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    Au cours du 20ème siècle, les connaissances sur la répartition géographique des plantes (longitudelongitude, latitudelatitude, altitude) se sont considérablement accrues ainsi que sur les facteurs qui régissent cette répartition (facteurs climatiques bien évidement, mais également géologiques, pédologiques, etc.).

    Depuis 1965, un grand nombre de botanistesbotanistes européens joignent leurs efforts dans le cadre du projet Atlas Florae Europaeae (voir lien page "Pour aller plus loin") pour homogénéiser la nomenclature des taxonstaxons et établir des cartes de répartition des différentes espècesespèces selon une maille de 50 km de coté. Cependant, si cette résolutionrésolution est intéressante à l'échelle européenne, elle ne permet pas d'effectuer des analyses fines à l'échelle du territoire français, principalement en région de montagne.

    En ce début du 21ème siècle, grâce aux données de l'Inventaire forestier national, nous disposons d'une cartographie précise (environ 1 point d'observation pour 130 ha de forêt) de la plupart des espèces forestières en France. De la même façon, les données climatiques de base sont maintenant disponibles à une échelle fine (1 km) sur tout le territoire, grâce à MétéoMétéo-France (modèle AURELHY). Ces données correspondent aux normales mensuelles observées sur la période 1961-1990 et elles concernent les températures, précipitationsprécipitations, nombre de jours de gelgel. A ces données de base peuvent être associées des cartes de rayonnement solairerayonnement solaire issues d'observations satellites. A partir de ces données climatiques moyennes, plusieurs descripteursdescripteurs plus intégrateurs pour la végétation peuvent être calculés comme par exemple l'évapotranspiration potentielle (ou ETPETP) qui correspond à la perte en eau par évaporation directe de l'eau du sol et par transpirationtranspiration d'un couvert végétal dense, bien développé et disposant d'une alimentation en eau non limitante.

    Des bases de donnéesbases de données regroupant tous ces éléments étant constituées, le premier objectif du travail va être de rechercher à expliquer la répartition actuelle des espèces ligneuses en fonction des paramètres climatiques. En d'autres termes, grâce aux systèmes d'informations géographiques (SIG) et des techniques de statistiques adéquates, on calcule une aire climatique potentielle de présence pour chaque espèce.

    Les modèles statistiques de répartition actuelle des espèces étant connus, on remplace les variables climatiques par leurs valeurs futures estimées par le modèle ARPEGE de Météo-France à partir d'un scénario B2 (scénario relativement optimiste) d'émission de gaz à effets de serregaz à effets de serre (figure 4 voir page précédente) pour évaluer l'impact des changements climatiqueschangements climatiques sur les aires de répartitionaires de répartition.