au sommaire
La situation des tourbières à Saint-Pierre et Miquelon
Nous disposons d'une bonne connaissance des plantes des tourbières de Saint-Pierre et Miquelon bien qu'aucune étude phytosociologique n'ait été réalisée. Les tourbières de l'archipel entrent dans les deux catégories principales : ombrotrophiques et minérotrophiques. Le visiteur sera impressionné par la véritable mosaïque que constituent nos tourbières, depuis les sites oligotrophesoligotrophes à Sphagnum fuscum et à Lichens du genre Cladonia et à Platanthera blephariglottis jusqu'aux sites mésotrophes à Chamaedaphne calyculata, Kalmia polifolia, Myrica gale...
Ces mosaïques comportent des tourbières en bourrelet en bord des étangs, en bordure de ruisseaux. Elles sont présentes tant sur les terrains plans et horizontaux que sur les pentes, et jusqu'en bord de mer, comme près de falaises du Cap Miquelon, où les embruns apporteraient un complément de certains sels minérauxminéraux marins. Ainsi, presque chaque mètre carré se distingue du voisin par un aspect et une composition spécifique propres.
Epinettes à l'horizontale à Saint-Pierre © par Francis Muller
Quatre tourbières minérotrophiques principales se distinguent sur l'île de Miquelon. On y trouve notamment Carex chordorrhiza, qui n'est noté à Terre-Neuve que dans la péninsulepéninsule du Nord. La tourbière du ruisseau noir de Dolisie à Langlade, notée également comme riche, n'a pas été étudiée en détail. Une autre tourbière est présente dans la vallée moyenne de la "Belle Rivière".