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En 1995, Stéphane Charvet du Cemagref de Lyon relève le défi. Ses travaux sont menés en partenariat avec la faculté des sciences de Lyon I pour la connaissance des traits biologiques des invertébrésinvertébrés et avec le GIP-Hydrosystèmes qui finance une partie de ses recherches.
Deux mollusques (Anodonta cygnea). © Rosser1954 - CC BY-SA 4.0
Pour savoir si la fréquence de certaines caractéristiques biologiques (modes de respiration, de reproduction etc.) peut être modifiée par la pollution, des prélèvements sont effectués pendant un an dans une rivière de l'Ain à proximité d'une agglomération. Tous les mois, l'eau est analysée en amont et en aval de la station d'épuration de la ville et les invertébrés sont étudiés. La méthode utilisée pour les prélèvements des organismes respecte la norme IBGN (indice biologique global normalisé) de l'AFNORAFNOR 92. Huit prélèvements sont systématiquement effectués dans des zones bien différentes de la rivière. Un filet placé dans l'eau face au courant permet de capturer les organismes dont la taille est supérieure à 0,5 mm. Ces organismes sont ensuite triés et déterminés au laboratoire grâce à une loupe binoculaire. Il s'agit essentiellement de larveslarves d'insectesinsectes, de crustacéscrustacés, de mollusquesmollusques, de sangsues et de planaires.