au sommaire

  • À lire aussi

Les signalements d'efflorescences d'algues nuisibles en relation avec les maladies humaines ou avec les dommages subis par l'aquaculture retiennent de plus en plus souvent l'attention de la presse, des médias électroniques et des publications scientifiques et le nombre de chercheurs qui écument leurs eaux familières à la recherche des algues coupables ne cesse d'augmenter.

Fruits de mer. © Adoproducciones CC0 - Domaine public

Fruits de mer. © Adoproducciones CC0 - Domaine public

Depuis que l'intoxication diarrhéique par les mollusques (DSP) a été répertoriée pour la première fois en 1976, au Japon, où elle avait eu de graves répercussions sur la pêche aux coquilles Saint Jacques et avait provoqué 1 300 cas d'intoxication alimentaire en six ans, une multiplicité de cas ont également été signalés : plus de 5 000 en Espagne en 1981, suivis de 3 300 en France en 1983. En 1984, la DSP a contraint l'industrie suédoise de la moule à cesser toute activité pendant près d'un an. Comme les symptômes cliniques de la DSP ont souvent pu être confondus avec ceux des infections gastriques d'origine bactérienne, il est possible que le problème soit encore plus répandu et plus grave qu'on ne l'avait cru.

© Unesco

© Unesco

L'intoxication amnésique par les mollusques (ASP) a été caractérisée pour la première fois en 1987 à l'île du Prince Edward, au Canada, où la consommation de moules bleues a provoqué la mort de trois personnes et 105 cas d'intoxication sévère.