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Les noms des plantes, y compris ceux des plantes succulentes, ont été créés en suivant les règles et éventuellement les recommandations d'un Code international de la nomenclature botaniquebotanique.
Depuis Linné, inventeur d'une dénomination binomiale en 1753, les plantes sont toutes identifiées par un nom de genre associé à un nom d'espèceespèce, le tout en caractères italiques. La pomme de terre, par exemple, s'appelle, en latin, Solanum tuberosum ; le premier de ces deux mots, toujours écrit avec une majuscule, représente un genre botanique, tandis que le terme tuberosum, écrit en minuscules, indique l'espèce.
Une classification greco-latine
Cette classification est formée de noms en langue latine, avec des emprunts fréquents au grec. Cette méthode a l'avantage d'être précise et de compréhension universelle. Si deux horticulteurshorticulteurs originaires de deux pays différents parlent du Capsicum annuum, ils savent immédiatement que cette appellation se rapporte au poivronpoivron. Parfois, un troisième nom vient s'ajouter, celui d'une sous-espècesous-espèce ou d'une variété présentant de petites différences qui ne justifient pas la création d'une autre espèce.
Echinocactus grusonii ou « coussin de belle-mère »
Les plantes succulentes et les cactus n'échappent pas à cette astucieuse règle. Tout irait pour le mieux si chaque végétal, ainsi intitulé sur un plan international, jouissait d'un équivalent en français, comme pour la plupart des autres végétaux. Mais il n'en est rien, hélas ! C'est ainsi qu'une cactée, l'Echinocactus grusonii, offre dans notre pays un surnom compréhensible par le commun des mortels, celui, très humoristique, de « coussin de belle-mère », une pratique peu courante. Avec ce livre, vous devrez donc vous habituer à la lecture de termes parfois complexes n'ayant pas toujours d'équivalent français...