La mer, incontestablement et inexorablement, monte... Elle le fait à un rythme variable aux échelles pluriannuelles et décennales qui intègrent les réponses propres des différentes composantes qui y contribuent au réchauffement global d'une part et à toutes les échelles de variation climatique d'autre part...

Le niveau de la mer doit être mesuré en continu. © 12019, Pixabay, DP
Le niveau de la mer doit être mesuré en continu. © 12019, Pixabay, DP

Continuer l'observation des variations sur notre planète

Ce rythme risque de s'accroître compte tenu de l'accélération du mouvement vers la mer des glaciers qui bordent les calottes polaires et dont les processus sont encore mal pris en compte dans les modèles. Avec à l'horizon 2100 une perspective d'élévation du niveau moyen des océans qui pourrait atteindre 1 mètre, perspective nettement supérieure à la projection la plus pessimiste du quatrième rapport du Giec qui était de 51 centimètres.

Nous disposons des moyens techniques opérationnels d'observation pour en suivre le mouvement, en déterminer et quantifier les différentes contributions, comprendre les mécanismes qui les relient et donc améliorer et alimenter les modèles prévisionnels d'évolution du climat. Il faut assurer leur pérennité. À développement durable... système durable d'observation de la planète Terre pour comprendre et prévoir l'évolution de notre biosphère. Ainsi à défaut, le cas échéant, d'avoir pris les mesures nécessaires en temps utile pour s'assurer dans l'avenir un confort climatique, l'Homme aura au moins la consolation de comprendre le pourquoi des désagréments auxquels il sera exposé.