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En vacances ou dans mes activités de plein air
Le rythme de la disparition des espècesespèces animales et végétales ne cesse de s'accélérer, malgré les mesures de protection mises en ouvre. Si l'on maintient les tendances actuelles, 34 000 espèces végétales et 5 200 espèces animales - dont un huitième des espèces d'oiseaux dans le monde - seront confrontées à cette menace.
- Avant de partir, j'étudie, selon le nombre de passagers et la distance à parcourir, la possibilité d'utiliser un autre mode de transport que la voiturevoiture (train, avion) qui s'avère bien souvent moins fatiguant et plus économique, surtout si je réserve ma place à l'avance. Définie comme l' ensemble des voyages à plus de 100 km du domicile habituel, c'est la mobilité qui croît le plus rapidement et peut aggraver les problèmes liés à l'environnement.
- En voiture, je stabilise ma vitesse à un niveau modéré ce qui me permettra d'économiser plus d'un litre d'essence pour 100 km parcourus (pour une petite voiture). Les voitures particulières sont responsables de 57 % des émissions de CO2CO2 des transports routiers, qui jouent un rôle majeur dans l'accroissement de l'effet de serreeffet de serre.
- Si j'ai une quantité importante de bagages à transporter, j'utilise une remorque ce qui me permettra d'économiser jusqu'à plus de 15 % de consommation d'essence à 120 km/h par rapport à une galerie chargée.
- Je respecte les règlements spécifiques aux espaces naturels protégés et je ne sors pas des chemins balisés. En France, les parcs nationaux accueillent plus de 6 millions de visiteurs par an.
- Je ne jette pas mes déchetsdéchets dans la nature, ni sur la plage. En effet, une canette en métal jetée par terre mettra 10 ans à se décomposer. Les dépôts sauvages sont interdits depuis la loi du 15 juillet 1975. Se débarrasser de ses déchets encombrants sur un trottoir, au coin d'un boisbois ou dans une rivière est un comportement irresponsable mais malheureusement encore trop fréquent.
- Si je fume sur la plage, je ne cache pas mes mégots dans le sablesable et je m'abstiens de fumer en forêt, car je risque d'être à l'origine d'un incendie. En France, 5000 départs de feu ont lieu chaque année, et en général, 9 feux sur 10 sont dus à l'homme et à ses activités.
- J'évite de pratiquer des activités motorisées bruyantes et pouvant porter atteinte à la faunefaune et à la flore en dehors des zones réservées à cet effet (scooter des mers, 4x44x4, motocross, motoneigemotoneige...).
- Je ne cueille pas dans la nature une plante que je ne connais pas, car il peut s'agir d'une espèce protégée. La cueillette de ces espèces peut parfois entraîner leur disparition et bouleverser leur écosystèmeécosystème.
- Lors d'un séjour à l'étranger, je prends garde à ne pas rapporter des animaux sauvages protégés, ni des produits issus de ces espèces (ivoire,objets en écaille de tortue marinetortue marine,...). Je peux très bien devenir trafiquant sans le savoir et ces souvenirs pourraient me coûter plus cher que mes vacances lors du passage à la douane. De plus, le commerce des espèces affecte 13 % des espèces
menacées d'oiseaux et de mammifèresmammifères. - Si je pratique la plongée, je me renseigne auparavant auprès d'un centre spécialisé qui me donnera toutes les informations et les recommandations pour préserver les récifs coralliensrécifs coralliens (ne pas utiliser d' ancres à proximité des zones coralliennes, maîtriser le mouvement des palmes, ne pas toucher ni ramasser les coraux.). Le développement du tourisme, associé à la popularité croissante de la plongée sous-marine, a des conséquences catastrophiques sur les récifs coralliens. En effet, tout prélèvement ou toute cassure, même d'apparence bénigne, peut annuler des centaines d'années de constitution d'un récif.
- J'achète, dans la mesure du possible, des produits locaux, ce qui favorise ainsi l'insertion économique des communautés concernées.
- A l'intérieur, j'utilise des produits naturels pour me débarrasser des insectesinsectes et non des produits chimiques dangereux en aéro