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Pêcheries et aquaculture

Pêcheries et aquaculture

Gérer durablement les ressources marines est un art délicat. Ainsi, l'aquaculture (présentée souvent comme une alternative à la sur-pêche) nécessite pour son fonctionnement d'énormes quantités de farines... de poissons et donc une intensification des prises halieutiques.

En outre, autour des enclos d'élevage se concentrent débris alimentaires non consommés et déjections qui, dans le cas de fermes aquacoles importantes, pèsent lourdement sur les écosystèmes aux alentours.

Quant à la pêche, la gérer durablement suppose de définir précisément ce qu'un stock donné peut supporter de prélèvements.

Branchies de vers géants Riftia à plus de 2000 mètres de fond. ©IFREMER

Branchies de vers géants Riftia à plus de 2000 mètres de fond. ©IFREMER

Il faut ainsi mettre en œuvre une batterie complexe d'indicateurs (taille moyenne des populations, pyramide des âges, masse des reproducteurs...) nécessitant une importante activité scientifique de contrôle. La création de réserves de pêche, comme outil de gestion des stocks, exige par ailleurs un choix judicieux de localisation des limites géographiques et l'imposition de règles précises.

Autant de défis pour les chercheurs, dont les avis sont souvent remis en cause par les professionnels concernés.