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Avec les abeilles, domestiques et sauvages, les papillons sont les principaux agents pollinisateurs des plantes cultivées et sauvages.
Le bombyx du mûrier Bombyx mori L., 1758 (Bombycidé) - dont la chenille est le ver à soiever à soie - est le seul insecteinsecte (avec l'abeille) domestiqué par l'Homme ; il n'existe plus dans la nature à l'état sauvage. D'autres papillons, tels le bombyx de l'ailanteailante Samia cynthia (Drury, 1773) ont été élevés pour la production de la soie (Pro Natura, 2005).
Le rôle des insectes pollinisateurs
Une grande majorité des plantes en Europe - certaines étant indispensables à la survie de l'Homme - doivent leur survie, et leur production de graines, fruits et légumes aux insectes pollinisateurs (Straub, 2010). De nombreuses espècesespèces d'Hétérocères participent également à la pollinisation, ils repèrent les fleurs la nuit à la vue et au parfum qu'elles émettent. La pollution lumineuse nocturnenocturne peut être néfaste aux papillons et autres insectes nocturnes : ils sont attirés par les phares des voituresvoitures et écrasés par celles-ci, et par les lampadaires ou les monuments éclairés et deviennent alors des proies faciles pour les chauves-souris (Pro Natura, 1987).
Certaines fleurs, comme celles des silènes, sont pollinisées par les papillons (Rameau, Mansion, & Dumé, 1989).
Les défoliateurs au service de l'écosystème
En forêt, la consommation du feuillage par les chenilles, et autres défoliateursdéfoliateurs, agit sur l'écosystèmeécosystème :
- « en augmentant le flux lumineux qui pénètre dans le sous-boisbois et en augmentant le taux de photosynthèsephotosynthèse des arbresarbres » (Collins, 1961) ;
- « en réduisant la compétition entre les végétaux et en favorisant la croissance des arbres jeunes qui étaient dominés par des arbres âgés » (Collins, 1961 ; Berryman, 1973), cités par Dajoz, 1998) ;
- « en accroissant la vitesse de circulation des éléments minérauxminéraux ;
- Et en stimulant l'activité des organismes décomposeursdécomposeurs qui reçoivent une litièrelitière plus abondante par l'intermédiaire des déjections d'insectes » (Dajoz, 1998). Dajoz ajoute : « De nombreux travaux montrant l'importance des déjections des chenilles viennent à l'appui de cette théorie ».
Les forêts deviennent, avec leurs lisièreslisières et leurs clairières, les derniers refuges des insectes chassés des plaines céréalières, devenues totalement hostiles (Natura 2000Natura 2000, Ca 2004).