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Le loup défraie la chronique depuis de nombreuses années. Dès les premiers actes de prédation significatifs sur des troupeaux ovins, les revendications pour se débarrasser de «la bête» pleuvent.
© Cloudtail the Snow Leopard, Flickr, CC by-nc 2.0
Elles sont reprises et amplifiées par des hommes politiques et des syndicalistes agricoles en quête de voix. En écho à leurs gesticulations, les pouvoirs publics tentent régulièrement d'affaiblir le statut de protection juridique du loup en contournant les textes internationaux. En ce début d'automneautomne, le gouvernement est passé deux fois à l'acte, d'abord en laissant faire une modification législative qui tend à faire du loup le paria des alpages, puis en faisant tirer plusieurs loups, renouant ainsi avec une triste tradition de louveterie remontant au temps de Charlemagne.
Ce dossier de Panda Magazine fait le point sur une situation grave pour laquelle, pourtant, des solutions existent, pour peu que le dialogue et la transparencetransparence remplacent l'obscurantisme et le clientélisme.
- 50
Il y avait environ une cinquantaine de loups en 2004 dans les Alpes, venus d'Italie, et 2 dans les Pyrénées.
- 2000
Il y a bien plus de loups dans les pays européens limitrophes. Environ 2000 en Espagne, 500 à 700 en Italie, 300 au Portugal.
- 559
C'est le nombre d'attaques de loups sur les troupeaux en France en 2004. Ces 559 attaques ont fait 2253 victimes indemnisées.
72%
des victimes de loups sont issues de troupeaux non protégés. 14% de troupeaux avec un moyen de protection,4% avec trois moyens de protection.