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Il reste encore beaucoup à étudier, d'autant que les travaux scientifiques, d'amateurs comme de professionnels, ne sont pas encore légion, notamment en France. On manque bien entendu du recul suffisant pour tirer des conclusions plus formelles, et l'on reste encore, dans bien des cas dans le domaine de l'hypothèse ou de la prédiction. N'empêche que le sujet est d'importance et cette augmentation des températures a, pour le moins, une origine anthropique.
Au-delà des constats, cela impose à la communauté scientifique comme aux gestionnaires de milieux naturels protégés de penser différemment la conservation des années à venir et proposer des pistes de travail afin d'anticiper les conséquences des changements climatiqueschangements climatiques à venir.
Il faut d'ores et déjà songer au réseau de réserves naturelles notamment en plaine qui manque encore de puissance. Réfléchir également sur le rôle de « corridors biologiquescorridors biologiques » qui permettraient aux espècesespèces de se déplacer plus facilement d'un endroit à l'autre, au fur et à mesure que se modifiera le climatclimat local, donc les écosystèmesécosystèmes.
Mais la solution passe avant tout par un changement profond des mentalités. De toutes les mentalités. Et dans ce domaine, le chemin à parcourir est long. Combien d'espèces risquent, entre temps, de disparaître, victimes des conséquences de profonds changements climatiques ?