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    Qui en tire profit ?

    Qui en tire profit ?

    • Les communautés locales. Cela va des communautés locales aux sociétés rurales, jusqu'aux propriétaires de maisons secondaires. Ces communautés peuvent tirer divers types de profit tels que la protection des ressources en sols ou en eaux, une économie plus stable et plus diversifiée, une valorisation des produits locaux, davantage d'emplois, un plus grand pouvoir de décision en matière d'utilisation des terres, moins de conflits avec les gestionnaires des aires protégées ou avec certains groupes d'intérêts, la possibilité de maintenir leurs modes de vie et traditions, et un environnement plus sain pour elles et leurs enfants.
    • Les paysans, les forestiers et les pêcheurs. Les réserves de biosphèreréserves de biosphère offrent des possibilités de formation et de démonstration sur des systèmes alternatifs d'utilisation des terres et des stratégies de gestion qui assurent le maintien des caractéristiques favorables du milieu naturel, comme la fertilité des sols et la qualité des eaux, et qui permettent la meilleure utilisation possible des ressources financières et humaines.

    <em>Les paysans peuvent tirer parti des réserves de biosphère en participant à des recherches expérimentales et à des projets de réhabilitation d'écosystèmes dégradés. Dans la Réserve de biosphère de Wadi Allaqi en Egypte, on a consulté les habitants pour déterminer les plantes à cultiver dans la zone tampon et dans les aires de transition où l'eau est disponible. Des cultures de plantes médicinales et de fourrage ont ainsi été mises en place à titre expérimental. Photo: &copy; Irina Springuel. </em>

    Les paysans peuvent tirer parti des réserves de biosphère en participant à des recherches expérimentales et à des projets de réhabilitation d'écosystèmes dégradés. Dans la Réserve de biosphère de Wadi Allaqi en Egypte, on a consulté les habitants pour déterminer les plantes à cultiver dans la zone tampon et dans les aires de transition où l'eau est disponible. Des cultures de plantes médicinales et de fourrage ont ainsi été mises en place à titre expérimental. Photo: © Irina Springuel.

    • Les scientifiques. Les réserves de biosphère facilitent la recherche, par exemple sur les processus écologiques ou la diversité biologique. Elles apportent des banques de données de plus en plus étendues pour élaborer de nouvelles hypothèses et expérimentations. Elles offrent en outre une sécurité durable pour des parcelles permanentes et des activités de surveillance continue, qui permettent d'identifier au-delà des fluctuations constatées sur le court terme, les tendances d'évolution à long terme, comme celles qui sont liées aux changements climatiqueschangements climatiques, etc. Les réserves de biosphère se prêtent également aux recherches interdisciplinaires, aux études comparatives et à l'échange d'information. Elles peuvent favoriser ainsi la mobilisation de fonds pour la recherche aux niveaux national et international.
    • Les décideurs et les institutions nationales. Les réserves de biosphère leur fournissent une meilleure information sur les ressources naturelles et des capacités techniques et institutionnelles accrues en matière de gestion durable des ressources naturelles. Elles contribuent à susciter un plus grand soutien de la part du public intéressé à la conservation de la nature en montrant les retombées positives. Elles servent aussi d'exemples concrets pour montrer comment gérer de façon durable les ressources naturelles aux niveaux local et régional et quels sont les mécanismes institutionnels et législatifs requis à cette fin. De cette façon, les réserves de biosphère constituent des outils permettant aux pays de mieux remplir les engagements pris dans le cadre de conventions internationales telles que les Conventions sur la diversité biologiqueConventions sur la diversité biologique et la désertificationdésertification et le Programme "Action 21".
    • La communauté internationale. Grâce à leurs activités d'éducation et de communication, les réserves de biosphère permettent de montrer à l'opinion publique et à la communauté internationale certaines voies pratiques qui contribuent à résoudre les conflits d'utilisation des terres et à assurer la protection de la diversité biologique. Elles offrent des opportunités pour l'éducation, les loisirs et le tourisme et contribuent à créer un courant de solidarité à l'échelle mondiale en faveur d'une gestion durable de la biosphère.