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Les basaltesbasaltes et les kimberliteskimberlites, quand ils remontent à la surface de la terre, sont à l'origine de phénomènes volcaniques, tels que cratères d'explosion (avec projection de « maarsmaars ») et « pipes » de kimberlites.
Les projections des cratères d’explosion : les « maars »
Au cours de leur progression vers la surface, les basaltes peuvent rencontrer l'eau des nappes phréatiques. La vapeur qui résulte de cette rencontre provoque de violentes explosions qui pulvérisent les roches du socle et du manteaumanteau supérieur. Les fragments rocheux sont projetés à plusieurs centaines de mètres de hauteur. En retombant, ils forment des anneaux pyroclastiques (ou croissants), qui cernent des cratères appelés « maars », et dont certaines couches sont riches en péridotitespéridotites.
À côté de nombreux fragments de péridotites à spinellespinelle, les anneaux pyroclastiques des maars contiennent parfois des pyroxénitespyroxénites à grenat, sans olivine, dont l'origine se situe à une soixantaine de kilomètres de profondeur. Ils livrent parfois des péridotites à grenat.
Les « pipes » de kimberlites : cheminées volcaniques profondément enracinées
Dans le passé (il n'y a pas d'exemple historique particulier), des magmasmagmas particulièrement riches en eau et en gaz carboniquegaz carbonique se sont mis en place dans des domaines continentaux anciens (Afrique du Sud, Sibérie, Canada, Australie, etc.). Le caractère très explosif de ces magmas « kimberlitiques » s'est traduit par la formation de « pipes » ou « diatrèmes », cheminées volcaniquescheminées volcaniques remplies des débris arrachés au manteau et à la croûtecroûte par les explosions.
Les fragments de manteau présents dans les brèches kimberlitiques sont presque toujours des éclogites (grenat + pyroxènespyroxènes) et des péridotites à grenat. La répartition du fer, du magnésium et de l'aluminium entre les différents minérauxminéraux de ces roches, montre que beaucoup d'entre elles ont été équilibrées sous de très fortes pressions. D'après des mesures réalisées par Joe Boyd, sur des centaines d'échantillons d'Afrique du Sud, du Bostwana et du Lesotho, certaines auraient été soumises à des pressions allant jusqu'à 8 GPa (correspondant à environ 250 km de profondeur). L'espèceespèce minérale caractéristique associée aux kimberlites est le diamant, forme de haute pression du carbonecarbone.