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Le Centre d'Ecologie et Physiologie Energétiques du CNRS de Strasbourg étudie depuis plus de 10 ans les déplacements d'animaux sauvages dans leur milieu naturel. Grâce au système ArgosArgos, des cigognescigognes, des manchots royaux et empereurs et des tortues luthstortues luths sont régulièrement localisés au quatre coins du globe.
Ce n'est bien sur pas le seul laboratoire à utiliser cette technique, mais c'est un leader dans ce domaine, et vous pouvez avoir accès à un grand nombre de ses recherches grâce au site Satellites, balises et petits chercheurs.
Les localisations obtenues, simplement cartographiées, donnent tout d'abord le trajet effectué par l'animal, comme par exemple CérèsCérès, une cigogne blanchecigogne blanche qui est partie d'Alsace pour une migration peu orthodoxe jusqu'aux Baléares en 1997.
Tortue de mer. © Reiner Kraft - CC BY-NC 2.0
Si plusieurs individus sont suivis, les résultats permettent de mieux comprendre le comportement migratoire de ces oiseaux, les risques encourus en migration, ou les éventuelles interactions avec l'homme.
Mais en combinant les données de localisation avec d'autres informations, comme par exemple pour les manchots royaux la profondeur de plongée ou la température stomacale, on peut reconstituer en détail les trajets alimentaires réalisés au cours de la reproduction et connaître les quantités d'aliments prises tout au long de ce trajet d'une dizaine de jours autour de l'ArchipelArchipel de Kerguelen dans l'Océan subantarctique. Ce sont alors les caractéristiques physiologiques et les relations de l'animal avec son environnement qui peuvent être évoquées.