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Une première mention est faite par Jules César sous le nom de Vesontio, puis un B remplace le V de Vesontio et le nom devient Besontio pour donner Besançon en 1243. Besançon aujourd'hui connue pour sa citadelle de Vauban et ses fortifications.
La citadelle de Besançon, France (Franche-Comté) - Architecte militaire Sébastien Le Prestre de Vauban. © Jean-Pol Grandmont, Wikimedia, CC by-sa 3.0
Blason de Besançon la citadelle. © DR
Découvrir la citadelle de Besançon
La ville jouit d'une situation privilégiée sur l'axe dit « Rhin-Rhône », voie de communication entre mer du Nord et Méditerranée, au milieu d'un segment Lyon-Strasbourg, chacune étant distante de 190 kilomètres environ.
Le marquis de Vauban accueille les visiteurs de la citadelle : sa statue inaugurée le 30 mars 2007, jour anniversaire du tricentenaire de son décès, œuvre du sculpteur dolois Pierre Duc rend hommage au génie militaire, un art où, à Besançon, il a excellé.
Implantée sur l'éperon rocheux qui surplombe le cœur de la cité, lové dans un méandre du Doubs, la citadelle développe ses trois fronts successifs en une parfaite adaptation au site.
Rachetée à l'Armée par la Ville il y a cinquante ans, la citadelle abrite trois musées :
- le Musée Comtois
- le Musée de la résistancerésistance et de la déportation
- le Muséum d'histoire naturelle.
Elle offre une remarquable leçon d'architecture défensive avec ses courtines, traverses, orillons, demi-lunes, bastions, guérite en encorbellementencorbellement et ses tours, son arsenal, ses magasins et la chapelle, incontournable dans les fortifications.
La boucle du Doubs : on peut y voir les fortifications de la citadelle de Vauban. © Arnaud 25, licence Creative Commons Paternité – Partage des conditions initiales à l’identique 3.0 Unported
Le destin de la citadelle
Forteresse, caserne, prison... la citadelle a rempli ces rôles. Construite pour protéger la ville contre les ennemis, elle fait face à plusieurs sièges : celui des Autrichiens en 1814, celui des Prussiens en 1871. Depuis sa constructionconstruction et jusqu'en 1940, elle sert à loger les troupes de la garnison.
De 1682 à 1694, elle abrite une école de Cadets, au nombre de 400 en 1683, ils reçoivent une instruction militaire et scientifique. Sans avoir été prison d'État, la citadelle accueillit des hommes ayant transgressé les lois, ou qui ont bénéficié du titre de prisonniers d'État : ainsi en 1683 des complices de La Voisin, accusée de l'Affaire des poisons à la cour de Louis XIV.
Citadelle de Besançon, la tour du Roi. © Gipe25, Creative Commons Attribution 2.0 Generic license
Pendant la Révolution, l'Empire et la Restauration, on y emprisonne de nombreux opposants : chefs chouans, généraux royalistes, bonapartistes. La citadelle a servi de camp de prisonniers de guerre au XIXe et en 1939-1940. De 1941 à 1944, elle est le lieu d'exécution d'une centaine de résistants de la région. Puis jusqu'en 1947, ce sont les Allemands qui y sont enfermés. Elle est acquise en 1959 par la Ville de Besançon : la citadelle y est devenue un lieu de culture et le premier site touristique franc-comtois.
Besançon, le pont battant. © Domaine public
L'œuvre de Vauban ne se limite pas à la citadelle, il édifia le fort Griffon pour contenir les Bisontins. Du sommet de ce dernier se dévoile un superbe panorama sur les toitstoits de la vieille ville dominée par la citadelle. La capitale comtoise doit également à Vauban l'enceinte, avec plusieurs tours bastionnées, qui suit la courbe de la boucle du Doubs. La Ville de Besançon préside le Réseau des sites majeurs de Vauban et constitue l'un des 14 sites Vauban proposés par la France pour inscription au patrimoine mondial de l'Unesco.
035 Besancon
Office du tourisme : 25000 Besançon
Tél. 03 81 80 92 55
Citadelle : 25000 Besançon
Tél. 03 81 87 83 33