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Eléments de réponses
- Développement des aires protégées
Les zones protégées permettent une conservation in situ de la diversité biologique : selon le Centre Mondial de surveillance de la conservation de la nature (CMSC), le réseau mondial d'aires protégées a régulièrement progressé en nombre et en superficie durant la dernière partie du XXème siècle, notamment entre 1995 et 2000. Il couvre en 2000, 8,83 % de la superficie totale de terres, répartie sur 30 350 zones, dont les deux vastes zones marines du parc national du Groenland et du récif de la Grande Barrière. Les zones protégées privées contribuent pour une grande part à la conservation in situ de la biodiversitébiodiversité. Le programme de recherche et formation sur L'Homme et la BiosphèreBiosphère - MAB (Unesco) a permis la création et la gestion d'un réseau de réserves de la biosphèreréserves de la biosphère représentatif sur le plan biogéographique, dans lequel des mécanismes de zonages et de gestion sont mis en œuvre pour permettre de concilier la conservation des écosystèmesécosystèmes et de la biodiversité avec l'exploitation durable des ressources au service du développement des communautés locales. (Avis de l'IUCNIUCN).
A l'échelle européenne, le réseau écologique européen Natura 2000Natura 2000 (site de la Commission Européenne) a pour objectif de contribuer à préserver la diversité biologique sur le territoire de l'Union européenne.
- Conservation des écosystèmes de récif coralliensrécif coralliens
- Observation, surveillance et diffusion de l'information en relation avec la biodiversité mondiale
L'observation et la surveillance de la biodiversité mondiale ont fortement progressé : son suivi statique, basé sur des inventaires, est régulier. Par contre, son évolution et la vitesse de cette évolution, sont plus parlantes pour apprécier la durabilité à long terme.
Un programme de surveillance de la biodiversité, coordonné entre institutions impliquées et articulé avec les systèmes d'information régionaux, nationaux et locaux, permettrait de fournir l'information nécessaire à la prise de décision, et de mieux identifier les localisations pertinentes pour créer des couloirs 'verts' entre zones protégées.