La lutte contre le commerce illégal d'espèces protégées, qu'elles soient animales ou végétales, demande une mobilisation d'équipes sur le terrain et dans les services douaniers. Et le marché de l'ivoire continue ses ravages.

Défense d'éléphant. © JamesDeMers - Domaine public
Défense d'éléphant. © JamesDeMers - Domaine public

Rappelons la pire année en matière de quantité d'ivoire saisie en Afrique : 23 tonnes en 2011 ! Et cela représente quelque 2.500 éléphants. Des animaux mutilés, massacrés !

En janvier 2021, on pouvait lire sur le site de la Cites que le système international complet de surveillance continue chargé de traquer le commerce illicite des produits d'éléphants (ETIS) « a enregistré à ce jour 7.800 saisies de produits d'éléphants qui ont eu lieu dans le monde entier depuis 1989, impliquant 150 pays dans le commerce illicite de l'ivoire ».

La contrebande d'ivoire, une menace pour la survie des éléphants. © Steve Garvie, Wikipedia, CC-by-sa-20
La contrebande d'ivoire, une menace pour la survie des éléphants. © Steve Garvie, Wikipedia, CC-by-sa-20

Une mobilisation de la Douane française dramatiquement fructueuse

En 2017, la Douane française a réalisé pas moins de 484 constatations portant sur des espèces protégées par la convention Cites (Convention on International Trade in Endangered Species). Parmi les saisies, des animaux vivants et naturalisés, des coraux... et 270 kg d'ivoire brut ! Des chiffres éloquents qui illustrent la véracité des activités des contrebandiers, toujours actifs et sans scrupule.

Plus récemment encore, en 2018, dans le cadre de l'opération internationale « Thunderstorm » menée par 80 pays, la Douane française a saisi 19 objets en ivoire et une défense d'éléphant. Les services douaniers ont œuvré sur le territoire national, en métropole et en Outre-mer et sur l'ensemble des moyens de transport.