Le pays de Bray est une région naturelle de France située à cheval sur les départements de la Seine-Maritime et de l'Oise, région de bocage caractérisée par un sol argileux favorable aux herbages et à l'élevage bovin laitier. Étymologiquement, le nom de « Bray » vient d'un terme gaulois désignant la boue.

Le pays de Bray, territoire de bocages. © Babsy, <em>Wikimedia commons,</em> CC by-sa 3.0

Le pays de Bray, territoire de bocages. © Babsy, Wikimedia commons, CC by-sa 3.0

Les caractéristiques du pays de Bray

Le pays de Bray, territoire de bocages, correspond à un anticlinal (pli contenant en son centre les couches géologiques les plus anciennes) érodé du Bassin parisien qui constitue les plateaux calcaires environnants : Picardie au nord, pays de Caux à l'ouest et le Vexin au sud-est.

L'érosion a mis au jour les couches argileuses dans une région en forme elliptique, qui lui a valu le nom de « boutonnière du pays de Bray », bordée par des cuestas (relief dissymétrique) crayeuses de 60 à 100 m de dénivellation.

Le pays de Bray est riche de nombreux cours d'eau : l'Epte et l'Andelle, affluents de la Seine, ainsi que la Béthune, la Varenne et l'Eaulne, affluents de l'Arques. On y trouve notamment des sources chaudes à Forges-les-Eaux.

Bel exemple de structure bocagère écopaysagèrement connectée aux foisonnements et au rivage lacustre à Zeller See, en Autriche. © Andrew Bossi, CC by sa 2.5

Bel exemple de structure bocagère écopaysagèrement connectée aux foisonnements et au rivage lacustre à Zeller See, en Autriche. © Andrew Bossi, CC by sa 2.5 

Pour en savoir plus :

  • Bloch M., Les caractères originaux de l'histoire rurale française, Paris, Armand Colin, 1988, 316 p.
  • Diry J.-P., Les espaces ruraux, Paris, SEDES, 1999, 192 p.
  • Pitte J-R, Histoire du paysage français, Paris, Taillandier, 2003, 444 p.
  • Rebour Th., « Openfield et bocage : étude du contact entre le Vexin normand et le pays de Bray », Cahiers de Géographie du Québec, volume 44 n° 121, avril 2000, Laval, département de Géographie de l'université de Laval, 2000, pp 27-42.