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Aurélien Brulé est l'un de ces passionnés touchés depuis l'enfance par un amour auquel ils ont dédié leur vie. Fasciné par les primatesprimates, il se consacre aux gibbons et part à Bornéo. Il y crée « Kalaweit », une association visant à les protéger.
« Si l'Homme apprend un jour à aimer la vie, toute la vie, Kalaweit n'aura plus à lutter. »
Au Kalimantan, partie indonésienne de Bornéo, on l'appelle Chanee (gibbon en langue thaï). Installé là-bas depuis une dizaine d'années, le Français Aurélien Brulé se bat pour sauver les grands singes, et plus particulièrement les gibbons, d'une disparition programmée.
Né le 2 juillet 1979 à Fayence (Var), Aurélien Brulé est, dès son enfance, passionné par les animaux, en particulier les primates. À 12 ans, il fait la rencontre du primatologue Jean-Yves ColletCollet, qui le conforte dans sa vocation de devenir lui-même primatologue. Il contacte ensuite le directeur du parc zoologique de Fréjus qui lui permet, cinq années durant, d'observer les gibbons à mains blanchesgibbons à mains blanches.
Cette persévérance le conduit à rejoindre en 1995 la Société française de primatologie et de publier un an plus tard « Le Gibbon à mains blanches », ouvrage destiné à améliorer les conditions de vie des gibbons en captivité. Son contenu impressionne les primatologues. Bien qu'engagé dans un cursus de psychologie-éthologieéthologie à la faculté de Strasbourg, Aurélien Brulé aspire davantage aux grands espaces et à l'observation de terrain. Il décide donc de privilégier la conservation à la recherche.
Le choix de vie d'Aurélien Brulé : le milieu naturel
Il réside trois mois dans les parcs nationaux de Thaïlande pour observer les gibbons dans leur milieu naturel, puis une rencontre lui permet de poursuivre matériellement ses aspirations et de construire son histoire. Muriel Robin, admiratrice de sa détermination et de son engagement, décide de financer son voyage, avant de suivre son combat plusieurs années durant. Il part alors en Indonésie afin de créer un projet de protection pour les gibbons de Bornéo, où il n'existe pas de trace comptablecomptable de la tragédie que subissent la faune et la flore tropicale. Ours des cocotiersOurs des cocotiers, panthères, civettes, calaos, varans et surtout les primates, macaques, nasiquesnasiques, gibbons et orangs-outans, l'homme de la forêt en malais, le riche bestiaire de l'une des jungles les plus luxuriantes de la planète s'éteint inexorablement avec elle.