Les sélectionneurs poursuivent des travaux afin de mettre au point de nouvelles variétés de tomates, notamment OGM (génétiquement modifiées), que ce soit aux États-Unis ou en France, avec notamment les travaux de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique).

Où en est la recherche sur les tomates OGM ? © Antonio Marín Segovia, CC by-nc 2.0

Où en est la recherche sur les tomates OGM ? © Antonio Marín Segovia, CC by-nc 2.0

Dans les régions tropicales, les recherches portent principalement sur l'adaptation des tomates au climat, à la résistance au flétrissement bactérien et aux nématodes. En zones tempérées, dans le domaine de la biologie moléculaire, des résultats majeurs ont été obtenus. Par exemple, les chercheurs s'intéressent notamment à l'obtention d'une tomate plus sucrée.

La tomate Flavr Savr

La tomate Flavr Savr a été la première plante génétiquement modifiée validée pour la consommation humaine à être commercialisée, en 1994. 

La recherche sur de nouvelles variétés de tomates continue. La tomate Flavr Savr a été la première plante génétiquement modifiée validée pour la consommation humaine à être commercialisée, en 1994. © Hedwig Storch, CC by-sa 3.0

La recherche sur de nouvelles variétés de tomates continue. La tomate Flavr Savr a été la première plante génétiquement modifiée validée pour la consommation humaine à être commercialisée, en 1994. © Hedwig Storch, CC by-sa 3.0

Le peptide 6F et le bon cholestérol

Présentés au congrès annuel de la Société américaine de cardiologie (American Heart Association), les résultats de tests alimentaires sur des souris utilisant une tomate OGM, c'est-à-dire génétiquement modifiée, sont l'objet d'une attention particulière outre-Atlantique.

Cette tomate produit une molécule particulière, le peptide 6F, à la structure proche de la protéine ApoA-1. Cette protéine au nom barbare est plus connue sous l'appellation de « bon cholestérol ». Parce qu'il agit de la même manière, le peptide 6F a permis d'augmenter le niveau de bon cholestérol des rongeurs, mais aussi de réduire le niveau d'acide lysophosphatidique, qui provoque le bouchage des artères qu'on appelle l'athérosclérose. Les recherches se poursuivent à ce sujet.