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Les sites de plongée sous-marine sont nombreux à Marseille, et réputés. C'est à Marseille que le premier détendeurdétendeur moderne inventé par Georges Comeinhes en 1934 inaugura l'exploration directe des paysages sous-marinssous-marins par une plongée devant l'île du Frioul à -53 mètres, bien antérieurement aux premiers essais du scaphandre autonome Cousteau-Gagnan en 1943 sur les côtes varoises.
Grâce à ces pionniers, la région marseillaise est maintenant largement connue des plongeurs pour des paysages sous-marins qui comptent parmi les plus spectaculaires de Méditerranée. Cette notion de paysage n'est certainement pas objective. Pour le sens commun, elle est implicitement picturale et entachée de subjectivité artistique.
Artistes et naturalistes en plongée
Quelques originaux, comme le plongeur André Laban se sont aventurés sous la mer avec toile et pinceaux pour évoquer, à la manière de l'artiste peintre, les paysages sous-marins. Ce travail de l'artiste vise à une interprétation esthétique d'une réalité chaotique. Par son travail réductionniste et scientifique, le naturaliste donne une cohérence scientifique à un puzzle qui, pour le profane, semblait n'en avoir aucun...
La spécificité des paysages terrestres et sous-marins de la région marseillaise articule raisons géologiques et climatiques, causes fondamentales auxquelles se surimpose la touche finale de la colonisation biologique et humaine.
Quatre facteurs discriminants rendent compte, à eux seuls, de l'essentiel du paysage sous-marin marseillais. Ces clés d'interprétations sont : une lithologielithologie et un maillage structural spécifique, un héritage eustatique évident et un régime particulier des ventsvents et des courants de surface articulés avec ces facteurs physiographiques.