Environnement : personnalités

Urbain Le Verrier est né le 11 mars 1811 à Saint-Lô, en Normandie. Après des études au Collège Royal de Caen puis au Collège Louis-le-Grand à Paris, il entre à l'Ecole polytechnique en 1831. Devenu ingénieur des tabacs, il obtient en 1837 un poste de répétiteur en astronomie et géodésie. 
Se spécialisant dans la mécanique céleste, il décide de tenter de résoudre un problème vieux de plus d'un demi-siècle. Depuis la découverte d'Uranus en 1781, on sait que son orbite est irrégulière, perturbée par un corps inconnu. Le Verrier recherche pendant plusieurs mois l'origine de ces perturbations et annonce en août 1846 l'existence d'une nouvelle planète, Neptune, qui sera repérée visuellement un mois plus tard. C'est la première fois qu'un astre est découvert par le calcul et non par une observation directe, et Le Verrier en retirera tous les honneurs, même si de son côté l'astronome anglais Adams était arrivé aux mêmes conclusions un an plus tôt, mais sans publier son travail. 
Neptune, huitième planète du Système Solaire, reste la découverte majeure de Le Verrier. Crédits : NASA 
En 1852 Le Verrier devient inspecteur général de l'enseignement supérieur, après avoir réformé les programmes de l'Ecole polytechnique. Il commence à la même époque une carrière politique de député de la Manche, puis sénateur et conseiller général. De 1854 à 1870 Le Verrier est directeur de l'Observatoire de Paris où son caractère difficile laisse de mauvais souvenirs : pas moins de 14 astronomes donneront leur démission pendant cette période. Remplacé par Delaunay qui meurt rapidement, il reprend cette fonction à partir de 1873 et poursuit la mise en place d'un réseau de surveillance météorologique, d'abord en France avec 24 stations, puis dans toute l'Europe (60 stations). Reliées par le télégraphe, ces stations adressent leurs relevés à l'Observatoire de Paris qui en fait l'analyse : c'est le début de la météorologie moderne. Le Verrier meurt à Paris le 23 septembre 1877.
L'Observatoire de Paris, dont Le Verrier fut directeur (sa statue est placée dans la cour d'entrée). Crédits : X. Plouchart

Sciences

Astronomie

Urbain Le Verrier

personnalité

09/03/2010

Cursus Universitaire
- Licence en sciences naturelles - Université de Lille (1960-1962)- 3ème cycle d'Océanographie Faculté des Sciences de Marseille (1963), - Docteur es Sciences - 1972 - Thèse de Doctorat d'État, Université de Paris VI intitulée "Mollusques benthiques du lac Tchad : écologie, production et bilans énergétiques".(Jury : J. Daget, P. Drach, B. Dussart, M. Lamotte) - Directeur de Recherches émérite à l'IRD (ex ORSTOM)
Appartenance à des académies
• Membre étranger de l'Académie royale des Sciences d'Outre mer de Belgique depuis 1990.• Membre de l’Académie des Sciences d’Outre Mer depuis 2006 – section 4• Membre de l’Académie d’Agriculture depuis 2003 - section 6• Médaille Nauman-Thieneman décernée par la Société Internationale de Limnologie (2001) pour ma contribution aux recherches limnologiques en Afrique.
Domaines de recherche
- Ecologie des eaux continentales, lacs et rivières tropicales- Systématique, biologie et écologie des poissons d’eau douce africains- Biodiversité et développement durable
Fonctions successives 
-1965-1970 : affecté au centre ORSTOM de Fort Lamy- Recherches sur le lac Tchad-1974-1977 : Chef du laboratoire d'Hydrobiologie de l'ORSTOM à Bouaké (Côte d’Ivoire).-1984-1992 : Chargé de mission au PIREN (Programme interdisciplinaire de Recherches sur l'Environnement) puis au Programme Environnement du CNRS, chargé des eaux continentales - 1987-1993 : Adjoint au Directeur du Département "Eaux Continentales" de l’ORSTOM-1990-1996 : Montage (1990-1992) puis Directeur du GIP Hydrosystèmes (BRGM, CNRS, CEMAGREF, IFREMER, INRA, ORSTOM, Office International de l'Eau) -1993-1996 : Délégué Permanent à l'Environnement de l’ORSTOM -1996-1998 : Directeur adjoint de la Direction des Stratégies et de la Programmation (ORSTOM) -1996-1999 : Responsable du Programme National Biodiversité -1998-2003 : Directeur Scientifique Adjoint, Institut des Sciences de l'Univers-CNRS, chargé du Programme Environnement, Vie et Sociétés.
Comités nationaux 
- Membre du Comité Technique Océanographie - Hydrobiologie de 1973 à 1976.- Secrétaire scientifique du CT Océanographie - Hydrobiologie de l’ORSTOM de 1977 à 1982.- Membre élu du Conseil Scientifique de l'ORSTOM de 1985 à 1989. Élu Vice Président du Conseil Scientifique pour la même période;- Membre élu du Conseil Scientifique de l'IRD (de 2000 à 2004)- Membre du comité scientifique du Département Hydrobiologie et faune sauvage de l’INRA de 1990 à 1997- Membre du Conseil scientifique du CEMAGREF - Président de la Commission spécialisée “ Gestion des Milieux aquatiques ” du CEMAGREF de 2001 à 2008.
Actuellement
- Membre du Conseil Scientifique de l’Agence de l’eau RMC- Membre du Conseil scientifique de l’Agence de l’eau Seine Normandie - expert pour la région Rhône Alpes concernant le cluster « Environnement » de la Région- Président du Comité scientifique du GIP Seine Aval depuis 2006- Président du Groupe eau de l’Académie d’Agriculture depuis 2007
Comités internationaux
- Président d'un groupe de travail SCOPE pour l'étude des zones humides africaines (1982-1984). Membre du comité français du SCOPE- Président du groupe écologique du programme de lutte contre l'Onchocercose de l'OMS, de 1988 à 1992. Membre du groupe écologique de 1982 à 2003 (fin du Programme)- Membre du Comité d'experts du programme de lutte contre l'Onchocercose de l'OMS 1984 à 1991.- Membre du Steering Committee du PNUE pour le Global Biodiversity Assessment des 1993 à 1995.- Membre élu à la commission nationale pour l'UNESCO. Président du comité des Sciences de la commission française de 1994 à 1997- Expert biodiversité auprès du Fonds pour l'Environnement Mondial (Banque Mondiale) (GEF)- Coordinateur du Programme Freshwater du Programme International DIVERSITAS (de 1996 à 2000) ; de 2000 à 2003 représentant de Diversitas au « Global Water System Programme » de l’ICSU- Participation au Millenium Ecosystem Assessment : co-responsable d’un chapitre de synthèse « Freshwater », et co-auteur d’un chapitre « Inland waters » 
Publication et édition d'ouvrages
- CARMOUZE J.P., DURAND J.R., LEVEQUE C., (scientific editors), 1983. Lake Chad : Ecology and productivity of a shallow tropical ecosystem. Monographiae Biologicae, n° 53, W. Junk, The Hague, 575 p.- LEVEQUE C., BRUTON M., SSENTONGO G., (éditeurs scientifiques) 1988. Biologie et écologie des poissons d'eau douce africains. Trav. Doc. ORSTOM, 216, 508 p.- LEVEQUE C., 1994. Environnement et diversité du vivant. Collection Explora, Cité des Sciences et de l'Industrie.- LEVEQUE C., 1996. Les Écosystèmes aquatiques. Les Fondamentaux, Hachette- LEVEQUE C., 1997. La biodiversité. Que sais-je ? n° 3166. PUF.Traduit en espagnol et en chinois- CHARTIER TOUZE N., GALVIN Y., LEVEQUE C. & SOUCHON Y., 1997. Etat de santé des écosystèmes aquatiques. Les variables biologiques comme indicateurs. Cemagref Editions.- LÉVÊQUE C., 1997 - Biodiversity and conservation : the freshwater fish of tropical Africa. Cambridge University Press, 432 pp.- LEVEQUE C & PAUGY D. (éditeurs scientifiques), 1999. Les poissons des eaux continentales africaines. Diversité, écologie, utilisation par l'homme. IRD, 521pp.- LEVEQUE C., 2001. Ecologie. De l'écosystème à la biosphère. Masson Sciences. Dunod, Paris.502p. - LEVEQUE C. & MOUNOLOU J.C., 2001. Biodiversité. Masson Sciences. Dunod, Paris.248p. - LEVEQUE C. & VAN DER LEEUW S. (éditeurs scientifiques), 2003. Quelles natures voulons-nous ? Pour une approche socio-écologique du champ de l’environnement. Elsevier, Paris. - YAMEOGO L., LEVEQUE C. & HOUGARD J.M., 2003. Trente ans de lutte contre l’Onchocercose en Afrique de l’Ouest. Traitements larvicides et protection de l’environnement. IRD/OMS/OCP. IRD Editions, Paris, 197p.- PAUGY D. & LEVEQUE C., 2004. Poissons d'eaux douces et saumâtres de l'Afrique de l'Ouest, édition complète. IRD, Paris- LEVEQUE C., 2006. Nos rivières sont elles devenues des poubelles ? Les petites pommes du savoir. Le Pommier- LEVEQUE C. & PAUGY D., 2006. Les poissons des eaux continentales africainesDiversité, écologie, utilisation par l'homme. IRD éditions.- LEVEQUE C. & SCIAMA Y., 2008 . Développement durable : nouveaux développement. Dunod, Quai des Sciences.- LEVEQUE C., 2008. Faut-il avoir peur des introductions d’espèces ? Les Petites pommes du savoir. Le Pommier- LEVEQUE C. & MOUNOLOU J.C., 2008. Biodiversité. 2ème édition. Masson Sciences. Dunod, Paris.248p. - LEVEQUE C., 2008- La biodiversité au quotidien. Le développement durable à l’épreuve des faits. Editions QUAE
Quelques publications scientifiques 
LEVEQUE C., 1972. Mollusques benthiques du lac Tchad. Ecologie, étude des peuplements et estimation des biomasses. Cah. ORSTOM, sér. Hydrobiol., 6, (1) : 3-45LEVEQUE C., GABORIT M., 1972. Utilisation de l'analyse factorielle des correspondances pour l'étude des peuplements en mollusques benthiques du lac Tchad. Cah. ORSTOM, sér. Hydrobiol., 6, (1) : 47-66LEVEQUE C., 1973. Dynamique des peuplements, biologie et estimation de la production des mollusques benthiques du lac Tchad. Cah. ORSTOM, sér. Hydrobiol., 7, (2) : 117-147LEVEQUE C., 1973. Bilans énergétiques des populations naturelles de mollusques benthiques du lac Tchad. Cah. ORSTOM, sér. Hydrobiol., 7 (3-4) : 151-165LEVEQUE C., DEJOUX C., ILTIS A., 1983. Limnologie du fleuve Bandama (Côte d'Ivoire) : Hydrobiologia, 100 : 113-141.YAMEOGO L., LEVEQUE C., TRAORE K., FAIRHURST C.P., 1991. Dix ans de surveillance de la faune aquatique des rivières d'Afrique de l'Ouest traitées contre les vecteurs d'Onchocercose humaine. Natural. Can. (Rev. écol. Syst.), 115 (3-4) : 287-298.LEVEQUE C., 1994. Le concept de biodiversité : de nouveaux regards sur la nature. Nature, Sciences, Sociétés, 2,3 : 243-254.LÉVÊQUE C., 1995. Role and consequences of fish diversity in the functioning of African freshwater ecosystems : a review. Aquatic Living Resources, 8 : 59-78.LEVEQUE C., 1995. L'habitat : être au bon endroit au bon moment ? Bulletin français de pêche et pisciculture, 337-338-339 : 9-20.LEVEQUE C., 1997. Introductions de nouvelles espèces de poissons dans les eaux douces tropicales : objectifs et conséquences. B.F.P.P. Connaissance et gestion du patrimoine aquatique, 344-345 : 79-91.CALAMARI D., YAMEOGO L., HOUGARD J.M. & LEVEQUE C., 1998. Environmental Assessment of larvicide use in the Onchocerciasis Control Programme. Parasitology Today, 14 (12) : 485-489.LEVEQUE C. PAVE A., ABBADIE L., WEILL A., VIVIEN F.D., 2000. Les zones ateliers, des dispositifs pour la recherche sur l’environnement et les anthroposystèmes. Nature, Sciences, Sociétés, 8(4) : 44-52.LEVEQUE C., HOUGARD J.M., RESH V., STATZNER B. & YAMEOGO L., 2003. Freshwater ecology and biodiversity in the tropics : what did we learn from 30 years of onchocerciasis control and the associated biomonitoring of West African rivers ? Hydrobiologia, 500: 23-49.RESH V., LÉVÊQUE C., STATZNER B., 2004 Long-Term, Large-Scale Biomonitoring of the Unknown: Assessing the Effects of Insecticides to Control River Blindness (Onchocerciasis) in West Africa. Annual Review of Entomology, 49: 115-139. LÉVÊQUE, C. & E. V. BALIAN, 2005. Conservation of freshwater. biodiversity: does the real world meet scientific dreams? Hydrobiologia 542: 25–26LÉVÊQUE, C., E. V. BALIAN & K. MARTENS, 2005. An assessment. of animal species diversity in continental water systems. Hydrobiologia 542: 39–67BALIAN E. V., SEGERS H., LÉVÊQUE C., MARTENS K. 2008. The freshwater animal diversity assessment : an overview of the results. Hydrobiologia, 2008, 595: 627-637.LÉVÊQUE, C., OBERDORFF, T., PAUGY, D., STIASSNY, M., TEDESCO, P. (2008). Freshwater fish : Diversity and distribution patterns at global and continental scales, Hydrobiologia, 595:.545-567.
Quelques chapitres d’ouvrages

LEVEQUE C., 2003. Vous avez dit nature … quelle place pour l’homme dans les sciences écologiques ? pp 23-43 in Lévêque C. & Van der Leeuw S. (eds sci.), 2003. Quelles natures voulons-nous ? Pour une approche socio-écologique du champ de l’environnement. Elsevier, Paris.LÉVÊQUE C., MUXART T., ABBADIE L., WEILL A. & VEN DER LEEUW S., 2003. L’anthroposystème : entité structurelle et fonctionnelle des interactions société-milieux. Pp 110-129, in Lévêque C. & Van der Leeuw S. (eds sci.), 2003. Quelles natures voulons-nous ? Pour une approche socio-écologique du champ de l’environnement. Elsevier, Paris.GUARNIERI F., GARBOLINO E., HOUILLER F., CUQ F., LEVEQUE C., WEILL A., MATARASSO P., 2003. Contribution à la définition opérationnelle et à la modélisation de la mémoire environnementale des zones ateliers. Pp 296-307 in Lévêque C. & Van der Leeuw S. (eds sci.), 2003. Quelles natures voulons-nous ? Pour une approche socio-écologique du champ de l’environnement. Elsevier, Paris.VÖRÖSMARTY C.J., C. LÉVÊQUE, C. REVENGA, et al. 2006 Chapter 7 - Fresh Water. Pp 165-207, In Ecosystems and human well-being. Vol.1 Current State and Trends. (Hassan R. Scholes R. & Ash N. eds). Millennium Ecosystem Assessment. Island Press, Washington.FINLAYSON M., D’CRUZ REBECCA, …. C LÉVÊQUE…. , 2006. chapter 20- Inland Water Systems. Pp 551-583 In Ecosystems and human well-being. Vol.1 Current State and Trends. (Hassan R. Scholes R. & Ash N. eds). Millennium Ecosystem Assessment. Island Press, Washington.FINLAYSON M., D’CRUZ REBECCA, DAVIDSON N., … C LÉVÊQUE… 2005. Ecosystems and human well-being: wetlands and water. Synthesis. Millennium Ecosystem Assessment. World Resource Institute, Washington, 68 p.
Quelques articles de vulgarisation scientifique
- LEVEQUE C., 1993. Biodiversité : un héritage très convoité. Le Monde Diplomatique.- LEVEQUE C., 1993.L'avenir des sciences de la Nature : des opinions contradictoires. La Recherche.- LEVEQUE C., 1994. Sauver les poissons d'eau douce. La Recherche.- LEVEQUE C., 2000. Symptômes de la mondialisation. Numéro spécial Biodiversité. La Recherche, 333 : 63-67- LEVEQUE C., 2000. L’histoire des milieux modèle les espèces. Numéro spécial Biodiversité. La Recherche, 333 : 57.- LEVEQUE, C. 2003. Des lacs en équilibre instable ? La Recherche hors série n°11 : 46-47- LEVEQUE C. & PAUGY D., 2006. Le paradoxe de Darwin. La Recherche 402 : 48-51.- BEISEL J.N. & LEVEQUE C., 2009. Les eaux douces propices aux invasions. Dossier pour la Science, n° 65 La Conquête des espèces : 26-30.

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Développement durable

Christian Lévêque

personnalité

28/02/2010

Après des études économiques et de lettres modernes à Paris-Sorbonne, je me suis lancé dans le journalisme, ma vocation de toujours. Je me suis rapidement spécialisé dans l’innovation en général et l’informatique en particulier. A la fin des années 80, j’étais rédacteur en chef d’Informatique Magazine, un mensuel qui a disparu depuis longtemps.
A cette époque, il était déjà clair que presque tout ce qui se décidait d’important dans l’informatique venait des Etats-Unis, et beaucoup de la Silicon Valley. Même si l’information ne parvenait pas aussi bien qu’aujourd’hui : le navigateur Internet n’existait pas, encore moins les sites d’informations en ligne.
J’ai donc décidé de prendre l’avion vers San Francisco (avec ma femme) et nous sommes arrivés un beau jour de juillet 1992, lestés de deux simples sac de voyage. D’un petit motel de Palo Alto, le cœur de la Silicon Valley, j’ai lancé les newletters auquelles je réfléchissais depuis plus d’un an. Une période excitante mais un peu difficile (je reprenais l’avion tous les mois vers la France pour tenter de les vendre moi-même aux patrons informatiques de grandes entreprises). Mais finalement ces lettres ont connu un certain succès et la principale a même été diffusée par les Echos pendant plusieurs années. Au total, High Tech News a été diffusé pendant 14 ans. 
Depuis 1993, je suis aussi le correspondant technologique du journal Les Echos. Reportages, enquêtes, interviews, je suis de près les acteurs de l’innovation américaine, dans la Silicon Valley et au-delà. J’en ai tiré, à ce jour, environ 2 000 articles publiés par le journal.
En parallèle, j’ai lancé plusieurs entreprises journalistiques, dont un magazine en couleur pour la comunauté francophone de Californie, ou encore un site d’informations technologiques en ligne en plusieurs langues, rédigés par une équipe de correspondants technologiques internationaux basés dans la Silicon Valley.
A partir de 2005, j’ai commencé à m’intéresser de plus près aux technologies liées au développement durable et en particulier à la Révolution Clean Tech qui se maté rialise dans la Silicon Valley depuis 2007 sous la forme d’un cycle d’innovations particulièrement vaste et puissant.
Récemment, il en a tiré un livre : « La Révolution du Développement Durable dans la Silicon Valley », qui sera publié début Octobre 2009 par DUNOD.

Cliquez pour acheter le livre
Fréquemment invité en France comme conférencier pour s’exprimer sur le thème de l’essor des Clean Tech aux Etats-Unis, il interviendra, au moment de la sortie de son livre, lors d’une conférence au Sénat sur ce thème, devant une centaine de responsables de l’innovation dans les grandes entreprises françaises. 
Michel Ktitareff organise des Voyages d'Etudes "Green" dans la Silicon Valley.

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Michel Ktitareff

personnalité

14/11/2009

Né le 30/04/55, Breton de cœur et d'origine, nomade de fait, tenté par la médecine, journaliste par passion, voyageur et observateur par curiosité, Nicolas Hulot aime rappeler qu'il « n'est pas né écologiste, mais qu'il l'est devenu ». 
Son parcours, semé de découvertes, d'expériences et de rencontres qui l'ont mené d'un bout à l'autre du globe, a petit à petit forgé son combat pour l'écologie et plus largement en faveur d'une approche plus humaniste du monde.
Après quelques mois passés en fac de médecine, il exerce plusieurs travails et découvre la photo. Göksin Sipahioglu, créateur de l'agence SIPA presse lui fait confiance ; Nicolas Hulot fait du photoreportage son premier métier. 
Il parcourt ainsi le monde durant 5 ans et est témoin de faits nationaux et internationaux marquants, notamment en Afrique Australe ou en Afrique du Sud avec les événements qui ont précédé la fin de l'apartheid. La photo l'amène naturellement à s'intéresser à la presse écrite et parlée, et il a l'opportunité d'entrer à France Inter. 
De 1978 à 1987, il sera journaliste et producteur de plusieurs émissions. Il innove dans les méthodes de reportages, se faisant acteur d'aventures qu'il fait vivre en direct à ses auditeurs. C'est ainsi qu'il relève certains défis comme la descente du Zambèze à la pagaie ou se pose au pôle Nord géographique avec le 1er aéronef monomoteur. 
En 1987, le hasard de la vie le mène à l'audiovisuel, chez TF1. Une simple expérience qui ne devait durer que quelques mois, et qui se transforme en une véritable tranche de vie. Depuis 22 ans, Nicolas Hulot a successivement été producteur et présentateur des émissions "Ushuaïa, le magazine de l'Extrême" (1987-1995), "Opération Okavango" (1996-1997) et enfin "Ushuaïa Nature" (depuis 1998).
Au fil des ans, des expériences et des rencontres (Jane Goodall, Nelson Mandela, Théodore Monod, Paul-Emile Victor... ou plus récemment, Amory Lovins, Edgar Morin, Rajendra K. Pachauri, Pierre Rabhi, Nicholas Stern... et tous les experts aujourd'hui membres du Comité de Veille Ecologique de sa Fondation...), il réalise l'ampleur de la mise en péril des grands équilibres écologiques. Il constate à l'œil nu les dégradations que l'on fait subir à la planète et l'urgence d'agir. Tout ce qui est alors de l'ordre des craintes, des chiffres et des statistiques, devient concret et proche, jusqu'à la certitude que c'est, ni plus ni moins, l'avenir de la planète et de l'Homme dont il est question.Désireux de mettre sa notoriété au service d'une cause qui devient au fil des ans la pierre angulaire de sa vie, il crée la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme en 1990. Reconnue d'utilité publique en 1996, l'ONG se fixe alors un double objectif : informer le public de l'état écologique de la planète, et convaincre le plus grand nombre de la nécessité de changer ses comportements. 
À travers son action et celle de sa Fondation, Nicolas Hulot cherche ainsi depuis près de 20 ans à créer de la convergence, et à ramener dans ce périmètre toutes les parties prenantes de la société, jusqu'aux acteurs politiques et économiques. Avec le Défi pour la Terre lancé en 2005, ce sont ainsi plus de 850 000 personnes qui s'engagent à agir quotidiennement pour la Planète. Fin 2006, Nicolas Hulot propose un Pacte écologique aux candidats à l'élection présidentielle afin de les inciter à placer les enjeux écologiques et climatiques au cœur de l'action publique. Il est alors soutenu par près de 750 000 personnes. 
Si les débats qui ont suivi, notamment dans le cadre du Grenelle de l'Environnement vont dans le bon sens, la Fondation Nicolas Hulot pense qu'il faut aller plus loin et amplifier la démarche engagée vers la définition d'un autre modèle de société, compatible avec les capacités de régénération de la planète et qui participe à l'épanouissement humain. Un nouveau chapitre est à écrire. Pour apporter sa contribution, la Fondation lance EVOLUTION : CHAPITRE 2. Être force de propositions, susciter la prise de conscience, mobiliser le plus grand nombre, exercer un lobbying d'intérêt général, soutenir et démultiplier des projets exemplaires... tels sont les moyens que la Fondation souhaite mettre en œuvre pour poursuivre son action et tendre vers un monde viable et solidaire. 
Site de la fondation : www.fnh.org

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Nicolas Hulot

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18/09/2009

Michel Villoz obtient un diplôme d’ingénieur électricien EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne) en 1977 avec une spécialisation en micro électronique. 
De février 1977 à fin 1978, il travaille au Centre Electronique Horloger de Neuchâtel dans la conception de circuits électroniques CMOS à très faible consommation. De retour à l’EPFL début 1979, il continue dans cette même spécialité jusqu’en juin 1980.
Depuis juillet 1980, il va rester dans la même spécialité, l’énergie solaire, passant par une multitude de petites sociétés. 
Sa première tâche est l’assemblage d’une chaîne de production de cellules solaires pour la société Pasan qui avait acheté une licence de fabrication d’un des pionniers du solaire, Solarex, basé près de Washington aux USA. Cette activité sera complétée par le design d’appareils de mesure permettant le tri et la caractérisation des cellules et panneaux photovoltaïques. La mise en route de ces machines de mesure le conduira partout en Europe, aux USA et en Asie. 
A fin 1983, Pasan arrête ses activités et M. Villoz continue dans la mesure solaire et la conception de systèmes énergétiques auprès de 2 petites sociétés avant de fonder fin 1985 une nouvelle compagnie, Dynatex, en partenariat avec un collègue américain, Thomas Rosenfield, issu du sérail Solarex. 
Il est aujourd’hui directeur de Dynatex où il coordonne la gestion de la société, le développement de circuits électroniques spécialisés dans la gestion d’énergie, la fabrication de diffractomètres à rayons X pour l’industrie des semi-conducteurs, le conseil en économies d’énergie et la conception de systèmes solaires photovoltaïques ou thermiques. Dynatex travaille en partenariat avec une jeune société provençale, le Groupement Photovoltaïque du Luberon, dans la conception de systèmes photovoltaïques, bien adaptés au climat et au soleil abondant de cette région. 
M. Villoz a toujours exercé des activités de formation, tout d’abord dans l’écriture et la présentation de cours de dimensionnement de systèmes photovoltaïques en Suisse (programme PACER). Aujourd’hui, il est formateur à l’INES (Institut National de l’Energie Solaire) au Bourget du Lac. 
-- De 1999 à 2004, il a été expert à l’Agence Internationale de l’Energie auprès de la Tâche 3 spécialisée dans les systèmes photovoltaïques autonomes. 
-- De 2000 à 2003, il a participé au projet européen INVESTIRE chargé de déterminer quelle est la meilleure technologie de stockage de l’électricité issue d’énergies renouvelables.
Avec Anne Labouret, Dr physicienne de Solems à Palaiseau près de Paris, il publie en 2003 « Energie solaire photovoltaïque » aux éditions Dunod. Cet ouvrage destiné aux professionnels (ingénieurs, étudiants de la branche électrique, installateurs) est remanié déjà 2 fois et traduit en espagnol en 2007 ; une quatrième édition est prévue pour 2009. 

En 2007, il publie « Construire Ecolo » toujours chez Dunod , ouvrage présentant les énergies renouvelables et leur utilisation dans l’habitat. Il travaille aujourd’hui à une suite présentant les matériaux écologiques recommandés pour ce type de construction.

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Développement durable

Michel Villoz

personnalité

15/02/2009

Françoise Vimeux est directrice de Recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Elle travaille au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE) et au Laboratoire HydroSciences Montpellier (HSM).
1 - Formation- Expérience professionnelle
- Décembre 1999 : Doctorat de l’université Paris 7, mention très honorable avec les félicitations du jury. Sujet de thèse : Variations de l’excès en deuterium en Antarctique au cours des 400 000 dernières années : implications climatiques. Directeur de thèse : Jean Jouzel
- Avril 2011: Habilitation à diriger des recherches. Thèse présentée : Variabilité climatique dans les Tropiques et Subtropiques : apport des isotopes stables de l'eau, Université Versailles-Saint Quentin en Yvelines.
Coordination de projets nationaux et internationaux
- Responsable du projet Isotropic (Apport des isotopes stables de l'eau pour l'évaluation et la compréhension des changements de précipitation passés et futurs), ANR Blanc, 2013-2015.
- Responsable du projet Youpi (Mesure en continue de la composition isotopique de la vapeur d'eau et de la précipitation à Niamey, Niger : vers une meilleure compréhension de la mousson africaine et de l'outil « isotopes stables de l'eau » dans les régions tropicales), INSU LEFE-EVE, 2011-2012.
- Responsable du projet Sanvallor (forages dans les glaciers de Patagonie : trait d'union entre les Andes centrales et l'Antarctique), ANR-Programme Blanc, (2007-2010)
- Responsable des projets Amancay 1 et 2 (variabilité climatique interannuelle à décennale en Amérique du Sud tropicale : variabilité régionale ou grande échelle ? Vers une approche fédératrice), INSU/ LEFE-EVE et INSI/PNEDC (2005-2008).
2 - Prix scientifiques
- Prix collectif La Recherche, mention prix du ministère, 2006, La Recherche (équipe : Daniel Brunsten, Delphine Grancher, Georg Hoffmann, Vincent Jomelli, Philippe Naveau et Françoise Vimeux).
- Grand Prix Etienne Roth 2002, CEA-Académie des Sciences.
- Prix André Prud'homme 2001, Société Météorologique de France/Météo France.
"Un article pour tout public, une vidéo tout public, un film pour tout public"-- Documentaire réalisé sur l'expédition au San Valentin en 2007 : Chercheurs de Climat, réalisé par P. Desenne, co-production Scérén-CNDP, France 5.
-- F. Vimeux, Les secrets du climat tropical passé dans les carottes de glace andines, La Météorologie, n° 60, 2008
-- F. Vimeux, La composition isotopique de la vapeur d'eau: apport à l'étude des processus atmosphériques, La Météorologie, n° 81, 2013
-- Séquence filmée de quelques minutes sur Canal IRD retraçant la mission de récupération de vapeur d'eau atmosphérique en Bolivie (http://www.canal.ird.fr/sommaires/missions_cp.htm), février 2006.
3 - Quelques publications scientifiques phares
- Vimeux F., Masson V., Jouzel J., Stievenard M. and Petit J.-R., Glacial-interglacial changes in ocean surface conditions in the Southern Hemisphere, Nature, 398, 410-413, 1999.
- Cuffey K.M. and Vimeux F., Covariation of carbon dioxide and temperature from the Vostok ice core after deuterium excess correction, Nature, 412, 523-527, 2001.
- Vimeux F., Cuffey K.M. and Jouzel J, New insights into Southern Hemisphere temperature changes from Vostok ice cores using deuterium excess correction over the last 420,000 years, Earth Planetary Sciences Letters, 203, 829-843, 2002.
- Vimeux F., Gallaire R., Bony S., Hoffmann G., Chiang. J. and Fuertes R. , What are the climate controls on isotopic composition (δ D) of precipitation in Zongo Valley (Bolivia) ? Implications for the Illimani ice core interpretation, Earth Planetary Sciences Letters, 240, 205-220, 2005.
- Vimeux F., de Angelis M., Ginot P., Magand O., Pouyaud B., Casassa G., Johnsen S., Falourd S., A promising location in Patagonia for paleoclimate and environmental reconstructions revealed by a shallow firn core from Monte San Valentin (Northern Patagonia Icefield, Chile), Journal of Geophysical Research, sous presse, doi:10.1029/2007JD009502, 2008.
- Editrice principale du livre Past climate variability from the Last Glacial Maximum to the Holocene in South America and surrounding regions publié chez Springer, 2009.
- Vimeux F., Maignan F., Reutenauer C., Evaluation of cloudiness over Monte San Valentin (Northern Patagonia Icefield) from 2000 to 2008 using MODIS observations: implications for paleoclimate investigations from ice cores, Journal of Glaciology, 57, 221-230, 2011
- Tremoy G., Vimeux F., Mayaki S., Souley I., Cattani O., Risi C., Favreau G., Oï M., A 1-year long δ18O record of water vapor in Niamey (Niger) reveals insightful atmospheric processes at different timescales, Geophysical Research Letters, 39, L08805, doi:10.1029/2012GL051298 , 2012

Planète

Climatologie

Françoise Vimeux

personnalité

14/10/2008

Pierre Radanne

Planète

Développement durable

Pierre Radanne

personnalité

14/05/2008

Christian Clot

Planète

Développement durable

Christian Clot

personnalité

16/04/2008

1 - Parcours
Aussi loin que ma mémoire me le permet, je crois avoir toujours été attiré par les phénomènes naturels passant aisément de l’observation d’un mécanisme ou d’organisme dans ma plus petite enfance à l’analyse des phènomènes naturelles durant ma formation scolaire et professionnelle. Lorsque je regarde en arrière, deux mots s’imposent à moi naturellement: curiosité et persévérense. Ces mots étant au final tellement liés à la démarche scientifique que soumis à ma première expérience de recherche en DEA j’ai immédiatement su que je ferai de la recherche mon métier. Plusieurs expériences professionnels dans le secteur industriel ont fini de me convincre défintivement. Cette sensibilité à l’observation de la nature et à son anlalyse m’a conduit à m’intéresser au système Terre. A la fois je pouvais satisfaire mes besoins de connaissance et y ajouter une dimension universaliste. Oui, je voulais faire de la science mais aussi donner un sens humaniste à mon activité et ainsi faire honneur à François Rabelais « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Après avoir acquis les bases scientifiques de la physique-chimie, je me suis orienté vers la géophysique-géochimie. Doctorat en poche, femme et enfant sous le bras, je suis parti aux Etats-Unis en contrat avec l’Université de Californie de San Diego pendant 6 ans où, de nouveau, un champ complet de connaissances et d’inconnus s’étendait devant moi. Sous la direction de mon mentor, Mark Thiemens, j’ai embrassé la chimie des isotopes stables avec devotion. Cette période, d’une richesse intense, faite de découvertes et de stimulations permanentes, de rencontres exceptionnelles sur un domaine en plein ébulition et dans un environnement scientifique unique au monde reste un moment d’exception. Si l’envie d’œuvrer pour mon pays d’origine et de lui rendre un peu de ce qu’il m’avait donnée, moi enfant d’ouvriers émigrés italiens, fruit de l’école républicaine, ne s’était manisfestée, je serais très probablement encore aux Etats-Unis aujourd’hui. Et pourtant il m’arrive de me demander si j’ai fait le bon choix …
2 - Domaine de compétences 
Chimie des isotopes stables, chimie atmosphérique, climat, milieux polaires, spectrométrie de masse
3 - Formation 
- Doctorat en Géophysique et Géochimie, Université de Grenoble I (1992-1996)Direction: M. LEGRAND- Sujet: Chemistry study of the Greenland Eurocore ice core: Variations of biogenic emissions during the last millenniumLaboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement (CNRS)
DEA en Chimie environnementale (1991-1992)Direction: C. BoutronProjet: Seasonal variations of heavy metals content in a Greenland snow core.Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement (CNRS)
Licence-Maîtrise en Géophysique et Géochimie, Université de Strasbourg 1 (1990-1991)
Activité salariée, Hewlett-Packard (1989-1990)
IUT mesures physiques, Université de Grenoble 1 (1988-1989)
4 - Expériences professionnelles 
Chargé de recherche (2002-present) Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement (CNRS, Grenoble). 
Recruté en 2002 au CNRS, j’ai pour tâche de développer en France un nouvel outil d’analyse isotopique : les fractionnements isotopiques indépendants de la masse. A terme, ce nouvel outil nous apportera des informations de première importance sur la relation entre l’état chimique de l’atmosphère et les évolutions du climat. A ce jour, nous ne disposons d’aucun élément d’analyse capable de sonder cette relation. Ces études sur les fractionnements indépendants de la masse se situent donc à la pointe de la recherche sur le climat et la chimie isotopique. Ces études ouvrent désormais un champ d’applications particulièrement vaste, et sur des thèmes d’importance, qui vont de l’étude de la capacité oxydante de l’atmosphère à l’historique de l’ozone stratosphérique, en passant par les schémas de branchement préférentiel dans les voies d’oxydation des espèces soufrées dans l’atmosphère, ou encore le rôle respectif du transport et de la chimie dans le bilan stratosphérique de l’ozone. Ces études portent à la fois sur les cycles biogéochimiques de certaines espèces et sur leur chimie atmosphérique. 
Chercheur associé (1998-2002)Department of Chemistry and Biochemistry, University of California, San DiegoSupervision: Pr. M. H. ThiemensDéveloppement des recherches sur les fractionnements isotopiques indépendants de la masse. Encadrement d’étudiants. Différents projets NSF financés
Recherches post doctorales (1996-1998)Department of Chemistry and Biochemistry, University of California, San DiegoSupervision: Pr M. H. Thiemens. Etudes menées sur la chimie des isotopes stables et leurs applications, incluant les mesures isotopiques des constituants traces de l’atmosphère H2O2, N2O, O3, CO, CO2, pSO4, et HNO3 et sur des météorites martiennes (SNC). 
DIRECTION DE LA RECHERCHE ET ACTVITES ASSOCIEES
- Encadrement de thèses et stagiaires
Direction de programmes de recherche nationaux et internationauxMembre du comité d’évaluation des équipements mi-lourds INSUMembre du bureau exécutif de la Société Française des Isotopes StablesMembre de l’American Geophysical UnionMembre de l’European Geophysical Union
- Editeur associé
Critique pour différentes revues scientifiquesMembre de comités d’organisation de conférences internationalesActivités de vulgarisation (TV, radio, magazine, conférences grand public, fête de la science)Auteur, co-auteur d’une trentaine d’articles scientifiques

Sciences

La chimie

Jöel Savarino

personnalité

31/03/2008

Montagnard d’origine, Eric Charbonnel est né il y a 43 ans en Haute Savoie et est resté au pays de Châtel pendant 20 ans et y retourne le plus souvent possible pour skier (il a d’ailleurs été pisteur secouriste pendant 5 saisons d’hiver, jusqu’en 2003). Passionné par la mer dès son plus jeune âge (il a attrapé le « virus Cousteau »), il est devenu biologiste marin et il exerce depuis 20 ans dans ce domaine. Il est avant tout plongeur scientifique et ne conçoit pas la vie sans pouvoir tremper ses palmes dans la grande bleue le plus souvent possible. Moniteur de plongée (depuis 1984), il est également scaphandrier professionnel (depuis 1992), avec plus de 4000 plongées à son actif.
Après l’obtention d’un DUT environnement (1985, Perpignan), d’une licence et d’une maîtrise en océanographie-biologie marine (1987, Marseille), il a travaillé comme contractuel durant 2 ans et demi au service environnement du Conseil Général des Alpes-Maritimes sur le suivi scientifique des réserves marines et des récifs artificiels, avec l’étude des peuplements de poissons. S’en suit un diplôme d’ingénieur en aquaculture et pêche (1989, Caen), il est parti ensuite en coopération à l’étranger (Arabie saoudite) durant 2 ans comme assistant de recherche à l’Université de Dharan (golfe persique), sur les comptages de poissons sur les plateformes pétrolières, destinées à être transformées en récifs artificiels (projet « rig to reef ») et sur des inventaires faunistiques sur les récifs coralliens. De retour en France pendant la « guerre du golfe » début 1991, il a travaillé ensuite durant 2 ans en aquaculture (élevage de poissons marins : loup, daurade et turbot) dans le Nord de la France (Gravelines), puis en Corse (Calvi) comme directeur technique d’écloserie, responsable de la production d’alevins. 
Il a ensuite intégré durant 11 années (1992-2003) le Centre d’Océanologie de Marseille (Université de Marseille-Luminy) au sein d’une ONG et organisme de recherche appliquée, le GIS Posidonie (Groupement d’Intérêt Scientifique pour l’étude de l’environnement marin), comme chargé de recherche sur le milieu marin. Il a travaillé sur diverses thématiques comme : (i) Les récifs artificiels (suivis scientifiques, inventaires, comptages des poissons, conseils techniques en tant qu’expert et conception, notamment la maîtrise d’œuvre des futurs récifs à Marseille, le plus gros programme d’aménagement en Méditerranée) ; (ii) La cartographie des herbiers de Posidonies et des peuplements benthiques, (Eric a été en particulier coordinateur pendant 12 ans du Réseau de Surveillance Posidonie de la région PACA, avec 33 sites de suivis des herbiers) ; (iii) Les études diagnostics du milieu marin (missions d'inventaires d’espèces protégées et patrimoniales, poissons, algues, échinodermes), avec notamment de nombreux programmes dans les réserves et parcs marins ; (iv) Les études d’impacts des aménagements littoraux (ports, digues, rejets en mer, conduites et câbles sous-marins) ; (v) La participation à plusieurs programmes européens de recherche appliquée : programme « Life » sur l’algue envahissante Caulerpa taxifolia, programme « EARRN » (réseau européen de recherche sur les récifs artificiels), programmes « Ecomare », « Biomex » et « Empafish », avec l’étude de l’exportation de biomasse des réserves marines, programme « Liteau » sur les indicateurs des aires marines protégées, etc.
Depuis fin 2003, il travaille au Parc Marin de la Côte Bleue (Syndicat Mixte), près de Marseille et est chargé du suivi scientifique et de la gestion du milieu marin. Son poste nécessite une grande polyvalence et pluridisciplinarité depuis (i) La responsabilité et l’organisation des suivis scientifiques et de la veille écologique (effet réserve, poissons, oursins, herbier, corail rouge, pêches expérimentales, enquêtes pêche) et l’animation du Conseil Scientifique du Parc, en passant par (ii) La rédaction de rapports techniques et les montages de dossiers, la mise en place du plan de gestion du Parc et la concertation avec les usagers et (iii) Les divers travaux de terrain : plongées scientifiques et techniques, surveillance des réserves et sensibilisation des usagers, animation des classes de mer pour scolaires et des visites guidées au sentier sous-marin de la réserve pour le grand public, le suivi des aquariums.
Eric termine actuellement un Doctorat d’Université en écologie marine sur « les aménagements en récifs artificiels comme outil de gestion des ressources littorales ». Cette thèse (commencée en fait il y a 20 ans !) lui permettra de valoriser les nombreux suivis scientifiques qu’il a réalisés depuis 1987 sur une cinquantaine de récifs en Méditerranée.
Bibliographie sur les récifs articifiels
Eric Charbonnel a réalisé plus de 80 rapports techniques et 30 publications scientifiques sur des sujets divers en écologie marine tels que les récifs artificiels, les herbiers de Posidonies, l’effet réserve, les techniques d’inventaires de poissons, les inventaires et suivis d’espèces patrimoniales. Il a également collaboré à plusieurs magazines spécialisés sur des reportages sous-marins et a participé à la rédaction de 2 ouvrages scientifiques sur les herbiers de Posidonies et les récifs artificiels. Il a également collaboré à la réalisation de plusieurs brochures et plaquettes destinées au grand public sur les espèces marines protégées, les réseaux trophiques, les herbiers de Posidonies, les sites de plongée, etc.
Publications scientifiques sur les récifs articifiels 
- RELINI G., FABI G., NEVES-SANTOS M., MORENO I., CHARBONNEL E., in press. - Fisheries and their management using artificial reefs in the north-western Mediterranean sea and southern Portugal. IMBS Congress, Vancouver 2005. Journal of American Fishery Society, USA : 1-11.
- CHARBONNEL E., TUNESI L., 2006. - L’herbier à Posidonia oceanica et les arts traînants. In Préservation et conservation des herbiers à Posidonia oceanica. Boudouresque et al. Edits. Ramoge publ., Mc. : 1-202.
- CHARBONNEL E., 2005. - Les récifs artificiels comme outils de gestion des ressources littorales. Eléments de synthèse et de réflexion. Comptes-rendus du séminaire international d’échanges d’expériences, 15-16 juin 2004, Nantes. AGLIA/SMIDAP/Région Pays de Loire publ., Fr. : 1-10.
- CHARBONNEL E., SERRE C., RUITTON S., HARMELIN J.G., JENSEN A., 2002. - Effects of increased habitat complexity on fish assemblages associated to large artifical reef units (French Mediterranean coast). 7th international conference on artificial reefs, San Remo It., October 1999. ICES Journal of Marine Sciences.59 (S) 208-213.
- CHARBONNEL E., ODY D., LE DIREAC’H L., RUITTON S., 2001 - Effet de la complexification de l’architecture des récifs artificiels du Parc National de Port-Cros sur les peuplements ichtyologiques. Sci. Rep. Port-Cros natl. Park, Fr.,18 : 163-217.
- CHARBONNEL E., FRANCOUR P., HARMELIN J.G., ODY D., BACHET F., 2000. - Effects of Artificial Reef Design on associated fish assemblages in the Côte Bleue Marine Park (Mediterranean sea, France). Artificial Reefs in European Seas. A.C. Jensen et al., edits. Kluwer academic publ., NL. : 365-377.
- BARNABE G., CHARBONNEL E., MARINARO J.Y., ODY D., FRANCOUR P., 2000. - French Research on Artificial Reefs : Analysis, States and Perspectives. Artificial Reefs in European Seas. A.C. Jensen et al., edits Kluwer academic publ., NL : 167-184.
- CHARBONNEL E., FRANCOUR P., HARMELIN J.G., 1997. - Finfish populations assessment techniques on artificial reefs : a review in the european union. Jensen A.C. edit. European Artificial Reef Research. Proceeding of the first EARRN conference, Ancona, Italiy : 261-277.
- CHARBONNEL E., FRANCOUR P., HARMELIN J.G., ODY D., 1995. - Les problèmes d'échantillonnage et de recensement du peuplement ichtyologique dans les récifs artificiels. Biol. Mar. Médit. 2 (1) : 85-90.
- CHARBONNEL E., 1990 a. - Zones marines protégées des Alpes-Maritimes (France) : aménagement en récifs artificiels. Bull. Soc. Zool. Fr., 115 (1) : 111-121.
- CHARBONNEL E., 1990 b. - Les peuplements ichtyologiques des récifs artificiels dans le département des Alpes-Maritimes (France). Bull. Soc. Zool. Fr., 115 (1) : 123-136.
- LEFEVRE J.R., CHARBONNEL E., 1989. - Les récifs artificiels dans les Alpes-Maritimes (France, Méditerranée Occidentale) : objectifs et premiers résultats du suivi scientifique. Atti del 1 convegno internazionale "Parchi marini del Mediterraneo. Aspetti naturalistici e gestionali", San Teodoro, Ital : 93-103.
Livres et ouvrages collectifs 
- LACROIX D., CHARBONNEL E., DAO J.C., BUESTEL D., COVES D., LAGARDERE J.P., MELLON C., VERON G., (sous presse). Les récifs artificiels. Aménagement du littoral marin et repeuplement. D. Lacroix Edit., IFREMER Publ., Fr. : 1-170. Co-rédaction de 3 chapitres.
- BOUDOURESQUE C.F., BERNARD G., BONHOMME P., CHARBONNEL E., DIVIACCO G., MEINESZ A., PERGENT G., PERGENT-MARTINI C., TUNESI L., Edits. 2006. Préservation et conservation des herbiers à Posidonia oceanica. RAMOGE / Conseil Régional PACA / GIS Posidonie publ., Mc. : 1-250. (Disponible sur site web www.ramoge.org). Co-rédaction de 5 chapitres.
Rapports et expertises sur les récifs artificiels.
CARNUS F., CHARBONNEL E., PAHIN G., DEMONBRISON D., CHATEAUMINOIS E., FILLON S., BARTHE A., LEDIREACH L., BONHOMME P., 2005. Opération Récifs Prado 2006. Etude d’impact sur l’environnement. Contrat maîtrise d’œuvre Récifs Prado Ville de Marseille. BRL ingénierie & GIS Posidonie, Fr. : 1-94.
CARNUS F., CHARBONNEL E., 2005. Opération Récifs Prado 2006. Etude de projet. Contrat maîtrise d’œuvre Récifs Prado Ville de Marseille. BRL ingénierie & GIS Posidonie, Fr. : 1-15 + 1-13 + 1-10 + 1-4 + 1-23 + 7 cartes + 9 fiches descriptives+annexes.
JOUVENEL J.Y., BACHET F., CHARBONNEL E., DANIEL B., 2005. Suivi des peuplements de poissons de la réserve marine du Cap Couronne. Bilan 1995-2004. P2A Développement / Parc Marin de la Côte Bleue., Fr. : 1-98.
CHARBONNEL E., DANIEL B., BACHET F., 2004. Programme de gestion de la bande côtière de la Côte Bleue. Aménagement en récifs artificiels dans la zone marine protégée du Cap Couronne. Présentation du projet. DIREN PACA/Agence de l’Eau RMC/Conseil Général 13. Rapport Parc Marin de la Côte Bleue, Fr. : 1-53.
CHARBONNEL E., POUJET P., CHATEAUMINOIS E., CADIOU G., CARNUS F., 2003. - Etude préalable à la création d’une zone marine aménagée en récifs artificiels sur le littoral de la commune de Cagnes-sur-mer (Alpes-Maritimes). Contrat Conseil Général des Alpes-Maritimes-GIS Posidonie-BRL ingéniérie. GIS Posidonie publ., Fr. : 1-97.
CHARBONNEL E., SERRE C., RUITTON S., 2001. - Les peuplements de poissons des récifs artificiels des zones marines protégées de Beaulieu et Roquebrune (Alpes-Maritimes). Suivi 2000 et évolution à long terme. Contrat Conseil Général des Alpes-Maritimes & GIS Posidonie., Fr. : 1-109.
CHARBONNEL E., RUITTON S., BACHET F., MAISONNEUVE DE L., DANIEL B., GEOFFRAY C., 2001. - Les peuplements de poissons des récifs artificiels du Parc Marin de la Côte Bleue. Suivi 2000 et évolution à moyen et long terme. Contrat Parc Marin de la Côte Bleue & GIS Posidonie publ. Fr. : 1-92.
CHARBONNEL E., SERRE C., 1999. Suivi des peuplements ichtyologiques des récifs artificiels de la zone marine protégée de Vallauris-Golfe-Juan (Alpes-Maritimes). Comparaison entre les périodes 1987/89 et 1997/98. Contrat Conseil Général des Alpes-Maritimes & GIS Posidonie publ., Fr. : 1-97.
BERNARD G., BONHOMME P., CHARBONNEL E., 1999. - Valorisation de la rade Sud de Marseille - Aménagements en récifs artificiels de la baie du Prado. Contrat Ville de Marseille, Direction de l’Environnement et des Déchets & GIS Posidonie. GIS Posidonie publ., Fr. : 1-132.
COLLART D., CHARBONNEL E., 1998. - Impact des récifs artificiels de Marseillan et d'Agde sur le milieu marin et la pêche professionnelle. Bilan du suivi 1996/1997. Contrat Conseil Régional Languedoc-Roussillon & Conseil Général de l’Hérault.CEGEL & GIS Posidonie publ., Fr. : 1-168.
CHARBONNEL E., FRANCOUR P., 1994. - Suivi des peuplements ichtyologiques des récifs artificiels du Parc Régional Marin de La Côte Bleue. GIS Posidonie publ., Marseille, Fr. : 1-60.
CHARBONNEL E., FRANCOUR P., 1994. - Etude sur les possibilités d'utilisation des poteaux électriques comme récifs artificiels. Société Sotrape Sud (France Récifs) & GIS Posidonie publ., Marseille, Fr. : 1-43 + 10 p annexes.
CHARBONNEL E., 1989. Suivi des peuplements ichtyologiques des récifs artificiels des 3 zones marines protégées du département des Alpes-Maritimes entre 1987 et 1989. Contrat Conseil Général des Alpes-Maritimes, CEE FEOGA & Parc National de Port-Cros, Fr. : 1-96.
LEFEVRE J.R., CHARBONNEL E., 1988. - Gestion et aménagement du milieu marin en méditerranée française : zones marines protégées et récifs artificiels. Direction Départementale de l'Equipement CIPALM 06 : 1-107.

Planète

Développement durable

Eric Charbonnel

personnalité

05/10/2007

Résumé du parcours scientifique de Olivier Bellier :
Après avoir suivi un cursus « classique » de géologie à l’Université Paris-Sud, à Orsay, Olivier Bellier a fait ses « armes de tectonicien » en Chine et au Pérou, où il a passé respectivement deux et seize mois. Au Pérou, il avait la responsabilité d’un projet de tectonique des failles récentes et sismiques en tant que Volontaire du Service National à l’ORSTOM (aujourd’hui l’IRD, Institut de Recherche pour le Développement). Les résultats de ces travaux ont donné lieu à la rédaction d’une thèse d’Université soutenue en 1989. 
Ensuite, en tant que chercheur au CNES (CDD), il a travaillé, en collaboration avec des chercheurs de l’USGS de Californie (United State Geological Survey), sur une zone de failles actives, à l’Est de la très célébre faille de San Andréas qui découpe, du Nord au Sud, la côte occidentale des Etats-Unis d’Amérique. Ensuite, son parcours l’a conduit à l’IGN (Instiutut Géographique National) où en tant que Chargé de recherche (chercheur en CDD), il a contribué à l’élaboration d’une nouvelle instrumentation aéroportée de géodésie, d’une part, et participé aux missions de géodésie (mesures GPS) issues de la collaboration entre le CNRS (Centre National de Recherche Scientifique) et l’IGN. Ceci l’a amené à travailler notamment dans l’Est de l’Afrique (Djibouti, Ethiopie). Il est ensuite rentré au CNRS comme chercheur, où il a travaillé pendant presque dix ans. Son sujet de recherche était l’analyse des failles actives, et son principal chantier, l’Indonésie (Sumatra, Sulawesi). Mais durant cette période il a arpenté de nombreux terrains à la recherche des failles actives et à la poursuite des Tremblements de Terre, en Turquie, en Argentine et au Venezuela… C’est durant cette période qu’il s’est intéressé aux failles et aux séismes en France, et plus particulièrement en Provence. 
Les failles françaises sont un peu moins intéressantes scientifiquement car elles « bougent » moins vites que les grandes failles des zones fortement sismiques évoquées précédemment, et ne produisent par conséquent que peu de séismes. Toutefois, elles peuvent produire des séismes destructeurs tel que celui de Provence en 1909, d’où la portée sociétale de cette étude qui lui « tient à cœur ». C’est en 1999, qu’il a été contacté pour un poste de Professeur à l’Université d’Aix-Marseille. Il est donc aujourd’hui Professeur et il exerce ses fonctions de recherche au CEREGE (Centre Européen de Recherche et d’Enseignement en Géosciences de l’Environnement), en essayant d’allier de manière équilibrée les trois fonctions qui définissent ce poste : Administration de la recherche et de l’enseignement et responsabilités collectives, Enseignement et Recherche. C’est en Iran qu’il focalise l’essentiel de son activité de Recherche où les failles sont nombreuses et très actives. Mais il continue bien sûre à travailler sur le risque sismique en Provence.
1 - Principaux thèmes de recherche
Tectonique « vivante » et Risque sismiqueObservations et Modélisation
Confrontation de différentes approches complémentairesTectonique et géomorphologieImagerie satellitaire et géodésie
- Étude des failles actives et évaluation de l'aléa sismiqueÉtudes sur l’évaluation de l'aléa sismique dans plusieurs secteurs soumis à des déformations crustales importantes ou modérées. Objectif : localiser et quantifier les paramètres de la déformation de l'échelle du cycle sismique (100 à 10.000 ans) à l'échelle de la tectonique des plaques (Million d’années).
- Étude des mécanismes de la déformation discontinue (Faille) en domaine de marges actives (subduction/collision) et en domaine à convergence oblique.
- Analyse des processus de la déformation de la croûte et des phénomènes qui leur sont associés (magmatisme, champs de contrainte et de déformation).
- Interprétation et traitement d'image et du signal topographique –Analyse d’images satellitaires et de la topographie numérique (MNT) en vue d’identifier et caractériser les déformations actives de l'écorce terrestre.
- Exemples de zones étudiées :Arc de Sumatra et faille de Sulawesi (Indonésie), domaine de déformation de l’Afrique de l’Est (Djibouti, Etiopie), Bassins Nord chinois, Faille Nord Anatolienne (Turquie), Failles Nord Américaines (Californie, Nevada), Cordillères des Andes (Pérou, Venezuela, Argentine), Failles SE France, Déformation crustale en Iran, 
2 - Formation
• 1982 - DEUG B (option géologie), Université Paris XI, centre Orsay.• 1983 - Licence de géologie, Université Paris XI, centre Orsay.• 1984 - Maîtrise de géologie, Université Paris XI, centre Orsay.• 1985 - D.E.A. de Tectonophysique, Université Paris XI, centre Orsay.• 1989 - Thèse d'Université - Titre «Étude néotectonique de la Cordillère occidentale du Nord Pérou et étude sédimentaire et tectonique du bassin de la Wei He (Chine du Nord). », Université Paris XI, centre Orsay.• 1998 - Habilitation à Diriger des Recherches - Titre « Tectonique active et cassante, champs de contrainte et aléa sismique le long de Grands Systèmes de Décrochements. », Université Paris XI, centre Orsay.
3 - Parcours
1987 - 1989 – Volontaire du Service National à l’ORSTOM (aujourd'hui : Institut de Recherche pour le Développement, IRD) affecté au Pérou (1987-1988), puis Allocataire de recherche ORSTOM (1989).1989- 1991 - Contrat de recherche CNES (Centre National Etudes Spatiales) affectation CNRS (Orsay) et USGS (Menlo Park, Californie, USA).1991-1992 – Chercheur (Chargé de Recherche) à l'Institut Géographique National (IGN) - Contribution à l'élaboration d'une instrumentation Laser aéroportée en vue de la mesure de petites déformations (projet IGN / ELF - SNEAP); Participation aux programmes de Géodésie (projets : Afar, Sumatra...).1992- 2000 – Chercheur (Chargé de Recherche) au CNRS Affectation à l'équipe CNRS d'Orsay.Depuis Septembre 2000 - Professeur des Universités à l’Université Paul Cézanne Aix-Marseille.
4 - Principales responsabilités :
- Président du Département des Sciences de l’Environnement de la Faculté des Sciences de l’Université Paul Cézanne Aix-Marseille - Ce Département réunit les disciplines suivantes : Géosciences de l’Environnement, Chimie Analytique, Génie des procédés, Biologie des populations et écologie. 
- Membre du Conseil de Direction du CEREGE (Centre Européen de Recherche et d’Enseignement en Géosciences de l’Environnement).
- Membre du Conseil de Direction (Conseil d’URF) de la Faculté des Sciences et Technique de l’Université Paul Cézanne Aix-Marseille.
- Responsable de l’Equipe « Morphogenèse et Risques Naturels » du CEREGE.
- Membre du Conseil Scientifique de la Réserve Naturelle Géologique de Haute Provence.
- Expert au Comité de Pilotage du projet de Service Public NEOPAL mis en place par le MEDD (Ministère de l’Ecologie et Développement Durable).
- Membre élu du Comité et du Conseil d'Administration (1998-2004) du CNFG (Comité National Français de Géologie - sous tutelle de l'Académie des Sciences) et au bureau (Secrétaire adjoint (2001-2004).
- Président du Comité Lithosphère France – comité national français de ILP (International Lithosphere Program /IUGG et IUGS) (1999-2004).
5 - Publications
Auteur de pllus de 80 articles scientifiques publiés dans des revues françaises et internationales.Participation à plus de 200 Colloques et Symposiums Scientifiques.
Vulgarisation et contacts avec les média
a) Articles de vulgarisation
« La faille des Cévennes est – elle active ? » Réponse à article de La Recherche, 1998, n°5315, p.7.« Enquête sur le globe : datation et télédétection à l'appui. » Plein Sud, Spécial Recherche, 1999, 18-25.« Les séismes en France : mythe ou risque réel? » Orsay infos, 2000, n°53, 7-11.« Quantification de la déformation de l’échelle du cycle sismique à l’échelle de la tectonique des plaques ; utilisation des nucléides cosmogéniques produits in situ » Géochronique, 2000, n°75, p. 12.« SUMATRA, les dessous du tsunami » ERUPTION, Objectif volcans, 2004, n°6, p.41-44.
b) Audiovisuel, média
- Participation au tournage d’un reportage télévision pour l’émission « Des racines et des ailes » (France 3) sur les tremblements de terre. Titre : « La Terre sous surveillance ». - Interviews sur le risque sismique sur la région PACA Interview du 26 Février 2004. Emission de Radio Vitamine Toulon. Emission de Radio Mistrale, Manosque. - Participation à émission de télévision, France 3, Emission « La Belle Bleue » (France 3- Méditerranée) sur les séismes en Méditerranée et les Tsunamis, Le Samedi 11 Février 2006.
c) Presse
Zoom sur… Olivier Bellier enseignant-chercheur à l’Université d’Aix-Marseille III – Quel risque sismique en Provence ? Energie Sud, suplément de « La Marseillaise », Samedi 27 Mars 2003.Bellier 0. « Enseigner tout en cherchant des fonds » - entretien recueilli Isabelle Caillau, La Provence du 3 Février 2004.Bellier 0. « La recherche fondamentale est menacée» - entretien recueilli Julien Danielides, La Provence du 16 Février 2004.Article d’Hervé Vaudoit – La Provence 25 Février 2004. «Provence, Alpes et Côte d’Azur sous la menace permanente d’une secousse de forte intensité» suite au séisme à Besançon du 24 Février 2004.Article d’Hervé Vaudoit – La Provence 6 Janvier 2005. «Un séisme majeur sur l’Île de Sumatra demain ou dans 10.000 ans».Article de Chloée Alexandre – La Provence 13 Janvier 2005. «Pas de Raz-de-marée prévu en Provence».Dossier de Sylvie Ariés et Hervé Vaudoit « La Provence menacée par un fort séisme ». La Provence 16 Janvier 2005.Article d’Hervé Vaudoit – La Provence 29 Mars 2005. «Un important séisme frappe de nouveau l’Indonésie»- encart : L’expert – Olivier Bellier, Géophysicien « D’énormes quantités d’énergie s’étaient accumulées là-bas Article de presse, « Le Régional », n°4574 du 26 Janvier au 1er Février 2006. « Séismes en Salsonais : sommes-nous prêts ? La terre tremblera-t-elle de nouveau ? » participation au Dossier de presse réalisé par Th. Féraud.Article dans « La Provence », n°3105, Dimanche 11 Décembre 2005, « Retour sur le Tremblement de Terre de 1909 » article de Julien Daniélidés.Article dans « Le Monde », n°18920, Mercredi 23 Novembre 2005, « Théâtre d’un séisme meurtrier en 1909, la Provence est sous surveillance» Dossier « Environnement et Sciences » de Christiane Galus.Article dans « Métro », Marseille, 28 Novembre 2005, « La Provence surveille ses failles» Dossier de C.M.
d) Présentation de conférences de vulgarisation
Quatre à cinq conférences de vulgarisation par an depuis 2000 – exemples de titres :
« Le risque sismique ».« De la tectonique des plaques à la tectonique active provençale ».« Les tremblements de Terre : de la tectonique des plaques au risque sismique en Provence. »« Pourquoi le Terre Tremble-t-elle en Provence ? « La faille de la Moyenne Durance et le risque sismique en Provence. »« La sismicité en Provence »« Le risque sismique en Provence. »« Juste sous nos pieds, histoire géologique et risques naturels en Provence occidentale. « Tremblements de terre : quel risque sismique en Provence ? » 
e) Autres activités de vulgarisation
Participation au projet pédagogique « EduSismo » - projet pédagogique, soutenu par le Rectorat d’Aix-Marseille, qui a pour objectif d’implanter des stations sismologiques dans certains collèges. Ces stations servent de support pédagogique pour l’enseignement des Sciences de la Terre, la compréhension de la tectonique des plaques et le sensibilisation au risque sismique. 
- Organisation et présentation d’excursions scientifiques (auditoire : chercheurs) ou pédagogique (auditoire : professeurs de collèges ou de Lycées) autour de la « Tectonique et du risque sismique en Provence »
- Co-organisation avec le Professeur Xavier Le Pichon (membre de l’Accadémie des Sciences et Professeur de la Chaire de Géodynamique du Collège de France) des « Cours-séminaires » (tout public, entrée libre) de la Chaire de « Géodynamique » du Collège de France à Aix en Provence depuis 2004.
2004 - « La déformation active du Sud-Est de la France. » - http://www.cdf.u-3mrs.fr/~lepichon/cours2004.html
2005 - « Ouverture de la Méditerranée occidentale et épisode messinien : implication pour la tectonique du Sud de la France » - http://www.cdf.u-3mrs.fr/~lepichon/cours2005.html
2006 – « Risque Tsunamis en Méditerranée occidentale» - http://www.cdf.u-3mrs.fr/~lepichon/cours2006.html.
2007 – « Tectonique récente en Provence : rôle des couches ductiles et de la gravité » – programme détaillé : http://www.cdf.u-3mrs.fr/~lepichon/cours2007.html.

Planète

Géologie

Olivier Bellier

personnalité

25/09/2007

Je suis née à Angers en 1934. J’ai mené mes études scientifiques un peu en dilettante avec l’idée de rentrer aux Beaux Arts et de faire de l’architecture. Sous la pression familiale, (en province, à cette époque, ce style d’études n’était pas bien vu) j’y renonce. A Nantes, Angers puis Paris, je poursuis mes études jusqu’à la licence de Mathématiques, mais je suis plus intéressée par la Physique et notamment par l’optique quantique grâce aux cours d’Alfred Kastler et de Jean Brossel. C’est ainsi que sur leurs conseils je rentre en Octobre 1958 dans un laboratoire en création à l‘Ecole Normale Supérieure, le Service d’Aéronomie qui allait être le premier laboratoire de recherche spatiale en France. C’était, faut-il le rappeler, l’année du lancement du premier satellite SPOUTNIK! Et ce fut le début d’une aventure. Six mois plus tard, je suis sur le terrain au Sahara pour participer aux premières campagnes de tirs de fusées françaises. Cette vie de terrain s’est poursuivie pendant des années sur de nombreux champs de tirs partout dans le monde. Malgré cette vie assez agitée, je me suis mariée (à un physicien) et nous avons eu un fils qui nous a souvent accompagnés sur le terrain et dans les observatoires où nous étions en mission.
Mon premier objectif en 1958 a été de préparer une thèse qui a porté sur la mesure de température de la haute atmosphère sous la direction du Professeur Jacques Blamont et je deviens en 1965 docteur ès sciences physiques. Rentrée au CNRS comme stagiaire de recherche en 1959, j’y ai fait toute ma carrière en passant par tous les échelons jusqu’à devenir Directeur de recherche émérite à partir de 2000. Cette continuité dans le même établissement ne se traduit en rien par une monotonie dans les sujets que j’ai abordés au cours de ma carrière, ni sur les moyens que j’ai utilisés pour les mener à bien. De l’étude la très haute atmosphère (vers 500 km d’altitude) je descends progressivement en altitude jusqu'à m’intéresser à la stratosphère pendant les années critiques de la destruction de l’ozone stratosphérique par Concorde puis par les fameux CFC et plus récemment jusqu’au niveau du sol, puisque je m’ intéresse maintenant aux problèmes de climat. Les moyens utilisés pour mes études expérimentales ont ceci en commun qu’ils ont tous utilisé des méthodes optiques, que ce soit en fusée, en ballon, en satellite ou à partir du sol. Une des grandes percées instrumentales à laquelle j’ai beaucoup contribué à été le développement de sondage de l’atmosphère par laser, technique appelée maintenant le LIDAR. Ma chance a été d’être parmi les pionniers, aussi bien pour participer au début de la recherche spatiale que plus tard pour développer cette nouvelle technologie LIDAR.
Evidemment en 50 ans de carrière, la façon de travailler évolue. Depuis déjà une vingtaine d’années je passe plus de temps en réunions de comités que dans le laboratoire et je suis plus jamais sur le terrain. Chaque époque a ses charmes. Un grand virage s’est produit quand je me suis engagée dans les grands programmes internationaux sur le changement climatique en 1986 et quand, quelques années plus tard, j’ai créé une nouvelle composante de ce programme sur le rôle de la stratosphère dans le climat. J’y ai consacré une quinzaine d’années dont 12 à le diriger, avec plaisir. Actuellement ce qui m’intéresse au premier plan c’est l’impact des changements climatiques sur la société, ce qui se manifeste par mon intérêt pour le problème de l’énergie. Il me reste quand même un peu de temps pour me consacrer à ma passion non satisfaite pour l’art et je me suis enfin mise à la sculpture et ceci avec un certain plaisir.
Travaux scientifiques
Les travaux de Marie-Lise Chanin peuvent être décrits sous les rubriques suivantes :
1) Étude de la structure de la haute atmosphère (100-500 km). C’est à la mesure de la température de la haute atmosphère que Marie-Lise Chanin a consacré son travail de thèse sous la direction de Jacques Blamont. Elle a utilisé la résonance optique d’atomes alcalins émis dans l’atmosphère par fusées et ses mesures effectuées à différentes latitudes ont fourni une description thermique de l’atmosphère jusqu’à 500 km, qui a permis d’améliorer les modèles empiriques utilisés jusqu’alors et de mettre en évidence l’influence de l’activité solaire et des précipitations de particules 
2) Développement des méthodes de sondage de l'atmosphère par laser ou lidar. Marie-Lise Chanin a développé une méthode de mesure de la température dans la région de 10 à 100 km qui n’avait pu être sondée par fusées, en utilisant des lidars Rayleigh et Raman. Puis elle a imaginé une technique originale pour mesurer la composante horizontale du vent. Un brevet et des licences ont été déposés au CNRS. Ces méthodes, utilisées de façon opérationnelle à l’Observatoire de Haute Provence, ont été adoptées par le Réseau international de surveillance de l’atmosphère. Elle a été co-responsable du premier lidar embarqué sur un vol de longue durée à bord de la MIR, l’instrument ALISSA.
3) Étude de la variabilité spatio-temporelle de l'atmosphère par lidar et son interprétation
Le sondage de l’atmosphère par le lidar Rayleigh a mis en évidence une grande variabilité à différentes échelles de temps et d’espace qui a permis d’étudier les ondes planétaires, les échauffements stratosphériques, les ondes de gravité, les marées et, lorsque la base de données a été suffisante, la variation décennale de la température atmosphérique et l’influence de l'activité solaire. 
4) Rôle de la stratosphère sur le climat et influence de la flotte aérienne sur l’environnement
Au milieu des années 1980, Marie-Lise Chanin s’est engagée dans les programmes internationaux. Elle a initié et co-dirigé un projet dédié à l’étude du rôle de la stratosphère sur le climat au sein du Programme mondial de recherche sur le climat. Son engagement dans la science du changement global se poursuit au sein de l’ICSU et dans le Programme de l’OMM-PNUE sur l’état de la couche d’ozone.
Distinctions :
Marie-Lise Chanin est Membre Correspondant de l'Académie des SciencesMarie-Lise Chanin est Membre Fondateur de l'Academia Europaea (1988),Membre de l'Académie Internationale d'Astronautique (1990), de l’Académie nationale de l’air et de l’espace (1998), de l’Académie des Technologies (2000).Marie-Lise Chanin a reçu la Médaille d’argent du CNRS (1983)
Prix
1966 - Prix des Laboratoires de l'Académie des sciences 1974 - Prix Intercosmos de l'Académie des sciences de l'URSS 1988 - Prix Deslandres de l'Académie des sciences 1991 - Prix Science et Défense 1999 - Médaille de vermeil de l’Académie nationale de l’air et de l’espace 2000 - Prix de l’ICLAS “Lifetime Achievement Award” dans le domaine Lidar 2003 - Prix International Norbert Gerbier - MUMM de l'OMM 2006 - Prix de l'Académie Internationale d'Astronautique2006 - NASA Group Achievement Award to UARS Team
Positions récentes et actuelles
- Présidente du Comité national français de géodésie et de géophysique (1986-1990),- Membre du Comité scientifique de la recherche et de la technologie (CSRT) (1987-1991),- Membre du Conseil scientifique de la défense (1986-1994), - Membre du Comité Scientifique du Programme International Géosphère Biosphère (1987-1993), - Présidente du Comité national français sur le changement global (1996-2002),- Co-présidente du Programme international SPARC/WCRP (1992-2001), - Directeur du Bureau international de SPARC (1992-2004).- Membre (1994-1997), puis co-Présidente (1997-2004) du Comité scientifique Concordia.- Membre de l’European Space Science Committee de l’ESF (1998-2002), - Membre du Bureau exécutif de l'ICSU (2002-2005), - Présidente du Comité du programme scientifique de COSPAR 2004 (2002-2004), - Membre du Groupe de stratégie de l'environnement de l’EASAC (2003-2005)Présidente du COFUSI (Comité Français des Unions Scientifiques Internationales) de l’Académie des Sciences depuis 2003), - Membre du Conseil consultatif conjoint franco-japonais. (depuis 2004), - Membre du Conseil supérieur de la météorologie (depuis 2005), - Membre du Comité scientifique du programme OMM-PNUE sur l'état de l'ozone (2005-06), 
- Membre de la Commission Française pour l'UNESCO (depuis 2002).- Membre du Conseil d’Administration de l’Institut Océanographique de la Fondation Albert 1er de Monaco (depuis 2006).- Représentant de la France à l’ICSU (depuis 2007)- Membre du Premier Comité Editorial de SAPIENS (depuis 2007)

Sciences

Physique

Marie-Lise Chanin

personnalité

11/09/2007

Expériences professionnelles
Depuis octobre 1999 
-- Vagabond, logistique d'expéditions polaires (http://www.vagabond.fr)
-- Fondateur du projet, propriétaire et capitaine du voilier polaire.-- Expéditions scientifiques (8 programmes en collaboration avec l'Institut Polaire Français IPEV),cinématographiques, ou sportives ; Groenland, Russie, Alaska, Canada, Spitsberg. 
Déc. 2001 & janv. 2002 Janvier à avril 2001 
-- Yamalgeofizika
- Consultant géophysicien, Territoire Nenets, Arctique Russe.
Nov. 95 à février 2000 
-- Compagnie Générale de Géophysique (prospection sismique)
-- Chef de mission en Arabie Saoudite, en Egypte, au Botswana.-- Assistant au Nigeria, en Egypte, au Venezuela, en Afrique du Sud.-- Mise en place de Crew Manager en 97 (Logiciel en gestion de projet).
Mai à juillet 95 
-- Institut de Physique du Globe de Strasbourg (IPGS)
-- Exploitation de données géophysiques.
Déc. 93 à février 95 
-- Institut Français pour la Recherche et la Technologie Polaires
-- Responsable de l'observatoire de Magnétisme et de Sismologie de l'IPGS, aux Iles Kerguelen, dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises.-- Service National de l'Aide Technique.
Mars à août 93 Elf Aquitaine Production
-- Service des Techniques Marines Avancées à Pau.
-- Etude complète de faisabilité d'un concept innovateur breveté par Elf :la plate-forme Semi-submersible Assemblée sur Site (SAS).
Septembre à nov. 91
-- ASCON : stage ingénieur en Irlande, construction d'une autoroute.
Juillet 90 
-- Stage à l'exploitation du réseau de la Régie Autonome des Transports Parisiens.
 Formation professionnelle 
-- Mai 99 Secourisme, perfectionnement conduite (Argas, Arabie Saoudite)
-- Mars 99 Sensibilisation technique (CEFOGA – CGG Massy).-- Mai 98 Prévention routière et conduite hors piste (CGG Egypte).-- Juillet 97 Hygiène, Sécurité & Environnement (CGG Nigeria).-- Décembre 95 Sécurité et Survie – (GEOTRAIN, Angleterre).-- Novembre & déc. 95 Centre de formation à la géophysique appliquée (CEFOGA – CGG Massy).-- Septembre à déc. 93 Gestion d'un observatoire de Magnétisme et de Sismologie (IPG Strasbourg).
 Ingénieur de l'INPG spécialité en génie océanique
-- 93 Mastère spécialisé en "Exploitation des Océans" à l'Ecole Centrale de Paris-- 92 Diplôme d'ingénieur en Génie Mécanique Institut National Polytechnique de Grenoble Ecole Nationale Supérieure d'Hydraulique et de Mécanique de Grenoble-- 89 D.E.U.G. de Sciences et Structures de la Matière (Université d'Orsay)
-- 87 Baccalauréat série C
 Projets d'études 
* Conception et réalisation d'un véhicule pour le Marathon Shell* Optimisation de la masse d'une aile d'avion en matériaux composites* Etude mécanique d'un bras de robot
 Langues 
Anglais : lu, parlé, écrit Espagnol : lu, parlé bonnes notions d'Italien et de Russe
 Informatique
Logiciels : Excel, Word, PS7 (gestion de projet), Autocad (CAO)
Ansys (calcul de structures), Geoland (Géophysique)
Environnements : Internet, Linux, Windows, DOS, UNIX
Réalisations 
2004 – 2008 : VAGABOND est le camp de base privilégié du projet européen DAMOCLES, dont le but est d'étudier l'avenir de la banquise de l'Océan Arctique. Le voilier polaire et les compétences de l'équipage sont mis au service des scientifiques pendant 4 ans, sur la côte Est du Spitsberg. En octobre 2006, à l'aube de l'Année Polaire Internationale, toujours en collaboration avec l'Institut Polaire Français IPEV, Vagabond a commencé son troisième hivernage au pays des ours blancs.
12 mai 2002 – 13 octobre 2003 : 17 mois d'expédition, et 20 000 milles parcourus autour de l'Arctique. Chef de l'équipe de Vagabond qui a réussi le Passage du Nord-Ouest, à la suite du Passage du Nord-Est, les deux routes arctiques qui relient l'océan Atlantique à l'océan Pacifique. Vagabond est le premier voilier à réussir le Passage du Nord-Est sans hivernage et sans l'aide d'un brise-glace : l'équipage fût primé par Alain Bombard, par le Yacht Club de France, et reçût le Prix du Mérite 2002 de l'Océan Cruising Club (Angleterre) ainsi que la médaille de Tilman du Royal Cruising Club (Angleterre). L'équipage eût ensuite le trophée Peter Bird – SPB (festival du film d'Aventure de Dijon – Guilde du Raid) et le Prix du Mérite 2003 de l'Océan Cruising Club (Angleterre) pour la première circumnavigation polaire. Nombreuses retombées médiatiques, conférences et projections.
Auteur du livre : "Vagabond, voilier polaire au Groenland" (édition Géorama, 2002)
Auteur du film : "Les Portes glacées du Pacifique" (réalisation Samuel et David Ducoin, production France 5 / SystemTV, 2003 )
Organisateur et participant de raids sportifs, sponsorisés et médiatisés :
-- "La Route de la Soie" : Vélo Tout Terrain au Pakistan, en août 92-- "Nanoq" : Raft au Canada, au-delà du cercle polaire, en juillet 92-- "Ultima Thulé" : VTT dans les déserts de lave d'Islande, en juillet 91-- "Canada Bike" : traversée du Grand Nord Québécois en VTT, en août 90
Organisation d'un chantier de solidarité à Madagascar, en août 88
Autres voyages : -- Iran (Téhéran-Isphahan-Chiraz en VTT), en novembre 2000-- Tunisie (Djerba-Tataouine-Tozeur en VTT), en novembre 98-- Sibérie (kayak sur le lac Baïkal) et Kamchatka (alpinisme), été 98-- Maroc (traversée de l'Atlas à pied en hiver, Djebel Toubkal), en janvier 98-- Mongolie (Désert de Gobi à cheval et en chameau), été 97-- Argentine, Chili (trekking en Terre de Feu et en Patagonie), en 96-- La Réunion, Madagascar, Kenya, Ouganda, Tanzanie, 3 mois en 95
Responsable du sport aventure au Bureau des Elèves de l'ENSHMG en 91 (VTT, motoneige, kayak, hydrospeed, saut à l'élastique, ski de randonnée…)
Plongée sous-marine (Moniteur CMAS 1 étoile)
Spitsberg, Norvège, Islande, Groenland, Iles Féroé, Kerguelen, Patagonie, Sibérie (lac Baïkal), Madagascar,Comores, Venezuela, Egypte, Espagne, France (océan, mer et grottes souterraines)
Permis bateau hauturierParticipation à la Course Croisière de l'Edhec en 91 (entraînements et animation)
Traversée du Golfe de Gascogne à la Voile en 91 (Bretagne – Espagne)
Participation aux réparations du voilier d'Isabelle Autissier, à Kerguelen, en 94Stages sportifs : kayak de mer, dériveur, catamaran, planche, parapente, skiCourse à pieds : Marathon et ‘20 km' de Paris, ‘Paris-Versailles', Raid ‘Energie'…Alpinisme, été & hiverPublications de textes et de photos (livres, presse internationale…)
Participation à l'organisation du Festival International du Film d'Aventure à Dijon en 95 et 99Photographe pour l'Institut Polaire et projectionniste 16 mm à Kerguelen en 94Vidéo Reportage (caméraman et réalisateur des expéditions "Nanoq" & "Ultima Thulé", télévisées)
Membre de la Guilde Européenne du Raid depuis 91Brevet d'Aptitude à la Fonction d'Animateur obtenu en 87Surveillant de baignades en 87 et 88Pianiste dans diverses formations entre 87 et 95.

Planète

Océanographie

Eric Brossier

personnalité

31/05/2007

1. Cursus universitaire
1958-63 Université de Strasbourg Faculté des Lettres, Licence d'Histoire et de Géographie, (neuf certificats de licence dont celui de cartographie). Faculté des Sciences : certificat de minéralogie.
23 mars 1963 : Doctorat de 3e cycle de Géographie, Université de Strasbourg : Quelques aperçus sur les manteaux de décomposition des roches dans les Andes vénézuéliennes de Mérida sous Ia direction de Jean Tricart (mention très honorable à l'unanimité). Publié par le CNRS dans la collection "Mémoires et Documents"
13 mai 1972 : Doctorat d'Etat, Université de Paris-Sorbonne Le modelé des grès; problèmes généraux , sous la direction de Pierre Birot (mention très honorable et félicitations du Jury à l'unanimité). Publié par l'IGN (Institut Géographique National), Paris, Collection Etudes de Photo-Interprétation, n0 7 (directeur de collection : Jean Hurault).
2. Fonctions d'enseignant-chercheur : université, CNRS et Nations-Unies
1961 : Collaborateur technique à l'université de Strasbourg, au laboratoire de Géographie Appliquée (Dir. Pr Jean Tricart).
 1964 : Attachée de recherche au CNRS, elle rejoint, à l'Institut de Géographie de Paris­ Sorbonne, le Laboratoire de Géographie Physique (Dir. Pr Pierre Birot).
 1966 : Assistant de Géographie à l'Université de Paris-X, Nanterre.
 1966 : Maître-Assistant à l'Université de Paris-X, Nanterre.
 1970 : Maître de Conférences à l'Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA).
1975 : Professeur sans chaire à l'Université de Reims Champagne-Ardenne.
1979 : Professeur titulaire de 2e classe à l'Université de Reims Champagne-Ardenne.
1975-80 : Enseignement de la télédétection à l'Institut Géographique National, Saint-Mandé.
1982 : Cours d'agrégation : “Les déserts et leurs marges, étude physique” du Centre National de Télé-Enseignement de Vanves.
1983-85 : Collaboration au DEA Climatologie et Géographie Physique, Université de Paris IV.
1985-88 : Détachement au PNUE (Programme des Nations-Unies pour l'Environnement) à Nairobi, Kenya, comme Co-Directeur du DC/PAC (Service de lutte contre la désertification).
1990 : Professeur titulaire de 1e classe à l'Université de Reims Champagne-Ardenne.
1998 : Membre senior de l'Institut universitaire de France.
2001 : Professeur titulaire en classe exceptionnelle à l'Université de Reims Champagne­-Ardenne.
 2003 : Professeur émérite des Universités.
A consacré sa carrière d'enseignant-chercheur principalement à la protection de l'environnement, au développement et à la mise en valeur des milieux secs.
A été consultant pour huit organismes des Nations-Unies, en Afrique, Asie, Amérique du Sud (Pérou, Chili, Brésil) et Australie.
Directeur du Laboratoire de Géographie Zonale pour le Développement (LGZD), créé par elle en 1973 à l'Université de Reims Champagne-Ardenne. Ce laboratoire a signé en 2005-2006 cinq projets de développement (Cameroun / Côte d'Ivoire, Mali, Maroc, Mauritanie, Asie Centrale/Ouzbékistan)
Membre : - de l'Académie des Sciences de New-York; - du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, Paris; - du Comité Scientifique Français de la Désertification, Paris; - du Comité Scientifique de l'Académie des Sciences du Tiers-Monde. Co-Chairman du Coordinative research council for Study, Conservation and rational Use of Central Asian deserts resources du Comité d'Etat des Sciences et de la Technologie de la République d'Ouzbékistan, Tachkent. Membre expert : - du Programme des Nations-Unies pour l'Environnement; - du Third World Academy Sciences and the Global System for Analysis, Research and Training pour l'expertise des projets sur Assessment of Impacts and Adaptation to Climate Change.
 - Expert évaluateur de l'Union Européenne DG XII-AG, Science, Recherche et Développement.
Auteur de 235 publications et de plusieurs livres, dont :
- en 1992. Desertification through Wind Erosion Control in Asia and the Pacific. ESCAP/UNDP, Bangkok, 139 p.
- en 1994 : Desertification, Natural Background and Human Mismanagement - 2nd ed. Springer Study Edition, Springer Verlag, 314 p.
- en 1995 : Les Déserts. Cité des Sciences de la Villette, Collection Explora, Pocket Sciences, 127 p.
- en 1995 : L'Homme et la Sécheresse. - Masson, Paris, Collection «Géographie», 335 p.
- en 1999 : Aridity, Droughts and Human Development - Springer Verlag, Heidelberg, RFA, 302 p. traduction en anglais, revue et corrigée de l'Homme et la Sécheresse, également traduit en persan.
- en 2003 Les Pays Secs, Environnement et Développement - éd Ellipses, collection Carrefours, Paris, 160 p. Les milieux secs sont de mieux en mieux appréhendés. Le développement y connaît des réussites beaucoup plus grandes que les mass média ne le laissent entrevoir.- en 2005 : Co-auteur du Dictionnaire de Géographie, sous la direction de G. Wackermann - éd Ellipses, 432 p.

3. Distinctions honorifiques
-- Médaille du Mérite National Centrafricain, pour services rendus à l'Université de Bangui.-- Membre d'honneur de la Gesellschaft für Erd- und Völkerkunde zu Stuttgart E. V.\n-- Chevalier puis Officier des Palmes Académiques.\n-- Prix Victor-Amédée du Bocage, de la Société de Géographie de Paris pour L'Homme et la Sécheresse.\n-- Membre de l'Académie des Sciences de New-York, Etats-Unis.

Planète

Climatologie

Monique Mainguet

personnalité

05/10/2006

Mon métier, historien du climat de l'UMR Hydrosciences à Montpellier.
Dans l'UMR Hydrosciences dans laquelle j'évolue à Montpellier j'étudie l'histoire du climat sud-américaine, étant responsable de ce pôle dans le projet de l'IBGP (International Geosphere-Biosphere Programme) appelé LOTRED-PAGES (PAst Global ChangES)
-- Mon institut d'appartenance, l'IRD, spécialisé en Recherche pour le Développement) 
-- Une vidéo et un site avec des liens faits par l'IRD Sud de la France.
Ma cueillette de titres et diplômes
-- Docteur en géographie (3e cycle) de l'Université de Nice avec une thèse sur les « Effets géomorphologiques des crues dans la haute vallée du Pô en amont de Turin -- Diplômé en Etudes Approfondies en sciences de l'eau et géologie de l'Université Pierre et Marie Curie de Paris-- Diplômé en hydrologie de l'ancien ORSTOM-- Habilité à Diriger les Recherches en géographie, un diplôme de l'Université de Montpellier 3 avec un document intitulé « De l'hydrologie de terrain à l'histoire du climat des pays du Sud ».-- Prix Ushuaïa 1993 de la Fondation Nicolas Hulot-- Personne-ressource en histoire du climat auprès de l'Unesco (Programme Hydrologique International), l'OMM (Programme Climatologique Mondial) et de l'ICA (Conseil International des Archives)-- Membre-expert coopté de l'Union Mondiale de la Nature (UICN-France) et du Comité National Français de Géodésie et Géophysique (CNFGG), branche Sciences Hydrologiques-- Membre correspondant de l'Académie Royale des Sciences d'Outre-Mer de Belgique, Section Sciences Techniques
Un cosmopolite ? En tout cas par monts et par vaux
-- 1976-78 En Italie, allocataire du Ministère des Affaires Etrangères Italien, Département de Géologie, Faculté de Sciences, Université de Turin-- 1979 Chercheur au CNR (CNRS italien), IRPI (institut étudiant les crues et glissements de terrain), toujours à Turin-- 1980-81 en Nouvelle-Calédonie, volontaire à l'assistance technique ou service civil comme hydrologue au centre ORSTOM de Nouméa-- 1981-82 en région parisienne, élève ORSTOM au Centre ORSTOM de Bondy en rapport avec le Centre de Recherche de la Météorologie Nationale (CNRM) de Trappes-- 1982-85 en Côte d'Ivoire, élève ORSTOM puis chercheur (ORSTOM, Abidjan) ; - 1985-86 au Niger, chercheur (ORSTOM, Niamey) ; - 1986-94 à Montpellier, toujours à l'ORSTOM, avec des missions aux Canaries et en Ukraine autour de l'eau du brouillard et de la rosée; - 1995-2001 en Bolivie, chercheur au SENAMHI (Service Météorologique et Hydrologique de Bolivie) de Cochabamba.-- 2001-2006 à Montpellier, chercheur IRD rattaché à la Maison des Sciences de l'Eau (Université de Montpellier 2 - Montpellier) et, depuis 1998, coordinateur du projet ARCHISS (Archival Climate History Survey ou Enquête archivistique du climat) de l'UNESCO, OMM (Organisation Météorologique Mondiale) ICA (Conseil International des Archives) pour l'Amérique Latine et les Caraïbes. Se sont succédées entre autres depuis 2003, des missions en Equateur, à la Bibliothèque Historique des Jésuites au Vatican et en Angleterre, au Climatic Research Unit (CRU) de l'Université de East Anglia à Norwich ; - 2006 - Animateur du projet international PAGES (Past Global Changes) en histoire du climat sud-américain avec deux missions en 2006 aux Archives des Indes en Espagne et en Argentine http://www.pages.unibe.ch/science/initiatives/lotred-sa/index.html
Je parle beaucoup 
en français, anglais, espagnol (8 années de travail en Amérique latine) et italien (4 années à Turin).
Où me lire facilement 
٭GIODA (A.), ACOSTA B. (A.), FONTANEL (P.), HERNANDEZ M. (Z.), SANTOS (A.) 1992 - L'arbre fontaine. La Recherche, décembre, n°249 : 1400-1408http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/capture_eau/
٭BEYSENS (D.), GIODA (A.), KATIUCHIN (E.), MILIMUK (I.), MOREL (J.-P.), NIKOLAYEV (V.) 1996 - Les puits de rosée, un rêve remis à flots. La Recherche, mai, n°287 : 30-33.٭GIODA (A.) 1999 - Brève Histoire de l'eau. Nature & Ressources, vol. 35, n°1 : 42-48.http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/b_fdi_55-56/010021862.pdf٭GIODA (A.), PRIETO (M. R.) 1999 - Histoire des sécheresses andines : Potosi, El Niño et le Petit Age Glaciaire. La Météorologie, 8e série, n°27 : 33-42.٭GIODA (A.), SERRANO (C.) 1999 - L'argent de l'ancien Pérou. Pour la Science, mai, n°259 : 42-47.٭GIODA (A.), HUMALA-TASSO (K.) 2000 - Cardenas et les tubercules des Andes. Pour la Science, janvier, n°267 : 10-13. ٭GIODA (A.), ROUX (J.-C.) 2002 - D'Orbigny aux temps de l'indépendance sud-américaine. Pour la Science, juin, n°296 : 68-74. ٭GIODA (A.) 2003 - The ARCHISS (Archival Climate History Survey) project. CIFEN-OMM, Taller DARE (DAta REscue), Guayaquil, Ecuador, 31 de marzo-4 de mayo.http://www.wmo.int/pages/prog/wcp/wcasp/meetings/documents/FinalReport_Guayaquil_April2003_E.pdfLista de las conferencistas sur le site.٭GIODA (A.), JOMELLI (V.), RABATEL (A.), DEMAREE (G.) 2004 - Petit Age de Glace, lichens et archives religieuses. Pour la Science, janvier-mars, Dossier n°42 : 100-103. http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/climat/climat.htm

Planète

Climatologie

Alain Gioda

personnalité

28/09/2006

-- Ingénieur « Océanographe » ENSTA, Ecole Nationale Supérieure des Techniques Avancées, diplômé en 1988.
-- 1ère expérience de terrain : 1 année (1989) passée à la Mission Océanographique du Pacifique à Papeete pour le compte du service militaire. Participation aux levés hydrographiques et mesures géodésiques du Shom sur les îles de Polynésie.
-- 1990 et 1991 : activité professionnelle au sein d'une de société de service dans le domaine pétrolier, en tant que chef de mission à la mer pour des levés géophysiques sur des sites d'installation de plate forme et des reconnaissances cartographiques pour la pose de pipes.
-- Arrivée à l'Ifremer en 1992, département Géosciences Marines, groupe Cartographie.
Participation aux principaux programmes de cartographie du département :
 projets scientifiques, marges continentales et dorsales océaniques
 projets de reconnaissances cartographiques : pose de cables téléphoniques sous-marins, cartographie des ZEE françaises,...
Depuis 2002, attaché au programme Extraplac, pour la gestion et l'exploitation des données acquises en mer.
-- Environ 3 ans d'expérience à la mer, dont près d'une trentaine de campagnes avec l'Ifremer comme chef de mission ou responsable des réalisations cartographiques.
-- Au sein du département Géosciences Marines, en charge du traitement de données bathymétriques et impliqués sur le développement des outils logiciels et des méthodologies de traitement, 
-- Depuis 2000, coordinateur technique d'une collaboration entre une vingtaine de laboratoires européens pour la publication d'une carte bathy-morphologique de synthèse des données modernes de sondeur multifaisceaux en Méditerranée.
Publications cartographiques récentes :
-- MediMap Group, Loubrieu B., Mascle J. et al, 2005
* Morpho-bathymetry of the Mediterranean Sea* CIESM/Ifremer special publication, Atlases and Maps, two maps at 1 / 2 000 000 
-- Sibuet J.-C., Monti S., Loubrieu B., Mazé J.-P. and Srivastava S., 2004. Carte bathymétrique de l'Atlantique nord-est et du golfe de Gascogne : implications cinématiques. Bulletin de la Société Géologique de France, 175(5), 429-442 .

Planète

Océanographie

Benoit Loubrieu

personnalité

03/09/2006

LOCEAN - PALEOPROXUS IPSL/LOCEAN (UMR 7159), UPMC/CNRS/IRD/MNHN 32, avenue Henri Varagnat93 143 Bondy Cedex
Chercheur à l'IRD, UMR LOCEAN, équipe PALEOPROXUS, reconstitutions paléoclimatologiques à partir de l'étude de biocarbonates marins (coquilles et coraux), calibration et validation des traceurs.
1 - Formation universitaire
1998 Doctorat en Sciences de la Terre, Université de La Rochelle
-- Pétrologie, géochimie, archéométrie - détermination de l'origine géographique de pierres de lest grâce à la géochimie et à la pétrologie pour reconstruire les voies de commerces maritimes anciennes. - rapport "Pierres de lest du littoral Poitou-Charentes: granites et larvikites. Pétrologie, géochimie, typologie et provenance géographique - Contraintes sur les voies de commerce maritimes anciennes" sous la direction de J.-C. Mercier.
1994 D.E.A. en Sciences de la Terre et de l'Atmosphère, Option Terre - "Processus métamorphiques et magmatiques - Volcanologie", Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand II). Pétrologie, géochimie - rapport "Incidence de l'hydratation sur la différenciation magmatique des intrusions stratifiées - Application au plutonisme tardi-hercynien de Corse" sous la direction de J.-Y. Cottin, R.-P. Menot et S. Sheppard.
1993 Maîtrise de Sciences de la Terre, mention géologie fondamentale et appliquée, Université Joseph Fourier (Grenoble I) Pétrologie - rapport "La sapphirine dans le manteau, étude du massif de Finero (Italie)". sous la direction de M. Piboule et E. Audebaud.
2 - Expérience professionnelle
2003 - Chargé de Recherche, Centre IRD-Ile de France, UR055 - PALEOTROPIQUE 
2002 - Chercheur associé, isotopes stables, Département de Géologie, Vrije Universiteit Brussel, Belgique, collaboration E. Keppens.
- étude des variations des rapports isotopiques de l'oxygène et du carbone (d18O et d13C) au sein de biocarbonates marins. Département de Géologie, Vrije Universiteit Brussel, Belgique, collaboration E. Keppens.
2001 - Chargé d'enseignement vacataire, Université de Caen.
1998 -2000 - Chercheur en biogéochimie, Département de chimie analytique et environnementale (ANCH), Vrije Universiteit Brussel (VUB)
- étude des variations de composition chimique (éléments traces et ultra-traces) comme marqueurs des paramètres environnementaux au sein de biocarbonates marins (ex. bivalves): "LA-ICP-MS analysis of trace elements in biogenic minerals: time series recording of environmental changes".
- rapport - site internet: http://perso.orange.fr/arnaga/LA-ICP-MS_report.htm"Training and Mobility of Researchers" Marie-Curie Research Training Grant, post-doctorat.
1998 - Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche (ATER), Université de La Rochelle.
1996 - Chargé de recherche
- organisation et réalisation d'une mission de terrain en Norvège et Suède (3 semaines) - recherche et cartographie de dépôts littoraux de galets, échantillonnage, réunions avec des géologues nationaux.
1995 - Chargé de recherche
- création d'une vitrine pour l'exposition permanente "De Broue à Brouage" mise en place par le Syndicat Mixte de Brouage; définition des pierres de lest et de leur importance pour reconstruire l'histoire de la ville; explication et illustration des moyens nécessaires à leur étude.
- mise en place et encadrement d'un stage de terrain (élaboration d'une carte paléotopographique) pour étudiants de 2ième année (géologie).
1994-1995 - Chargé d'enseignement vacataire, Université de La Rochelle.
1991/93/94 - Chargé de mission vacataire
- classement et inventaire des collections de minéralogie et de pétrologie Muséum d'Histoire Naturelle, Grenoble (300h).
3 - Publications et communications 
- Publications internationales
Schwartzmann, C., Durrieu, G., Sow, M., Ciret, P., Lazareth, C.E., Massabuau, J.-C., 2011. In situ giant clam growth rate behavior in relation to temperature: A one year coupled study of high-frequency non-invasive valvometry and sclerochronology. Limnol Oceanogr 56.
Aubert, A., Lazareth, C.E., Cabioch, G., Boucher, H., Yamada, T., Iryu, Y., Farman, R., 2009. The tropical giant clam Hippopus hippopus shell, a new archive of environmental conditions as revealed by sclerochronological and δ18O profiles. Coral Reefs 28, 989-998; 910.1007/s00338-00009-00538-00330.
Lazareth, C.E., Guzmán, N., Poitrasson, F., Candaudap, F., Ortlieb, L., 2007. Nyctemeral variations of magnesium intake in the calcitic layer of a Chilean mollusc shell (Concholepas concholepas, Gastropoda). Geochimica et Cosmochimica Acta 71, 5369-5383.
Lazareth C. E., Lasne G. and Ortlieb L. (2006) Growth anomalies in Protothaca thaca (Mollusca, Veneridae) shells as markers of ENSO conditions. Climate Research 30, 263-269.
Lazareth C. E., Vander Putten E., André L., and Dehairs F. (2003) - High-resolution trace element profiles in shells of the mangrove bivalve Isognomon ephippium: a record of environmental spatio-temporal variations Estuarine, Coastal and Shelf Science, 57 (5-6), 1103-1114.
Lazareth, C.E., Mercier, J.-C. C. and Garnaud, S. (2001) - A geochemical study of larvikite from Brouage (France): evidence for European commercial sealinks in Early Modern Times. Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, Série IIA, 332, n°12, 733-738.
Lazareth, C.E., Willenz, Ph., Navez, J., Keppens, E., Dehairs, F. and André, L. (2000) - Sclerosponges as a new potential recorder of environmental changes: Lead in Ceratoporella nicholsoni. Geology, 28, n°6, 515-518.
Lazareth, C.E. and Mercier, J.-C. C. (1999) - Geochemistry of ballast granites from Brouage and La Rochelle, France: evidence for medieval to post-medieval trade with Falmouth, Cornwall, and Donegal, Ireland. In Geoarchaeology: exploration, environments, resources. Pollard, A.M. (ed.), Geological Society, London, Special Publications, 165, 123-137.
- Quelques congrès internationaux
Bustamante, M.G., Lazareth, C.E., Cabioch, G., Turcq, B., Le Cornec, F., Mandeng-Yogo, M., Caquineau, S., 2011. Diagenetic effects and climatic variability in a New Caledonian coral Porites from the Mid-Holocene, XVIII INQUA Congress, Quaternary sciences – the view from the mountains, Bern, Switzerland, p. 2092.
Duprey, N., Lazareth, C.E., Butscher, J., Dupouy, C., Maes, C., Farman, R., Cabioch, G., 2010. The giant clam Tridacna maxima, a high-resolution proxy for past climate reconstruction in the South-West Pacific: first stages of the calibration, 2nd International Sclerochronology Conference, Mainz, Germany, p. 108.
Lazareth, C.E., Le Cornec, F., Candaudap, F., Freydier, R., 2010. Trace element high-resolution distribution in bivalve isochronous growth layers, 2nd International Sclerochronology Conference, Mainz, Germany, p. 56.
Schwartzmann, C., Durrieu, G., Sow, M., Ciret, P., Lazareth, C.E., Massabuau, J.-C., 2010. One year of giant clam growth: a combined HFNI valvometry and sclerochronology study, 2nd International Sclerochronology Conference, Mainz (Germany), p. 75.
Lazareth, C.E., Guzmán, N., Le Cornec, F., Ortlieb, L., 2009. The Mg – SST relationship in mollusc shells: is there a rule? Examples from three tropical species. Geophysical Research Abstracts 11, EGU2009-0, 2009.
Aubert, A., Lazareth, C.E., Cabioch, G., 2008. Sclerochronological and 18O study of the giant clam Hippopus hippopus shell. Application to Sea Surface Temperatures reconstructions, EGU General Assembly 2008. Geophysical Research Abstracts, Vienna, Austria, pp. EGU2008-A-06113.
Lazareth, C.E., Liétard, C., Pierre, C., Ortlieb, L., 2008. Inter-individual and inter-site reproducibility of δ18O profiles across Protothaca thaca (Bivalvia, Veneridae) shells from Peru and Chile, EGU General Assembly 2008. Geophysical Research Abstracts, Vienna, Austria, pp. EGU-2008-A-06203.
Gosselin, M., Fernandez, E., Ortlieb, L., Velasco, F., Lazareth, C.E., 2007a. Growth rate patterns in Trachycardium procerum (Mollusca) shells from coastal Peru and relationships with ENSO-related environmental parameters, 1st International Sclerochronology Conference, 17-21 July, Saint Petersburg, Florida (USA), p. 57.
Lazareth, C.E., Guzmán, N., Poitrasson, F., Ortlieb, L., Cuif, J.P., 2007a. Microstructural and geochemical patterns at the nyctemeral scale in the Concholepas concholepas (Gastropoda) shell, 1st International Sclerochronology Conference, Saint Petersburg, Florida (USA), p. 89.
Lazareth, C.E., Le Cornec, F., Elliot, M., Cabioch, G., 2007b. High-resolution calibration of geochemical proxies in the shell of a laboratory grown giant clam (Tridacna squamosa), 1st International Sclerochronology Conference, 17-21 July, Saint Petersburg, Florida (USA), p. 88.
- Revues de presse
-- Sciences au Sud - Le journal de l’IRD 39 (mars/avril/mai 2007, p. 3) El Niño laisse ses empreintes sur les coquillages
-- L'étudiant Magazine (Janvier 2006) - Que faire après une licence en Sciences de la Terre, p. 46-47.
-- National Geographic (Janvier 2001) - Levend fossiel gebruikt als klimaatmeter. (Un fossile vivant utilisé comme enregistreur du climat). Nederland-België.
-- Le Vif/L'express (16 juin 2000) - L'éponge moucharde, p. 18.
Vulgarisation
Participation à l’exposition « Nouvelle-Calédonie : Terre de corail » à l’Aquarium de la Porte Dorée, Paris, du 25 novembre 2008 au 19 avril 2009. Diaporama, prêt d’objets.
Participation au DVD Climatologie, pour le Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP). Tournage sur Bondy le 30/06/2008.
Atelier « Coraux et récifs d'hier et d'aujourd'hui » au « Village des Sciences », Fête de la Science, Brest, du 21 au 23 Novembre 2008. Mise en place de l’atelier et accueil du public.
Mise en place d’une vitrine « archives biocarbonatées du climat » pour la « Ville Européenne des Sciences », Grand Palais, Paris, du 14 au 16 Novembre 2008.
Participation à l’exposition « Les récifs coralliens de la France d'outre-mer » à l’Aquarium de la Porte Dorée, du 4 juillet au 2 novembre 2008. Diaporama, prêt d’objets.
Lazareth, C.E. (2007) « Etude du climat à travers les coquilles de Bénitiers » sujet Canal IRD Juillet. http://www.canal.ird.fr/canal.php?url=/programmes/recherches/lazareth/index.htm
Cabioch, G. & Lazareth, C.E. (2005) - Corail et climat. Fête de la Science, Poindimié, Nouvelle-Caldéonie, Décembre 2005.
Lazareth, C.E. (2005) - Des biocarbonates marins comme enregistreurs du climat, Fête de la Sience, IRD Ile-de-France, 10-13 octobre.
Lazareth, C.E. (1997) - Origine géographique des pierres de lest du littoral de Poitou-Charentes "La géologie au service de l'histoire", Journées de la Recherche, Université de La Rochelle, Conseil Régional Poitou-Charentes, 27 juin.
Lazareth, C.E. (1995) - Géologie et pétrologie au service des recherches archéologiques : l'exemple des pierres de lest, Sciences en fête, La Rochelle.
Lazareth, C.E. (1995) - Les pierres de lest de Brouage, Séminaire F.L.A.S.H. (Faculté des Langues, Arts, Sciences Humaines et sociales).

Planète

Paléontologie

Claire E Lazareth

personnalité

31/08/2006

Ancien Directeur de Recherche IRD (ex ORSTOM)
Diplômes
- Ingénieur de l'Ecole Nationale Supérieure des Industries Chimiques de Nancy (1962)
- DEA d'Océanographie Physique ParisVI (1966)
- Doctorat d'Etat Sciences (1983)
Service militaire 
- Officier de réserve de l' Armée de Mer, branche Chef de quart- Embarqué sur le dragueur CROIX du SUD (1962-1964)
Domaines de recherche
- Etudes des mécanismes physiques contrôlant la production biologique des océans tropicaux.- Rôle des océans dans la variabilité climatique 
Fonctions exercées
- 1970-1979 au Centre de recherches océanographiques d'ABIDJAN:Responsable des programmes de recherche du Navire de recherche CAPRICORNE mis à disposition de l'ORSTOM dans l'Atlantique tropical. - 1982-1989:Chef du Service d'océanographie physique et spatiale de l'IFREmer.
- 1989-1992:Directeur d'objectif:Programme Géosphère Biosphère de l'IFREmer
- 1985-1992:Coordinateur national des programmes internationaux TOGA (tropical ocean and global atmosphere) et WOCE (World ocean circulation experiment) ,composantes océanographiques du Programme Mondial de Recherche sur le climat de l'Organisation Meteorologique Mondiale(OMM) et de la Commission Océanographique Intergouvernementale(COI)
- 1992-1994:Directeur Délégué chef du Département Terre-Océan-Atmosphère de l'ORSTOM.
- 1994-1998:Directeur de la programmation à l'ORSTOM
- 1999-2002 : Directeur du Centre de Recherche Halieutique Méditerranéenne et Tropicale de Sète
Comités nationaux et internationaux 
SCOR Working Group 56:Upwelling Equatorial (1976-1982)
Comité scientifique de la revue Oceanologica Acta (1977-1982)
Représentant de la France à lIntergovernmental Toga Board de l'OMM et de la COI. (1987-1992)
Représentant de la France à l' Intergovernmental Woce Pannel de l' OMM et de l' ICSU. (1990-1992)
Membre du Comité des Programmes d'observation de la terre du CNES (1990-1994)
Représentant de l'IFREmer puis de l'ORSTOM au comité exécutif PIGB/France puis membre du Comité Scientifique français du PIGB.Membre du Conseil Supérieur de la Météorologie et Comité Scientifique de Météo-France(1988 1992).Président du Comité National Français pour la COI (Commission Océanographique Intergouvernementale de l'UNESCO) 1992-1997

Planète

Océanographie

Bruno Voituriez

personnalité

11/03/2006

Formation et activités de recherche
- 1974 -1979 : élève à l'Ecole Normale Supérieure de jeunes Filles – option physique
- juin 1976 : DEA d'Océanographie, Météorologie, Environnement et Atmosphère, à l'Université Paris VI -- stage de DEA sur l'étalonnage et le traitement des données d'un capteur météorologique au Laboratoire de Météorologie Dynamique.
- mars 1978 : doctorat de troisième cycle en océanographie à l'Université Paris VI, préparé au Centre de Recherche en Physique de l'Environnement (CRPE), sur le sujet :
-- Ondes de gravité dans la couche limite planétaire : étude expérimentale par sondage acoustique.
- Octobre 1979 : entrée au CNRS, affectée au CRPE, comme attachée de recherche. Activité de recherche sur les processus de petite échelle (turbulence et structures convectives organisées) dans la basse atmosphère. Participation à deux campagnes de mesures, pour acquérir un jeu de données suffisant sur le sujet, la principale s'étant déroulée en mai-juin 1981 en Côte d'Ivoire. L'analyse et l'interprétation des mesures a abouti à :
- avril 1985 : doctorat d'Etat es sciences physiques (Université Paris VI) sur le sujet : Les structures convectives de la couche limite atmosphérique : étude expérimentale et interprétation à partir des données de deux radars Doppler
- 1986 : changement thématique pour aborder l'étude des interactions océan – atmosphère, et développer des méthodes exploitant l'observation satellitale des océans et de l'atmosphère. Depuis cette date :
-- travaux sur l'utilisation des mesures de radiomètres hyperfréquence spatiaux en météorologie, en coopération avec les centres de prévision météorologique français et européen ;
-- développement de nouvelles approches pour interpréter ces mesures en termes d'échanges de chaleur entre océan et atmosphère
-- organisation de campagnes de mesures en mer pour obtenir des mesures qualifiées, afin de qualifier les estimations satellitales et les modèles météorologiques, et participation à l'amélioration des systèmes de mesure des échanges d'énergie océan - atmosphère en mer ;
-- travail sur la qualité de la mesure d'instruments embarqués sur satellite : responsabilité scientifique d'instruments pour les agences spatiales française (CNES) et européenne (ASE), expertise sur les problèmes en vol de radiomètres, développement de nouvelles méthodes de traitement des données pour améliorer la qualité des mesures.
- Depuis 2000, participation à un programme international multidisciplinaire d'étude de la mousson africaine : participation au volet interactions océan – atmosphère et d'étude de l'atmosphère par satellite, coordination du développement de l'exploitation des données satellitales, puis coordination de la gestion des données. Ce programme ambitieux vise à comprendre les mécanismes de développement saisonnier de la mousson, dans ses composantes atmosphériques, océaniques, hydrologiques, à toutes les échelles de temps et d'espace, ainsi que d'étudier les impacts de la variabilité de la mousson sur les ressources en eau, l'agriculture et la santé en Afrique de l'ouest.
Animation et administration de la recherche : 
1992 – 1995 : membre de comités scientifiques de programmes nationaux (évaluation de projets scientifiques dans un domaine particulier)
1995 – 1998 : chargée de mission à la direction du département Sciences de l'Univers et l'Institut National des Sciences de l'univers - division Océan/atmosphère. Suivi des activités des programmes nationaux, suivi des commissions d'évaluation de la recherche (laboratoire et personnels), suivi de dossiers (projets d'expérience ou de développement de modèles) pour la direction de l'INSU.
1997 – 2002 : responsable d'une équipe de recherche du laboratoire
1999 – 2002 : présidente du comité d'experts scientifiques Terre Atmosphère Océan Biosphère du CNES : évaluation annuelle des projets, élaboration de la prospective en observation spatiale de la terre.
2000 – 2004 : membre du Comité National de la recherche scientifique : évaluation des laboratoires et des chercheurs, sélection des candidats à l'entrée au CNRS
2004 - : directrice du LOCEAN : Responsable de la réalisation des objectifs scientifiques du laboratoire, de la politique de recrutement des chercheurs et personnel technique d'accompagnement de la recherche, de la gestion financière ; interlocutrice du laboratoire pour les tutelles (CNRS, Université, Institut de Recherche pour le Développement, et Muséum d'Histoire naturelle).

Planète

Océanographie

Laurence Eymard

personnalité

28/02/2006

Expérience professionnelle
-- 2004 HDR Paris 6 «Variabilité du climat et du cycle de l'eau : géochimie isotopique des précipitations ».-- Depuis 1997 Responsable de l'équipe GLACCIOS (Glaces et Continent, Climat et Isotopes Stables) du LSCE (13 permanents, une moyenne de 7 non permanents, CDD, thèses, postdocs, visiteurs) .-- Depuis 1996 Ingénieur CEA, sur un poste de chercheur, au LMCE puis LSCE, dans l'équipe de géochimie isotopique.-- 1993-1996 Thèse de doctorat de l'Ecole Centrale de Paris, en Physique des Fluides et des Transferts : « Simulation du climat de l'Holocène moyen à l'aide de modèles de circulation générale de l'atmosphère ; impacts des paramétrisations » (Félicitations du jury). Directeurs de thèse : A. Soufiani (ECP), S. Joussaume (LSCE).
Coordination de projets nationaux 
■ 2004 GDR Antarctique■ 2001-2004 ECLIPSE, Petit Age de Glace (12 k€/an). ■ 2000-2002 IFRTP/IPEV, North GRIP (logistique, 45 k€/an).■ 1999-2000 PNED, Variabilité climatique récente Atlantique nord (100 kF). ■ 1997-1998 DTT/DYTEC : effet Dole et climat, stade 6.5 (20 kF).
Projets internationaux 
■ 2003 Contractant (PI) du projet soumis FP6 EPICA-MIS■ 2002 Contractant (PI) des projets européens CRYOSTAT et ISONET■ 2000 Participation aux projets européens POP et EPICA2■ 1996-2002 Projet North GRIP (carottage centre Groenland). ■ 1996-2000 Participation aux projets européens MILECLIM, Nord Sud, EPICA
Mission de terrain 
■ 1997 2 mois, découpe de glace, forage NorthGRIP (Groenland).
Prix scientifique 
■ 2002 Conjointement avec Françoise Vimeux, Grand prix Etienne Roth du CEA attribué par l'Académie des Sciences.■ 2004 Collectivement avec le groupe climat du LSCE, Prix Louis D. de l'Académie des Sciences
Enseignement
■ 2004 : Cours sur le changement climatique en maitrise de mécanique de Paris 6 (4h), au DEA de biologie d'Orsay (4h), au DEA de sciences de la terre d'Orsay (3h), Conférences sur le climat à l'école doctorale de Nancy (3h), Café des Science, lycée de Corbeil Essonne (3h), cours au lycée de Guyancourt (3h) et au collège de Maurepas (3h).■ 2003 : Isotopes stables de l'eau et climat, conférence au lycée de Montigny-le Bretonneux (2h) ; Climat de l'Europe et climat du Sahel, conférence au collège Daudet de Draveil (2h) ; Variabilité climatique et hydrologique récente, cours à l'école doctorale de Bordeaux (1h30) ; Formation sur le climat à la cité des Sciences (2 modules de 3h) ; cours en préparation au CAPES SVT de Paris 7 (6h).■ 2002 : Isotopes stables de l'eau et climat, conférences au lycée de Villaroy (Guyancourt) et aux rectorats d'Antony et Cergy (3 fois 2 heures) dans le cadre du nouveau programme SVT de terminale.■ 2002 : Support cycle de l'eau et climat pour les écoles maternelles et primaires (présentation « ludique » Powerpoint).■ 2002 : Variabilité climatique, session de formation des inspecteurs d'académie de sciences de la vie et de la terre, nouveau programme de terminale (1h).■ 1999 : Séminaire sur les climats du passé et l'apport de l'étude des isotopes de l'eau, 3 heures, DEA de géochimie de l'IPG Paris.■ 1994-1995 : Travaux dirigés de mathématiques, 1ère année de DEUG d'économie appliquée, Université Paris Dauphine (96 heures
Vulgarisation
2008 "Atmosphère, Atmosphère" Editions Le Pommier

■ 2004 : conférence de presse CEA-CNRS commune avec l'IPEV et le LGGE autour des résultats d'EPICA. Interviews dans plusieurs médias. ■ 2003 : article présentant le projet NorthGRIP pour le rapport d'activité de l'IPEV ; article sur la variabilité climatique rapide en période glaciaire pour la lettre de l'IGBP ; émission sur France Culture ; conférences grand public (école d'été de la DSM ; association des centraliens, groupe éthique et développement durable) ; pour la Fête de la Science (Ecole des Mines de Paris ; ENS Cachan) .■ 2002 : article de vulgarisation (Au cœur de la glace, les secrets du climat)pour La Météorologie et le Bulletin des Physiciens.■ 2001 : articles grands publics pour la revue du Palais de la Découverte, les Défis du CEA, le journal de Saclay.■ 1999-2003 : interviews pour Arte, France Info, France Culture.
Aux Editions Le Pommier

Planète

Climatologie

Valérie Masson-Delmotte

personnalité

09/12/2004

Né en 1946, Yann Arthus-Bertrand s'est toujours passionné pour le monde animal et les espaces naturels. À trente ans, il part au Kenya avec sa femme Anne étudier le comportement d'une famille de lions pendant trois ans. Très vite, il utilise l'appareil photo pour consigner ses observations et découvre sa vocation : le témoignage par l'image.De retour en France en 1981, il publie un livre, Lions, et devient photographe de grand reportage. En 1991, il fonde Altitude, première agence de photographie aérienne dans le monde, et se tourne vers des séries de longue haleine, s'interrogeant sur le lien de l'homme à la nature sauvage ou domestiquée : La Terre vue du ciel, Bestiaux, Chevaux, 365 Jours pour réfléchir à notre Terre… Il est aujourd'hui un militant convaincu du développement durable. Ses photographies aériennes, indissociables des textes qui les accompagnent, invitent chacun à réfléchir à l'évolution de notre planète et au devenir de ses habitants. Un constat en images et en mots pour prendre conscience que nous sommes tous responsables, personnellement de l'avenir de notre Terre. Parce que chacun a un rôle à jouer, chacun a le pouvoir et le devoir d'agir et de se mobiliser. C'est pourquoi Yann Arthus-Bertrand a créé l'association GoodPlanet.org le 1er juillet 2005 et, pour limiter l'impact de ses propres activités sur le climat, il a mis en place « Action Carbone ». En finançant des projets d'énergies renouvelables, d'efficacité énergétique et de reforestation, Yann Arthus-Bertrand s'efforce de compenser les émissions de gaz à effet de serre engendrées par ses activités.En 2006, il met en place l'opération « le Développement Durable, pourquoi ? » avec le Ministère de l'Education Nationale et le Ministère de l'Ecologie. Cette exposition pédagogique comprenant 22 posters illustrés par ses photographies aériennes a été mise gratuitement à disposition de toutes les établissements scolaires de France. En 2007 l'opération sera renouvelée et aura pour thème la biodiversité.Aujourd’hui Yann Arthus-Bertrand est également considéré comme un militant écologiste en plus d'être un fabuleux photographe. C’est cet engagement qui lui vaut le 22 avril 2009 d’être nommé « Ambassadeur de bonne volonté » du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).Parallèlement, il est l'auteur de Vu du Ciel, une série documentaire télévisée dont chaque épisode explore une problématique écologique particulière. L’émission s’exporte actuellement dans 49 pays du monde. Fort de cette expérience télévisuelle, Yann Arthus-Bertrand réalise un long-métrage, HOME, sur l'état de notre planète. Ce film, sorti le 5 juin 2009 simultanément à la télévision, sur Internet, en DVD et au cinéma dans le monde entier, et le plus souvent gratuitement, a été vu par près de 600 millions de spectateurs dans plus de 100 pays.En 2011, Yann Arthus-Bertrand a réalisé deux films courts pour les Nations-Unies, le premier pour l’année internationale des forêts et le second sur la désertification, tous deux projetés lors des assemblées générales.Cette même année, il crée Hope Production, société à but non lucratif. C’est au sein de cette société de production qu’il a réalisé avec Thierry Piantanida et Baptiste Rouget-Luchaire le film « La soif du monde », projeté en avant-première au 6ème forum mondial de l’eau et diffusé en prime time sur France 2 le 20 mars 2012.Toujours au sein de Hope Production, Yann a réalisé avec Michael Pitiot le film « Planète Océan » qui a été présenté en avant-première en juin 2012 à Rio+20, lors du sommet mondial de l’Environnement des Nations Unies. Dans le même temps, la Fondation GoodPlanet a initié le « Programme Océan » destiné à sensibiliser le grand public à la préservation des écosystèmes marins. Au cœur de ce programme, la publication aux Editions de la Martinière de l’ouvrage « L’Homme et la mer », disponible en librairie le 18 octobre.En mai 2017, il ouvre avec sa Fondation le premier lieu dédié à l’écologie et à l’humanisme à Paris, Le Domaine de Longchamp situé au cœur du Bois de Boulogne. Le Domaine offre gratuitement un espace d'expérimentation fait d'œuvres engagées, de rencontres et de partage, pour vivre l'expérience d'une écologie généreuse. C’est cet engagement qui lui vaut d’être nommé en 2009 « Ambassadeur de bonne volonté » du Programme des Nations Unies pour l’Environnement.Il commence alors la réalisation de plusieurs documentaires sur l’environnement et l’humanisme : Home en 2009, Planète Océan en coréalisation avec Michael Pitiot en 2011, La soif du monde en 2012, Human en 2015 et Terra la même année.Yann Arthus-Bertrand s’est lancé dans un nouveau défi en coréalisant avec Anastasia Mikova « Woman » qui a vu le jour le 4 mars 2020. Ce film est entièrement consacré aux femmes du monde entier, a suscité plus de 3 ans de tournage, 60 pays visités, et des milliers d'interviews.Son dernier documentaire, Legacy, notre héritage, réalisé à partir d’images d’archives est sorti début 2021.Il travaille actuellement sur plusieurs nouveaux projets d’expositions photos ainsi que de films et documentaires, dont France, une histoire d’amour.Tous les films produits par la structure HOPE sont à disposition gratuite des ONGs, des associations et des écoles dans le cadre de programmes d’éducation à l’environnement.Voir les sites de Yann Arthus-Bertrandwww.goodplanet.orgwww.yannarthusbertrand.org

Planète

Développement durable

Yann Arthus-Bertrand

personnalité

29/11/2004

Activités d'enseignement 
Propriétés physiques du milieu marin (cours) Courants océaniques (TD) Dynamique des fluides géophysiques (cours, TD) Modélisation en mécanique des fluides par éléments finis (cours, TD, TP) Encadrement de TP et projets d'étude ayant trait à l'océanographie et à la mécanique des fluides 
Activités de recherche
Laboratoire d'accueil : Laboratoire des Echanges Particulaires aux Interfaces (LEPI), UPRES n° 1723 (directeur : F. Resch).
Thèmes :Echanges océan - atmosphère, production des aérosols marin, mesure de houle en zone littorale. 
Proposition de thèse 2003
Paramétrisation des flux verticaux d'aérosols marins en zone côtière

Planète

Océanographie

Olivier Le Calvé

personnalité

16/09/2004

Daniel Desbruyères est chercheur "Senior" à l'Ifremer, chargé de la direction du programme de recherche sur les écosystèmes hydrothermaux profonds. L'écologie des milieux océaniques profonds et la taxonomie des annélides sont ses domaines d'expertise.
Il a commencé sa carrière scientifique en 1970 par l'étude du plateau continental de Catalogne espagnole, puis a étudié pendant six ans la faune marine du plateau continental de l'archipel des Iles Kerguelen. En 1976, il a intégré l'équipe de biologie abyssale du Cnexo (Centre national pour l'exploitation des océans), l'un des organismes dont est issu aujourd'hui l'Ifremer. Entre 1977 et 1985, il a dirigé de nombreuses campagnes océanographiques dédiées à l'étude du bassin abyssal du golfe de Gascogne. Il a développé une méthode expérimentale permettant l'étude de l'impact des perturbations en grande profondeur.
Depuis 1982, Daniel Desbruyères a dirigé de nombreuses campagnes à la mer de plongée des submersibles habités de l'Ifremer (Cyana, Nautile) sur les sources hydrothermales profondes du Pacifique oriental et occidental et de l'Atlantique au sud-ouest des Açores. Il a participé à 37 plongées dans les submersibles de recherche à des profondeurs supérieures à 1000 mètres. Il a décrit de nombreux invertébrés des sources hydrothermales (chez les annélides polychètes – vers marins -, 1 famille nouvelle, 7 genres nouveaux, 25 espèces et une sous-espèce nouvelles) et a effectué des travaux d'écologie descriptive sur ce milieu, ainsi que des études sur la biologie d'une espèce étonnante, le "ver de Pompéi" qui vit sur la paroi des cheminées hydrothermales d'où sort le fluide surchauffé.
Il a dirigé entre 1995 et 1998 le programme européen Amores qui a regroupé 19 laboratoires de 5 nations sur le volcanisme actif sous-marin au niveau de la dorsale au large de l'archipel des Açores. Il est actuellement impliqué dans l'étude de la toxicité naturelle (métaux lourds, radioactivité naturelle) des évents hydrothermaux sur la faune et la flore bactérienne environnante (programme européen Ventox).
Daniel Desbruyères a reçu le Prix scientifique Philip Morris en 1993 sur la biodiversité des environnements extrêmes.

Planète

Océanographie

Daniel Desbruyères

personnalité

10/09/2004

J'ai choisi une formation universitaire un peu éclatée (agrégation, thèse d'Etat) en Sciences de la Terre (géomorphologie), avec au menu la géographie, la géologie et la géophysique. Je suis né en montagne (Briançon, Hautes-Alpes, France), j'ai vécu assez longtemps à basse altitude sur des boucliers ou des bassins sédimentaires, au Canada d'abord, puis en Afrique et en France, avant de me fixer entre 4000 m et 6000 m d'altitude dans les Andes surtout et en Himalaya. 
J'ai d'abord travaillé une quinzaine d'années au CNRS comme géomorphologue en me concentrant sur l'étude de l'érosion dans la haute montagne périglaciaire. Les produits de l'érosion y sont peu exportés en dehors des cirques élevés depuis 10 000 ans, aussi on peut dire « à quelle vitesse ça va » et reconstruire toute la chaîne sédimentaire passée et actuelle. J'ai fait cela en des lieux que j'ai instrumentés et suivis pendant plusieurs années, surtout dans les Alpes françaises entre 2500 m et 3000 m et les Andes du Pérou et de Bolivie entre 4700 m et 5500 m. Quantifier les dépôts qui se mettent en place sous les parois rocheuses et appartenant à la famille des éboulis, comprendre leur fonctionnement actuel sous l'effet du gel et de la neige, montrer en quoi ils évoluent différemment des modèles réduits que l'on a reproduits en laboratoire, tout cela a été mon premier « job » et a réussi à me passionner pendant une dizaine d'années. Les résultats ont été publiés dans diverses revues, entre autres Permafrost and Periglacial Processes (John Wiley ed.) et quelques libres à plusieurs auteurs. 
Mais au début des années 1990, sentant venir le changement climatique, je me suis tourné vers les glaciers car ce sont d'excellents marqueurs du climat : en effet, quand l'atmosphère se réchauffe, l'eau change de phase, passant du solide au liquide, ce qui ne passe pas inaperçu ! Mon travail est entré dès lors de plein pied dans la sphère du changement climatique global, avec comme cible et ancrage les glaciers de montagne, et en particulier ceux qui se trouvent dans la haute montagne tropicale, Andes de Bolivie, du Pérou et d'Equateur et l'Himalaya (Inde). 
Pourquoi là, et pas ailleurs ?
D'abord parce que les glaciers alpins et d'autres massifs de l'hémisphère nord sont suivis depuis des décennies dans le cadre de programmes internationaux, en France, en Suisse, en Autriche, en Norvège, etc…, tandis très peu de glaciers de l'hémisphère sud et de la bande tropicale ont fait l'objet d'études détaillées. Ensuite, parce que ces glaciers sont de petite taille et très sensibles au changement climatique : changement actuel lié au réchauffement de l'atmosphère sous pratiquement toutes les latitudes, mais aussi changements passés qu'il est tentant d'aller documenter en forant des carottes à haute altitude et en les analysant en laboratoire
Je côtoie ainsi au Laboratoire de Glaciologie et de Géophysique et l'Environnement (CNRS), qui m'héberge à Grenoble, des chercheurs travaillant dans les Alpes, en Antarctique ou au Groenland. 
Je pratique l'alpinisme par goût et je me souviens de m'être baladé avec des instruments de mesure dans des endroits rares, comme l'arête ouest de l'Everest en hiver jusqu'à près de 8000 m. Par nécessité aussi car mon activité principale consiste à mettre en place des réseaux de mesure permanents sur des glaciers à haute altitude (4000-6000 m) pour en faire des observatoires permanents de recherche sur l'environnement. Je participe aussi à des carottages profonds sur des sommets dépassant les 6000 mètres, lesquels visent à reconstruire les climats depuis 10 000 à 20 000 ans et à évaluer le réchauffement actuel par rapport aux fluctuations du passé. C'est d'ailleurs grâce à un projet de forage au sommet du Chimborazo (6268 m) que j'ai eu le plaisir d'être associé en 2000 aux Prix Rolex à l'Esprit d'Entreprise . 
En dehors de faire ma trace dans la neige dans des endroits solitaires et de voir le monde d'en haut, j'ai le plaisir aussi de participer à la formation d'équipes scientifiques dans les pays du Sud, en nouant des collaborations et en dirigeant des travaux. C'est d'ailleurs l'une des raisons d'être de l'IRD, mon institut de rattachement. Je crois en effet que la science dans des domaines aussi sensibles politiquement que le climat et la ressource en eau ne peut se faire en dehors d'une coopération active au niveau international incluant les pays du Sud. 
Le climat n'est-il pas l'affaire de tous ? Et la haute montagne n'est-elle pas un lieu privilégié où est stockée une bonne part des réserves d'eau potable de la planète ?

Planète

Climatologie

Bernard Francou

personnalité

14/12/2003

Parcours photographique :
- Photographe naturaliste depuis 1986 (professionnel depuis mars 1998)
- Mai 1992, première publication photographique dans la revue “ Chasseur d'Images ”
- Août 1992, création d'une exposition intitulée “ Instants Magiques ”
- Depuis janvier 1993, photographe à l'agence BIOS (illustration d'ouvrages et de magazines sur la nature)
- À partir de 1994, collaboration régulière avec diverses structures dans le domaine de l'édition (administrations, collectivités locales, agences de publicité, de graphisme et de communication, imprimeries, éditeurs…) pour l'illustration de publications sur la nature (plaquettes, brochures, CD-Rom et autres ouvrages).
- Juillet 1995, cliché primé au concours international “ Wildlife Photographer of the Year Competition ” organisé par la BBC et le Muséum de Londres
- Juillet 1998, premier prix et prix “ coup de cœur ” du concours photographique organisé par la Maison du Pays des Etangs (Tarquimpol) et le Parc Naturel Régional de Lorraine dans le cadre du festival “ Le Printemps des Lindres ”
- Mars 1999, réalisation d'une exposition intitulée “ Merveilleuse Alchimie ”
- Depuis l'automne 1999, également photographe à l'agence “ NATYS ” (Altaïr Multimedia)
- Avril 2000, réalisation d'une exposition intitulée “ Il était une fois la mare... ” (primée le 07/05/00 au festival international du livre nature “ Ecologia ”)
- Juillet 2001, cliché primé au concours international “ Wildlife Photographer of the Year Competition ” organisé par la BBC et le Muséum de Londres.
- Juin 2002, réalisation d'une exposition intitulée “ L'étang d'un instant ”.
- Septembre 2003, mise en ligne d'un site Internet Frederic FEVE 
qui présente mes activités.
Activités journalistiques :
- Février 1994, début d'une collaboration régulière avec la revue “ Vivre avec les Oiseaux ” pour des brèves ou des reportages sur l'avifaune,
- De 1994 à aujourd'hui, publication de plus de 100 reportages “ textes et photos ” sur la nature dans une vingtaine de revues françaises (“ Journal du bois ”, “ Saison jardin ”, “ Village Magazine ”, “ Fourmi Verte ”, “ Petite Fourmi ”, “ Vivre avec les Oiseaux ”, “ Science et Nature ”, “ 30 Millions d'Amis ”, “ Mon jardin, ma Maison ”, “ Eurêka ”, “ Animaux Magazine ”, “ Bibliothèque du Travail Junior ”, “ Rustica l'Hebdo Jardin”, “ Pays du Nord ”, “ La Salamandre ”, “ Maison ”, “ Au jardin ”, “ Téléobjectif ”, “ GrandJ ”, “ Pour nos Jardins ”…).
- De 1998 à 2002, responsable de la rubrique “ animaux ” dans la revue “ Pour nos Jardins ”.
- Depuis janvier 1999, membre actif de l'Association des Journalistes-écrivains pour la Nature et l'Ecologie (JNE),
- Actuellement, collaborateur régulier aux diverses revues précitées et responsable de la rubrique “ Zoom sur les animaux de nos campagnes ” dans la revue “ Rustica l'Hebdo Jardin”.
Autres expériences professionnelles :
- Service national en tant qu'objecteur de conscience à la LPO Lorraine (1990 à 1992),
- Technicien de chantier (renaturation) à la LPO Lorraine, en parallèle avec l'animation, durant l'automne et l'hiver 1992,
- Salarié (Animateur-Conférencier) à la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO Lorraine) de septembre 1992 à mars 1998.
- Depuis mars 1998, photographe et journaliste professionnel. Egalement naturaliste indépendant, responsable d'études faunistiques pour le compte du GEML (Groupe d'Etude des Mammifères de Lorraine).
Divers :
- Naturaliste de terrain (faune, flore, fonctionnement des écosystèmes, protection des espèces et des milieux naturels...),
- Adhérent à plusieurs associations de protection de l'environnement (LPO, GEML, WWF, ASPAS, FLORAINE...).

Planète

Développement durable

Frédéric Fève

personnalité

16/11/2003

Agronome – Economiste, Conseiller pour le Développement durable au CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement)
Spécialiste des problèmes de développement sous les aspects économiques, sociaux, écologiques et environnementaux, il a forgé son expérience à la fois comme expert, comme membre de l'administration, comme gestionnaire de la recherche et comme chercheur. Il cherche avant tout à analyser les problèmes de développement, à en faire des objets de recherche, à proposer des solutions et à convaincre les opérateurs de les mettre en place.
Né à Bourges en 1948, il a fait ses études à l'Institut National Agronomique de Paris-Grignon. Après une période de coopération en Amérique centrale, il a travaillé comme Chargé d'études, puis Directeur d'études à la Société d'Etudes pour le Développement Economique et Social sur des modèles économiques agricoles et les politiques agricoles en France, en Europe et dans les Pays en Développement.
Ses travaux sur la programmation de la recherche agronomique lui ont valu d'être Sous-directeur à la Recherche au Ministère des Affaires Etrangères.
En 1986, il a rejoint le CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement) où il a créé une unité de recherche en économie. Ses travaux ont surtout porté sur le développement durable et la promotion d'une agriculture qui soit acceptable au plan environnemental et capable de réduire la pauvreté et la sous-alimentation dans le monde.

Planète

Développement durable

Michel Griffon

personnalité

30/05/2003

Robert Kandel, né à New-York (1937) et diplômé de Harvard University (1958), a fait sa carrière en France depuis 1974. 
Astrophysicien de formation, soutenant sa thèse de Docteur-ès-Sciences à Paris et Meudon en 1967, il a fait des recherches en astrophysique à Meudon, New York, et Boston. 
A partir de 1978, il s'est tourné vers l'étude des climats et l'observation spatiale de la Terre au Service d'Aéronomie du CNRS à Verrières-le-Buisson, engageant des recherches avec les données du premier satellite météorologique européen Météosat.
Il a enseigné l'astrophysique à Boston University (1969-1974), la télédétection spatiale à l'Université Pierre et Marie Curie (1980-1981), et la physique du climat au Virginia Polytechnic Institute (1998). 
Chercheur au Laboratoire de Météorologie Dynamique (Ecole Polytechnique) depuis 1985, il a mené l'expérience ScaRaB (mesure du bilan radiatif de la Terre à bord du satellite russe Météor-3), dans le cadre de la coopération entre le Centre National d'Etudes Spatiales (France) et les agences spatiales et météorologiques de la Russie (ancienne URSS) et de l'Allemagne Fédérale.
Il collabore avec les équipes d'observation de la Terre de la NASA et des agences spatiales européenne (ESA) et japonaise (NASDA), en particulier pour améliorer les mesures des rayonnements solaire et infrarouge, des nuages, et des aérosols, et pour mieux comprendre le rôle de leurs interactions dans l'évolution du climat. 
Robert Kandel a participé à la préparation des rapports sur le changement climatique de l'Académie des Sciences, et plus récemment de l'Office Parlementaire d'Evaluation des Choix Scientifiques et Techniques.
Il est conseiller scientifique à l'Encyclopaedia Universalis, notamment pour La Science au Présent. 
ll est lauréat du Prix Roberval (1990, livre « grand public ») et du Prix de la Culture Scientifique et Technique du MENRT (1999, 2ème prix auteur).
Ouvrages importants Earth and Cosmos / Pergamon Press, Oxford, New York / 1980Le Devenir des Climats / Hachette-Littératures / 1990 (traduit en anglais, japonais, et portugais)L'Incertitude des Climats / Hachette (Pluriel) / 1998 (traduit en italien)Les Eaux du Ciel / Hachette-Littératures / 1998 Le Réchauffement Climatique / P.U.F. (Que sais-je ?) / à paraître en automne 2002Water from Heaven (mise à jour, adaptation et traduction de l'ouvrage Les Eaux du Ciel) / Columbia University Press, New York / à paraître en janvier 2003Travaux en cours / recherches actuellesPréparation du projet de satellite euro-japonais EarthCARE (Clouds-Aerosols-Radiation Explorer) pour l'étude des interactions entre l'eau et la glace des nuages, les aérosols, et le rayonnement, dans la dimension verticale et au sein des nuages.

Planète

Climatologie

Robert Kandel

personnalité

02/03/2003

Nom : Paolo Antonio Pirazzoli
Fonction : Directeur de recherche au CNRS
Né à Venise (Italie) en 1939
Nationalité française (naturalisé le 2 juin 1978).
Thème principal de recherche : Les variations du niveau de la mer :
1 - identification et datation d'anciens rivages (holocènes, pléistocènes); implications tectoniques, géomorphologiques, géoarchéologiques, paléosismiques, paléoécologiques, paléoclimatiques; toutes régions ;
2 - variations récentes et actuelles des niveaux marins (d'après les marégraphes, les observations satellitaires, la modélisation); surcotes et variabilité climatique; évolution littorale; impacts anthropiques; conséquences d'une élévation du niveau de la mer; "Global Change".
Les recherches de Paolo Pirazzoli sur les variations du niveau de la mer ont commencé il y a une trentaine d'années par l'étude des inondations dans la lagune de Venise, pour s'étendre rapidement au monde entier, au cours des deux derniers millénaires, puis à l'Holocène (derniers 10.000 ans) et au Quaternaire. 
Son intuition initiale a été que, contrairement aux idées dominantes, aucune région littorale n'était verticalement stable; il était donc illusoire de vouloir déterminer (comme le faisaient les projets internationaux des années '70) une courbe unique des variations du niveau de la mer valable pour le monde entier. Cette intuition s'est trouvée confirmée par les observations de terrain que Paolo Pirazzoli a pu effectuer dans de nombreuses régions clés (en Méditerranée, en Iran, aux Seychelles, en Indonésie, au Japon, à Taiwan, en Polynésie, en Terre de Feu), où il a identifié et daté des anciens rivages. 
Ces résultats, qui permettent de déterminer des vitesses de soulèvement ou de subsidence de la terre par rapport à la mer, sont désormais utilisés par les géologues qui étudient les déplacements néotectoniques, par les géophysiciens qui élaborent des modèles isostatiques du globe et par des aménageurs du littoral. Ces idées nouvelles ont trouvé une caisse de résonance dans plusieurs projets internationaux (que Paolo Pirazzoli a contribué à diriger et même à réorienter scientifiquement) et ont fait l'objet de deux ouvrages de synthèse en anglais (1991, 1996).
L'étude des anciens rivages dans des milieux différents a également permis d'établir des critères particuliers pour identifier les traces d'émersion qui correspondent à des soulèvements brusques accompagnant des tremblements de terre (co-sismiques). Paolo Pirazzoli a pu démontrer, entre autres, qu'entre le 4ème et le 6ème siècle de notre ère un paroxysme tectonique exceptionnel s'était produit en Méditerranée orientale, à proximité des bordures des plaques tectoniques de cette région. Ce paroxysme, qui a laissé des traces de soulèvements co-sismiques du sol (atteignant 9 m en Crète) dans au moins douze régions d'une étendue très vaste, allant de la Grèce centrale aux côtes du Levant, a, entre autres, soulevé et rendu définitivement inutilisables plusieurs ports de l'Antiquité (Lechaion, Phalasarna, Kisamos, Poecilassus, Seleucia Pieria).
Récemment, l'actualité des changements climatiques en cours a amené Paolo Pirazzoli à un retour aux sources (les inondations littorales). Il a ainsi abordé l'étude des tendances évolutives récentes, sur les côtes françaises et italiennes (en particulier dans la région de Venise), des éléments météorologiques qui provoquent des inondations. Sur les thèmes de l'élévation future du niveau de la mer ou des inondations à Venise, il est souvent sollicité pour apporter de nouvelles contributions ou des avis, qui sont parfois médiatisés.
Publications : plus de 200 livres ou articles spécialisés. Parmi les livres ou les mémoires :
1996: Sea Level Changes : The Last 20,000 Years. John Wiley & Sons, Chichester, 211 p.,.
1993 : Les littoraux. Nathan, 191 p., Paris,.
1991 : World Atlas of Holocene Sea-Level Changes. Elsevier Oceanography Series, Vol. 58, 300 p., Amsterdam.
1976 : Les variations du niveau marin depuis 2000 ans. Mémoires du Laboratoire de Géomorphologie de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, n. 30, 421 p., Dinard.
1973 : Inondations et niveaux marins à Venise. Mémoires du Laboratoire de Géomorphologie de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, n. 22, 284 p., Dinard.
Distinctions:
- Prix "Best Paper Award 1989 " de l'International Society for Reef Studies.
- Prix de Géologie "Konstantin Ktena 1995" de l'Académie d'Athènes.
- Prix "Best Paper Award 1995 " de l'International Society for Reef Studies.
- Prix "Rhodes Fairbridge 1999" de l'INQUA (Union Internationale pour l'Etude du Quaternaire) .
Contacts récents avec les médias :
- Comment sauver Venise et sa lagune ? Journal Le Monde, 14 janvier 2000.
- Participation au débat « Planète Terre : catastrophe climatique en vue ? » lors de la 10ème nuit des étoiles. Saint-Michel l'Observatoire, 11 août 2000.
- Entretien après le film « Les raz-de-marée », La Cinquième, 17 et 24 août 2000.
- Participation à la préparation de deux émissions de 26 minutes sur la lagune de Venise (« C'est pas sorcier », France 3), 24 et 31 décembre 2000.
- Plusieurs interviews suivies par des citations dans la presse ou dans des émissions radio : National Geographic (juillet 2000), Le Monde (13 octobre, 18 novembre 2000), Le Figaro (13 octobre 2000), Le Provençal (12 octobre 2000), Le Figaro Magazine (25 novembre 2000), Europe 1 (28 novembre 2000) , Radio France Internationale (28 novembre 2000).
- Interview en direct par BFM sur la sauvegarde de Venise (émission « Ca va nous changer », 9 janvier 2002).
- Participation au film télévisé : « Venise sauvée des eaux », dans la série : Exploration /Découverte « Au delà des dunes » et au débat qui a suivi. France 5, 7 février 2002.
- Participation au film « Venedig Stahldamm », série « Welt der Wunder », 24 février 2002 (télévision allemande).

Planète

Climatologie

Paolo Pirazzoli

personnalité

1956 : naît dans le XIIème arrondissement de Paris. Jeunesse à Saint Maur, dans la banlieue parisienne.
1962 : à 6 ans, elle découvre la voile en Bretagne à bord du petit croiseur familial.
1979/80 : diplôme d'ingénieur agronome spécialisée dans l'halieutique (Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Rennes ) en poche, elle mène, toujours en Bretagne, un programme de recherche sur les langoustines et les gros crustacés, pour le compte du CORPECUM, organisation professionnelle. 
1980/82 : rejoint IFREMER pour des recherches sur les pêcheries du Golfe de Gascogne à la Rochelle, port qui devient sa ville d'adaptation.
1984/90 : enseigne à l'école Maritime et Aquacole de La Rochelle.

1987 : construit son premier bateau, « Parole », un sloop en acier de dix mètres. Croisière hauturière en Atlantique et première traversée océanique en solitaire.
Fin 1987 : participe à la Mini-Transat -course en solitaire en France- Les Canaries- les Antilles sur des monocoques de 6m50. Remporte la première manche et termine 3ème au classement général à bord d'Ecureuil Poitou-Charentes. Cette épreuve marque son entrée dans le monde de la course au large
1988/89 : Solitaire du Figaro (course en solitaire en France, l'Irlande et l 'Espagne sur des monocoques de 9m50). Termine 12ème en 1989.

1990/91 : Premier BOC Challenge à bord d'Ecureuil Poitou-Charentes I, l'ex 36-15 Met de Jean-Luc Van Den Heede. Elle termine 7ème au classement général. A l'issue de ce périple, première femme à couru autour du monde en solitaire, Isabelle abandonne l' enseignement pour se consacrer à part entière à la course au large.
1993 : construction du premier bateau conçu pour elle : Ecureuil Poitou-Charentes II. Dessiné par Jean Berret, il est le premier 60 pieds muni d'une quille basculante. Termine 2ème de la Course de l'Europe - Open U AP - en remportant trois étapes sur six.
1994 : le 23 avril, elle bat, à la tête d'un équipage composé de Lionel Lemonchois, Luc Bartissol et Pascal Boimard, le record New-York – San Fransisco par le Cap Horn. En 62 jours 5 heures et 55 minutes, Isabelle pulvérise l'ancien record de 14 jours.
1994/95 : deuxième participation au BOC Challenge. Elle triomphe dans la première étape (Charleston- Cape Town) en précédant son second de cinq jours ; Cet exploit, accompli grâce à deux superbes options météorologiques, en fait désormais la favorite de l'épreuve. Hélas, la 2ème étape est un long calvaire : elle démâte, parvient à rejoindre les îles Kerguélen sous gréement de fortune (1240 milles de navigation !), récupère dans l'Archipel le mât d'un bateau de plaisance et fait finalement naufrage le 28 décembre à 1000 milles au sud de Sydney. Elle est récupérée au bout de quatre jours (la nuit du nouvel an.) par un hélicoptère des Forces Royales Australiennes. Mais son bateau est perdu.

1995/96 : Construction d'un nouveau bateau, avec l'entreprise vendéenne « PRB », pour partenaire aux côtés de la Région Poitou Charentes. Isabelle est cooptée au Conseil Consultatif des Terres Australes et Antarctiques Françaises.
1996/97 : en novembre, PRB prend aux sables d'Olonne, le départ du Vendée Globe, le tour du monde en solitaire sans escale. A l'approche de l'Océan Indien, Isabelle est deuxième à quelques dizaines de milles du leader, Christophe Auguin, quand elle constate la perte de l'un de ses deux safrans. Une avarie qui la contraint à faire escale à Cape Town. Désormais hors course, elle n'en bouclera pas moins son tour du monde après 105 jours de navigation. 
copyright Photo :Jacques Vapillon
1998 : PRB prend le départ de la Route de l'or, épreuve en équipage nouvellement créée et qui emprunte le parcours New-York -San-Fransisco. Isabelle et son équipage (David Adams, Luc Bartissol, Lionel Lemonchois et Jean Saucet) terminent 2ème derrière Yves Parlier. Ce dernier ravit également à la navigatrice son record établi sur le parcours en 1994. Toujours en équipage, Isabelle est invitée au printemps à participer aux deux dernières étapes de la Whitbread à bord du voilier EF Education barré par Christine Guillou.
1998/99 : En septembre, Isabelle prend part à la course autour du monde en solitaire, « Around Alone » (ex BOC Challenge). Seconde à Cape Town à l'issue de la première étape, elle prend, après une deuxième étape homérique, la tête du classement général à Auckland. Mais dans la troisième étape, celle du Pacifique, son voilier chavire par 25 noeuds et reste à l'envers. Son ami Giovanni Soldini vient la sauver. A l'issue de cette course, Isabelle annonce la décision prise bien avant : elle ne fera plus de course en solitaire autour du monde. Pour autant elle n'arrête pas de naviguer puisque 99 la voit naviguer sur divers types de bateaux aux côtés d'autres skippers : la Course de l'Europe avec Catherine Chabaud, la Gotland Race avec un bateau armé par le défi français pour la Coupe de l'America, la course du Fastnet à bord du multicoque d'Alain Gautier et le Tour de France à la Voile avec le « Région Ile de France » de Jimmy Pahun. Dans le même temps elle débute une collaboration avec France Inter, où elle anime une émission hebdomadaire de découverte de la mer. Dans l'hiver 1999/2000, elle réalise avec 3 compagnons une traversée à pied pendant 7 semaines des îles australes de Kerguelen.
2000 : Isabelle participe avec Sydney Gavignet à la Transat AG2R, course en double entre Lorient et St Barth à bord de Figaro Bénéteau (monotype de 9,20m). Elle retrouve ensuite Jimmy Pahun sur le Tour de France à la voile, ou le bateau finit 4 ème. Parallèlement, Isabelle prend la présidence de l'Association de l'Ecole de la Mer, à La Rochelle, dont le but est l'éducation à l'environnement marin. 
2001 : De nouvelles navigations-aventures, amènent Isabelle 2 mois dans les eaux de l'île australe de Géorgie du Sud, puis à l'opposé dans les îles de la Société et aux Tuamotus pour un reportage « sur les traces de Bernard Moitessier » Isabelle est de retour sur le Tour de France à la Voile, pour la troisième année, toujours sur « région Île de France », qui signe une 3 ème place. 
2002 : en prélude à un vaste projet scientifique et culturel concernant l'Antarctique, sur les traces de Jean Baptiste Charcot, elle effectue une mission de 2 mois à la voile en Péninsule Antarctique. En juillet, elle participera à nouveau au Tour de France à la Voile.
2009 : Présidente de la branche française du World Wide Fund for NatureCréation publique d’ « Homo Loquax », orchestre de Radio FranceVice présidente du groupe « littoral » du Grenelle de la MerSortie de son premier roman chez Grasset : Seule la mer s’en souviendra »Décembre 2009 : portant son engagement environnemental au plus haut, elle devient Présidente du WWF-France
2010 : expédition en Antarctique : mer/ montagne avec Lionnel Daudet et une équipe de 2 autres alpinistes et 2 marins : Nomans’land project ; navigation extrême par 69 ° Sud et à l’île Pierre 1er. Réalisation d’un film pour l’émission Thalassa. Sur la lancée artistique, isabelle intègre un collectif de musiciens : Lalbatros, pour une création d’un spectacle sur la mer , alliant musique, conte, chansons et vidéo. Sortie du livre co écrit avec Lionnel Daudet : « versant océan », chez Grasset
2011 : expédition en Antarctique
2012 : roman « l’amant de Patagonie » chez Grassetréélue à la tête du WWF FranceVoyage en Alaska et détroit de Béring en compagnie d ‘Erik Orsenna
Autres décorations : 
Médaille d'or de la Jeunesse et des sportsYachtwoman of the year 1996 de l'International Sailing FédérationChevalier de l'ordre du MériteOfficier de l'ordre du MériteChevalier de la Légion d’HonneurOfficier de la Légion d ‘HonneurChevalier du Mérite Maritime Membre du Conseil Consultatif des Terres Australes et Antarctiques FrançaisesDocteur Honoris Causa de l’université de Charleston – USADocteur Honoris Causa de l’université Catholique de Louvain – BelgiqueChevalier des Arts et Lettres

Planète

Océanographie

Isabelle Autissier

personnalité

Corentin de Chatelperron, né à Vannes en 1983, est un ingénieur français, aventurier et responsable du projet "Gold of Bengale". Il est membre de la Société des explorateurs français et conseiller scientifique de l'École française du design durable.Après des études d'ingénieur généraliste de l'ICAM, il travaille 3 ans dans le secteur de l'écotourisme et de l'éolien. Puis, début 2009, il part au Bangladesh pour travailler dans un chantier naval produisant des bateaux en composite de fibre de verre. Il a rapidement pensé à remplacer la fibre de verre (un matériau polluant, cher et importé) par de la fibre de jute, une ressource naturelle locale. Corentin de Chatelperron, son projet "Gold of Bengal" C’est lors de cette expérience que Corentin constate qu'il est entouré de la plante qui produit le jute, une fibre longue et brillante qui n'est dépassée que par le coton en termes d'utilisation et de polyvalence. Locale, bon marché, biodégradable. Le Bangladesh en produit plus d'un million de tonnes par an.Afin de montrer le potentiel du composite de jute et de trouver des partenaires, il construit le voilier Tara Tari (40% fibre de jute, 60% fibre de verre) et décide de revenir en France à bord. Ce voyage en mer de six mois, appelé plus tard " l'aventure Tara Tari " est un grand succès. En 2011, il retourne au Bangladesh, cette fois avec une petite équipe de recherche pour travailler avec les entreprises et les producteurs locaux. Grâce à ses recherches, il perfectionne le voilier Tara Tari et trouve une solution naturelle à base de fibre de jute uniquement. En 2013, le voilier « Gold of Bengal » a pris la mer, en tant que premier bateau au monde construit en composite de fibre de jute à 100%. Une passion pour l’aventureLorsqu'on lui demande comment est née sa passion pour l'aventure, le bricolage et l'environnement, Corentin de Chatelperron s'arrête un instant, regardant par sa fenêtre l'océan Atlantique dans la ville balnéaire de Concarneau, dans l'ouest de la France. "En grandissant à la campagne, quand on voit une rivière ou une forêt, la porte est ouverte pour construire des radeaux, explorer, se perdre...", raconte-t-il. La démangeaison pour de telles activités ne s'est pas calmée. À 37 ans, il a vu plus de choses dans le monde que la plupart des gens n'en verront dans leur vie. Pas en tant que touriste, mais en tant que documentariste, chercheur et cobaye. Aujourd’hui, il navigue à travers le monde dans un laboratoire vivant : un catamaran équipé de serres, de poules, de fours solaires et de larves mangeuses d'ordures, pour ne citer que quelques équipements. Son objectif : être autosuffisant en mer. Pour cela, il est accompagné par des professionnels nutritionnistes, et réalise des expériences scientifiques en s’alimentant uniquement avec ce qu’il cultive sur son bateau.Corentin scrute la planète à la recherche de solutions "low-tech" aux plus grands défis environnementaux et socio-économiques du moment, et les amène à bord. Son dernier projet en cours : la Biosphère, un radeau de bambou de 60m2 lui permettant de vivre en autonomie sur l’eau.

Planète

Environnement

Corentin De Chatelperron

personnalité

Diplômée de l’Institut Français de Presse en 2004, Céline a créé et alimenté la rubrique Science sur le site L’Internaute jusqu’en 2007 avant de travailler pour la rubrique Business du Journal du Net. Sa passion : parcourir inlassablement le Web à la recherche d'infos passionnantes qui expliquent le monde d’aujourd’hui et préfigurent celui de demain. Technologie, environnement, santé : chaque jour nous prouve que ce qui semblait hier impossible se réalise.Céline nous a quittés le 17 décembre 2021. Voici l'hommage rendu par ses collègues et amis de la rédaction de FuturaQuand elle sortait de sa bulle Internet, c'était pour se balader dans sa ville adorée de Strasbourg, ou pour passer des nuits blanches devant des (excellentes) séries TV d’anticipation ou de politique, avec un faible avoué pour les productions nordiques et britanniques. Elle collaborait à Futura depuis plusieurs années.

Planète

Environnement

Céline Deluzarche

personnalité

Ingénieure et journaliste scientifique, Isabelle aime apprendre, comprendre et raconter. Sa passion : la vulgarisation des sciences. Elle est curieuse un peu tous azimuts. Depuis 25 ans, elle écrit sur les thématiques au goût du jour, pour des mensuels comme La Recherche ou Pour la Science, des quotidiens comme Les Échos, des magazines ou des sites web d'instituts de recherche ou d'organismes publics. Toujours dans le même but : expliquer, faire savoir ce qui se fait dans les labos. Elle a aussi publié deux livres, un sur les drones, l'autre sur les déchets (chez Quae) et créé un média web sur la sciences des données (Data Analytics Post). Son dernier dada : la botanique, le monde infini et merveilleux des plantes qui méritent respect et admiration !

Sciences

Magazine Science

Isabelle Bellin

personnalité

Pep Canadell

Planète

Climatologie

Pep Canadell

personnalité

Passionné par les vertiges du cosmos autant que par la complexité du vivant, j'ai toujours trouvé dans la science un motif d'émerveillement. C'est d'abord le plaisir de partager et vulgariser ces merveilles qui m'a amené vers le journalisme scientifique. C'est ensuite la prise de conscience du moment de rupture historique que nous traversons — l'Anthropocène — qui forge ma conviction du rôle crucial que doit jouer la vulgarisation scientifique : mieux comprendre le monde pour mieux le préserver.Reportages télé, réalisation de podcasts et presse écrite, je participe depuis une dizaine d'années à ce décryptage du monde. J'ai notamment travaillé 4 ans à la rédaction d'Usbek & Rica, avant de rejoindre Futura comme rédacteur en chef du magazine papier.

Sciences

Magazine Science

Vincent Lucchese

personnalité

Katherine Megan McArthur (Hawaii, États-Unis, 30 août 1971) est une océanographe et astronaute américaine de la NASA. Elle a servi en tant que communicateur de capsule (CAPCOM) à la fois pour la navette spatiale et la station spatiale. Elle a piloté la mission STS-125 de la navette spatiale.Elle est connue pour avoir été la dernière personne à faire un stage sur le télescope spatial Hubble. Elle a travaillé à divers titres, notamment au Shuttle Avionics Laboratory (SAIL). Elle est mariée à son collègue astronaute Robert L. Behnken.Les débuts de Megan McArthurKatherine McArthur est née à Honolulu, à Hawaï, mais a grandi en Californie du Nord. Elle a fréquenté la London Central High School et a obtenu un diplôme de la St. Francis High School, à Mountain View, en Californie, puis une licence en ingénierie aérospatiale de l'université de Californie en 1993. En 2002, elle a reçu un doctorat philosophique en océanographie de la Scripps Institution of Oceanography de l'Université de Californie, San Diego.Carrière d'océanographeElle a effectué des recherches supérieures sur la propagation acoustique sous-marine à courte portée et le traitement des signaux numériques à la Scripps Institution of Oceanography. Ses recherches ont porté sur la détermination de modèles géoacoustiques permettant de décrire les guides d'ondes en eau très peu profonde, et ce à l'aide de données de perte de transmission, mesurées avec une technique d'inversion par algorithme génétique.Katherine a occupé le poste de scientifique en chef pendant son mandat à la Scripps Institution of Oceanography.Elle coordonnait alors les opérations de collecte de données en mer, et planifiait et dirigeait les opérations de plongée lors du déploiement d'instruments sur le fond marin et de la collecte d'échantillons de sédiments. Pendant son séjour à Scripps, elle a participé à une variété de tests d'instruments dans l'eau, de déploiement, d'entretien et de récupération, ainsi qu'à la collecte de plantes, d'animaux et de sédiments marins. Au cours de cette période, elle est également bénévole à l'aquarium Birch du Scripps, où elle effectue des démonstrations éducatives pour le public depuis un bassin d'exposition de 318 226,3 litres situé dans la forêt de varech de Californie.Carrière à la NASAElle est sélectionnée comme spécialiste de mission par la NASA en juillet 2000 et commence à s'entraîner en août de la même année au Carter Space Shuttle Facility. Après deux ans de formation et d'évaluation, elle est affectée à la Direction des opérations de la navette du Bureau des astronautes, où elle travaille sur les questions techniques des systèmes de la navette spatiale au Laboratoire d'intégration aéronautique (SAIL). Elle sert en tant qu'astronaute de soutien de l'équipage Expedition 9 pendant une mission de six mois à bord de la Station spatiale internationale. Elle travaille également dans les centres de contrôle des missions de la station spatiale et de la navette spatiale en tant que communicatrice de capsule (CAPCOM). De plus, Katherine a travaillé en tant que spécialiste technique sur la mission STS-125, travaillant sur les commandes du système de télémanipulation (RMS) sur le pont de vol arrière de la navette spatiale Atlantis en orbite autour de la Terre pendant le huitième jour des activités de vol.Enfin, elle a volé en tant que membre de la mission STS-125 pour entretenir le télescope spatial Hubble. Elle était l'ingénieur de vol de l'ascension et de l'entrée et était le principal membre de l'équipage robotique de la mission. La mission a duré près de 13 jours et a été le premier voyage de McArthur dans l'espace. Lors d'une interview avant le vol, elle a fait remarquer que "je serai la dernière personne à avoir les mains sur le télescope spatial Hubble".

Planète

Océanographie spatiale

Megan McArthur

personnalité

Anne Renault est titulaire d’un doctorat en physique de la matière condensée. Recrutée au CNRS en 1986, elle intègre le laboratoire de spectrométrie physique de Grenoble comme chargée de recherche. En 2000, après une mobilité géographique et thématique, elle crée et prend la responsabilité de l’équipe «Biophysique» du Groupe de la Matière Condensée (UMR Univ Rennes1- CNRS). Elle dirige dès 2002 cette unité qui fusionne ensuite avec une autre unité pour devenir l’Institut de physique de Rennes - Université Rennes 1 / CNRS. Elle en est la première directrice de 2007 à fin 2011.Anne Renault est présidente du conseil scientifique du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) et membre du conseil d’administration de Normandie Universités. En 2012, elle est nommée directrice de la mission pour l’interdisciplinarité du CNRS par le Président Alain Fuchs. Elle a pris ses nouvelles fonctions de directrice scientifique de l’Ifremer le 15 juillet dernier.La direction scientifique de l’Ifremer est chargée d’organiser et d’animer la prospective scientifique et technologique de l’établissement. Elle définit et met en œuvre la politique en matière de partenariat, la politique doctorale et de formation par la recherche. Elle anime la préparation, l’actualisation et la déclinaison de la stratégie scientifique de l’institut dont les activités vont de la connaissance de la dynamique océanique jusqu’à la biodiversité marine, en passant par le développement durable de la pêche et de l’aquaculture.

Planète

Océan

Anne Renault

personnalité

Josh Ettinger est doctorant à la School of Geography and the Environment de l'Université d'Oxford, où ses recherches interdisciplinaires portent sur les phénomènes météorologiques extrêmes et la communication sur le changement climatique. Il a précédemment travaillé à l'American Association for the Advancement of Science (AAAS), à l'Institut de l'environnement de Stockholm, à Global Canopy et à Capitol Hill, à Washington DC. BA en études mondiales, géographie et philosophie du Hofstra University Honors College, à New York. Il a également travaillé comme stagiaire en production au Daily Show avec Jon Stewart et est passionné par le rôle de la narration dans l'engagement du public sur les problèmes de société.

Planète

Environnement

Josh Ettinger

personnalité

Je suis professeure en Génie des Procédés et Environnement à l’INSA de Toulouse et chercheuse au laboratoire Toulouse Biotechnology Institute. Ingénieure de formation, après un doctorat sur les bioréacteurs à membrane en 1986, j’ai contribué au développement du procédé d’ultrafiltration pour la production d’eau potable au Laboratoire Membranes de la Lyonnaise des Eaux, jusqu’à son industrialisation. Puis en 1993 j’ai rejoint l’INSA de Toulouse comme maître de conférences. Au cours de ma carrière j’ai développé une expertise sur les procédés de production d’eau potable et de traitement et réutilisation de l’eau usée domestique par membranes, avec une approche multi-échelles.Je m’intéresse au dessalement depuis une quinzaine d’années en cherchant à améliorer son empreinte énergétique et environnementale en jouant sur les prétraitements pour minimiser le colmatage des membranes et en développant des procédés de dessalement utilisant l’énergie solaire. En parallèle j'essaye d'identifier et de mieux comprendre les phénomènes qui limitent les performances de procédés en m'appuyant sur des dispositifs originaux d'observation in situ pendant le fonctionnement. Je m’intéresse également à l’adaptabilité des procédés aux évolutions des ressources en eau liées au changement climatique et à l’autonomie et à la décentralisation de la gestion de l’eau.J'ai publié 84 articles dans des revues internationales, 12 chapitres de livres et co-encadré 31 thèses de doctorat.J’ai enseigné le traitement des eaux à l’INSA de Toulouse aux élèves ingénieurs de 4ème et 5ème année du département GP3E et en Génie Urbain, et pendant 10 ans en Master2 à l’Université des Sciences et Techniques de Hanoi.J’ai participé à de nombreux projets Européens et ANR, dont en cours le projet MSCA-Doctoral Network EXBRINER sur la valorisation des saumures.Je préside le Conseil Scientifique de l’Institut de la Filtration et des Techniques Séparatives (IFTS).

Planète

Environnement

Corinne Cabassud

personnalité

Je suis professeur de dynamique océanique et climatique à l'École des sciences de la Terre et de l'atmosphère de Georgia Tech (Etats-unis). Les recherches de mon groupe s'articulent autour des modes de variabilité climatique, de la dynamique multi-échelle des flux géophysiques et de leurs interactions avec les traceurs biologiques et chimiques. Notre travail est intrinsèquement interdisciplinaire et nous utilisons des modèles climatiques et océaniques et des outils de science des données pour étudier les moteurs physiques des systèmes naturels.

Planète

Océan

Annalisa Bracco

personnalité

Gilles Billen a effectué le début de sa carrière à l’Université Libre de Bruxelles, où il a dirigé le Groupe de Microbiologie des Milieux Aquatiques pendant 15 ans. Il a été pendant toute cette période très actif dans le domaine de la modélisation des processus microbiens en zones estuarienne et marine, en relation avec les cycles du carbone et des nutriments. Après son intégration au CNRS, il a été le directeur du Programme Interdisciplinaire de recherché sur l’environnement de la Seine (PIREN-Seine). Ses recherches ont été alors centrées sur le développement d’outils de modélisation permettant de faire le lien entre l’activité humaine dans les bassins versant et la qualité de l’eau dans les réseaux hydrographiques, principalement sur la Seine mais aussi sur l’Escaut, la Moselle, la Loire, le Danube, le Fleuve Rouge (Nord Vietnam) et la Nam Kahn (Laos), dans le cadre de plusieurs programmes européens et de coopération.Plus récemment, le champ de ses travaux s’est élargi à l’étude des relations entre la demande alimentaire urbaine et l’agriculture des territoires qui les nourrissent, avec l’introduction du concept de foodprint et de bassin alimentaire. L’élaboration de scénarios alternatifs de relocalisation de l’approvisionnement alimentaire des villes et de conversion de l’agriculture à des modes de production plus respectueux de l’environnement est au cœur de ses recherches actuelles.

Planète

Environnement

Gilles Billen

personnalité

Doctorante et ATER en sociologie à l'EHESS, je réalise une thèse sur la création d'entreprises de collecte et de compostage de déchets alimentaires. Mon travail se situe à la croisée de la sociologie du travail, de la sociologie économique et de la sociologie de l'écologie.

Planète

Environnement

Maud Hetzel

personnalité

Shérazade Zaiter a travaillé de nombreuses années en Asie du Sud-Est et en Afrique du nord comme juriste sur des projets d’investissements internationaux en mettant le développement durable au centre de ses activités.Elle enseigne à l’Université de Limoges et à l'École Supérieur de Commerce de Limoges, principalement le droit du développement durable appliqué aux entreprises et le droit international des affaires et du commerce.Elle est ambassadrice pour le Pacte Européen du Climat dans le cadre du Pacte vert de l'UE.Elle est co-auteure du livre "VULNÉRABILITÉ(S) ENVIRONNEMENTALE(S) Perspectives pluridisciplinaires" ouvrage collectif dirigé par Rahma Bentirou Mathlouthi et Adelie Pomade. Les éditions L'Harmattan.Elle est l'auteure du livre "Le manifeste contre la corruption environnementale- L'arc-en ciel du mensonge" publié aux éditions Érick Bonnier.

Planète

Développement durable

Shérazade Zaiter

personnalité

Économie du changement climatique et de la transition énergétique.

Planète

Changement climatique

Christian de Perthuis

personnalité

Première

2

Bons plans