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Bien que d'apparence primitive, les salpes sont de proches ancêtres des poissonspoissons. Lorsque les alguesalgues abondent, les salpes prolifèrent en de longues chaînes d'individus clonés. AristoteAristote, voici plus de 2.000 ans, fut le premier à décrire un tunicier.
Salpes. © Timothy Ewing - Shutterstock
Bouches de salpes : les salpes avancent « bouche ouverte » captant et ingérant les organismes microscopiques sur un filet muqueux sécrété par l’animal. © C. Sardet/CNRS
Spécificités des tuniciers
Animaux entourés d'une tunique, les tuniciers sont caractérisés par leur capacité à filtrer l'eau de mer. Il existe une étroite similitude entre le développement de la larvelarve d'un tunicier et celui de l'embryonembryon des vertébrésvertébrés. La larve de tunicier, dotée d'une queue qui disparaît au moment du passage à l'adulte, représente une forme ancestrale qui a évolué par dégénérescence chez les tuniciers adultes (excepté chez les appendiculaires). Ces organismes apparaissent plus proches des vertébrés que des autres invertébrésinvertébrés. C'est pourquoi on les qualifie parfois de prochordés (un terme ancien) ou urochordés.
Naissance d'une salpe : à l’intérieur de cette salpe sexuée provenant d'une chaîne – un blastozoïde - une jeune salpe appelée oozoïde s’est développée à partir d’un œuf. Elle adhère à la paroi par un « placenta ». © C. Sardet/CNRS
Classification des urochordés
Les urochordés se subdivisent en trois classes, les ascidiacés, exclusivement benthiquesbenthiques (sauf la larve dont la vie libre est extrêmement courte), les appendiculaires et les thaliacés.
Les appendiculaires ou larvacés sont de petits organismes planctoniques, solitaires, mesurant 0,5-5 millimètre de long. Les thaliacés comprennent trois ordres, les pyrosomes, les salpes et les dolioles.