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Si les possibilités de reconstitutions environnementales et paléoenvironnementales à partir de la coquille des mollusquesmollusques bivalvesbivalves sont bien réelles, à l'aide de la sclérochronologie et de la géochimie, il est encore nécessaire de travailler à la validation de cet outil coquille.
Il ne faut pas oublier que la coquille est fabriquée par un organisme vivant. Le signal dont on essaye d'extraire des paramètres environnementaux est ainsi parfois occulté par une signature biologique.
Mieux comprendre la croissance des coquilles
Il est ainsi essentiel de comprendre le mieux possible quelle relation existe entre la croissance, la composition géochimique et les paramètres environnementaux afin de valider les traceurs potentiels de cet environnement. Cette validation ne peut se faire qu'en mettant en place des expériences spécifiques avec des organismes vivants, si possible de la même espèceespèce (ou espèce proche) que l'espèce fossile que l'on souhaite ensuite utiliser. Il devient alors possible d'interpréter avec justesse les signaux obtenus sur les objets fossilesfossiles.
Les bivalves sont très abondants et occupent des niches écologiques très variées dans le monde entier. Ainsi, même si beaucoup d'entre eux ne vivent que quelques années et n'enregistrent qu'une petite fenêtrefenêtre temporelle, mais à très haute résolutionrésolution, ces bivalves sont parfois les seuls enregistreurs potentiels présents !