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Découvrez ici quelques lieux impressionnants d'Islande, comme la calderacaldera d'Askja, le maarmaar ou cratère d'explosion volcanique de Hnausapollur, ou encore le volcanvolcan Hekla.
L'Askja
Une superbe caldera, mais difficile d'accès. D'une superficie de 50 km2, son fond est recouvert de lavelave et est en réalité constitué de trois cratères entremêlés. Dans cette caldera se trouve le cratère Viti contenant un lac de 60 mètres de profondeur, rempli d'eau à 22 °C.
L'éruption de 1875 semble être la plus grande éruption de cendres d'Islande durant les temps historiques. Il en a résulté un effondrementeffondrement massif permettant la formation de l'Oskjuvatn, un lac de 11 km2 et de 210 mètres de profondeur. Il y eut plusieurs éruptions à Askja, dont la plus récente date de 1961. Elle a donné les cratères de Vikraborgir et la coulée Vikrahraun, qui se sont ajoutés à la longue liste des exactions du volcan. Le site est protégé depuis 1978.
Blahylur (ou Hnausapollur), un beau maar
Le phréatomagmatisme forme des maars. Une éruption phréatiqueéruption phréatique, magmatophréatique ou encore phréatomagmatique est caractérisée par un magmamagma qui rencontre des nappes phréatiquesnappes phréatiques, des sols enneigés, englacés ou détrempés, etc. Le contact de l'eau et de la lave engendre un choc thermique qui provoque la solidification brutale d'une partie du magma, et aussi la vaporisation de l'eau, deux facteurs qui augmentent considérablement la pression interne du volcan : s'ensuivent des explosions très violentes qui emportent tout : la lave, les morceaux de lave solidifiée, les parois du volcan et l'eau.
Le panache formé par ce type d'éruption est composé de beaucoup de vapeur d'eau et de lave fragmentée.
Les tufstufs de maar se caractérisent par des laves vitreuses et des morceaux de socle de taille millimétrique à métrique. La proportion laves/socle et la taille des blocs permettent d'évaluer la violence de l'éruption, et donc la quantité d'eau mise en jeu.
Le désert central
Il présente des quantités considérables d'éboulis avec quelques pointements volcaniques : il n'y a pas beaucoup de sédimentationsédimentation. Le centre apparaît donc comme de vastes étendues noirâtres et plus ou moins plates assez désolées... Le climatclimat y est froid et la majorité des précipitationsprécipitations tombe sous forme de neige : tout est donc bloqué.
Puis arrive la fonte assez rapide et de gros torrentstorrents se forment, emportant toute la matière fine (plus ou moins) disponible. Les alternances de gelgel et de dégel contribuent grandement à la fracturation des roches et, en été, le sol est nu et le ventvent emporte tous les matériaux fins : on a donc un paysage de type regreg. Il est donc très difficile d'avoir la formation d'un sol dans cette région faute de maintien en place des particules qui pourraient devenir des argilesargiles par altération : tout est emporté bien avant.
Le volcan Hekla
Ce qui suit est extrait de l'ouvrage d'Ari Trausti Guðmundsson, Volcanoes in Iceland, édité par Vaka-Helgafell, Reykjavík, 1996, un ouvrage de vulgarisation sur les principaux volcans d'Islande.
Le volcan Hekla est situé dans le sud de l'Islande, dans le massif montagneux de Fjallabak, et culmine à 1.488 mètres. Il est l'un des plus connus d'Islande et l'un des plus actifs. La morphologiemorphologie de l'Hekla est intermédiaire entre une fissure éruptiveéruptive et un stratovolcanstratovolcan. La plupart des éruptions commencent par une activité explosive avec projections pyroclastiques et nuagesnuages de cendres et se poursuivent par une phase effusive.
Les signes précurseurs des éruptions de Hekla apparaissent très peu de temps avant, ce qui en fait un volcan particulièrement dangereux. L'éruption de 1991 a été une surprise pour les volcanologuesvolcanologues, car les sismographes n'ont enregistré les premiers séismes que 30 minutes avant l'éruption.
Dernières éruptions : 26 février 2000, 17 janvier 1991, 9 avril 1981, 17 août 1980, 5 mai 1970, 29 mars 1947, 29 mars 1945 (jusqu'au 21 avril 1948). Dans la seconde moitié du XXe siècle, son cycle éruptif est donc d'environ une éruption tous les dix ans.