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Un séismeséisme résulte d'une rupture brutale de l'écorce terrestre (au niveau d'une faille), à quelques kilomètres ou quelques dizaines de kilomètres de profondeur, dont les effets sont ressentis en surface.
Relevé fait à partir d'un sismographe. © Cylonphoto, Fotolia
Timbre-poste commémoratif du séisme meurtrier au Guatemala le 4 février 1976. © collection J.-M. Bardintzeff
Magnitude et intensité d'un séisme
L'importance d'un séisme est étalonnée à la fois par :
- sa magnitude (échelle de Richteréchelle de Richter, en chiffre arabe, basée sur l'énergie libérée). Le plus grand séisme historique, celui de Valdivia au Chili le 22 mai 1960, a atteint la magnitude de 9,5 mais un séisme futur pourrait dépasser cette marque (on dit que l'échelle est « ouverte ») ;
- son intensité (échelle MSK pour Medvedev, Sponheuer et Karnick, en chiffre romain de I à XII, basée sur les effets ressentis et les dégâts observés).
Bien évidement ces deux échelles évoluent dans le même sens. Mais deux séismes de même magnitude peuvent avoir des conséquences (intensités) différentes, selon la profondeur du séisme (le point d'origine du séisme est appelé hypocentrehypocentre ou foyer) et le type de terrain (sol et sous-sol) concerné. Le point en surface où le séisme est le plus violent est appelé épicentreépicentre.
Fréquence des séismes dans le monde
Un poisson dangereux ! En Chine, on raconte qu’un énorme poisson dort sous le continent et qu’il crée des séismes en remuant ! © J.-M. Bardintzeff
On dénombre chaque année dans le monde 300.000 séismes de magnitude supérieure ou égale à 2 (soit presque 1.000 par jour !), dont 1.400 au Japon, 200 en Italie, mais seulement 20 en France métropolitaine. Vingt d'entre eux (sur les 300.000) ont une magnitude supérieure ou égale à 7, pouvant faire de nombreuses victimes s'il s'agit d'une région peuplée.