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Les chenilles causent en général des dégâts aux végétaux : celles de Retinia resinella et celles de Rhyacionia buoliana s'attaquent au pin, mais leur présence permet la survie des parasitoïdesparasitoïdes - en leur servant d'hôtes intermédiaires obligatoires - qui eux s'attaquent aux ravageurs des cônescônes (Dajoz, 1998).


Les chenilles nocives pour les pins mais utiles contre les ravageurs des cônes
La chenille de Rhyacionia buoliana (Denis & Schiffermüller, 1775) (Torticidé) déforme les jeunes rameaux des pins ; la chenille de Retinia resinella (L., 1758) (Torticidé) est cécidogène : elle fait produire au pin une cécidie - ou galle - résineuse dans laquelle elle se développe (Dauphin & Aniotsbehere, 1993).
Les chenilles d'autres papillons faisant partie de 14 familles (Alucitidae, Incurvariidae, Tineidae, Pyralidae, Sesiidae...) sont également cécidogènes sur divers végétaux. Mais les lépidoptèreslépidoptères ne représentent que 3 % des organismes capables de faire élaborer des galles par les plantes qu'ils parasitent. Ce sont les diptères de la famille des Cecidomyiidae qui sont les plus « grands » producteurs de galles : ils sont responsables de la formation de près de 33 % des galles présentes en France (Dauphin & Aniotsbehere, 1993).