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    Le riz est une céréalecéréale de la famille des poacées (ou graminéesgraminées), cultivée dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes pour son fruit riche en amidonamidon. Le riz (genre Oryza) est tolérant au désertdésert, à la chaleur, à l'humidité, aux inondationsinondations, à la sécheressesécheresse et au froid. Il pousse dans des sols salins, alcalins et acides. Futura vous dit tout de la culture du riz.

    Découvrez tout de la culture du riz. © Moritz320, Pixabay, DP
    Découvrez tout de la culture du riz. © Moritz320, Pixabay, DP

    Le riz est la seule céréale qui peut survivre à des périodes d'inondation. Les stratégies d'adaptation des plantes comprennent :

    • la survie sans dommage en conditions inondées ;
    • l'élongation des tiges pour échapper au déficit d'oxygène quand les nappes d'eau montent ;
    • la résistancerésistance à la sécheresse.

    Culture du riz : le besoin en eau

    La culture du riz consomme beaucoup d'eau, mais une partie de celle-ci est recyclée : le riz a besoin d'eau pour l'évapotranspiration, l'infiltration et la percolationpercolation, ainsi que pour des opérations culturales comme la préparation du sol et le drainagedrainage.

    La riziculture inondée favorise la percolation et la recharge des nappes phréatiquesnappes phréatiques ainsi que le contrôle des inondations : les parcelles entourées de digues ont une capacité de stockage significative en eau pendant les fortes pluies et empêchent la croissance des mauvaises herbes dans les rizières, évitant l'utilisation des herbicidesherbicides ou réduisant de ce fait la quantité de travail exigée.

    Les scientifiques travaillent sur des techniques exigeant moins d'eau mais les gains devront être évalués par rapport aux avantages offerts par les interactions eau-riz.

    Récolte du riz en Casamance, au Sénégal. © Taufik81, Pixabay, DP
    Récolte du riz en Casamance, au Sénégal. © Taufik81, Pixabay, DP

    Culture traditionnelle du riz : terrasses et rizières

    Certaines terrassesterrasses ont été créées il y a deux mille ans et témoignent ainsi d'un art paysager qui fait partie des performances culturelles des peuples paysans du monde. Les terrasses montrent aussi de quelles inventions l'Homme est capable lorsqu'il s'agit de subvenir à ses besoins : se procurer de la nourriture et assurer sa survie à long terme.

    Qu'il s'agisse des terrasses ou des grandes plaines, une chose reste : grâce à des digues de 40 à 60 cm, les paysans assurent un niveau d'eau de 10 cm dont le riz a besoin pour se développer, de la semence à la récolte.

    Les dénominations « riz d'irrigationirrigation » ou « riz aquatique » n'ont pas été créées par hasard et ce type de culture est le plus répandu et le plus intensif (environ les trois quarts de la production de riz). Avec des méthodes traditionnelles, un hectare produit environ 2 tonnes. Dans les pays industrialisés, ce chiffre peut aller jusqu'à tripler.

    Rizières en terrasses des Hani de Honghe, dans le Yunnan, en Chine. © Jialiang Gao, <em>Wikimedia Commons</em>, GFDL, CC by-sa 2.5
    Rizières en terrasses des Hani de Honghe, dans le Yunnan, en Chine. © Jialiang Gao, Wikimedia Commons, GFDL, CC by-sa 2.5

    L'acheminementacheminement de l'eau joue un rôle important : eau de pluie, eau des rivières, canaux, tunnels, aqueducs, voire seaux. Le labouragelabourage à l'aide de buffles tirant la charrue dans la boue existe encore. Ainsi, les restes végétaux et le fumier sont enfouis et plus la terre est homogène, mieux les semences pourront pousser. Le champ est nivelé. On vérifie les digues. Les canards exterminent les parasitesparasites : chenilles et larveslarves.

    La culture du riz, les différentes étapes

    • L'utilisation de jeunes plants en bon état est essentielle ; ceux-ci germent dans des plates-bandes de semences. Ces dernières proviennent de grains triés par les femmes qui parcourent les champs avant les récoltes et coupent les panicules les mieux développées.
    • Il faut que la semence gonfle et germegerme dans l'eau.
    • Vient ensuite le repiquage dans les champs inondés.
    • Cinq à six mois plus tard, le riz peut être récolté :
      • Trois semaines avant la récolte, l'eau est évacuée.
      • Les panicules sont coupées à la faucille, puis séchées au soleilsoleil.
      • Le battage s'effectue sur le sol ou sur des planches.
      • Les grains obtenus sont vannés, pour que le ventvent emporte la glume. Les processus sont de plus en plus mécanisés.