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Il faut protéger la biodiversitébiodiversité ? Oui, mais laquelle ? Le discours globalisateur laisse penser qu'il faut protéger toute la biodiversité. Il passe sous silence le fait que l'Homme, depuis ses origines, a eu à lutter contre une partie de la biodiversité.
Une biodiversité parfois dangereuse pour l'Homme :
- les parasitesparasites, les maladies virales et bactériennes et leurs vecteurs ; pensons au paludisme ou à la grippegrippe, ainsi qu'à toutes les maladies des plantes et animaux domestiques ;
- les nuisancesnuisances d'origine animale ou végétale ;
- les espècesespèces dangereuses pour l'Homme, des prédateurs (ours, loup, etc.), des serpents ;
- il faudrait aussi parler des phobies (araignéesaraignées par exemple).
La lutte contre certaines espèces
Autrefois on parlait d'espèces nuisibles. Mais on nous a appris que ce terme était politiquement incorrect. On continue cependant à faire comme avant (lutter contre ces espèces) mais sans trop de publicité ! Dans la vie quotidienne, on voit bien cependant que l'on ne veut pas du loup, que tout le monde est content d'être débarrassé des moustiques, et qu'il n'y a pas de société de protection du ver solitairever solitaire (en voie de disparition mais pas sur les listes rouges ?). Ce n'est pas la nature sauvage à laquelle le citoyen aspire, mais à une nature jardinée débarrassée de ses nuisances.
On doit clairement prendre position sur le fait que l'on ne veut pas tout conserver, que nous avons à lutter contre certaines espèces, et que nous devons développer des stratégies pour cela, plutôt que de demander de manière souvent irresponsable le retrait pur et simple des pesticidespesticides. Ce n'est pas toujours le produit qui est en cause, mais la manière dont on l'utilise.
La lutte contre les « nuisibles » fait à n'en pas douter des dégâts collatéraux mais on peut minimiser les impacts des pesticides sur les autres espèces en se donnant les moyens de sélectionner les bons insecticidesinsecticides et en mettant en place des stratégies de lutte adaptées. Mais que dit le prêt-à-penser sur ces questions ?