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Conclusion
Travailler en histoire du climatclimat par le dépouillement des fonds documentaires ne pose pas de problèmes majeurs dans toute l'Amérique Latine et particulièrement dans les Andes qui furent l'un des points de peuplements importants lors de la colonisation espagnole par la création d'un chapelet de villes du Venezuela à l'Argentine parce que leurs climats, bien que sous les latitudeslatitudes tropicales, rappelaient aux Espagnols leur pays et les plantes de la Meseta.
L'écriture de l'histoire du climat ne peut s'appuyer que sur un réseau de Collègues bien au fait des ressources locales des fonds documentaires. Ici, l'auteur avec l'archiviste bolivienne Mme Ana Forenza du Groupe ARCHISS dans la nouvelle Bibliothèque Nationale de Bolivie à Sucre.
© Cliché : Stefania Mellace - Reproduction et utilisation interdites
Bien au contraire, c'est la richesse de l'information et sa dispersion dans de nombreux fonds documentaires américains et européens qui sont gênantes ; l'Espagne puis les pays nés de l'effondrementeffondrement de son empire à partir de 1810 étant très modernes, au sens de cherchant vite à quadriller leurs territoires pour mieux les exploiter de façon rationnelle.
Seulement partiellement dépouillé notamment aux Archives des Indes de Séville même si les recherches systématiques ont débuté dans les années 1980, tout d'abord, par la reconstruction des épisodes El NiñoEl Niño au Pérou, le fort volume de l'information archivistique empêche encore une bonne vision d'ensemble de l'histoire du climat sud-américaine.
Chère Lectrice, Cher Lecteur,
Vous quitter m'est triste aussi, plutôt que de clore cet exposé, je vous propose de venir avec moi devant une porteporte largement ouverte, celle des Archives des Indes, qui vous donnera la clef du Nouveau Monde, tout en restant en Europe ce qui est plus facile pour vous, je suppose.
Entrée de l'Archivo General de Indias à Séville (Espagne).
© Cliché : Violette Gioda - Reproduction et utilisation interdites
Suite Légende : Le bâtiment du XVIIIe siècle a été conçu pour garder, à des fins utilitairesutilitaires, la mémoire de l'Amérique et de l'empire espagnol dont tous les documents originaux les plus importants, tels les contrats commerciaux. Pour faire une image, la valeur de ses archives, dont les cartes sont les joyaux, est comparable pour le Nouveau Monde à ce que fut la grande bibliothèque d'Alexandrie dans l'Antiquité.
Une exposition autour des écrits de Christophe Colomb qui établit sa résidence à Séville (alors et pendant longtemps le principal port colonial espagnol) s'y tient jusqu'en octobre 2006.