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Quand on parle d'espèces menacées, on pense tout de suite à l'Ours polaire ou au Tigre, mais en France aussi, de nombreuses espèces méconnues, qui ne sont pas dotées du charisme des grands mammifères, disparaissent dans l'indifférence. Futura permet de mettre en lumière des espèces discrètes, voire mal-aimées, et de sensibiliser le plus grand nombre aux menaces qui pèsent sur leurs populations.
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Découvrez sa
Biographie
Depuis toujours passionnée par la nature, et en particulier les mammifèresmammifères, j'ai grandi dans une famille de naturalistes qui m'a très vite initiée à l'observation du vivant. Désireuse de prolonger ma passion dans le travail et d'agir concrètement pour la nature, je me suis orientée vers des études en écologieécologie, et suis aujourd'hui écologueécologue naturaliste indépendante.
Je travaille essentiellement sur des projets de conservation de la biodiversitébiodiversité, notamment sur les Listes rouges d'espècesespèces menacées en partenariat avec le Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICNUICN) et l'UMS Patrimoine naturel (Muséum national d'Histoire naturelleMuséum national d'Histoire naturelle). Je contribue également à des projets d'inventaires tels que l'Atlas des mammifères de France par la coordination de la récolte des données de répartition à l'échelle nationale et la rédaction de textes pour les ouvrages finaux. Je suis amenée à rédiger au quotidien de nombreux contenus à destination d'experts mais aussi vulgarisés pour un public plus large, et cherche à échanger avec des acteurs divers pour mieux faire connaître la nature et les problématiques qu'elle rencontre.
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métier
Je m’investis depuis longtemps dans le milieu associatif : j’ai commencé par de l’écovolontariat en centres de soins pour la faune sauvage, dans des réserves naturelles ou encore sur des sites archéologiques. Au cours de mon service civique à l’association Nature En Occitanie, j’ai conçu et mis en place un protocole de détection du Putois d’Europe impliquant des appareils photographiques automatiques et des tunnels à empreintes. Je suis actuellement administratrice à la Société Française pour l’Étude et la Protection des Mammifères depuis fin 2018, où je m'occupe du programme de sciences participatives « Chat domestique et biodiversité », qui invite les propriétaires de chats à renseigner la fréquence et la nature des proies rapportées par leur animal.
Attirée par les pays froids, j’ai eu la chance de partir travailler en Norvège au poste d'assistante de recherche à L’Institut norvégien de la recherche sur la nature (NINA) : j'y ai participé pendant six mois à un programme de conservation du Renard polaire, une occasion unique de découvrir le fonctionnement des écosystèmes arctiques sur le terrain et d'apprécier une autre approche de la conservation de la nature en Europe. J’ai aussi passé une année à Saint-Pierre-et-Miquelon, ce petit bout de France méconnu au large du Canada, notamment pour travailler sur des indicateurs de la pression exercée par le gibier sur la régénération de la forêt boréale.
J'aime en parallèle rechercher les mammifères sur le terrain grâce à des techniques non invasives (appareils photographiques automatiques, tunnels à empreintes, détection acoustique), en partageant mes données avec des associations naturalistes et le Muséum national d’Histoire naturelle, toujours dans l’idée qu’une meilleure connaissance permet un permet une meilleure protection des espèces.