement les muscles et la peau de la région pelvienne, des fesses et des jambes.1 paire de nerfs coccygiens (Co) : de la région coccygienne de la moelle épinière, bien que chez de nombreuses personnes, ces nerfs fusionnent souvent pour former un nerf coccygien unique.Le nerf le plus long du corps humainLe nerf le plus long du corps humain est le nerf sciatique, mesurant jusqu'à 60 centimètres. Il s'étend à travers la région pelvienne, la fesse, le long de la cuisse, et se divise ensuite en branches qui innervent le bas de la jambe et le pied. Il contrôle les mouvements des membres inférieurs en permettant la marche, la flexion et l'extension.Des problèmes tels que la compression, l'inflammation ou l'irritation du nerf sciatique peuvent entraîner une condition connue sous le nom de sciatalgie, communément appelée sciatique. Affections nerveuses et problèmes neurologiquesLes maladies des nerfs, également connues sous le nom de neuropathies, peuvent entraîner des symptômes variés tels que des douleurs, des engourdissements et des perturbations sensorielles. Les diverses pathologies et problèmes neurologiquesl peuvent être d'origine génétiques, dégénératives, inflammatoires, traumatiques, infectieuses, ou auto-immunes. En voici quelques-unes courantes :Neuropathie périphérique : endommagement des nerfs périphériques, entraînant des symptômes tels que douleur, engourdissement, picotements, faiblesse musculaire. Sclérose en plaques (SEP) : maladie auto-immune qui affecte la gaine de myéline entourant les fibres nerveuses, provoquant des problèmes de communication entre le cerveau et le reste du corps. Maladie de Charcot-Marie-Tooth : groupe de maladies héréditaires affectant les nerfs périphériques, entraînant une faiblesse musculaire et une diminution de la sensibilité.Amyotrophie spinale (SMA) : maladie génétique caractérisée par la dégénérescence des motoneurones dans la moelle épinière, entraînant une faiblesse musculaire progressive.Maladie de Guillain-Barré : maladie auto-immune qui affecte le système nerveux périphérique, provoquant une faiblesse musculaire progressive.Névralgie du trijumeau : affection caractérisée par des douleurs intenses sur le côté du visage, souvent déclenchées par des stimuli légers.Épilepsie : trouble neurologique caractérisé par des crises épileptiques récurrentes, souvent causées par une activité électrique anormale dans le cerveau.Maladie d'Alzheimer : maladie neurodégénérative caractérisée par une perte progressive de la mémoire et des fonctions cognitives.La régénération nerveuseContrairement à de nombreuses cellules du corps humain, les nerfs peuvent parfois se régénérer. Cependant, cette capacité dépend de divers facteurs tels que la gravité de la blessure et la proximité de la lésion par rapport au corps cellulaire du neurone.

Nerf

La rétine est une fine membrane tapissant le globe oculaire. Par analogie avec un appareil photo, elle est en quelque sorte la « pellicule » de l’œil, chargée de capter les rayons lumineux pour les transmettre au système nerveux central. D’une épaisseur comprise comprise entre 0,1 et 0,4 mm, elle est constituée de 10 couches : quatre de cellules photoréceptrices à l’extérieur et six de cellules nerveuses à l’intérieur.Anatomie de la rétineLa rétine est divisée en deux grandes zones :la rétine centrale, située au centre, comprend la macula et la fovéa. De 5 à 6 millimètres de diamètre, elle est constituée de cellules photoréceptrices appelées cônes, spécialisés dans l’interprétation des formes et des couleurs en vision diurne. On en dénombre environ 7 millions ;la rétine périphérique, qui s’étend sur environ 17 millimètres, est plus particulièrement constituée de bâtonnets, les cellules chargées d’analyser la luminosité. Au nombre de 110 à 130 millions, ils ne distinguent pas les couleurs mais permettent la vision de nuit.La rétine est constituée de couches de cellules photoréceptrices chargées de capter la lumière et de cellules nerveuses chargées de transmettre l’information au cerveau. © C. Deluzarche, Futura, d’après designua, FotoliaL’œil humain est ainsi capable de distinguer deux millions de nuances de couleur et 750 niveaux de luminosité. Une fois l’information captée, elle est transformée en signal électrique via un neurostransmetteur et transmise aux cellules ganglionnaires qui vont la faire remonter au cerveau par le nerf optique.Maladies de la rétinePlusieurs pathologies peuvent affecter la rétine et entraîner une altération de la vue :la DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l’âge), un vieillissement prématuré de la rétine qui se traduit par une perte de vision centrale ;la rétinopathie diabétique, conséquence du diabète et l’une des premières causes de cécité ;le décollement de la rétine, qui est en fait un dédoublement intrarétinien et constitue une urgence médicale. 

Rétine

La pathologie est une branche de la médecine et de la biologie qui travaille sur la cause, l’origine et la nature des maladies. Elle concerne l’examen des tissus, des organes, des fluides corporels et des autopsies, afin d’étudier et de diagnostiquer la maladie. Elle relie la science fondamentale et la pratique clinique puisqu’elle permet d’étudier les changements structurels des cellules et organes malades. La pathologie permet l’étude de petits échantillons de tissus, dans lesquels l’eau est remplacée par l’éthanol, qui se transforme ensuite en paraffine, pour faciliter l’analyse. Les professionnels de la pathologieLes spécialistes en pathologie peuvent être classés, selon leur domaine d’action, en pathologistes cliniques ou en anatomopathologistes. Les premiers se spécialisent dans le diagnostic au moyen d’analyses obtenues et examinées dans un laboratoire clinique. Les anatomopathologistes quant à eux, concentrent leurs efforts sur les déductions qu’ils peuvent faire à partir de l’observation morphologique des lésions.Les types de pathologiesActuellement, la pathologie peut être divisée en huit domaines principaux, selon les types de méthodes utilisées ou les types de maladies examinées. La pathologie prend alors le nom du domaine spécifique étudié, on peut ainsi parler de neuropathologie, de sociopathologie, de phytopathologie… etc. D’autres concepts liés à la pathologie sont l’étiologie (une branche axée sur l’étude des origines de chaque maladie) et la pathogénie (l’ensemble des modifications pathologiques à l’exclusion des causes qui les provoquent). Cette dernière peut être abordée d’un point de vue fonctionnel, comme la physiopathologie, ou morphologique (pathologie générale). Les deux agissent de manière complémentaire.La pathologie socialeToute caractéristique du comportement qui ne répond pas aux paramètres de la normalité dans un cadre social est considérée comme une pathologie. Un certain nombre de facteurs conduisent à une instabilité mentale et émotionnelle, notamment une activité professionnelle stressante, la fatigue, la tension nerveuse, le bruit, l’effondrement du modèle familial traditionnel et la consommation excessive de drogues.

Pathologie

Un symptôme est un signe, un trouble observable par un patient, qui est la manifestation d’une maladie et de son évolution.Exemples de symptômesLes symptômes peuvent toucher différents organes :douleurs musculaires,articulaires,maux de tête,problèmes digestifs,troubles de la vue,éruptions cutanées,mal de gorge,difficultés respiratoires…Le symptôme est subjectif, et se distingue d’un signe clinique objectif, détecté par le médecin ou lors d’un examen médical (analyses biologiques, imagerie médicale…).Symptômes communs aux maladies et maladies asymptomatiquesUne maladie se caractérise généralement par différents symptômes et ces symptômes peuvent être communs à plusieurs maladies. Par exemple, la fièvre est un symptôme d’infections virales ou bactériennes (grippe, méningite…), mais aussi d’une insolation ou d’une réaction à un médicament.Certaines maladies sont dites asymptomatiques, ce qui signifie qu’elles peuvent passer inaperçues aux yeux du patient. Ainsi, l’infection par le virus Zika est souvent asymptomatique ; il faut alors une analyse biologique pour la détecter.Des symptômes au diagnostic de la maladieLors d’une consultation médicale, le médecin interroge le patient sur son ressenti afin de connaître ses symptômes. La confrontation des symptômes perçus et des résultats des examens cliniques permet de poser un diagnostic médical.Par exemple, dans le cas de la maladie d’Alzheimer, au départ le patient peut se plaindre de symptômes tels que des pertes de mémoire et des troubles de l’humeur. Afin de savoir s’il s’agit d’un vieillissement normal ou d’une pathologie, différents examens sont réalisés. Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer repose sur le résultat de tests psychotechniques et d’imagerie médicale du cerveau.

Symptôme

Le terme « mercure » est employé pour désigner un élément chimique et une planète.Chimie : le mercure, un élément chimiqueLe mercure est l'élément voisin de l’or dans le tableau périodique des éléments et l’un des favoris des alchimistes. Il présente la particularité d’être le seul métal liquide à température ambiante. Il existe à l'état naturel sous forme de sulfure, le cinabre, et est utilisé pour les instruments de physique et l'extraction de l'or principalement.Le mercure est le seul métal liquide à température ambiante. © W. Oelen, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0GénéralitésSymbole : HgNuméro atomique : 80Électrons par niveau d’énergie : 2, 8, 3Masse atomique : 1,008 uIsotopes les plus stables : 202Hg stable avec 122 neutrons (29,86 %), 200Hg stable avec 120 neutrons (23,1 %), 199Hg stable avec 119 neutrons (16,87 %), 201Hg stable avec 121 neutrons (13,18 %), 198Hg stable avec 118 neutrons (9,97 %), 204Hg stable avec 124 neutrons (6,87 %), 196Hg stable avec 116 neutrons (0,15 %)Série : métaux de transitionGroupe, période, bloc : 12, 6, dDensité : 13,546Point de fusion : -38,842 °CPoint d’ébullition : 356,62 °CHistorique du mercureConnu dès l’Antiquité, le mercure a très vite servi à amalgamer l’or. Il était désigné sous le nom de vif-argent du XVIe au XIXe siècle. Les alchimistes l’associaient à la planète Mercure, ce qui explique son nom actuel. Le symbole Hg, lui, provient du grec hydrargyrum pour « argent liquide ». L’or est un métal qui, à l’état naturel, est considéré comme rare. Mais serait-il possible d’en créer artificiellement à partir de plomb ou de mercure par exemple ? Unisciel et l’université de Lille 1 on exploré la question au cours de cet épisode de Kézako.Propriétés du mercureLe mercure se présente sous la forme d’un liquide argenté. En dehors des gaz rares, le mercure est le seul élément qui existe sous la forme d’une vapeur monoatomique. Il forme des alliages appelés amalgames avec presque tous les métaux, sauf le fer, le nickel et le cobalt. Dans l’air sec, il ne s’oxyde pas mais forme un oxyde en présence d’air humide.Utilisation du mercureLes amalgames dentaires contiennent souvent du mercure, ainsi que certaines piles. Les lampes à vapeur de mercure produisent un violet profond. Pendant longtemps, les thermomètres ont contenu du mercure, qui a par la suite été banni à cause de sa toxicité. La chimie nucléaire emploie aussi le mercure. Enfin, l’une des principales applications du mercure consiste à amalgamer l’or pour l’extraire plus facilement.Toxicité du mercureLe mercure est un élément très toxique pour l’Homme, quels que soient le composé et le degré d’oxydation. Il se fixe facilement dans la matière organique ainsi que les processus métaboliques. On le trouve alors sous forme méthylée. De plus, il est très mobile, puisqu’il est volatil à température ambiante. Parmi ses méfaits sur l’organisme, il affecte les fonctions cérébrales, ainsi que les reins. Il pourrait aussi constituer un perturbateur endocrinien et être responsable de cancers. Le mercure est aussi cytotoxique envers les cellules souches du système nerveux central.Astronomie : Mercure, la planète la plus proche du SoleilMercure, la planète la plus proche du Soleil, est aussi la plus petite depuis que Pluton n'est plus considérée comme une planète. Sa trajectoire apparente dans le ciel rend son observation depuis la Terre extrêmement difficile : Mercure ne s'écarte jamais de plus de 28° du Soleil et la meilleure résolution télescopique ne dépasse pas 700 kilomètres.Jusque-là très fragmentaires et approximatives, la plupart de nos connaissances sur Mercure ont été apportées par la sonde américaine Mariner 10, qui a survolé son objectif à trois reprises en mars 1974, septembre 1974 et mars 1975.Son orbite, d'une excentricité de 0,206 et d'une inclinaison de 7° sur le plan de l'écliptique, fait de Mercure une remarquable planète du Système solaire (là encore, seule Pluton possédait une orbite aussi elliptique et aussi inclinée) ; par ailleurs, la période de rotation sidérale de Mercure sur elle-même (58,646 jours) est exactement égale aux deux tiers de sa période de révolution sidérale autour du Soleil (87,97 jours). Cette commensurabilité entre rotation et révolution dans le rapport 2/3 est due à l'action de frein des marées solaires sur la rotation de Mercure. Théoriquement, ce freinage devrait aboutir à un rapport 1/1, alors que la synchronisation observée, dite métastable dans le rapport 2/3 ne peut être conservée que si l'orbite est fortement elliptique, ce qui est effectivement le cas, et si la planète présente une forte anomalie de répartition de masse, ce qui est donc fortement soupçonné. Nous pouvons d'ailleurs remarquer que le plus important cratère d'impact de Mercure, le bassin Caloris, se trouve à proximité de la position théorique de cette anomalie de masse.Mariner 10 a aussi mesuré avec précision la pression au sol (10-12 atmosphère, soit 10-9 hectopascals) ainsi que les températures diurne (430 °C près du périhélie et au voisinage du point subsolaire) et nocturne (- 170 °C dans les régions équatoriales). La forte densité de Mercure indique une proportion de fer très élevée par rapport aux silicates. Si la constitution interne de la planète est différenciée, cela correspond à un noyau ferreux de 1.830 kilomètres de rayon pour un manteau silicaté ayant seulement 610 kilomètres d'épaisseur.Cette dernière hypothèse semble confirmée par le champ magnétique détecté par le magnétomètre de Mariner 10, d'une valeur de 400 gammas, et qui correspond au franchissement par la sonde d'une magnétosphère créée dans un champ dipolaire interne propre à la planète. Ce champ provient très vraisemblablement du fonctionnement d'une dynamo interne dans le noyau, indiquant par là-même que la planète est très probablement différenciée.Les principaux renseignements géologiques concernant Mercure ont été acquis par les caméras de Mariner 10. Celles-ci ont fourni une couverture photographique de 40 % de la surface de la planète entre les longitudes + 10° et + 190° avec une résolution moyenne de 2 kilomètres ; ponctuellement, la résolution a atteint 200 mètres et 20 % de la surface ont été photographiés avec un recouvrement stéréoscopique. Morphologie de MercureSur toutes les planètes privées d'atmosphère, comme Mercure, on peut établir une chronologie des cratères selon leur état de fraîcheur. Les cratères récents sont intacts, alors que les cratères très anciens ont été dégradés par d'autres impacts. Sur Mercure comme sur la Lune, une estimation du nombre de cratères en fonction de leur âge relatif montre que la fréquence des impacts, très élevée autrefois, a considérablement diminué au cours du temps.Les cratères permettent de dater les terrains de Mercure : les terrains anciens, exposés depuis longtemps au bombardement, seront très cratérisés ; en revanche, les terrains jeunes le seront nettement moins. Cet étalement dans la densité des cratères forme une « stratigraphie fossile » et permet d'établir une chronologie relative, mais précise.En appliquant cette méthode, on peut constater que 80 % de la surface de Mercure est constituée de terrains très anciens : ce sont les plaines dites intercratères et les terrains de cratérisation élevée. Dix pour cent de la surface sont formés de plaines moyennement cratérisées, dites intermédiaires, qui oscillent d'un pôle relativement abondant (7 %) encore beaucoup cratérisé, à un pôle très peu abondant (3 %) assez peu cratérisé. Le reste de la planète est constitué de plaines lisses, très peu ou pas cratérisées, donc d'âge récent. En comparant les dénombrements de cratères avec ceux qui ont été effectués sur la Lune, dont on a pu déterminer les âges absolus des terrains par datation isotopique, on peut estimer à 3,8 - 3,9 milliards d'années l'âge des plaines d'âge récent, et à au moins 4,0 - 4,2 milliards d'années celui des plaines intercratères. On peut affiner cette échelle stratigraphique en classant les cratères selon leur état de dégradation et la densité de leur distribution. Une cartographie d'ensemble permet alors de déterminer les surfaces relatives de ces terrains, et ainsi de connaître l'évolution dans le temps des processus les ayant créés. On constate alors que la formation des plaines a été très précoce dans l'histoire de la planète. Très actif avant 4,1 milliards d'années, ce processus a rapidement décru pour cesser presque complètement il y a 3,9 milliards d'années environ. Une intense mais brève réactivation s'est produite vers 3,8 milliards d'années, et depuis, il ne semble plus y avoir eu de production notable de nouveaux types de terrains sur Mercure.Nature des terrains de MercureDeux types d'arguments semblent indiquer une activité volcanique sur Mercure :Arguments morphologiques. De nombreuses structures apparaissant sur les photos de Mariner 10, telles rides et dômes, sont très probablement d'origine volcanique. De plus, les images détaillées montrent que les plaines lisses recouvrent les plaines intercratères aux points de contact, envahissant les zones de faible altitude et transformant les parties hautes en "îles", comme le font des nappes de lave recouvrant un terrain accidenté.Arguments spectroscopiques. L'examen spectroscopique de la surface de Mercure révèle les bandes spectrales caractéristiques de certains minéraux volcaniques. En particulier, la bande des 950 nanomètres caractérise l'ion fer dans les pyroxènes. Des études spectrales plus précises ont été menées en comparant les spectres de Mercure et ceux d'échantillons lunaires, qui montrent des similitudes importantes entre les spectres de Mercure et ceux des basaltes lunaires pauvres en fer et en titane, les plus clairs des échantillons de basaltes lunaires récoltés lors des missions Apollo 12 et 15.On peut aussi noter l'absence remarquable de raies caractéristiques du fer dans les olivines, raies qui devraient être présentes dans l'hypothèse d'une composition chondritique (ultrabasique). Ces études spectrales, montrent que la surface de Mercure est remarquablement homogène, ce que confirme l'examen de son albédo. Il n'y a pas, comme sur la Lune, dualité entre terrains sombres (mers lunaires) et terrains clairs (continents lunaires). La surface de Mercure se révèle ainsi constituée en totalité de terrains volcaniques très anciens complètement disloqués par des impacts de météorites pour les plaines intercratères et intermédiaires, un intense mais bref épisode volcanique ayant ultérieurement produit les plaines lisses, restées relativement intactes du fait de la raréfaction de l'action météoritique. Fiche signalétique de MercureMasse (kg) : 3.303+23Masse (Terre = 1) : 5,5.271-02Rayon équatorial (km) : 2,439,7Rayon équatorial (Terre = 1) : 3,8.252-01Densité moyenne (gm/cm3) : 5,42Satellites : 0Distance moyenne au Soleil (km) : 57.910.000Distance moyenne au Soleil (Earth = 1) : 0,3.871Période de rotation (jours) : 58,6.462Période de révolution (jours) : 87,969Vitesse orbitale moyenne (km/sec) : 47,88Excentricité : 0,2.056Inclinaison de l'axe : 0.00°Inclinaison du plan de l'orbite : 7,004°Gravitation en surface à l'équateur (m/sec2) : 2,78Vitesse d'évasion à l'équateur (km/sec) 4,25Réflectivité (Albedo géométrique) : 0,10Magnitude absolue (Vo) : -1,9Température moyenne en surface : 179 °CTempérature maximale en surface : 427 °CTempérature minimale en surface : -173 °CComposition de l'atmosphère de Mercure :Hélium : 42 %Sodium : 42 %Oxygène : 15 %Autres : 1 %

Mercure

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Chez le [popupdefinition id=15744]chien[/popupdefinition], le [popupdefinition id=2165]m&eacute;lanome[/popupdefinition] est la [popupdefinition id=2540]tumeur[/popupdefinition] primaire du [popupdefinition id=14131]globe oculaire[/popupdefinition] la plus fr&eacute;quente. Il appara&icirc;t lorsque des [popupdefinition id=194]m&eacute;lanocytes[/popupdefinition] prolif&egrave;rent de mani&egrave;re anormale. Or l'&oelig;il du chien contient beaucoup de pigments de [popupdefinition id=2325]m&eacute;lanine[/popupdefinition].Chez Dotte -- prononcez Dotty --, c'est l'&oelig;il gauche qui en a &eacute;t&eacute; victime. Une op&eacute;ration chirurgicale a &eacute;t&eacute; n&eacute;cessaire pour&nbsp;soulager la chienne. Qui y a malheureusement perdu son &oelig;il. Mais &agrave; en croire&nbsp;&laquo;&thinsp;ses humains&thinsp;&raquo;, son comportement n'a en rien chang&eacute; depuis. Elle est toujours aussi espi&egrave;gle et continue &agrave; aimer par-dessus tout... chasser les rats&thinsp;! &copy; Alex Cearns, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Dotte, avec un œil comme avec deux

Pigments de couleur foncée (du noir jusqu’au brun tirant sur le rouge) se trouvant dans la peau, les poils, les cheveux et la membrane de l’œil. La quantité de mélanine chez un individu dépend de plusieurs facteurs comme l’hérédité, le taux d’hormones ou certaines maladies (ex :Albinos). 
Rôle de la mélanine
Le rôle de la mélanine est de protéger la peau contre les rayonnements ultraviolets du soleil, qui accentuent le processus de vieillissement et celui du cancer de la peau. Au cours du vieillissement, ces pigments de mélanine semblent perdre progressivement leur propriété. Sur ce point, les scientifiques ne sont pas tous d’accord. Pour certains, le nombre de pigments irait en diminuant au fur et à mesure du vieillissement. Pour d’autres, il s’agirait d’un problème de distribution de ces pigments dans la peau, ce qui expliquerait l’apparition des taches dites de vieillesse.

Mélanine

L'œil, également appelé globe oculaire, correspond à l’organe de la vue, captant le signal lumineux avant que l’information ne soit réinterprétée par le cerveau et transformée en formes et en couleurs. Il se compose de différentes régions lui permettant d’assurer sa fonction, de la cornée jusqu’à la rétine. Il est inséré dans une orbite, et on en retrouve une ou plusieurs paires chez bon nombre d’espèces animales, aussi bien chez les arthropodes, les mollusques ou les vertébrés.
Anatomie de l’œil humain
L’œil humain correspond grossièrement à une petite boule de 2,5 cm de diamètre, pesant sept à huit grammes. Comme chez beaucoup de mammifères, le globe oculaire se compose de différentes couches. La plus externe correspond à la sclère, membrane résistante qui donne sa couleur blanche à l’œil en le recouvrant à 80 %, sur laquelle s’insèrent les muscles oculomoteurs. Au centre se trouve la cornée, qui permet de capter les premiers rayons de lumière et de commencer la réfraction.
Sous la sclère, on trouve la choroïde, couche fine irriguée de vaisseaux sanguins et assurant la nutrition de la rétine et de l’iris.
La rétine, située dans le fond du globe oculaire, au contact de la choroïde, correspond à la région directement sensible à la lumière, polarisée principalement par la cornée et le cristallin. Elle est composée de cellules en cônes et en bâtonnets, sensibles aux détails de l’environnement et à la luminosité. C’est à ce niveau que le signal lumineux va être traduit en message nerveux, et être envoyé au cerveau par le nerf optique.
Au centre de l’œil, derrière la cornée, on trouve l’iris, région qui confère sa couleur particulière au globe oculaire. En son centre, on trouve la pupille, région sombre qui, sous l’action de muscles, se contracte ou se dilate pour laisser passer plus ou moins de lumière, à l’instar d’un diaphragme sur un appareil photo.
L’essentiel du volume de l’œil (90 %) est dû à l’humeur vitrée, liquide gélatineux situé en arrière du cristallin, qui donne au globe oculaire sa consistance. Il contribue également à la réfraction de la lumière.
Les yeux composés
Si l’Homme, les autres vertébrés et d’autres groupes possèdent deux yeux simples, ce n’est pas le cas chez tous les animaux. Ainsi, de nombreux arthropodes, comme les mouches, les libellules ou les crabes possèdent des yeux composés, c’est-à-dire un ensemble de photorécepteurs appelés ommatidies. Certains de ces animaux peuvent posséder jusqu’à cinq yeux composés.Champ lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaire

Les mélanocytes sont les cellules de la peau qui synthétisent la mélanine.
Structure des mélanocytes
Les mélanocytes sont des cellules présentes dans la peau (au niveau de la couche basale de l’épiderme), l’œil, l’oreille interne (où ils sont suspectés d'avoir un rôle dans l'audition) et certains tissus internes (méninges, cœur, système digestif...).
Rôle des mélanocytes
Cette cellule épithéliale de l'épiderme (couche superficielle de la peau) synthétise la mélanine (pigment brun foncé) par mélanogenèse. Ils sont donc responsables de la pigmentation de la peau, ce qui joue un rôle de protection vis à vis des rayons ultraviolets du soleil. Plus précisément, ils excrètent des mélanosomes, vésicules qui contiennent la mélanine et qui seront captées par les kératinocytes de la peau, où la mélanine accumulée va protéger l’ADN contenu dans le noyau des cellules.
Ils participent également à la coloration des cheveux et des yeux.

Mélanocyte

Le cancer de la peau, ou mélanome, est une maladie qui se développe à partir de cellules spécialisées de l'épiderme de la peau : les mélanocytes.Le mélanome est le 11e cancer le plus fréquent en France. La survie s’établit à 85 % à 5 ans et à 80 % à 10 ans.Développement et traitement d’un cancer de la peauLe mélanome peut se manifester par l’apparition d’une tache pigmentée ressemblant à un grain de beauté ou par la modification de couleur ou de forme d’un grain de beauté. Le traitement est la plupart du temps chirurgical et consiste à retirer la peau entourant la tumeur. Parfois, des ganglions peuvent également être enlevés. La chimiothérapie et la radiothérapie sont rarement utilisées pour le traitement de cette forme de cancer.Les principaux facteurs de risque sont les expositions aux rayonnements ultraviolets du soleil et des cabines de bronzage. Le type de peau et les antécédents familiaux jouent aussi un rôle.

Mélanome

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Handicap

Alex Cearns

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