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    Les paysages sous-marinssous-marins du Parc national des calanques s'inscrivent essentiellement dans les calcairescalcaires blancs et compacts du CrétacéCrétacé inférieur (facièsfaciès « urgoniens »).

    Ile Maïre. © Vincent, Wikimedia commons, DP
    Ile Maïre. © Vincent, Wikimedia commons, DP
    Figure 5. Les calcaires des calanques. © J. Collina-Girard
    Figure 5. Les calcaires des calanques. © J. Collina-Girard

    Les calcaires des calanques

    Comme on peut le voir sur le schéma de gauche ci-dessous, les différents paysages se sont formés au fil des époques : le mont Rose au Jurassique supérieur, le mont Puget au Crétacé inférieur et le mont Canaille au Cétacé supérieur.

     <br>Figure 6 et 7. Les paysages des calanques balancent, entre le bleu du ciel, balayé par le mistral, et la blancheur immaculée des calcaires « urgoniens ». © J. Collina-Girard
     
    Figure 6 et 7. Les paysages des calanques balancent, entre le bleu du ciel, balayé par le mistral, et la blancheur immaculée des calcaires « urgoniens ». © J. Collina-Girard

    Ces roches sont des calcaires bioclastiques issus du démantèlement de colonies de rudistes (Figure 8). Ces bivalvesbivalves coloniaux disparus, organisés en « patates » récifales accidentant des fonds de vases fines, renvoient à un paysage sous-marin peu profond, de plateforme carbonatée, qui évoquerait nos actuelles îles Bahamas. La morphologiemorphologie sous-marine actuelle est essentiellement dominée par ces calcaires compacts mais fracturés, particulièrement sensibles à la dissolution karstique.

    Figure 8. Les rudistes, démantelés, sont à l'origine des calcaires de la côte. © J. Collina-Girard
    Figure 8. Les rudistes, démantelés, sont à l'origine des calcaires de la côte. © J. Collina-Girard

    Cette karstification, de calcaires hérités de paysages sous-marins disparus, s'exprime par des morphologies bien caractéristiques des fonds fréquentés par les plongeurs en région marseillaise. Ces formes, arches, grottes, lapiazlapiaz, dolinesdolines et résurgences, normalement terrestres, sont encore bien reconnaissables sous la mer puisque la submersionsubmersion des paysages de la dernière période glaciaire a été si rapide, qu'elle n'a pas permis leur érosion.