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    Le projet internation MAB

    Le projet internation MAB

    Le projet international MAB, littéralement Man and BiosphèreBiosphère, lancé par l'UNESCO en 1971, vise à accompagner le développement harmonieux des activités humaines, tout en préservant une nature d'intérêt remarquable.

    <br />Atoll de Fakarava. Réserve de la biosphère - Souffleur à selle noire (<em>Canthigaster valentini</em>)<br />&copy; Photographe Alexis Rosenfeld<br />Tous droits réservés


    Atoll de Fakarava. Réserve de la biosphère - Souffleur à selle noire (Canthigaster valentini)
    © Photographe Alexis Rosenfeld
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    Actuellement, il existe à travers le monde quelque 500 sites inscrits sur la liste des réserves de la biosphèreréserves de la biosphère, répartis dans plus d'une centaine de pays, mais leur nombre ne cesse d'augmenter, sur les demandes généralement conjointes des autorités gouvernementales et des instances de protection du milieu naturel. Le MAB contribue également à la mise en œuvre des engagements pris lors de la conférence de Rio en 1992, notamment en ce qui concerne la sauvegardesauvegarde de la biodiversitébiodiversité.

    <br />Atoll de Fakarava. Réserve de la biosphère, passe Nord. Couple de lujans bossus (<em>Lutjanus gibbus</em>, humpback snapper) au-dessus du fond sableux.<br />&copy; Photographe Alexis Rosenfeld<br />Tous droits réservés


    Atoll de Fakarava. Réserve de la biosphère, passe Nord. Couple de lujans bossus (Lutjanus gibbus, humpback snapper) au-dessus du fond sableux.
    © Photographe Alexis Rosenfeld
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    Qu'elles soient uniquement terrestres, ou côtières et sous-marines, les réserves de la biosphère remplissent trois fonctions principales :

    • une fonction de conservation, qui concerne les paysages et les écosystèmesécosystèmes dans leur ensemble mais aussi les espècesespèces et les gènesgènes

    • une fonction de développement humain et économique, tout en respectant l'environnement
    • une fonction de recherche, de surveillance, et de sensibilisation des habitants.

    <br />Atoll de Fakarava. Réserve de la biosphère - Sous les pilotis d'un phare, un banc de rougets à nageoires jaunes (<em>Mulloidichthys vanicolensis</em>). Ces poissons vivent le jour en bancs qui peuvent rassembler 200 individus, et se dispersent la nuit pour chasser. On les trouve entre 2 et 100 mètres de profondeur. C'est l'un des poissons les plus communs de la zone.<br />&copy; Photographe Alexis Rosenfeld<br />Tous droits réservés


    Atoll de Fakarava. Réserve de la biosphère - Sous les pilotis d'un phare, un banc de rougets à nageoires jaunes (Mulloidichthys vanicolensis). Ces poissons vivent le jour en bancs qui peuvent rassembler 200 individus, et se dispersent la nuit pour chasser. On les trouve entre 2 et 100 mètres de profondeur. C'est l'un des poissons les plus communs de la zone.
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    Elles sont toutes organisées selon trois zones : une aire centrale, noyau dur de conservation qui doit être protégé par la législation nationale, une zone tampon, et une aire de transition, sorte de périphérie de la réserve de biosphère. Mais outre ce découpage, certaines zones appartiennent simultanément à d'autres aires de protection, comme par exemple à un parc national. Enfin, certaines sont également inscrites sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité.