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Avec le développement de l'urbanisation, les populations de tortuestortues diminuent fortement, non seulement parce qu'elles sont faciles à capturer, mais aussi parce que leur habitat est bouleversé. Madagascar souffre, les Malgaches souffrent. De mille maux ! Madagascar est toujours l'un des pays les plus pauvres du monde.
En 2002, le produit national brut (PNB) était de 3,84 milliards de dollars, soit un PNB par habitant de 230 dollars ; en 2021, il est de 15,7, soit un PNB par habitant de 554 dollars.
L'économie demeure essentiellement agricole. Même s'il existe quelques structures pour la protection des tortues, la zone géographique (sud et au sud-ouest de Madagascar) présente des difficultés socio-économiques qui renvoient le devenir de nos chères tortues à des années-lumière des préoccupations des autorités locales.
Des efforts à faire pour les espèces sauvages !
Les solutions préconisées à l'heure actuelle consistent à protéger les milieux naturels, voire à les reconstituer s'ils ont été détruits, et à les repeupler en réintroduisant ces espècesespèces en voie de disparition. Le but commun de tous ces efforts est de gérer plus efficacement les ressources naturelles de notre Planète, de limiter les dégâts causés par les activités de l'Homme, tout en soutenant le développement des peuples les plus défavorisés.
L'extinction ou la rareté d'une espèce ont des causes diverses, dont la principale est la destruction de l'habitat. L'assèchement des marais, la transformation de bosquets en pâturages, le déboisement et le défrichement des forêts (particulièrement sous les tropiquestropiques), culture sur brûlis, l'exploitation commerciale des animaux pour la production de produits divers, notamment alimentaires, a provoqué la disparition, ou la quasi-disparition, de nombreuses espèces. L'introduction de maladies, de parasitesparasites et de prédateurs, contre lesquels la flore et la faune locales n'avaient aucune défense, a également provoqué la réduction, voire la disparition, de certaines espèces.
À l'échelon international, les efforts se concentrent sur la Convention sur le commerce international des espèces de faunefaune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites), ratifiée par cinquante et un pays. Son objectif est de restreindre l'exploitation de la vie sauvage et de la flore, en réglementant et en limitant le commerce des espèces. Force est de constater, toutefois, que ces lois, quel que soit le pays où elles sont promulguées, ne sont efficaces que si elles sont respectées et soutenues par la population et par les tribunaux, ce qui n'est pas toujours le cas.
Des braconniers et des revendeurs approvisionnant toujours le marché, l'avenir de nombreuses espèces paraît compromis en dépit de leur protection juridique. L'Administration française veille et se montre de plus en plus sévère à l'encontre des personnes ne respectant pas les conventions internationales (saisie, procès, amendes...).