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    Grands singes : l'orang-outan. Parmi les espècesespèces d'orangs-outans, on distingue Pongo pygmaeusPongo pygmaeus de Bornéo et Pongo abelii de Sumatra. Si Pongo abelii vivant à Sumatra possède un pelage très orangé, celui-ci peut, à l'est de Bornéo virer au brun chocolat.

    Jeune orang-outan. © CEphoto, Uwe Aranas, <em>Wikimedia commons,</em> CC by-sa 3.0
    Jeune orang-outan. © CEphoto, Uwe Aranas, Wikimedia commons, CC by-sa 3.0

    L'orang-outan au pelage roux est le plus grand mammifèremammifère strictement arboricolearboricole. Seuls les gros mâles, arborant ce disque facial caractéristique, signe d'une maturité sexuelle, se déplacent parfois au sol.

    Voir aussi

    Une nouvelle espèce d'orangs-outans découverte en Indonésie

    Orang-outan dans son habitat naturel. © Domaine public
    Orang-outan dans son habitat naturel. © Domaine public

    L'orang-outan, un grand singe arboricole

    Grand nomade, l'orang-outan sillonne la forêt à la recherche de fruits mais aussi d'écorce ou de feuilles dans une forêt particulièrement complexe car imprévisible. À Bornéo comme à Sumatra, les fructifications sont irrégulières et suivent le rythme du phénomène météorologique El NinoEl Nino. Ainsi tous les cinq à six ans, la forêt explose de fleurs et les arbresarbres fructifient en masse, pour le plus grand bonheur des orangs-outans. 

    Comme les chimpanzéschimpanzés, l'orang-outan fabrique et utilise divers outils, comme des brindilles transformées en cuillère à miel ou en pied-de-biche pour ouvrir des fruits épineux. Par ailleurs, les populations de ces grands singes possèdent de véritables traditions et cultures. 

    Aujourd'hui, la forêt tropicaleforêt tropicale de Bornéo se réduit à une peau de chagrin et l'orang-outan, désormais sans domicile, est une proie facile pour les braconniers qui recherchent les bébés pour le trafic d'animaux de compagnie. Leur population a chuté de 95 % et il ne reste aujourd'hui que 25.000 individus, pour la plupart protégés dans les parcs nationaux.